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Pierre Leclerc du Vivier (vers 1530 àNancy - 1598) est conseiller etsurintendant des finances du cardinalCharles de Lorraine (1567-1607) et du ducPhilippe-Emmanuel de Lorraine (1558-1602). Il est aussi conseiller du roi de France, trésorier général deBretagne, et pourvu de l'office de général des finances à la fin de sa vie, avec la connaissance et l'administration des finances.

Pierre Leclerc du Vivier est le fils de Claude Leclerc de Pulligny (vers 1485-1562), valet de chambre du ducAntoine de Lorraine, ditle Bon, seigneur ou coseigneur dePulligny,Ceintrey,Voinémont,Malaucourt-sur-Seille,Chamagne,Érize-Saint-Dizier,Saint-Dizier.
Les Leclerc sont à nouveau anoblis par le ducAntoine de Lorraine le, ce qui laisse à penser que les lettres de noblesse de leur grand-père Jehan Leclerc (vers 1410-1465) n’étaient pas héréditaires.
Le, Pierre Leclerc du Vivier se marie àSaint-Nicolas-de-Port avec Anne Fériet deVarangéville (1540-1612).
Anne Fériet est la fille de Gergeonne Fériet dePulligny (1498-1574), voué deLay-Saint-Christophe, seigneur de Pulligny,Ceintrey etVoinémont. Sa mère, Isabelle de Beurges (1510-1557), est elle-même la fille du seigneur d'Aingeray, Sivry, Rémicourt, Villers, Houdemont etc., contrôleur général des finances des duchés de Lorraine et de Bar, par provision du.
Pierre Leclerc du Vivier est tout d’abord serviteur et valet de chambre du ducCharles III de Lorraine en 1549, alors encore mineur. Il devient ensuite auditeur en lachambre des comptes de Lorraine en 1554, puis trésorier général des finances ducales en 1563[1].Il existe des comptes de Pierre Le Clerc, qui est déjà Trésorier général pour 1562 et 1563.[réf. nécessaire]
Pierre Leclerc du Vivier est également conseiller etsurintendant des finances du cardinalCharles de Lorraine (1567-1607) et du ducPhilippe-Emmanuel de Lorraine (1558-1602)[2].
En 1585, il est toujours conseiller, intendant et général des finances du cardinal de Vaudémont et du duc de Mercœur[3].
Il est sieur du Vivier-en-France, même s’il est toujours possessionné en Lorraine et dans leBarrois. S’il est bourgeois de Paris et demeure la plupart du tempsrue de Braque, il habite le reste de l’année à Nancy et àSaint-Nicolas-de-Port. En effet, il est, comme la plupart des membres de lafamille Le Clerc selon le dossier bleu 191 qui leur est consacré en partie,créancier desducs de Lorraine. Toutefois des lettres du ducCharles III de Lorraine montrent qu’il n’est pas qu’un des nombreux bourgeois et nobles qui lui prêtent de l'argent.
Après sa mort, sa femme Anne Fériet deVarangéville est créancière des ducs. Mais, peut-être lassée des impayés et attirée par la France, elle achète plusieurs fiefs dans lePays de France et marie ses quatre filles à des nobles de robe parisiens.
Des aveux et dénombrements du fief du Vivier-en-France, dans lePays de France, dont la moitié indivise appartient à Pierre Leclerc, bourgeois de Paris, le décrit comme lui ayant été adjugée par un décret du Parlement[4].
Quand il est à Paris, il demeure rue de Braque, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs. Il est marguillier de celle-ci en 1583. En 1588, il acquiert une des chapelles nouvellement construites dans l'église.

En 1589,Charles III de Lorraine a besoin decent mil escus en tout d’or pour marier sa filleChristine de Lorraine àFerdinandIer de Médicis[5], et pense que Le Clerc peut lui fournir cette somme,comme il l'a déjà fait[réf. nécessaire]. Le duc lui conseille de s’adresser aux Bonnisy, des banquiers de Lyon, et à ses relations parisiennes. Une telle somme, 330 kg d’or à 21 carats, ou300 000 livres, n’est pas facile à trouver rapidement.
L’extrait de la lettre du Duc à l'intendant le 31 janvier montre que Le Clerc est son Trésorier, car il doit aussi trouver les moyens de financer cette dépense. Le but est d’éviter de passer par le banquier italienSébastien Zamet qui demande certainement des intérêts et des garanties plus importants.
Le duc réussit à le convaincre de lui prêter cet argent. Le compte du trésorier général pour l'année1589, fait mention d'une somme de 21 253 écus 29 sols 8 deniers remboursée à Pierre le Clerc en déduction de 52 000écus pistolets[6] qu'il avait fait payer à M. de Lenoncourt, àFlorence, la veille des noces de la grande duchesse,Christine de Lorraine, qui se marie le[réf. incomplète][7].
Pierre Leclerc du Vivier est receveur général d'une aliénation du clergé de France dans leDauphiné. Son procureur est le sieur Augustin Balbant, banquier.
Pierre Leclerc du Vivier est conseiller du roi de France et trésorier général deBretagne[8],[9]. Il est pourvu de l'office de général des finances, avec la connaissance et administration des finances[réf. incomplète][10].
À sa mort, en 1598, sa veuve Anne Fériet deVarangéville devient créancière du ducCharles III de Lorraine. Celui-ci lui cède en engagère la seigneurie de L'Avant-Garde[réf. à confirmer][11]. Ce fief étant très important, la dette devait l’être tout autant.

Pierre Leclerc du Vivier et Anne Fériet deVarangéville ont eu cinq filles mariées à des nobles de robe parisiens[12] :
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