Pour les articles homonymes, voirWalravens etPicha (homonymie).
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Picha, de son vrai nomJean-Paul Walravens, né le àBruxelles , est undessinateur,scénariste etréalisateur de films d'animationbelge.
Jean-Paul Walravens naît le àBruxelles[1],[2]. Il est très vite passionné par le dessin, effectue ses études d'arts plastiques à l'institut Saint-Luc de Bruxelles de 1959 à 1962[3]. À partir de 1960, il collabore à plusieurs publications en tant quecaricaturiste et dessinateur de presse notamment pour le journalLa Libre Belgique, les revuesPan,Hara-Kiri,Pardon,Harpes, leNational Lampoon et le prestigieuxThe New York Times… Son coup decrayon mordant et irrévérencieux fait déjà beaucoup de bruit. Durant cette période, il adopte lepseudonyme de Picha.
Vers la fin desannées 1960, il travaille pour une émission de laRTB/BRT consacrée à lamusique pop. Cette émission est une série intituléeVibrato, dont le réalisateur est Léo Quoilin. Certains numéros seront consacrés à des prestigieux invités, commeJimi Hendrix[4].
La passion du dessin dirige assez logiquement Picha vers l'univers de labande dessinée. Il est l'auteur de quelques livres, commePicha au Club Méditerranée (1971) ou bienPersona non grata (1975). Après cette période, il se lance dans ledessin animé, où son sens de lasatire fera merveille.En collaboration avecBenoît Lamy, il réalise ledocumentaireCartoon Circus sur le monde de la bande dessinée dont une partie est filmée dans les coulisses deCharlie Hebdo en 1972. En hommage aux victimes de l'attentat contreCharlie Hebdo, le film sera projeté gratuitement et à deux reprises à laCinematek à Bruxelles[5].En 1975, il est l'auteur et le réalisateur du film d'animationLa Honte de la jungle, succès mondial qui met en scène un ancêtre très, très éloigné de Tarzan, laid, peureux, stupide et particulièrement obsédé par les choses du sexe. Il enchaîne avec la déjantée fable préhistoriqueLe Chaînon Manquant (1979), sélectionnée auFestival de Cannes et au Prix de la Fondation Philip Morris pour le cinéma, etLeBig Bang (1984-1986), qui confirment encore un peu plus le côté irrévérencieux de sa plume. Dans ces œuvres satiriques, Picha donne naissance à un monde parallèle délirant où le sexe, omniprésent, ne doit pas cacher une critique sociale acerbe.
En1985, il joue dans lecourt métrageFumeurs de charme deFrédéric Sojcher, avecSerge Gainsbourg etBernard Lavilliers. À noter que Frédéric Sojcher a réalisé une version recyclée en1991 sous le nom deRequiem pour un fumeur[6].
Après le faible succès du filmLeBig Bang, Picha laisse de côté le grand écran pour se consacrer à l'écriture télévisuelle. Découlent de cette période de nombreux spots publicitaires ainsi que les séries d'animationZoo Olympics (1990-1991) etZoo Cup (1992-1993), ou encoreLes Jules… Chienne de vie (1995).
En2007, Picha effectue son grand retour dans le monde du septième art avecBlanche-Neige, la suite, une suite particulièrement osée duconte de Disney dont les voix principales sont assurées parCécile de France etJean-Paul Rouve.
Sa fille,Mona, estactrice[2] et est la voix de La Belle dansBlanche-Neige, la suite.
L'influence de Picha se marque chezMarec,Jean-Louis Lejeune etPhilippe Moins[2].
Note : l'année indiquée entre parenthèses est la date de la première diffusion
Note : l'année indiquée entre parenthèses est la date de la première parution
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