Pour les articles homonymes, voirAbraham (patronyme).
| Conseiller municipal de Nice |
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| Nom de naissance | |
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| Activités | Journaliste,critique littéraire,biographe,écrivain,aviateur, encyclopédiste,résistant |
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| Archives conservées par | Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 2-3, 2s,)[1] |
Pierre Abraham, néPierre Bloch le àParis8e et mort le à Paris4e, est un journaliste, écrivain et essayistefrançais.
Pierre Abraham est le plus jeune[2]des trois fils deLouise Bloch née Lévy (1858-1944) et son époux Richard Bloch (1852–1934) et le frère de l'écrivainJean-Richard Bloch[3](1884-1947).
Il fait ses études secondaires aulycée Carnot puis prépare l'accès aux grandes écoles aulycée Louis le Grand. Il est reçu à l'École polytechnique en 1913[3]. Durant laPremière Guerre mondiale, il sert comme officier aviateur et est nommé chevalier de laLégion d'honneur. Après le conflit, son frèreJean-Richard Bloch le met en contact avec les milieux littéraires et l'incite à écrire. Il débute par une activité de critique dans les journaux et revues. Il collabore à la revueEurope dès sa fondation et fait paraître plusieurs essais dont la nouveauté et l'originalité sont remarquées. Attiré par le travail collectif, il dirige une recherche en équipe en 1935 àL'Encyclopédie française. En 1937, il est membre de la rédaction du journal communisteCe soir, pour lequel il s'occupe du théâtre[4].
Au cours de laSeconde Guerre mondiale, il participe à laRésistance et à la libération deNice dont il est conseiller municipal de 1947 à 1959[3]. Lieutenant-colonel de réserve de l'armée de l'air, il est nommé à laLibération secrétaire du Directoire interallié de l'air àBerlin[3].
Il assure la direction de la revueEurope, dont il présente la plupart des numéros, de 1949 à 1974, publie de nouveaux essais et collabore à l'hebdomadaireLes Lettres françaises jusqu'en 1960. Il est d'abord compagnon de route proche du Parti communiste, avant la guerre, puis il est membre duParti communiste français après la guerre[3]. Il dirige, au cours des années 1960, la « Section Littérature » auCentre d'études et de recherches marxistes[5].
Dans les dernières années de sa vie, il coordonne la rédaction de l'ouvrage collectifHistoire littéraire de la France[6].