| Picauville | |
De haut en bas, de gauche à droite : lechâteau d'Amfreville ; l'église Notre-Dame deCretteville ; le sanctuaire Notre-Dame de la Salette àVindefontaine ; l'église Saint-Candide de Picauville ; le monument de la2de guerre mondiale àGourbesville ; l'église Saint-Jean-Baptiste d'Houtteville. | |
Blason | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Normandie |
| Département | Manche |
| Arrondissement | Cherbourg |
| Intercommunalité | Communauté de communes de la Baie du Cotentin |
| Maire Mandat | Marie-Hélène Perrotte 2020-2026 |
| Code postal | 50480, 50360 et 50250 |
| Code commune | 50400 |
| Démographie | |
| Gentilé | Picauvillais |
| Population municipale | 3 222 hab.(2022) |
| Densité | 50 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 49° 22′ 47″ nord, 1° 25′ 03″ ouest |
| Altitude | Min. 1 m Max. 41 m |
| Superficie | 64,89 km2 |
| Type | Commune rurale à habitat dispersé |
| Unité urbaine | Hors unité urbaine |
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
| Élections | |
| Départementales | Canton de Carentan-les-Marais |
| Législatives | Première circonscription |
| Localisation | |
| Liens | |
| Site web | picauville.fr |
| modifier | |
Picauville est unecommune française, située dans ledépartement de laManche enrégionNormandie, peuplée de 3 222 habitants.
Elle est devenue le unecommune nouvelle à la suite de sa fusion avec ses voisinesAmfreville,Cretteville,Gourbesville,Houtteville etVindefontaine[1]. Un an plus tard,Les Moitiers-en-Bauptois rejoignent la commune nouvelle[2],[3].
Les communes limitrophes sontAppeville,Beuzeville-la-Bastille,La Bonneville,Étienville,Fresville,Le Ham,Liesville-sur-Douve,Montsenelle,Neuville-au-Plain,Orglandes,Sainte-Mère-Église etVarenguebec.

Lors de la création de la commune nouvelle, la continuité territoriale avecHoutteville ne tient qu'à une bande de quelques dizaines de mètres en commun avecCretteville.
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Douve, le Merderet, la Senelle, le Brocq[4], le cours d'eau 01 de la commune de Varenguebec[5], le bras 01 de la commune Gourbesville[6], des bras de la Douve[7], un bras de Merderet[8], le canal 01 de la Bastille[9], le canal 01 de la commune d'Amfreville[10], le canal 01 de la commune de Houtteville[11], le canal 01 de la commune de Picauville[12], le canal 01 des Pièces du Pont[13], le canal 01 du Marais de Francquetot[14], le canal 01 du Parquet[15], le canal 01 du Pré du Vast[16], le canal 02 des Pièces du Pont[17], le canal 02 du Marais de Francquetot[18], le canal 02 du Parquet[19], le canal les Creveuils[20], le cours d'eau 01 de la commune d'Amfreville[21], le cours d'eau 01 de la commune de Picauville[22], le cours d'eau 01 de la Rue de Cretteville[23], le cours d'eau 01 de Pont l'Abbé[24], le cours d'eau 02 de la commune de Gourbesville[25], le cours d'eau 02 de la commune de Picauville[26], le cours d'eau 02 de Pont l'Abbé[27], le cours d'eau 03 de la commune de Sainte-Mère-l'Église[28], le cours d'eau 04 de la commune de Picauville[29], la Douve[30], le fossé 01 de la Bresnerie[31], le fossé 01 de la commune de Gourbesville[32], le fossé 01 de la commune de Neuville au Plain[33] et divers autres petits cours d'eau[34],[Carte 1].le fossé 02 de la commune de Varenguebec[35],
LaDouve, d'une longueur de 79 km, prend sa source dans la commune deTollevast et se jette dans labaie de Seine àCarentan-les-Marais, après avoir traversé28 communes[36].
LeMerderet, d'une longueur de 36 km, prend sa source dans la commune deTamerville et se jette dans laDouve en limite deBeuzeville-la-Bastille et deSainte-Mère-Église, après avoir traversé17 communes[37].
LaSenelle, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune deMontsenelle et se jette dans laDouve sur la commune, après avoir traversé deux communes[38].

Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la commune de Houtteville (1,5 ha), le plan d'eau 2 de la commune de Houtteville (3,1 ha) et le plan d'eau 3 de la commune de Houtteville (3,9 ha)[Carte 1],[39].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Normandie etClimat de la Manche.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[40]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[41]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[42] et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[43]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[44],[45].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de11,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec13,9 jours de précipitations en janvier et7,1 jours en juillet[40]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSainte-Marie-du-Mont à14 km àvol d'oiseau[46], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 890,0 mm[47],[48]. La température maximale relevée sur cette station est de37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−8,3 °C, atteinte le[Note 3].
Au, Picauville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[49].
Elle est située hors unité urbaine[50] et hors attraction des villes[51],[52].
Le nom de la localité est attesté sous les formesPicheauvilla vers 1170,Piquauvilla vers 1210,Piqueauville vers 1269,Piquelvilla vers 1280,Picquauvilla auXIIIe siècle[53],Piquadivilla sans date.
Depuis leMoyen Âge, il s'y tenait le1er décembre, près de la ferme du Foirage, lafoire annuelle dite de laSaint-André[54]. En 1394, celle-ci était estimée en valeur de sa coutume à5livres tournois[55]. Une autre foire, très ancienne également, dite de la Décollation desaint Jean-Baptiste, le29 août, avait été accordé en 1183 parHenri II Plantagenêt à l'abbaye de Blanchelande. Elle se tenait sur une place proche dufief du Busc[Note 4], aujourd'hui les Buts dorés, ou se déroulait aussi le marché hebdomadaire du vendredi[55].
L'abbaye de Blanchelande a été à l'origine du franchissement des marais de laDouve au Pont-l'Abbé, et en percevait le péage[57]. Au début duXIIIe siècle les chanoines, fondateur et promoteur du bourg, avaient édifié le pont qui fut détruit pendant la guerre de Cent Ans[58].
Dans la première moitié duXIIe siècle, laparoisse relevait de l'honneur de Bricquebec[59]. Un Helyas d'Agneaux, qui dépend de l'honneur de Bricquebec, tient, à la fin duXIIe siècle, lepatronage de l'église Sainte-Marie-du-Homme[60].
Philippe Auguste puisSaint Louis possédèrent Picauville[61].
Dans le cadre de laguerre de Cent Ans, lors de lachevauchée d'Édouard III en 1346, la région est ravagée parGeoffroy d'Harcourt à la solde des Anglais[62].
À la suite d'une saisie, le roiCharles VI donne en 1394 laseigneurie de Picauville auxchanoines de laSainte-Chapelle du Palais contre la fondation desheures canoniales[55].
En 1567, les héritiers de Julien Le Fournières,écuyer, sieur de Bernaville, sont taxés pour ce fief de12livres dans lerôle duban et d'arrière-ban de la vicomté de Coutances, effectué par Gilles Dancel,lieutenant général dubailli de Cotentin, les et. Lefief de Bernaville à Picauville était un demi-fief de haubert relevant de labaronnie de Bricquebec[63].
Dans le même rôle : Jacques Le Fournières, écuyer, sieur de la Bonneville, est taxé de4livres pour le fief de la Bonneville assis à Picauville, valant un huitième de fief de haubert, tenu du roi sous lavicomté de Valognes[63] ; Thomas Allexandre, taxé de40solz pour la moitié de lasergenterie hereditalle de Pont Labbé, tenu du roi en sa châtellenie et vicomté deValognes, valant un huitième de fief de haubert, qui s'étendait àAmfreville,Cauquigny, Picauville,Le Homme,Étienville,Crosville,Rauville-la-Place,Sainte-Colombe,Golleville,Magneville,Morville,Yvetot,Négreville,Biniville,Hautteville,Urville,Orglandes,La Bonneville etReigneville[63] ; Nicollas de Ricarville, écuyer, sieur de Durescu, taxé de40solz pour le fief de Durescu à Picauville, anciennement appelé le fief Mouchel, qui valait un quart de fief de haubert et était tenu du roi sous la vicomté de Valognes. En 1573, un Nicolas de Durescu en rendaveu[64] ; Robert Jouan, sieur de la Varengière, taxé de50solz pour le fief de la Varengière, valant un huitième de fief de haubert et tenu du roi sous la vicomté de Valognes, et pour lequel il avait rendu aveu en 1539[64].
En 1581, un procès oppose le trésorier et les chanoines de la Sainte-Chapelle du Palais royal de Paris, propriétaires du lieu, et lesparoissiens pour la« possession et jouissance des marais, eaux et mares » situés entre la rive nord de l'Ouve et la rive ouest duMerderet, et fut établi un plan en vue cavalière des marais de Picauville, document considéré comme« la plus ancienne représentation d'un paysage bas-normand »[58].
La commune de Picauville, dont la principale agglomération est Pont-l'Abbé, fusionne avec la paroisse deL'Isle-Marie (ou du Homme) en l'anIII.
« Le Bon Sauveur » à Pont-l'Abbé, hameau à cheval sur les communes de Picauville et d'Étienville, fut un hospice pour pauvres créé en 1834[Note 5] par Marguerite Feuillye de Riou, née d'Aigneaux, sans enfants[66],[65],[Note 6], et dirigé par lesSœurs du Bon Sauveur ; au fil des ans s'y ajoutèrent un pensionnat, un institut de sourds et muets, un ouvroir pour jeunes �lles et un orphelinat, tous de taille modeste. En 1853, l'établissement est autorisé à accueillir les aliénés. En 1903, l’asile du Bon Sauveur de Pont-l'Abbé-Picauville accueille les aliénés des deux sexes des arrondissements deCherbourg et deValognes et les aliénés masculins des arrondissements deSaint-Lô et de Valognes. Il reçoit aussi « une grande partie de ses pensionnaires du département de laSeine, qui chaque année déverse le trop plein de ses asiles dans les établissements de province ayant des places libres » ; l'asile accueille alors360 hommes et550 femmes ; parmi ellesLiouba Bortniker, d'origine russe et première femme reçue à l'agrégation de mathématiques en 1885. Les archives de l'asile ont disparu lors des bombardements du[67].
Sur l'un des montants de pierre de la grande entrée en demi-cercle, sont sculptées lesarmes de Guillaume-Camille-Marie d'Aigneaux :d'azur à trois agneaux d'argent, 2 et 1 et de son épouse (1871) Marie-Louise Sophie du Mesnildot :d'azur au chevron d'or bordé de gueules accompagné de trois croisettes d'or[65].
Lors de laSeconde Guerre mondiale, Picauville abrite la91e division d'infanterie allemande, le généralWilhelm Falley occupant avec son état-major le château de Bernaville. Le village, situé à environ 10 km à l'ouest deSainte-Mère-Église, est libéré le par la82e US Airborne Division du général américain Mac Kelvie.
Wilhelm Falley (1897-1944) fut le premier général allemand à être tué lors de labataille de Normandie. Dans la nuit du au, alors qu'il se rend en voiture à Rennes où était organisé unkriegsspiel, il décide de rebrousser chemin après avoir vu un nombre anormal d'avions alliés survolant leCotentin. Sur la route du retour, près de Picauville, son véhicule est mitraillé par des parachutistes américains.
Devant Pont-l’Abbé, le358 th US Infantry Regiment piétine devant une solide résistance des Allemands. La90 th US Infantry Division, qui manque d’expérience, subit des pertes. Le, les Américains déclenchent un violent pilonnage de l’artillerie et de l’aviation sur Pont-l’Abbé[68], évacué par les Allemands dans la nuit du au.

La commune est créée le par la fusion de six communes, sous le régime juridique descommunes nouvelles instauré par laloino 2010-1563 du deréforme des collectivités territoriales. L'arrêté est signé le[69].
Le projet a été validé par les différents conseils municipaux le[70]. Le périmètre initial était pressenti au début sur neuf communes avecBeuzeville-la-Bastille,Étienville,Les Moitiers-en-Bauptois ; seule la commune desMoitiers-en-Bauptois a participé à la rédaction de charte mais le conseil, contre l’avis du maire, a voté contre le projet en. Le maire a alors remis sa démission[71].
En 2016, la commune revient sur sa décision et rejoint la commune nouvelle[2] à compter du.
| Nom | Code Insee | Intercommunalité | Superficie (km2) | Population (dernièrepop. légale) | Densité (hab./km2) |
|---|---|---|---|---|---|
| Picauville (siège) | 50400 | CC de la Baie du Cotentin | 64,89 | 3 371(2014) | 52 |
| Amfreville | 50005 | CC de la Baie du Cotentin | 10,10 | 287(2019) | 28 |
| Cretteville | 50153 | CC de la Baie du Cotentin | 6,83 | 204(2019) | 30 |
| Gourbesville | 50212 | CC de la Baie du Cotentin | 8,18 | 166(2019) | 20 |
| Houtteville | 50250 | CC de la Baie du Cotentin | 4,51 | 70(2019) | 16 |
| Vindefontaine | 50642 | CC de la Baie du Cotentin | 8,13 | 311(2019) | 38 |
| Les Moitiers-en-Bauptois | 50333 | CC de la Baie du Cotentin | 8,04 | 318(2019) | 40 |
Par décision du conseil de la commune nouvelle de Picauville, les statuts de commune déléguée sont supprimés à partir du[72].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| …1793 | 1794 | Jacques Hébert | ||
| …1795 | 1796… | Jean Nicolas Scelles | ||
| 1798 | 1806 | Jacques F. Tostain | ||
| 1807 | 1808 | Guillaume Dorey | ||
| 1808 | 1830[73] | Léonor Feuillye Deriou | ||
| 1830 | 1864 | Henri Collas-Corderie | ||
| 1864 | 1870 | Paul d'Aigneaux | ||
| 1870 | 1871 | Henri Collas-Corderie | ||
| 1871 | 1881 | Frédéric Le Gruel | ||
| 1882 | 1903 | Ludger d'Aigneaux | ||
| 1904 | 1904 | Gustave Lepelletier | ||
| 1905 | 1906 | Louis Anne | ||
| 1907 | 1909 | Louis Touraine | ||
| 1910 | 1929 | Émile Dorey | ||
| 1929 | 1965 | Charles Tourainne | ||
| 1965 | 1995 | Guy Vigier | ||
| 1995 | mars 2001 | Monique Berger | ||
| mars 2001[74] | mai 2020 | Philippe Catherine[75] | Chargé de mission Maire de la commune nouvelle en 2016 | |
| mai 2020[76] | en cours | Marie-Hélène Perrotte | Commerçante retraitée | |
| Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Jean-Noël Noury[66] | ||||
Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la commune nouvelle était constitué de tous les conseillers municipaux issus des conseils des anciennes communes. Le maire de chacune d'entre elles devient maire délégué[1].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| janvier 2016 | mai 2020 | Philippe Catherine | Maire de la commune nouvelle | |
| mai 2020 | en cours | Marie-Hélène Perrotte | Maire de la commune nouvelle | |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
À la suite du décret du, la commune est entièrement rattachée aucanton de Carentan-les-Marais[77].
Les habitants de la communesont appelés lesPicauvillais.
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 793 | 1 810 | 2 124 | 2 182 | 2 137 | 2 201 | 2 176 | 2 284 | 2 332 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 266 | 2 515 | 2 507 | 2 555 | 2 661 | 2 687 | 2 580 | 2 535 | 2 503 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 450 | 2 219 | 2 092 | 1 899 | 2 030 | 2 054 | 2 098 | 1 953 | 1 963 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 983 | 2 668 | 2 699 | 2 587 | 2 207 | 1 986 | 1 995 | 1 911 | 1 913 |
| 2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 907 | - | - | - | - | - | - | - | - |

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2022, la commune comptait 3 222 habitants[Note 7], en évolution de −2,39 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 2015 | 2016 | 2021 | 2022 |
|---|---|---|---|
| 3 334 | 3 301 | 3 237 | 3 222 |
L'Entente sportive de Plain qui regroupe les communes deSainte-Mère-Église,Chef-du-Pont et Picauville, fait évoluer trois équipes de football catégorie seniors dans les différentesdivisions de district de la Manche (ligue de Normandie) ainsi que des équipes jeunes (féminines et masculines)[81].
La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP)Beurre d'Isigny etCrème d'Isigny[82].
Patrimoine dans les communes déléguées :
| Blason | ||
|---|---|---|
| Détails | Les léopards d'or sur champ de gueules rappellent lesarmes de la Normandie. |
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