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Pierre Ouzoulias | |
![]() Pierre Ouzoulias en 2018. | |
Fonctions | |
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Vice-président du Sénat | |
En fonction depuis le (1 an, 5 mois et 28 jours) | |
Élection | |
Président | Gérard Larcher |
Sénateur français | |
En fonction depuis le (7 ans et 6 mois) | |
Élection | 24 septembre 2017 |
Réélection | 24 septembre 2023 |
Circonscription | Hauts-de-Seine |
Groupe politique | CRCE(2017-2023) CRCE-K(depuis 2023) |
Prédécesseur | Brigitte Gonthier-Maurin |
Conseiller départemental des Hauts-de-Seine Président du groupe PCF | |
En fonction depuis le (9 ans, 11 mois et 30 jours) | |
Avec | Marie-Hélène Amiable (2015-2021) Hélène Cillières (2021-) |
Élection | 29 mars 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Canton de Bagneux |
Groupe politique | Gauche Citoyenne, Communiste et Républicaine |
Prédécesseur | Patrick Alexanian |
Biographie | |
Date de naissance | (61 ans) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Entourage | Albert Ouzoulias(grand-père) |
Diplômé de | Université de Franche-Comté |
Profession | Chargé de recherche auCNRS |
Résidence | Bourg-la-Reine |
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Pierre Ouzoulias, né le, est unarchéologue,historien ethomme politiquefrançais. Membre duParti communiste français (PCF), il est conseiller départemental ducanton de Bagneux, dans lesHauts-de-Seine, depuis 2015, ainsi que sénateur desHauts-de-Seine depuis 2017 et vice-président du Sénat depuis 2023.
Pierre Ouzoulias est issu d’une famille paysanne originaire de la hauteCorrèze et duplateau de Millevaches.
Son grand-père,Albert Ouzoulias (1915-1995), fut un des dirigeants de larésistance à Paris et colonel desFTPF (colonel André)[1]. Militantcommuniste, il a étéconseiller municipal de Paris (1945-1965) etconseiller général de la Seine (1947-1965), puis maire dePalisse (1971-1995), en Corrèze. Sa grand-mère, Cécile Romagon (1912-1986), militante communiste dans l'Aube[2], a été, à partir d’, agent de liaison des FTPF[3].
L'arrière-grand-père de Pierre, Maurice Romagon (1886-1942), a été conseiller général communiste de l'Aube (1937-1942) et fusillé le à lamaison centrale de Clairvaux (Aube)[4].
Le frère d'Albert Ouzoulias, Marcel Ouzoulias (1912-2000), a été conseiller municipal communiste (1955-1983) deVirieu-le-Grand dans l'Ain et conseiller général ducanton de Virieu-le-Grand (1973-1992)[5].
Le père de Pierre, Maurice Ouzoulias, a été adjoint au maire communiste deChampigny-sur-Marne, conseiller général ducanton de Champigny-sur-Marne-Centre (1985-2015), vice-président duconseil général du Val-de-Marne et président (2001-2015) duSIAAP[6]. Son oncle, André Ouzoulias, a été psychopédagogue et formateur d’enseignants[7].
Pierre Ouzoulias est archéologue et historien[8], spécialiste de l'histoire économique et sociale desGaules romaines, des sociétés rurales gallo-romaines et des systèmes agricoles de l'Antiquité.
Il commence sa carrière professionnelle comme conservateur du patrimoine auministère de la Culture entre 1989 et 2007[8]. Il est affecté dans lesDRAC de Champagne-Ardenne et d'Île-de-France, ainsi qu'à la direction du patrimoine, en administration centrale. Il est ensuite chargé de mission pour la recherche et la coopération scientifique à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (2007-2008)[8].
Il obtient son doctorat en archéologie à l'université de Franche-Comté en 2006 sous la direction de François Favory. Sa thèse de doctorat porte sur « L'économie agraire de la Gaule »[9].
En 2009, il est recruté par leCNRS en tant que chargé de recherche et affecté à l’UMR ArScAn de laMaison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès de Nanterre, dans l'équipe Archéologies environnementales[10].
Il a enseigné à l'université Paris-Nanterre et à l’École pratique des hautes études, dans le cadre du séminaire deMichel Reddé sur l'histoire et l'archéologie de la Gaule romaine.
Pierre Ouzoulias sympathise très tôt avec les idées communistes mais n'adhère auParti communiste français (PCF) que dans les années 2000, n’ayant« pas toujours été d'accord avec la ligne officielle »[11]. Il est toutefois proche de la section communiste deBourg-la-Reine à partir des années 1990 et se présente à plusieurs élections municipales. Il figure sur la liste conduite par Jean-Pierre Lettron à l’occasion de l’élection municipale de Bourg-la-Reine de 2008. Il devient peu après le secrétaire de la section du PCF de cette ville.
Il est le candidat du Front de gauche auxélections cantonales de 2011 dans les Hauts-de-Seine pour le canton de Bourg-la-Reine. Il obtient 507 voix et 5,03 % des suffrages.
En, il est le suppléant de Pascale Le Néouannic (PG) pour l'élection législative dans la13e circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Sceaux, Châtenay-Malabry, Bourg-la-Reine). Ils recueillent 3 210 voix (5,91%) face àPatrick Devedjian[12]. Le, après l’invalidation de l’élection de Patrick Devedjian, il est de nouveau le suppléant de Pascale Le Néouannic et ils obtiennent 6,93 % des voix.
En, il prend la tête d'une listeFront de gauche à l'élection municipale de Bourg-la-Reine. Elle obtient 445 voix et 5,57 % des suffrages, mais l’autre liste de gauche, dirigée parDenis Peschanski (PS), refuse la fusion et lui interdit ainsi l’entrée au conseil municipal[13].
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, les communes de Bagneux et Bourg-la-Reine forment un nouveau canton. Pour lesélections départementales de 2015 dans les Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias forme un binôme avecMarie-Hélène Amiable, maire deBagneux. Au premier tour, le duo arrive en tête avec 33,39 % et 5 117 voix. Il est élu au second tour, avec 8 006 voix et 54,34 % des suffrages, face aux candidats de l'UMP[14]. Au sein duconseil départemental des Hauts-de-Seine, il est membre du groupe Front de gauche et citoyens[15]. À l'issue desélections départementales de 2021, il est réélu, ainsi qu'Hélène Cillières, avec 6 547 voix et 55,83 % des suffrages exprimés[16]. Au sein du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, il préside le groupe de la Gauche citoyenne, communiste et républicaine[17].
Il est signataire d'une tribune collective parue dansL'Humanité du appelant à soutenir la candidature deJean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle, et pour des candidatures uniques de rassemblement aux législatives[18].
Pierre Ouzoulias estathée mais se reconnait proche de l’Église catholique et des valeurs portées par lechristianisme. Selon lui,« christianisme etmarxisme ont un point commun majeur : l’histoire a un sens et chacune de nos vies peut en avoir un aussi, si elle est prise dans un grand projet collectif – l’édification de laJérusalem céleste, ou de lasociété sans classes ». Il s'est notamment engagé dans la défense desChrétiens d'Orient. Il est cependant en désaccord avec les positions de l’Église sur certains sujets, par exemple sur la question de l'euthanasie, estimant que les personnes atteintes de maladies douloureuses et incurables doivent avoir droit à une « mort honorable »[19].
Il est le candidat en tête d'une liste de large rassemblement des forces de gauche pour lesélections sénatoriales de 2017 dans les Hauts-de-Seine. Cette liste obtient 217 voix de grands électeurs, soit 9,54 % des suffrages[20] et devient le nouveau sénateur communiste desHauts-de-Seine[21].
Pour lesélections de 2023, il conduit une liste d’union de la gauche qui obtient 439 voix, soit 18,87 % des suffrages, et un siège[22]. Il manque deux voix pour permettre l’élection de la deuxième de la liste[23].
En mars 2021, il est l’auteur, avec le députéPierre Henriet, d’un rapport[33] sur l’intégrité scientifique[34]. Plusieurs des préconisations ont été intégrées ensuite dans lecode de la recherche, notamment l’article L. 211-2[35].