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Pierre-Étienne Flandin

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Pour les articles homonymes, voirFlandin.

Pierre-Étienne Flandin
Illustration.
Pierre-Étienne Flandin
(photographie à laune duTime,).
Fonctions
Vice-président du Conseil des ministres
(Vichy)
etministre des Affaires étrangères

(1 mois et 27 jours)
Chef de l'ÉtatPhilippe Pétain
GouvernementFlandin II
PrédécesseurPierre Laval
SuccesseurFrançois Darlan
Président du Conseil des ministres français

(6 mois et 24 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
GouvernementFlandin I
LégislatureXIVe
PrédécesseurGaston Doumergue
SuccesseurFernand Bouisson
Ministre d'État

(7 mois et 15 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
GouvernementLaval IV
Ministre des Affaires étrangères

(4 mois et 11 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
GouvernementSarraut II
PrédécesseurPierre Laval
SuccesseurYvon Delbos
Ministre des Travaux publics

(8 mois et 30 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilGaston Doumergue
GouvernementDoumergue II
PrédécesseurJoseph Paganon
SuccesseurHenri Roy
Ministre des Finances

(1 an, 4 mois et 7 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Paul Doumer
Albert Lebrun
GouvernementLaval I,II etIII
Tardieu III
PrédécesseurLouis Germain-Martin
SuccesseurLouis Germain-Martin
Ministre du Commerce

(9 mois et 11 jours)
GouvernementTardieu II
PrédécesseurGeorges Bonnet
SuccesseurLouis Loucheur

(3 mois et 18 jours)
GouvernementTardieu I
PrédécesseurGeorges Bonnefous
SuccesseurGeorges Bonnet

(5 jours)
GouvernementFrançois-Marsal
PrédécesseurLouis Loucheur
SuccesseurEugène Raynaldy
Député français

(27 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection10 mai 1914
Réélection16 novembre 1919
11 mai 1924
22 avril 1928
1er mai 1932
26 avril 1936
CirconscriptionYonne
LégislatureXIe,XIIe,XIIIe,XIVe,XVe etXVIe(Troisième République)
Groupe politiqueURRRS(1914-1919)
GRD(1919-1928)
RDG(1928-1936)
ARGRI(1936-1942)
PrédécesseurAlbert Gallot
SuccesseurCirconscription supprimée
Biographie
Nom de naissancePierre-Étienne Flandin
Date de naissance
Lieu de naissanceParis (France)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décèsSaint-Jean-Cap-Ferrat,
Alpes-Maritimes (France)
SépultureCimetière de Cure àDomecy-sur-Cure (Yonne)
Nationalitéfrançaise
Parti politiqueAD(1914-1940)
PèreÉtienne Flandin
ProfessionAvocat
RésidenceYonne

Signature de Pierre-Étienne Flandin
Présidents du Conseil des ministres français
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Pierre-Étienne Flandin, né le àParis16e (Seine) et mort le àSaint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes)[1], est unavocat ethomme d'Étatfrançais.

Chef de file de ladroite libérale et dirigeant de l'Alliance démocratique dans lesannées 1930, il estprésident du Conseil (chef du gouvernement) denovembre 1934 àmai 1935 et organise laconférence de Stresa, en Italie, pour faire front commun contre le réarmement de l'Allemagne. En1938, il approuve les « accords de Munich » en adressant ses félicitations personnelles aux quatre signataires (Chamberlain, Daladier, Mussolini et Hitler). En, il est vice-président du Conseil en remplacement deLaval et ministre des Affaires étrangères durégime de Vichy pendant 57 jours.

Frappé d'indignité nationale pour sa participation à Vichy, il effectue 26 mois de prison à laLibération avant d'être relevé de sa condamnation.

Biographie

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Jeunesse et études

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Membre de lafamille Flandin, il est le fils d'Étienne Flandin, député puis sénateur de l'Yonne etrésident général de France en Tunisie, et de Marie-Léonie-PaulineRibière[1].

Après de brillantes études secondaires aulycée Carnot, il étudie à l'École libre des sciences politiques[2] ainsi qu'à la faculté de droit de l'université de Paris. Il est titulaire d'undoctorat en droit de l'université de Paris obtenu en 1914[3].

Il s'inscrit au barreau où il est secrétaire d'Alexandre Millerand. Candidat auxélections législatives de 1914, il est élu député de l'Yonne, à peine âgé de 25 ans.

Il fut marié à Marguerite Barbier (1891-1970), fille deLéon Barbier (1853-1919), industriel et sénateur de la Seine[4], dont postérité.

Spécialiste de l'aéronautique

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Pierre-Étienne Flandin en 1914.

Sur sa demande, Flandin effectue son service militaire dans lesaérostiers et obtient son brevet de pilote-aviateur en 1912, à l'époque héroïque de la conquête de l'air. Il est affecté à la mobilisation de 1914, à la réserve générale des pilotes puis à l'escadrille M.F. 33. Mais il est bientôt rappelé en mission à la direction de l'Aéronautique au ministère de la Guerre, cumulant ses fonctions avec celles de rapporteur de l'Aéronautique à la commission de l'Armée et à la sous-commission de Défense nationale. Appelé en 1917, par le présidentPainlevé, à la direction du Service aéronautique interallié, il est chargé d'organiser la participation de l'aviation américaine, en liaison avec l'aviation française et l'aviation britannique. À l'armistice, il est chargé parClemenceau de préparer la Convention internationale de navigation aérienne qui devait être annexée autraité de Versailles. Il devient alors le premier président de la Commission internationale, avec pour mission d'organiser la navigation aérienne dans le monde. Il y représente la France pendant dix ans et y joue un rôle prépondérant. Ses compétences aéronautiques l'appellent naturellement à occuper le poste de sous-secrétaire d'État à l'Aéronautique et aux Transports aériens en 1919. Il y réalise une œuvre notable :

  • choix et construction des premiers ports aériens :Le Bourget,Orly,Marignane,Ajaccio et, enAfrique du Nord,Oran,Alger,Tunis etRabat ;
  • rédaction et promulgation du statut des premières compagnies de navigation aérienne ;
  • inauguration des premières lignes commerciales de transport de passagers, de poste et de fret par avions et hydravions ;
  • définition et vote de la législation aérienne ;
  • création de l'Office national météorologique ;
  • centralisation des services techniques et industriels de l'Aéronautique.

En reconnaissance de ses services au progrès de l'aviation marchande, dont il est l'animateur, l'Aéro-Club de France lui décerne sa grande médaille d'or puis l'appelle à sa présidence en remplacement d'André Michelin. Flandin y organise la première croisière aérienne touristique et les premiers rallyes civils. Lorsqu'il est appelé, à partir de 1930, à jouer un rôle de plus en plus important dans la politique, il démissionne de la présidence active mais reste président d'honneur de l'Aéro-Club. Les contacts qu'il acquiert dans l'aéronautique le rapprochent du groupeBouilloux-Lafont, qui détient laCompagnie générale aéropostale et dont il devient l'avocat. Il est impliqué en 1931 dans l'affaire de l'Aéropostale en raison des incertitudes qui entourent son rôle exact dans la gouvernance du groupe[5].

Réélu député de l'Yonne en 1919 et en 1924, il prend une place de plus en plus importante à laChambre des députés. Membre de la Commission dusuffrage universel, il rapporta favorablement levote des femmes, mais le projet échoue auSénat. Désigné pour la commission des Finances, il est rapporteur de plusieurs budgets. Abordant avec aisance la tribune, il s'y distingue par la précision de ses exposés. Il est vice-président de la Chambre des députés en 1928. Mais il est appelé parAndré Tardieu à siéger au gouvernement, fonction qu'il ne devait plus quitter jusqu'en 1936.

Patron de l'Alliance démocratique

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Pierre-Étienne Flandin en 1931.
Flandin prononçant un discours au congrès de l'Alliance démocratique àArras (1934).

C'est au début des années 1930 que sa carrière politique prend son envol. Il est ministre du Commerce et de l'Industrie dans lescabinets Tardieu de 1930 ; ministre des Finances dansceux de Laval en 1931-1932 ; puis à nouveau dans celui deTardieu en 1932. Membre de l'Alliance démocratique en 1914, il en prend la tête en 1933. Il y défend une ligne centriste d'alliance avec les radicaux contrePaul Reynaud etAndré Tardieu, qui poussent à la création d'une formation réunissant la droite. Il s'inscrit ainsi dans la tradition du grand parti de la droite libérale sous laTroisième République, porté vers l'alliance des centres depuis sa fondation en 1901.

En tant que ministre du Commerce, il règle le statut de laCompagnie française des pétroles et sa participation à l'Irak Petroleum Company, et représente la France, sur la proposition d'Aristide Briand, aux conférences économiques de laSociété des Nations et à l'Assemblée deGenève. Ministre des Finances, il a à faire face à lacrise des banques que l'économie française traverse. En renflouant laBanque nationale de crédit, il évite un krach qui eût plongé la France dans les mêmes difficultés que celles qui obligèrent finalement laBelgique, l'Angleterre et même lesÉtats-Unis à dévaluer leur monnaie. En dépit de la faillite allemande, dumoratoire Hoover et de la dévaluation anglaise, c'est sous son administration financière que la Banque de France a atteint le record de son encaisse or (5 200 tonnes).

Chef du gouvernement en pleine tempête

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Pierre-Étienne Flandin,Joseph Paul-Boncour etAlbert Sarraut, ministres dusecond gouvernement Albert Sarraut (24 janvier 1936 - 4 juin 1936).

Enjanvier 1935, Pierre-Étienne Flandin présente un programme économique qui est« salué par une explosion de hausses » à laBourse de Paris, portée aussi par lesaccords franco-italiens[6] concernant les possessions coloniales des deux pays enAfrique.

Au mois demai 1935, une offensive spéculative est déclenchée contre le franc. Victime d'un grave accident d'automobile àAuxerre, Flandin affronte la tribune le bras cassé pour empêcher la dévaluation monétaire. Il y réussit, mais son cabinet, amputé de son ministre des Finances,Louis Germain-Martin, est renversé. Il entre comme ministre d'État dans le cabinetLaval et, à la chute de ce dernier, devient ministre des Affaires étrangères dans lecabinet d'Albert Sarraut. Il doit faire face à une grave crise diplomatique provoquée par laréoccupation de la rive gauche du Rhin par l'armée allemande.Flandin aurait voulu que la France s'opposât à cette réoccupation, mais fut incapable de défendre cette position vis-à-vis de ses collègues du gouvernement[réf. nécessaire], comme vis-à-vis des signataires desaccords de Locarno, notamment leRoyaume-Uni, garants de l'exécution de ce traité ; à peine obtient-il àLondres, la conclusion d'un accord franco-anglais qui valait alliance militaire pour l'avenir.

Finalement, la passivité du ministère Flandin des Affaires étrangères face à la réoccupation constitue une des premières reculades importantes de la France face àHitler, et annonce l'attitude munichoise que Flandin adoptera à partir de l'arrivée duFront populaire.

L'opposition face au Front populaire et l'esprit munichois

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Lesélections de 1936 amènent leFront populaire au pouvoir. Flandin quitte le gouvernement pour devenir, à la Chambre, le chef de l'opposition nationale. Il fait montre alors d'inconséquence face à la menace hitlérienne, sans doute paranticommunisme et manque de hauteur de vue, jusqu'à devenir progressivement le« premier Munichois de France[7]. » Président de l'Alliance démocratique depuis 1933, il mène une vigoureuse campagne dans le pays, multipliant les discours où il passe au crible la politique économique et financière du Front populaire, ainsi que ce qu'il estime être les erreurs diplomatiques du gouvernement. Ces controverses l'opposent non seulement àLéon Blum mais aussi, dans son propre parti, àPaul Reynaud, dont il désapprouve les thèses dévaluationnistes, les positions fermes contre Hitler et l'action qui mènerait, selon lui, la France à la guerre, dans un état d'impréparation matérielle et morale.

Connaissant les faiblesses dupacte franco-soviétique, puisqu'il avait été conclu sous son gouvernement en et qui avait été ratifié en, témoin en outre des incertitudes britanniques dues à l'état de faiblesse militaire du Royaume-Uni en face du réarmement allemand, il adopte avant l'heure une position défaitiste ; il propose d'abandonner à l'Allemagne l'Europe centrale qu'il juge indéfendable et de se replier sur les forces de l'Empire français (politique dite de« repli impérial »[8]). Il approuve ainsi lesaccords de Munich, avec la grande majorité de l'opinion en France et en Angleterre[9], mais pousse son militantisme, au-delà des rassemblements politiques et d'une campagne de presse, jusqu'à envoyer un message personnel de félicitations à Hitler[10], ce qui provoque des remous et des démissions au sein de son parti[11]. Lescommunistes et certainsnationalistes s'en prennent alors violemment à lui le considérant comme un « traître »[12] ou comme le pire des Munichois de France. Ainsi, le royalisteJacques Renouvin le giflera à deux reprises publiquement alors que Flandin déposait une gerbe sur letombeau du Soldat inconnu (). Ce« télégramme à Hitler » devient le symbole du renoncement et de la faillite morale d'une certaine droite française et sera abondamment exploité dans la suite contre Flandin. Il s'en expliquera ainsi avec une certaine désinvolture :« On a complimenté M.Chamberlain, on a complimenté M.Daladier, on a complimenté M.Mussolini. Alors j'ai complimenté M.Hitler. » De manière très compromettante pour Flandin, Adolf Hitler lui répond par télégramme, en date du, en écrivant, avant l'heure, le mot « collaboration » :« Je vous donne ici l'assurance de mes sentiments reconnaissants pour vos efforts énergiques en faveur d'une entente et d'une collaboration complètes entre l'Allemagne et la France. Je les ai suivis avec un sincère intérêt et je souhaite qu'ils aient des résultats plus étendus. »

Jacques Renouvin s'exprimera dans la presse sur la signification de son geste :« […] précisément parce que je suis un patriote cent pour cent, j'ai estimé qu'en portant des fleurs sur le tombeau de l'Inconnu après avoir eu le front d'envoyer ses félicitations scandaleuses à Hitler M. Flandin méritait une correction. Je l'ai donc giflé, espérant que cette leçon servirait aux Français égarés qui seraient tentés de se livrer aux mêmes bassesses[13]. »

Guerre de 1939-1945 et rôle à Vichy

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Lorsque la guerre éclate, Flandin n'appuie pas moins les mesures qui peuvent contribuer à renforcer la défense occidentale. Durant lacampagne de France, il ne suit pas le gouvernement àBordeaux mais s'installe àDomecy-sur-Cure, dans l'Yonne, dont il est le maire depuis de très nombreuses années. Très apprécié des populations de l'Avallonnais, qu'il représentait au Parlement depuis plus de 25 ans, il contribue par sa présence, conformément aux instructions du gouvernement et plus spécialement du ministre de l'IntérieurMandel, à maintenir sur place les autorités et à éviter l'exode qui gênait les opérations militaires. Sa maison est occupée le par laWehrmacht.

Au cours de la séance privée tenue par les membres de la Chambre et du Sénat le, à Vichy, Pierre-Étienne Flandin intervint :« Si nous ne voulons pas perdre l'âme de la France, si nous voulons que la France se maintienne partout vivante et unie, il faut que nous lui montrions l'exemple, il faut que nous lui disions que, quelles que soient nos réserves – j'ose employer ce terme – nos divisions doivent cesser en présence de la situation devant laquelle nous nous trouvons ». Il vota en conséquence l'article unique du projet de loi constitutionnelle qui confie les pleins pouvoirs aumaréchal Pétain.

Il ne peut faire prévaloir ses vues contre celles dePierre Laval. Aussi est-ilécarté du gouvernement. Quittant Vichy aussitôt, Flandin retourne dans l'Yonne où il se met au service de ses compatriotes et des nombreux réfugiés qui y sont bloqués. Dans une région privée d'électricité, de transports, de ravitaillement et même bientôt de moyens monétaires, il rassemble les maires, défend la population contre les exigences de l'occupant, n'hésitant pas à payer de sa personne.

Pierre-Étienne Flandin, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères dugouvernement, appuie la politique decollaboration durégime de Vichy à la une du journalL'Ouest-Éclair,.

Convoqué par lemaréchal Pétain, en à Vichy, il ne lui cache pas sa désapprobation d'une politique qui tend, par les négociations directes menées parLaval avecGoering, à provoquer un conflit entre la France et le Royaume-Uni, par le biais d'une expédition auTchad contre lesForces françaises libres ralliées augénéral de Gaulle. Trois semaines après, le maréchal Pétain écarte Pierre Laval du gouvernement et appelle Flandin pour lui succéder[14].Quand il est convoqué à Vichy le par le maréchal Pétain, il envoie un message àAbetz l’assurant de sa loyauté envers Laval et la politique de collaboration[15].

Pendant la courte période de cinq semaines où Flandin occupe le double poste de président du conseil des ministres et de ministre des Affaires étrangères, il tente d'améliorer les relations de la France à la fois avec l'Allemagne et avec la Grande-Bretagne. Il fait conduire des négociations secrètes avec la Grande-Bretagne par l'intermédiaire du professeurLouis Rougier et du ministreJacques Chevalier. Elles aboutissent à unmodus vivendi qui permet de ravitailler lazone libre par les ports de laMéditerranée, et garantissent le Royaume-Uni contre toute initiative française allant au-delà de la stricte application des clauses de l'armistice. Flandin, cependant, sincère partisan de lapolitique de Montoire veut aussi une collaboration loyale avec les Allemands et prévient donc, le, laCommission d'armistice que des accords ont été trouvés avec les Britanniques permettant la levée du blocus afin de laisser entrer en zone non occupée des produits de consommation courante. Comme c'était prévisible, les Britanniques rompent les accords dès qu'ils sont prévenus de la rupture du secret de ces accords.

Pierre-Étienne Flandin ne réussit pas mieux avec les Allemands : le29 janvier, il leur propose la construction en commun, en zone occupée, d'un nouvel avion de chasse. MaisOtto Abetz, l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, refuse systématiquement de le rencontrer car les Allemands n'ont pas accepté le départ de Laval. Refusant tout contact avec son successeur, ils exigent le départ de Flandin. Il démissionne le.

Sous la menace d'un véritable blocus dans la zone occupée, Flandin ne peut regagner sa maison de l'Yonne et se réfugie sur laCôte d'Azur. De là et, en apparence, retiré de toute action politique, il entreprend plusieurs voyages en Afrique du Nord où il entre en relation avec le diplomate américainRobert Murphy. Quittant définitivement le territoire métropolitain en, il se trouve àAlger lors dudébarquement des Anglo-Américains. Installé aux environs dePhilippeville, il reçoit à plusieurs reprisesRandolph Churchill, le fils de Winston Churchill, chargé de mission auprès deTito.

LeComité d'Alger demande son arrestation le sous l'inculpation d'intelligence avec l'ennemi. Il est arrêté avecMarcel Peyrouton,gouverneur général de l'Algérie,Pierre Boisson, gouverneur général de l'AOF, et le général d'aviationBergeret, tous connus pour leurs engagements vichystes.

Après 1945

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Bénéficiant d'un non-lieu sur toute autre inculpation que d'avoir appartenu au gouvernement de Vichy mais, à ce titre, devant être déclaré de droit coupable d'indignité nationale, Pierre-Étienne Flandin comparait devant laHaute Cour en, après avoir passé 26 mois en prison. Après trois jours de débats où est évoquée toute l'action politique du président Flandin avant et pendant la guerre, la Haute Cour décide de le relever de l'indignité nationale pour services rendus à la cause alliée[16]. Il reste cependant inéligible en vertu de la loi proposée parAndré Le Troquer et votée en, qui dispose que les personnes frappées de la dégradation nationale seront inéligibles« même si elles en avaient été relevées ».

Il fait sa rentrée politique publique en lors du34e congrès, le premier depuis la guerre, de son parti, l'Alliance démocratique, qu'il préside[17]. Il dénonce la loi sur l'inéligibilité à plusieurs reprises[18] et participe aux réunions des« épurés », comme le« banquet des mille » en[19]. L'Alliance démocratique rassemble alors des anciens acteurs politiques de laIIIe République et quelques élus commeAntoine Pinay, l'un de ses vice-présidents. Son influence est limitée mais Flandin et ses amis tentent de la faire vivre, en l'ancrant dans la confédération duRassemblement des gauches républicaines. Inéligible, Flandin se présente cependant aux élections sénatoriales dans l'Yonne en. Il ne recueille que 296 voix sur 814 et ces suffrages sont écartés lors de la proclamation des résultats. En revanche, en 1955, il est réélu conseiller général ducanton de Vézelay, rendu vacant par la maladie de son frère Charles, qui lui avait succédé[20].

La tombe de Pierre-Étienne Flandin au cimetière de Cure à Domecy-sur-Cure (Yonne).

Il conserve alors une certaine audience dans les milieux modérés. Il s'exprime sur la guerre d'Algérie et sur des questions de politique internationale, dans leBulletin de Paris et dansLa Revue des deux mondes[21], ou bien dans les réunions de l'Union des intellectuels indépendants. Il combat ainsi le projet de laCommunauté européenne de défense[22]. De à son décès, il préside leCentre des hautes études américaines et plusieurs de ses déjeuners mensuels qui rassemblent des élus, des patrons et des intellectuels ; il s'y était engagé dès 1949[23] et avait collaboré à ses cahiers,les Études américaines[24], et à laNouvelle revue de l'économie contemporaine[25].

Il est inhumé au cimetière de l'église Saint-Antoine de Cure au sein du village deDomecy-sur-Cure dans l'Yonne[26].

Il est le père de Rémy Flandin, énarque de la promotion France-Combattante, inspecteur des finances, mort le dans un accident d'avion[27].

Publications

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  • Politique française, 1919-1940, Les Éditions nouvelles, 1947.
  • Ou s'unir ou mourir, Flammarion, 1937.
  • Discours. Le Ministère Flandin., Gallimard.

Notes et références

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  1. a etbArchives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissanceno 16/410/1889 ; avec mention marginale du décès. Autre mention : mariage en 1912 avec Marguerite Laurence Barbier.
  2. JoëlBroustail,Citröen et le citroënisme, Au Pont 9,(ISBN 979-10-96310-61-6,lire en ligne)
  3. « Pierre-Etienne FLANDIN », surwww.economie.gouv.fr(consulté le)
  4. Les Préfets de Gambetta, Vincent Wright, Éric Anceau, Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2007.
  5. NicolasNeiertz, « Argent, politique et aviation. L'affaire de l'aéropostale (1931-1932) »,Vingtième Siècle. Revue d'histoire,vol. 24,no 1,‎,p. 29–40(DOI 10.3406/xxs.1989.2183,lire en ligne, consulté le)
  6. Alfred Colling,La Prodigieuse histoire de la Bourse, Paris, Société d'éditions économiques et financières,,p. 383.
  7. Mayaffre 2000a.
  8. Mayaffre 2000b.
  9. YvonLacaze,L'opinion publique française et la crise de Munich, Berne / Paris,Peter Lang,coll. « Publications universitaires européennes. Série 3, Histoire et sciences auxiliaires de l'histoire » (no 503),, 644 p.(ISBN 3-261-04447-0,présentation en ligne).
  10. Gilles Richard,Histoire des Droites en France de 1815 à nos jours, Perrin 2017p. 233.
  11. Le Matin, 14 novembre 1938, « Vifs incidents au congrès de l'Alliance démocratique ».
  12. François Paulhac,Les Accords de Munich et les origines de la guerre de 1939, Paris, Vrin, 1988,p. 113.
  13. Extrait du journalL'Époque, cité par François-Marin Fleutot dansDes Royalistes dans la Résistance,p. 30-34.
  14. Pétain ayant le titre de « président du Conseil », le chef du gouvernement prend le titre de « vice-président du Conseil » jusqu'en 1942 où Pétain prend alors le titre de « chef de l'État français ».
  15. Robert Paxton (trad. Claude Bertrand,préf. Stanley Hoffmann),La France de Vichy 1940-1944 [« Vichy France : Old Guard and New Order,1940-1944 »] [« La France de Vichy : Vieille Garde et Ordre Nouveau, 1940-1944 »], Paris,Éditions du Seuil,coll. « Points Histoire », (1re éd. 1973), 475 p.(ISBN 978-2-02-039210-5),p. 148.
  16. Le Monde, 24 juillet 1946, « Le procès de P.-E. Flandin a commencé cet après-midi »,Le Monde, 25 juillet 1946, « La deuxième audience du procès Flandin »,Ibid., 25 juillet 1946, « Pierre-Étienne Flandin essaie de justifier la continuité de sa politique de 1930 à Munich »,Ibid., 29 juillet 1946,« Frappé de cinq ans de dégradation nationale Pierre-Étienne Flandin en est aussitôt relevé ».
  17. Le Monde, 5 février 1948, « M. Pierre-Étienne Flandin participera au34e congrès de l'Alliance démocratique »,Le Monde, 9 février 1948, « L'Alliance démocratique tient son34e congrès national »,Ibid., 10 février 1942,« M. Pierre-Étienne Flandin condamne la juridiction d'exception et l'inéligibilité ».
  18. Le Monde, 9 février 1949, « M. Pierre-Étienne Flandin critique les lois de « non-éligibilité » ».
  19. Le Monde, 13 mars 1948, « Le banquet des « mille » ou le retour des anciens ».
  20. Le Monde, 24 mars 1955, « Les élections cantonales ».
  21. « Où en sommes nous ? », février 1954, « La coexistence pacifique est-elle possible ? », juin 1955, « Au lendemain de Genève », septembre 1955, « Reprise de la guerre froide », décembre 1955, « Sauver l'Algérie », avril 1956, « À l'échelle d'un monde nouveau », juillet 1956, « L'affaire de Suez », novembre 1956, « Les suites de l'affaire de Suez », avril 1957, « Le marché commun », mai 1957, « Débats sur l'Algérie », octobre 1957.
  22. Le Monde, 24 novembre 1953, « M. P.-E. Flandin s'élève contre le traité ».
  23. Le Monde, 9 juillet 1949, « M. P.-E. Flandin fait l'éloge du libéralisme économique ».
  24. Cahier VI, 1947.
  25. François Denord, « Les postérités des relèves néolibérales en France », dans Olivier Dard, Étienne Deschamps (dir.),Les relèves en Europe d'un après-guerre à l'autre: racines, réseaux, projets et postérités, Peter lang, 2008p. 400. Ainsi son analyse duplan Schuman en 1951 :Pierre-Étienne Flandin, « Le plan Schuman - Aspects politiques », 1951,no 16-17,p. 5-10, sur le site cvce.eu.
  26. Bertrand Beyern,Guide des tombes d'hommes célèbres,Le Cherche midi,, 385 p.(ISBN 978-2-7491-2169-7,lire en ligne),p. 273.
  27. M. REMI FLANDIN fils de l'ancien président du conseil trouve la mort dans un accident aérien, 18 octobre 1955

Voir aussi

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Sources primaires

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  • Le Procès Flandin devant la Haute Cour de Justice, 23-, Éditions politiques, économiques et sociales, Librairie de Médicis, Paris.
  • Prisons de l'épuration, Le Portulan, 1948,p. 178-181.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Gouvernement Flandin II(14 décembre 1940 - 9 février 1941)
Sous la présidence du chef de l'ÉtatPhilippe Pétain
Affaires étrangèresPierre-Étienne Flandin


Pierre-Étienne Flandin
Vice-président du Conseil
JusticeRaphaël Alibert
FinancesYves Bouthillier
Présidence du ConseilPaul Baudouin
AgriculturePierre Caziot
Production industrielle etTravailRené Belin
Défense nationaleCharles Huntziger
IntérieurMarcel Peyrouton
MarineFrançois Darlan
ÉducationJacques Chevalier
Liste des secrétaires d’État, des secrétaires généraux et des délégués généraux
(← Laval V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DARLAN →)
v ·m
Gouvernement Sarraut II (24 janvier 1936 - 4 juin 1936)
Sous la présidence deAlbert Lebrun
Ministres d'ÉtatJoseph Paul-Boncour


Albert Sarraut
Président du Conseil
JusticeYvon Delbos
Affaires étrangèresPierre-Étienne Flandin
IntérieurAlbert Sarraut
FinancesMarchel Régnier
GuerreLouis Maurin
MarineFrançois Piétri
AirMarcel Déat
Éducation nationaleHenri Guernut
Travaux publicsCamille Chautemps
Commerce et IndustrieGeorges Bonnet
AgriculturePaul Thellier
ColoniesJacques Stern
TravailLudovic-Oscar Frossard
PensionsRené Besse
Postes, Télégraphe et TéléphoneGeorges Mandel
Santé publique et Éducation physiqueLouis Nicolle
Marine marchandeLouis de Chappedelaine
Liste des sous-secrétaires d’État
(← LAVAL IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM I →)
v ·m
Gouvernement Laval IV (7 juin 1935 - 22 janvier 1936)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministres d'État




Pierre Laval
Chef du gouvernement
JusticeLéon Bérard (1935-1936)
Affaires étrangèresPierre Laval (1935-1936)
IntérieurJoseph Paganon (1935-1936)
FinancesMarcel Régnier (1935-1936)
GuerreJean Fabry (1935-1936)
MarineFrançois Piétri (1935-1936)
AirVictor Denain (1935-1936)
Éducation nationale
Travaux publicsLaurent Eynac (1935-1936)
Commerce et IndustrieGeorges Bonnet (1935-1936)
AgriculturePierre Cathala (1935-1936)
ColoniesLouis Rollin (1935-1936)
TravailLudovic-Oscar Frossard (1935-1936)
PensionsHenri Maupoil (1935-1936)
Postes, Télégraphe et TéléphoneGeorges Mandel (1935-1936)
Santé publiqueErnest Lafont (1935-1936)
Marine marchande
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BOUISSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT II →)
v ·m
Gouvernement Flandin I (8 novembre 1934 - 31 mai 1935)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministres d'État


Pierre-Étienne Flandin
Président du Conseil
JusticeGeorges Pernot
Affaires étrangèresPierre Laval
IntérieurMarcel Régnier
FinancesLouis Germain-Martin
GuerreLouis Maurin
Marine militaireFrançois Piétri
AirVictor Denain
Éducation nationaleAndré Mallarmé
Travaux publicsHenri Roy
Commerce et IndustriePaul Marchandeau
AgricultureÉmile Cassez
ColoniesLouis Rollin
TravailPaul Jacquier
Postes, Télégraphe et TéléphoneGeorges Mandel
Santé publique et Éducation physiqueHenri Queuille
Marine marchandeWilliam Bertrand
PensionsGeorges Rivollet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DOUMERGUE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BOUISSON →)
v ·m
Gouvernement Doumergue II (9 février 1934 - 8 novembre 1934)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministres d'État


Gaston Doumergue
Président du Conseil
GuerrePhilippe Pétain
Affaires étrangères
Éducation nationaleAimé Berthod
Intérieur
Justice
AgricultureHenri Queuille
FinancesLouis Germain-Martin
Travaux publicsPierre-Étienne Flandin
Colonies
TravailAdrien Marquet
Postes, Télégraphe et TéléphoneAndré Mallarmé
Santé publique et Éducation physiqueLouis Marin
Marine militaireFrançois Piétri
PensionsGeorges Rivollet
AirVictor Denain
Marine marchandeWilliam Bertrand
Commerce et IndustrieLuciel Lamoureux
(← DALADIER II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FLANDIN I →)
v ·m
Gouvernement Tardieu III (20 février 1932 - 3 juin 1932)
Sous la présidence dePaul Doumer
Vice-président du ConseilPaul Reynaud


André Tardieu
Président du Conseil
Affaires étrangèresAndré Tardieu
FinancesPierre-Étienne Flandin
Défense nationaleFrançois Piétri
JusticePaul Reynaud
Instruction publique et Beaux-ArtsMarius Roustan
IntérieurAlbert Mahieu
Commerce etPostes, Télégraphe et TéléphoneLouis Rollin
Travaux publics etMarine marchandeCharles Guernier
AgricultureClaude Chauveau
Travail et Prévoyance socialePierre Laval
Santé publiqueCamille Blaisot
ColoniesLouis de Chappedelaine
Pensions et Régions libéréesAuguste Champetier de Ribes
Liste des sous-secrétaires d’État
(← LAVAL III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HERRIOT III →)
v ·m
GouvernementsLaval I,II etIII (27 janvier 1931 - 6 février 1932)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue puisde Paul Doumer
Affaires étrangères




Pierre Laval
Chef du gouvernement
FinancesPierre-Étienne Flandin
BudgetFrançois Piétri
Guerre
JusticeLéon Bérard
Instruction publique et Beaux-ArtsMarius Roustan
Intérieur
Marine militaireCharles Dumont
AirJacques-Louis Dumesnil
Commerce et IndustrieLouis Rollin
Travaux publicsMaurice Deligne
Postes, Télégraphe et TéléphoneCharles Guernier
Agriculture
ColoniesPaul Reynaud
Travail et Prévoyance socialeAdolphe Landry
Santé publiqueCamille Blaisot
Marine marchandeLouis de Chappedelaine
PensionsAuguste Champetier de Ribes
Liste des sous-secrétaires d’État
(← STEEG) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU III →)
v ·m
Gouvernement Tardieu II (2 mars 1930 - 4 décembre 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
IntérieurAndré Tardieu


André Tardieu
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangèresAristide Briand
FinancesPaul Reynaud
BudgetLouis Germain-Martin
GuerreAndré Maginot
MarineJacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-ArtsPierre Marraud
Travaux publicsGeorges Pernot
Commerce et IndustriePierre-Étienne Flandin
AgricultureFernand David
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialePierre Laval
PensionsAuguste Champetier de Ribes
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneAndré Mallarmé
Marine marchandeLouis Rollin
Santé publiqueDésiré Ferry
Liste des sous-secrétaires d’État et des hauts-commissaires
(← CHAUTEMPS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (STEEG →)
v ·m
Gouvernement Tardieu I (3 novembre 1929 - 17 février 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Vice-président du Conseil etJusticeLucien Hubert


André Tardieu
Président du Conseil
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurAndré Tardieu
FinancesHenry Chéron
GuerreAndré Maginot
MarineGeorges Leygues
Instruction publique et Beaux-ArtsPierre Marraud
Travaux publicsGeorges Pernot
Commerce et IndustriePierre-Étienne Flandin
AgricultureJean Hennessy
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialeLouis Loucheur
PensionsClaudius Gallet
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneLouis Germain-Martin
Marine marchandeLouis Rollin
Liste des sous-secrétaires d’État et des hauts-commissaires
(← BRIAND XI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS I →)
v ·m
Gouvernement François-Marsal (8 juin 1924 - 10 juin 1924)
Sous laprésidence d'Alexandre Millerand
Affaires étrangèresEdmond Lefebvre du Prey


Frédéric François-Marsal
Président du Conseil
Guerre etPensionsAndré Maginot
JusticeAntony Ratier
Instruction publique et Beaux-ArtsAdolphe Landry
IntérieurJustin de Selves
MarineDésiré Ferry
Commerce et Industrie,Postes et TélécommunicationsPierre-Étienne Flandin
FinancesFrédéric François-Marsal
Travaux publics, Ports et Marine marchandeYves Le Trocquer
AgricultureJoseph Capus
ColoniesJean Fabry
Travail et HygiènePaul Jourdain
Régions libéréesLouis Marin
(← POINCARÉ III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER I →)
v ·m
Gouvernement Leygues (24 septembre 1920 - 7 janvier 1921)
Sous laprésidence d'Alexandre Millerand
Affaires étrangèresGeorges Leygues


Georges Leygues
Président du Conseil
JusticeGustave Lhopiteau
IntérieurThéodore Steeg
FinancesFrédéric François-Marsal
Guerre
MarineAdolphe Landry
ColoniesAlbert Sarraut
TravailPaul Jourdain
Instruction publique et Beaux-ArtsAndré Honnorat
Commerce et IndustrieAuguste Isaac
Pensions, Primes et Allocations de guerreAndré Maginot
AgricultureJoseph-Honoré Ricard
Travaux publicsYves Le Trocquer
Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeJules-Louis Breton
Régions libéréesÉmile Ogier
Liste des commissaires généraux et des sous-secrétaires d’État
(← MILLERAND II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND VII →)
v ·m
GouvernementsMillerand I etII (20 janvier 1920 - 23 septembre 1920)
Sous la présidence deRaymond Poincaré puisPaul Deschanel
Affaires étrangèresArticle de qualitéAlexandre Millerand


Alexandre Millerand
Président du Conseil
JusticeGustave Lhopiteau
IntérieurThéodore Steeg
FinancesFrédéric François-Marsal
GuerreAndré Lefèvre
MarineAdolphe Landry
ColoniesAlbert Sarraut
TravailPaul Jourdain
Instruction publique et Beaux-ArtsAndré Honnorat
Commerce et IndustrieAuguste Isaac
Pensions, Primes et Allocations de guerreAndré Maginot
AgricultureJoseph-Honoré Ricard
Travaux publicsYves Le Trocquer
Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeJules-Louis Breton
Régions libéréesÉmile Ogier
Liste des commissaires généraux et des sous-secrétaires d’État
(← CLEMENCEAU II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LEYGUES →)
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