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| Pierre Clavel | ||
Le général Pierre Clavel. | ||
| Naissance | Oris-en-Rattier,France | |
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| Décès | (à 70 ans) Montagney,France | |
| Origine | ||
| Arme | Infanterie | |
| Grade | Général de brigade | |
| Années de service | 1792 –1835 | |
| Conflits | Campagne d'Italie (1796-1797) Campagne d'Italie (1799-1800) Campagne d'Autriche (1805) Campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807) Campagne d'Espagne (1808-1812) Campagne de France (1814) | |
| Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis | |
| Autres fonctions | Commandement du département de laLozère puis de l'Ain. | |
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Pierre Clavel, né le àOris-en-Rattier enIsère et mort le àMontagney, enHaute-Saône, est ungénéral du Premier Empire. Il reçoit laLégion d'honneur en 1804 et est nommégénéral de brigade en 1813.
Fils de François Clavel et Catherine Vincent, cultivateurs, Pierre Clavel est né àOris-en-Rattier (Isère) le. Ami du chirurgien en chef de laGrande Armée,Pierre-François Percy, dont il épouse la nièce, Louise Charlotte Laroche en 1809, il est cité dans son « Journal des Campagnes. » Pierre Clavel est le père de quatre enfants : Charles Adolphe, Eugène Alexandre Henri, Félix Eugène et Rosalie Louise Léonide.
Volontaire dans le6e bataillon de volontaires de l'Isère le, capitaine le dans le même bataillon (46e demi-brigade depremière formation le 9 ventôsean II,39e demi-brigade dedeuxième formation en l'an IV,39e régiment de même arme en l'an XII), il sert de 1792 à l'an VIII aux armées desAlpes, d'Italie et deNaples, reçoit un coup de feu à la cuisse droite à labataille d'Alexandrie enPiémont, et un second au même membre au combat deFossano le 13 brumaire an VIII.
Chef de bataillon provisoire le 10 prairial de la même année, et confirmé dans ce grade le 21 thermidor, il est employé sur la flottille impériale à l’armée des côtes de l'Océan pendant lesans XII etXIII, et nommé chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII. Il fait les campagnes de l'an XIV à1807 enAutriche, enPrusse et en Pologne. Major dans le24e régiment de ligne le, et officier de la Légion d'honneur le, en récompense de sa conduite à labataille d'Eylau, l'Empereur l'envoie enEspagne en 1808. Le, il commande un régiment provisoire devantValence, où il reçoit un coup de biscaïen au-dessus de la hanche droite. Passé le au115e régiment de ligne, il se rend au dépôt de son nouveau corps. Rappelé le aux bataillons de guerre du115e régiment, pour en prendre le commandement en l'absence du colonel, il fait la campagne de 1810, est promu colonel à la suite du115e le, et obtient le commandement du96e régiment le suivant. Blessé d'un coup de feu au pied droit à l'affaire deBornos (Espagne) le, il reçoit l'année suivante à labataille de Vitoria un coup de feu à l'épaule droite.
Général de brigade le, il fait lacampagne de France. Le, il se trouve sur les hauteurs duparc des Bruyères àBelleville. Lemaréchal Marmont, voyant les progrès des Russes, se porte en personne avec le général Clavel et sa brigade contre la tête de ladivision Pitsclinilzki ; ces deux chefs, rivalisant de bravoure, commencent à entamer l'ennemi, lorsque les batteries russes mettent le désordre dans les rangs français ; le maréchal a un cheval tué sous lui, et le général Clavel, blessé et renversé, est fait prisonnier. Rendu quelque temps après les événements de cette journée, il commande encore àRouen le, les trois derniers régiments qui restent du6e corps. Placé en demi-solde le1er septembre, et nomméchevalier de Saint-Louis le 17, il se trouvait àGrenoble le, et il est un des premiers officiers à offrir ses services à l'Empereur. Chargé alors du commandement du4e régiment d'artillerie à pied et du3e régiment du génie, il les conduit jusqu'àParis. Le, il reçoit un ordre de service pour la18e division d'infanterie attachée au corps d'observation duJura, avec lequel il fait la campagne du mois de juin. Il est blessé d'un coup de feu au bras droit le 26 du même mois devant les Trois-Maisons (Haut-Rhin).
Licencié le, il se retire à Montagney, est mis en demi-solde le, et à la retraite le. Porté sur le cadre de l'activité le, leroi le nomme le au commandement du département de laLozère, à celui dudépartement de l'Ain le suivant, et le fait commandeur de la Légion d'honneur le. Admis à faire valoir ses droits à la retraite le, il compte alors plus de 40 ans de services et sept blessures. Il se retire àMontagney (Haute-Saône) où il meurt le.
