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Distinction | Prix Albert-Londres 1970, Prix Diario Madrid 2010, Commandeur de l’Ordre d’Isabelle la Catholique 2015. |
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Philippe Pierre Nourry, né le àParis 17e, est un journaliste et écrivain français, grand reporter auFigaro et auPoint, critique littéraire et auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'Espagne.
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Son pèreHenri Nourry, avoué puis avocat, est par ailleurs un artiste-peintre reconnu. Sa mère, Simone A.M. Pitois, s’est illustrée dans laRésistance :médaillée de la France Libre, elle fut ambulancière en Indochine. Après une première union en 1963 avec Caroline Corre, Philippe Nourry est marié depuis 1978 avec Florence Lecoeur. Leur fils Romain est né la même année.
Après un diplôme d’études supérieures de droit, séduit par le journalisme il fait ses premières armes en 1958 auFigaro, où il restera vingt-deux ans. Il y accompagne d'emblée ladécolonisation des pays africains puis les dernières heures de l’Algérie française.
Grand-reporter depuis 1962, il occupe de 1965 à 1968, à Rio de Janeiro, le poste d’envoyé spécial permanent duFigaro en Amérique latine, couvrant les nombreux événements de cette période : en Argentine, au Chili, à Cuba et en Bolivie lors de l'aventure deChe Guevara en Bolivie et du procès deRégis Debray. En Amazonie aussi, où le sort des Indiens du Brésil a retenu l'attention du monde. Rentré à Paris après lesJeux olympiques de Mexico etles troubles qui les ont endeuillés, il alterne, de 1969 à 1974, des retours fréquents en Amérique latine — au Chili notamment, avant et après lecoup d’état militaire de 1973 — avec des reportages divers à l’étranger, mais plus fréquents en Espagne et en Italie, ainsi que de grandes enquêtes, en particulier sur l’enseignement secondaire et universitaire après les bouleversements deMai 68.
Lauréat duprix Albert-Londres en 1970[1], Philippe Nourry entreprend également plusieurs reportages pour la télévision en Espagne, au Portugal, en Tunisie ainsi qu’un long métrage,L’explosion brésilienne. Promu Grand Chroniqueur en 1978, après une parenthèse de trois ans à la tête du Service des Spectacles duFigaro, il associe à des activités diverses de critique et d’éditorialiste de nouveaux reportages. À Rome, en 1978 pour la mort du papePaul VI, en Pologne et au Mexique sur les pas deJean-Paul II, au Caire avecHosni Moubarak ou à Jérusalem avecAriel Sharon dans le cadre d’une grande enquête sur lesPalestiniens.
La publication en 1975 de son ouvrage sur les causes de laguerre civile espagnole à travers la biographie dugénéral Franco a resserré aussi ses liens avec l’Espagne, un pays qu’il connaît et qu'il aime depuis sa jeunesse et dont il peut accompagner désormais la stimulantetransition démocratique. L’aboutissement en sera un second ouvrage biographique,Juan Carlos, un roi pour les républicains (1986)[2].
L'année précédente, Philippe Nourry a quittéLe Figaro pour le magazineLe Point où il poursuit des activités culturelles et de grand-reportage non seulement en Espagne, en Amérique latine et en Italie, mais aussi en Pologne et en Allemagne pour la chute du mur de Berlin et dresser le portait d’Helmut Kohl, (Homme de l'année 1990). Pigiste régulier duPoint à partir de 1991, Philippe Nourry continue de collaborer au service Monde pour de nouveaux dossiers — Espagne de 1992, Brésil, Portugal, Mexique, Russie — et au service Culture comme critique littéraire, s’attachant en particulier à faire connaître les écrivains espagnols, portugais et latino-américains. Il publie également une chronique mensuelle de voyage qui l’entraîne aux quatre coins du monde.
Sa collaboration au journalLe Point s’achevant en 2005, il transporte sa bibliothèque hispanique dans les pages littéraires deValeurs actuelles et y poursuit son travail de critique jusqu’en 2015. Entre-temps, Philippe Nourry publie deux autres livres consacrés à l’Espagne,Le roman de Madrid (2009) etHistoire de l’Espagne des origines à nos jours (2013), préfacé par l’historienJoseph Perez et appelé à plusieurs rééditions depuis lors. En 2010, il a reçu pour l’ensemble de son œuvre le Prix de la Fondation Diario Madrid, qui compte parmi ses lauréats des journalistes et des écrivains commeMario Vargas Llosa ouJavier Marias.
Philippe Nourry est également Commandeur de l’Ordre du Mérite Civil espagnol et Commandeur de l’Ordre d’Isabelle la Catholique[3].