Pour les articles homonymes, voirPierre Giraud etGiraud.
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Pierre François Eugène Giraud dit aussiEugène Giraud, né le àParis où il est mort le, est unpeintre etgraveurfrançais. Son œuvre la plus connue est le portrait peint de l'écrivainGustave Flaubert.
Pierre François Eugène Giraud naît le dans une famille modeste dans l'ancien 11e arrondissement de Paris. Il montre très vite des dispositions pour le dessin et étudie la peinture dans l’atelier deLouis Hersent, puis la gravure, dans celui deJoseph Richomme. Il fréquente de 1821 à 1826 l’École des Beaux-arts et en sort après avoir obtenu lePrix de Rome de gravure en 1826[1].
Il est principalement un peintre de scènes de genre et de portraits. Il expose auxSalons de peinture de 1831 à 1882, où il remporte de grands succès (médaille de la troisième classe en 1833 et de deuxième classe en 1863). Il reçoit laLégion d’honneur en 1851. Il est promu au grade d'officier en1866[1].
Son frère cadet, le peintreSébastien Charles Giraud, fut son élève, tout comme son fils, le peintreVictor Giraud ainsi que le peintreEugène d'Argence et le graveurAdolphe Pierre Riffaut[1].

Il expose pour la première fois, au Salon de 1831, trois paysages peints et trois dessins, dont deux portraits. La présentation au Salon de 1839 du diptyqueLa Permission de dix heures est un tournant dans sa carrière.
Giraud voyage enEspagne en avec son amiAdolphe Desbarolles, où il retrouveAlexandre Dumas,Louis Boulanger,Auguste Maquet etDumas fils àMadrid en octobre. Tous ensemble ils poursuivent l’excursion, de novembre à début en Afrique du Nord, en poussant leur périple jusqu’àTunis[1]. Eugène Giraud rapporte de son voyage de plus de six mois des impressions durables et un carnet de croquis où il puise son inspiration dans la suite de sa carrière.
Eugène Giraud meurt dans le17e arrondissement de Paris le[2].
En voyageant en Orient, Eugène Giraud découvre une culture encore plus éloignée que celle rencontrée en Espagne. Il rapporte de son voyage de plus de six mois des impressions durables et un carnet de croquis où il puise son inspiration pour ses œuvres à venir. Les dessins tout comme les souvenirs de son expérience vécue alimentent son œuvre hispanique mais aussi orientale, dans des tableaux qu’il présente aux Salons entre 1850 et 1869.
La rêverie sur les mondes lointains ou récemment découverts est une composante essentielle duromantisme. Désireux de renouveler leurs modèles et leurs sources d’inspiration, les artistes et les écrivais romantiques sont séduits par la puissance de dépaysement d’un Orient dans lequel ils puisent avant tous des thèmes nouveaux : la cruauté du tyran du désert ou de la chasse, le sensualité et l’opulence des femmes des harems, le pittoresque des scènes de rue aux foules grouillantes et colorées. Ils y trouvent aussi l’occasion de peindre, avec des couleurs plus vives et plus éclatantes, des effets de lumière plus intenses, comme c’est le cas pour Giraud qui emploie une palette vive.
Le voyage est bien connu grâce à plusieurs récits, le plus célèbre étant celui deDumas :Impressions de voyage :De Paris à Cadix (1848) etLe Véloce (1848-1851). Cependant, la description la plus riche sur la personnalité du peintre est celle d’Adolphe Desbarolles,Les deux artistes en Espagne, publié pour la première fois en 1862[1]
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