| Philippe Serre | |
Portrait de Philippe Serre en 1945. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (9 ans, 1 mois et 29 jours) | |
| Élection | 2 avril 1933(partielle) |
| Réélection | 26 avril 1936 |
| Circonscription | Meurthe-et-Moselle |
| Législature | XVe etXVIe(Troisième République) |
| Groupe politique | IDG(1932-1936) GI(1936-1942) |
| Prédécesseur | François de Wendel |
| Successeur | Circonscription supprimée |
| Sous-secrétaire d’État au Travail | |
| – (26 jours) | |
| Président | Albert Lebrun |
| Président du Conseil | Léon Blum |
| Ministre | Albert Sérol |
| Gouvernement | Blum II |
| Prédécesseur | Gabriel Lafaye |
| – (6 mois et 22 jours) | |
| Président | Albert Lebrun |
| Président du gouvernement | Camille Chautemps |
| Ministre | André Février |
| Gouvernement | Chautemps III |
| Successeur | Gabriel Lafaye |
| Sous-secrétaire d’État au Service des Étrangers et de l’Immigration | |
| – (1 mois et 20 jours) | |
| Président | Albert Lebrun |
| Président du gouvernement | Camille Chautemps |
| Gouvernement | Chautemps IV |
| Prédécesseur | Poste créé |
| Successeur | Poste supprimé |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | 1er arrondissement de Paris |
| Date de décès | (à 90 ans) |
| Lieu de décès | 4e arrondissement de Paris |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | PJR (1936) |
| Diplômé de | Faculté de Droit de Paris École libre des sciences politiques |
| Profession | Avocat |
| Religion | Catholicisme |
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Philippe Serre, né le àParis[1] et mort le dans la même ville, est un homme politique français.
Fils d'un avocat à laCour d'Appel de Paris, Philippe Serre fait des études de droit à la faculté de Paris, jusqu'audoctorat et suit les cours de l'École libre des sciences politiques. En 1926, il est envoyé en mission universitaire enTchécoslovaquie et enseigne le droit pendant une année àPrague. Il s'inscrit au barreau de Paris et devient avocat auprès de la cour d'appel dès 1927. De 1929 à 1930, il est secrétaire de la conférence des avocats. Son engagement pacifiste lui fait rejoindre le mouvementdémocrate-chrétien deMarc Sangnier, laLigue de la Jeune République. Au côté de ce dernier, il participe à de nombreuses conférences sur le problème de la paix et adhère à l'Association juridique internationale.
Candidat « indépendant de gauche » aux élections législatives de 1932 à Briey, il parvient, à la surprise générale, à contraindre le puissant maître des forges,François de Wendel, constamment réélu depuis 1914, au ballotage, 53 voix seulement les séparant. À la suite de semi-échec, Wendel se fait élire au Sénat fin 1932 pour éviter une éventuelle défaite aux élections suivantes. Facilement élu en avril 1933 dans la circonscription laissée vacante, Philippe Serre est réélu en 1936[2], dès le premier tour, avec le soutien duFront populaire. À la Chambre, il siège commeindépendant de gauche et participe à la commission de l'Administration générale, départementale et communale ; à la commission de l'Enseignement et des beaux-arts ; à la commission de l'Aéronautique ; et à la commission d'enquête sur l'affaire Stavisky.
En 1933, il est vice-président de laconférence Molé-Tocqueville, un regroupement de républicains près de Briey. Il est élu conseiller général ducanton de Briey en 1937. À la Chambre, il vote pour legouvernement Doumergue en 1934, contre legouvernement Laval en décembre 1935, lepacte Hoare-Laval, et pour lepacte franco-soviétique de 1936.
Lié au colonelDe Gaulle, il est un des premiers à soutenir les idées de réorganisation de la défense nationale prônées par ce dernier.
Il est nommésous-secrétaire d'État au Travail dans letroisième gouvernement Chautemps (-) et dans ledeuxième gouvernement Blum (mars-) ainsi quesous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil, chargé des services de l'immigration, dans legouvernement Chautemps remanié (janvier-). Il s'occupe par exemple des réfugiés allemands et cherche à créer un statut pour les étrangers. Il vote la pour la confiance dugouvernement Daladier III en octobre puis en décembre 1938 mais est pessimiste en 1939 sur l'avenir face à l'Allemagne, allant jusqu'à dire début 1940 que Hitler serait à Paris avant le 15 juin.
Le, Philippe Serrevote contre les pleins pouvoirs àPhilippe Pétain. Il s'écrie après le vote « Vive la République quand même ». Fermement opposé augouvernement de Vichy, il s'engage dans lemouvement Résistance. De plus, son secrétaire particulier avant-guerre était Marcel Leroy, membre dumouvement Lorraine[3].
Après-guerre, en 1944, il refuse de rejoindre leMRP. Isolé entre laSFIO, qu'il juge trop dogmatique, et ce nouveau parti, trop conservateur à son goût. Il reste ainsi dans laLigue de la Jeune République où il joue un rôle de premier plan. Cependant, après les premières années, il s'éloigne progressivement de la vie politique.
Gouvernement Blum II (13 mars 1938 - 8 avril 1938) | |||||
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| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Vice-président du Conseil | Édouard Daladier | Léon Blum Président du Conseil | |||
| Ministres d'État | |||||
| Coordination des services | Vincent Auriol | ||||
| Trésor | Léon Blum | ||||
| Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Propagande | Ludovic-Oscar Frossard | ||||
| Éducation nationale | Jean Zay | ||||
| Intérieur | Marx Dormoy | ||||
| Justice | Marc Rucart | ||||
| Budget | Charles Spinasse | ||||
| Agriculture | Georges Monnet | ||||
| Travaux publics | Jules Moch | ||||
| Colonies | Marius Moutet | ||||
| Travail | Albert Sérol | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean-Baptiste Lebas | ||||
| Santé publique | Fernand Gentin | ||||
| Marine militaire | César Campinchi | ||||
| Air | Guy La Chambre | ||||
| Commerce | Pierre Cot | ||||
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