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| Pierre Argoud | |
| Naissance | Saint-Geoire-en-Valdaine,Isère |
|---|---|
| Décès | (à 41 ans) Cayenne,Guyane |
| Origine | Français |
| Allégeance | |
| Arme | Infanterie |
| Grade | Général de brigade |
| Années de service | 1779 –1796 |
| Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres de la Révolution française |
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Pierre Argoud, né le àSaint-Geoire-en-Valdaine (actueldépartement de l'Isère) et mort le àCayenne (Guyane), est ungénéral de la Révolution française.
Soldat de marine sous l'Ancien Régime (1779-1783), il s'engage dans lesvolontaires nationaux en 1791 avec le grade de capitaine. Il est nommégénéral de brigade en novembre 1793 et détient plusieurs commandements successifs dans les armées duRhin et de laMoselle. Blessé àMayence en 1795, il est réformé en 1796 et devient tenancier de cabaret.
Sous leConsulat deNapoléon Bonaparte, il est arrêté pour propos séditieux et transféré à l'île d'Oléron. À la suite d'une évasion et d'une tentative de soulèvement des garnisons deCharente-Maritime, il est repris et déporté à la Guyane.
Il est le fils d'Étienne Argoud et de Marie Rousset.
Le, il s'engage àToulon comme soldat au3e régiment de la marine (infanterie de marine).
Il sert d'abord sur leTriomphant, puis sur leSouverain (1781), participant à laguerre d'indépendance américaine. Il est ensuite affecté enMartinique, avant de recevoir son congé le.
Le 9 juillet 1789 Louis XVI reconnaît lesÉtats généraux qu'il a convoqués en 1788 commeAssemblée nationale constituante. Le14 juillet a lieu la première journée révolutionnaire, marquée par laprise de la Bastille.
Adhérant auxidées nouvelles, Pierre Argoud reprend du service dans le corps créé en 1791 desvolontaires nationaux, destiné à renforcer les troupes de ligne et à introduire dans l'armée de l'enthousiasme pour la Révolution.
Le, il s'engage au1er bataillon de volontaires de l'Ain avec le grade de capitaine ; il est promu au grade de lieutenant-colonel le.
Après le début de la guerre, le 20, son bataillon est affecté à l'armée du Rhin.
Il est nommégénéral de brigade à titre provisoire le.
Ses affectations successives sont les suivantes :
Le, il prend le commandement de la1re brigade de la1re division (général Reneauld). Le, il reçoit quatre blessures, dont une à la tête, devantMayence, et doit abandonner son unité.
Non concerné par laréorganisation des états-majors du[pas clair], il est réintégré dans ses fonctions avec le grade définitif de général de brigade par leComité de salut public le1er septembre suivant, puis réformé le.
Il est admis autraitement de réforme[pas clair] le.
Après le coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799), on le retrouve en mars et en employé au conseil de révision de la division Chambarlhac àDijon.
Il finit par s'installer comme tenancier d'un cabaret àSaint-Florentin (Yonne).
Le, il est arrêté àAuxerre pour propos séditieux et placé sous surveillance à l'île d'Oléron. Là, il rencontre une partie des 130 Jacobins condamnés à la déportation après l'attentat de la rue Saint-Nicaise (24 décembre 1800).
Il s'évade et tente de soulever les garnisons deLa Rochelle et deRochefort mais, dénoncépar un traître[réf. nécessaire], il est repris.
En, il est embarqué à bord de la frégateLa Cybèle et déporté enGuyane.
Il meurt à Cayenne le.
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