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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Duchesse |
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Naissance | |
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Conjoint | René II de Lorraine(à partir de) ![]() |
Enfants | Charles de Lorraine(d) François de Lorraine(d) Antoine de Lorraine Anne de Lorraine(d) Nicholas de Lorraine(d) Isabelle de Lorraine(d) Claude de Lorraine Jean III de Lorraine Louis de Lorraine Claude de Lorraine(d) Catherine de Lorraine(d) François de Lorraine ![]() |
Philippe de Gueldre, née le àGrave (duché de Brabant) et morte le àPont-à-Mousson (duché de Lorraine), au couvent desClarisses, devient par mariage avecRené II duchesse deLorraine et deBar, puis, veuve en 1508, entre dans les ordres en 1519 tout en essayant de s'occuper, avec un succès variable, des affaires du duché de Lorraine et duduché de Gueldre.
Parmi ses nombreux enfants, se trouveClaude de Lorraine (1496-1550), premierduc de Guise, à l'origine de la puissante famille catholique de l'époque desguerres de Religion.
Elle est la fille d'Adolphe d'Egmont,duc de Gueldre de 1465 à 1471, et deCatherine de Bourbon[1].
Par sa mère, qui meurt alors qu'elle n'a que deux ans, elle est la nièce dePierre de Bourbon,sire de Beaujeu, puisduc de Bourbon, marié àAnne de France, fille deLouis XI, régente du royaume pendant la minorité deCharles VIII. Toujours par sa mère, elle est cousine germaine deLouise de Savoie, mère du futur roiFrançoisIer.
En tant que descendante des ducs de Bourgogne[2], elle est une proche parente de Maximilien[2], empereur de 1493 à 1519.
N'ayant pas eu d'enfant de sa première épouseJeanne d'Harcourt, René II (1451-1508), fort du prestige que lui vaut sa victoire àNancy surCharles le Téméraire, fait annuler son mariage et se met en quête d'une nouvelle épouse, capable de lui donner une postérité et de resserrer ses liens avec la France sans négliger pour autant leSaint-Empire, dont le duché de Lorraine fait partie. Philippe de Gueldre apparait comme la candidate idéale.
Le mariage estcélébré àOrléans[pas clair] le. Le couple aura douze enfants, dont beaucoup n'atteignent pas l'âge adulte :
Profitant de ses liens avec lacour de France, elle y envoie ses fils cadets terminer leur éducation ; Claude y joue un rôle important et est le fondateur de la puissantemaison de Guise. Jean, élevé très jeune à la dignité de cardinal, cumule les bénéfices ecclésiastiques et les évêchés prestigieux, est l'un des hommes les plus influents du royaume et manque devenir pape.
À la mort deRenéII en 1508, elle tenta de prendre la régence, son fils Antoine ayant dix-neuf ans, mais les États de Lorraine jugent que celui-ci est suffisamment âgé pour être duc régnant.
Le, elle rachète la seigneurie de Mayenne à sa belle-sœurMarguerite de Joinville,duchesse d'Alençon.
Elle se retire au couvent desClarisses àPont-à-Mousson le. Elle commande un magnifiqueretable qu'elle offre à la congrégation et qui y restera jusqu'à sa mort.
Son frèreCharles de Gueldre, étant mort le sans postérité légitime, elle revendique la succession des duchés deGueldre et deJuliers, maisCharles Quint, empereur et maître desPays-Bas, s'empare du duché (1543).
Elle transmet la prétention à ces deux duchés à son fils Antoine, qui les ajoute à sesarmoiries. Antoine meurt en 1544 laissant le trône à son filsFrançoisIer de Lorraine. Le jeune duc, après avoir négocié laTrêve de Crépy-en-Laonnois entre la France et l'empire meurt prématurément après un règne de moins d'un an.
Son successeurCharlesIII de Lorraine, arrière-petit-fils de la duchesse Philippe, n'a que deux ans. La régence des duchés est confiée à sa mère,Christine de Danemark, nièce deCharles Quint et favorable à un rapprochement des duchés et de l'Empire, et à son oncleNicolas de Lorraine, comte de Vaudémont,évêque de Toul francophile qui abandonne l'état ecclésiastique pour pouvoir assurer la succession de la dynastie au cas où son neveu mourrait sans descendance. L'avenir des duchés est incertain.
La duchesse Philippe meurt en 1547 à l'âge de82 ans enodeur de sainteté[3]. Elle est inhumée dans la nécropole ducale de l'église des Cordeliers de Nancy. Son gisant est sculpté parLigier Richier[1].
Après sa mort, elle a été comptée au rang des« bienheureuse » par la ferveur populaire, mais l'Église catholique ne s'est jamais prononcée[4].
« Gueldre », en tant qu'élément du nom de Philippe de Gueldre, est écrit avec une s muette à Nancy et à Pont-à-Mousson, où l'on trouve :
Un certain nombre de prénoms longtemps mixtes sont aujourd'hui réservé à un usage masculin ou féminin (par exemple Anne, prénom aujourd'hui féminin, mais porté par des hommes auXVIe siècle :Anne de Montmorency, connétable de France).
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