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| Pierre Wattier | ||
Le général de division comte Pierre Wathier de Saint-Alphonse. | ||
| Naissance | Laon | |
|---|---|---|
| Décès | (à 75 ans) Guerquesalles (Orne) | |
| Origine | ||
| Arme | Cavalerie | |
| Grade | Général de division | |
| Années de service | 1792 –1839 | |
| Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes | |
| Distinctions | Comte de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis | |
| Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile,12e colonne | |
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Pierre Wattier[1] (ou Wathier) comte de Saint-Alphonse, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire, né le àLaon et mort le àGuerquesalles.
Il entre au service en1792, comme sous-lieutenant dans unescadron franc formé à Arras, et après avoir fait les premières campagnes de laRévolution aux armées duNord et duRhin, il devient chef d'escadron et aide de camp dugénéral Lasalle, puis colonel du4e régiment de dragons. Il fait en1800 la campagne d'Allemagne dans la divisionBarbou, et se distingue particulièrement le au combat d'Adorf.
Sous l'Empire, il se distingue encore au pont duLech le où, à la tête de 200 dragons, il met en déroute un corps ennemi qui en défendait le passage, et au combat deDiernstein où il est fait prisonnier. Bonaparte le nomme son écuyer après son échange. La valeur qu'il déploie plus tard à labataille d'Austerlitz lui vaut le grade degénéral de brigade le. Dans lacampagne de Prusse et de Pologne en1806, il se signale au combat deSchleitz où il fait une charge de cavalerie, dont leBulletin de la Grande Armée fait un grand éloge. Il est nommé commandant de laLégion d'honneur le après lapaix de Tilsitt.
En1808, il est envoyé enEspagne, où il contribue aux succès des journées de Burgos et deFuentes de Oñoro. Le des détachements de l'armée du général Castaños occupent Viana et Lerín. Le maréchalMoncey, voyant quelques-unes de ses positions menacées, fait avancer les brigades aux ordres des généraux Mabert etRazout, et celle de cavalerie du général Wathier, pour arrêter les Espagnols dans ce mouvement offensif et reprendre les postes occupés. L'ennemi, attaqué vigoureusement, est culbuté et mis en déroute : 1 200 hommes, entourés dans Lérin, sont forcés de mettre bas les armes. À Alcaniz, près deSaragosse il met en déroute six mille Espagnols.
Il est faitcomte de l'Empire le[2].
Nommégénéral de division le, il est rappelé en France, passe enRussie en1812 et combat jusqu'à la capitulation de Paris en1814. Rallié à la monarchie, il est alors créé par le roiLouis XVIIIchevalier de Saint-Louis. Durant lesCent-Jours, il se rallie à Napoléon qui lui confie le commandement de la5e division de cavalerie de l'armée du Nord et il assiste en cette qualité à lacampagne de Belgique.
Après le retour de Louis XVIII, lors du licenciement de l'armée, il est placé en demi-solde avant d'être employé par le gouvernement royal comme inspecteur général de gendarmerie. Nommé par ailleurs grand-officier de la Légion-d'honneur en mai1821, il obtient sa retraite et va habiter sonchâteau de Vimer dans le département de l'Orne, où il meurt le d'une attaque d'apoplexie. Il a épousé en1811 la sœur du futur ministre de la MarineAnge René Armand de Mackau, qui a été dame du palais de l'impératrice Joséphine. Il fait partie des660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, sur la12e colonne (l’arc indique « WATHIER »).
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