Les toutes premières années du règne dePhilippeIV virent le renforcement de la prééminence desHabsbourg en Europe, mais les guerres constantes qu'il dut mener conduisirent au déclin de la monarchie espagnole. Cependant, si l'Histoire l'a retenu comme un piètre homme politique,PhilippeIV compte parmi les plus grandsmécènes et les plus grands collectionneurs de son temps.
Dix ans plus tard, à l'approche de la mort dePhilippeIII, se multiplièrent les intrigues de palais, les courtisans se disputant les faveurs du futur roi, leprince des Asturies Philippe. La lutte se fit plus féroce entre le duc de Lerma, associé à son gendre, lecomte de Lemos, et à son cousin,Fernando de Borja, gentilhomme de la Chambre du Prince, contre ses propres fils, leduc de Uceda et lecomte de Saldaña(es). Ces derniers étaient soutenus en particulier par lecomte-duc d'Olivares, également gentilhomme de la Chambre du prince. En1618 intervint la disgrâce du duc de Lerma, au profit du duc d'Uceda.
Portrait dePhilippeIV en tant que Chasseur, parVelázquez, (c.1633-1636).
PhilippeIII s'éteignit le, à la suite d'une fièvre contractée en1619, au retour d'un voyage auPortugal, où il avait fait reconnaître le prince des Asturies comme héritier de la couronne portugaise. Le prince des Asturies devient alors le roi Philippe IV.
Au lendemain de la mort dePhilippeIII, Olivares entreprit de constituer une faction proche du pouvoir royal en s'appuyant sur son oncle,Baltasar de Zúñiga(es)[Note 4]. Ce dernier fut nommé Premier ministre parPhilippeIV, en lieu et place du duc d'Uceda : la faction d'Olivares avait gagné. Dès le, le roi accorda à Olivares, suivant la formule consacrée (« Conde de Olivares, cubríos »), la dignité degrand d'Espagne. Lorsque Baltasar de Zúñiga mourut en1622, il en fit son principalvalido et ministre.
Durant son gouvernement, le comte-duc lança plusieurs réformes afin de maintenir la puissance espagnole en Europe et dans le monde. Ces changements eurent quatre buts : la réforme de la vie publique, l'encouragement de l'économie, l'amélioration des finances et la réorganisation de l'armée. Il s'efforça d'unir les monarchies espagnoles en imposant les lois et coutumes castillanes aux autres parties de la péninsule, en particulier dans les domaines de la fiscalité, de l'administration et du droit.
Afin d'œuvrer à l'amélioration de la vie publique, Olivares comptait tout d'abord s'attaquer au problème de lacorruption : il ordonna l'arrestation du duc d'Uceda et du duc d'Osuna, fit confisquer les biens du duc de Lerma et fit traîner en justice donRodrigo Calderón, qui fut condamné à mort et exécuté. Par un décret royal, il fit soumettre les personnes qui occupaient une charge publique à un inventaire de leurs biens. Ce travail fut confié au « Conseil de Réforme » (Junta de Reformación), dont les fonctions furent peu à peu étendues à la surveillance de l'ensemble de la population, avec les projets les plus illusoires, comme l'abolition de laprostitution. Enfin, pour favoriser la reprise de la démographie en Espagne, Olivares interdit l'émigration, favorisant au contraire l'immigration et les familles nombreuses. Il s'occupa également d'éducation et fit construire en1629 àMadrid le premier Collège royal (Colegio Real de Madrid), ainsi que d'autres institutions dans le reste du royaume, la plupart du temps dirigées par lesjésuites.
Dans les domaines financier et économique, Olivares fut confronté à une grave crise économique ainsi qu'à une forte augmentation des dépenses. Il eut recours à la création de nouveaux impôts, tout en cherchant à les répartir de façon plus équitable. Mais ces nouveautés furent largement critiquées et combattues, par les armes au besoin. La noblesse refusa les projets d'impôt sur les rentes ou de taxe sur les produits de luxe. Afin d'améliorer le commerce et d'apporter de l'argent à la monarchie, Olivares essaya de créer une banque nationale, en constituant son capital par une contribution exceptionnelle sur les patrimoines supérieurs à 2000ducats : la noblesse s'y opposa encore, et le projet échoua. Olivares dut se résoudre à vendre plus de charges publiques, à manipuler les cours des monnaies et des métaux, à emprunter aux banquiers juifs portugais, à exiger de nouvelles contributions desCortes ou encore à suspendre provisoirement les paiements.
Enfin, dans le domaine militaire, Olivares tenta d'imposer l'union des royaumes de la péninsule. C'est dans ce but qu'il mit peu à peu sur pied le projet de l'Union des Armes de 1625, dans lequel chaque territoire devait participer à l'entretien d'une armée commune à hauteur du nombre de ses habitants. Mais laCastille, qui participait seule aux dépenses croissantes de la monarchie, commença à montrer des signes d'agitation à partir de la fin desannées 1630. Olivares décida donc de mettre à contribution les autres royaumes de la péninsule.
EnCatalogne, le conflit avait commencé dès1626, avec le refus de la Catalogne de collaborer à l'Union des Armes. La guerre contre laFrance accrut encore les tensions entre lagénéralité de Catalogne et le gouvernement central : les troupes espagnoles et italiennes, combattant contre les Français dans leRoussillon, causèrent des désordres et des destructions importantes. Le, jour de la fête duCorpus Christi, entrèrent dansBarcelone entre 400 et 500 travailleurs agricoles (appelés « faucheurs » ousegadors encatalan), qui provoquèrent des émeutes. Les tensions entre la monarchie espagnole et la Généralité s'intensifièrent, jusqu'à la rupture au mois de septembre : la Généralité de Catalogne proclama la République catalane, puis, en, proclama leroi de FranceLouisXIII comte de Barcelone et souverain de Catalogne[Note 5]. Le, à labataille de Montjuïc, une armée franco-catalane défendit Barcelone avec succès contre l'armée dePhilippeIV, dirigée par le marquis de los Vélez. Les troupes espagnoles étaient chassées de Catalogne pour dix ans.
EnAragon, face à l'augmentation des impôts, la noblesse locale réagit en proclamant un nouveau roi en la personne duduc de Hijar(en). Mais les troupes espagnoles étouffèrent la révolte et le duc de Hijar fut consigné sur ses terres, sans pouvoir en sortir, même pour participer auxCortes d'Aragon.
L'Andalousie, enfin, fut également agitée de troubles indépendantistes. En1641, lemarquis de Ayamonte et leduc de Medina Sidonia(es) organisèrent une conspiration, s'appuyant sur le mécontentement général de la noblesse et de la population andalouses. Le but était de créer un nouvel État, dirigé par le duc. Cette révolte, quoique soutenue par le Portugal, fut promptement écrasée.
PhilippeIV, à son retour du front de Catalogne où il avait encore connu la défaite devantLérida en 1642, ordonna le, àMadrid, le bannissement d'Olivares. Les projets d'union furent en grande partie abandonnés, l'Espagne continuant à être dirigée comme un ensemble de royaumes distincts. L'autonomie de chaque territoire fut ainsi réaffirmée et renforcée, s'appuyant sur le retour aux coutumes et lois de chaque territoire ounéoforalisme.
Après la chute de son ministre,PhilippeIV décida de gouverner seul, avant de reprendre en 1643 pourvalido le neveu d'Olivares,Luis de Haro, qui eut une influence plus limitée cependant. Le roi bénéficia également des conseils d'une mystique espagnole,María de Ágreda, avec laquelle il eut une longue correspondance[Note 6].
Les positions dePhilippeIV ayant connu leur creux en 1643, le roi se lança à la reconquête de laCatalogne. En1644, il récupéra Monzón et Lérida, où il jura obéissance aux lois catalanes. En1648, letraité de Westphalie permit de fermer plusieurs fronts ; seule laFrance restait en guerre contre l'Espagne. Connaissant le mécontentement croissant de la population catalane contre l'occupation française,PhilippeIV décida d'attaquer et en1651 une armée dirigée parJuan José d'Autriche commença un siège deBarcelone. L'armée française se rendit en1652 au roi lui-même, mais garda leRoussillon, possession conservée par la France autraité des Pyrénées de1659.PhilippeIV fut reconnu comme souverain et Juan José comme vice-roi en Catalogne. Le roi de son côté signa l'obéissance aux lois catalanes, et put porter son attention sur lePortugal.
Les Portugais, très unis autour deJeanIV, fournirent un énorme effort, payant les lourds impôts de guerre — refusés en bien moindre quantité à Olivares auparavant. Le Portugal mit ainsi en place en peu de temps un formidable dispositif militaire reposant sur un ensemble de forteresses construites sur le modèle deVauban, un système coordonné d'armées capables de surveiller les frontières[2] ou de résister à une invasion[Note 7], ainsi que des milices régulières confiées auxfidalgos de province. Ainsi, dès 1644, les forces portugaises lancèrent des incursions : Matías de Albuquerque conquit la ville deMontijo enEstrémadure, puis, le, remporta labataille de Montijo ; de son côté le comte de Cantanhede prit l'importante place-forte castillane deValencia de Alcántara.PhilippeIV chercha à réagir, mais l'armée espagnole fut successivement battue aux batailles d'Elvas, le,Ameixial, le,Castelo Rodrigo, le, etMontes Claros, le : le Portugal conserva l'indépendance[Note 8]. Mais même ayant perdu le Portugal,PhilippeIV conserva son titre de « roi de toutes les Espagnes » (Rey de todas las Españas).
PhilippeIV compte sans aucun doute parmi les plus grandsmécènes et les plus grands collectionneurs de son temps. Il fut, très jeune, sensible aux arts et à leur protection. Il fit venir à la Cour le jeuneVelázquez dès 1623[3], le soutint tout au long de sa carrière et l'anoblit, comme il protégea la plupart des peintres espagnols de son époque. Il commanda des œuvres importantes à de nombreux artistes également étrangers, comme le FlamandRubens, le FrançaisNicolas Poussin, le LorrainClaude Gellée ou encore l'ItalienMassimo Stanzione.
Le roi fut aussi un protecteur des écrivains et protégeaLope de Vega,Pedro Calderón de la Barca et d'autres écrivains. On lui attribue d'ailleurs la composition de plusieurs pièces de théâtre.
Dans le domaine architectural, il entama la construction dupalais du Buen Retiro, à Madrid.
PhilippeIV et les principaux souverains européens contemporains
Latrêve de Douze ans s'étant achevée en1621, les hostilités entre l'Espagne et les Provinces-Unies reprirent. En effet, tout au long de la trêve, les pourparlers en vue d'une paix définitive s'étaient poursuivis, mais les points de divergence avaient persisté[Note 9]. Les Espagnols entreprirent une ultime campagne militaire pour faire tomber les provinces du nord : tout d'abord fut organisé un blocus contre les intérêts néerlandais dans les ports d'Europe contrôlés par les Espagnols. Les opérations militaires reprirent également : l'assaut espagnol sur la forteresse deBergen-op-Zoom fut repoussé en1622, mais lestathouderMaurice de Nassau trouva la mort au cours dusiège de Bréda, mené parAmbrogio Spinola en1624-1625.
Pourtant, après cette victoire, le vent tourna définitivement en faveur de la république néerlandaise : Frédéric-Henri, demi-frère dustathouder Maurice, s'empara de la forteresse stratégique deBois-le-Duc en1629[Note 10], puis en1632 tombèrent les places deVenlo,Ruremonde etMaastricht au cours de la « Marche de la Meuse ». Lecardinal-infant don Fernando, frère du roi, après avoir vaincu en Allemagne, à labataille de Nördlingen, lesprotestants duSaint-Empire et lesSuédois, fut chargé des Pays-Bas[Note 11] et envahit en1635 le territoire néerlandais, dans l'espoir d'en finir avec la guerre, mais son initiative fut paralysée par l'entrée en guerre de laFrance en1635.
La réponse des Provinces-Unies se fit également sur mer, les puissances européennes s'efforçant de développer leur commerce outre-mer, et gagna bientôt les colonies elles-mêmes : les combats firent rage dans lesIndes orientales, àMacao,Ceylan,Formose ou auxPhilippines comme auxIndes occidentales, en particulier auBrésil et dans lesAntilles. Le plus important de ces conflits fut la guerre batavo-portugaise : les Néerlandais s'emparèrent deRecife, au Brésil. En1628 également, lecorsairePiet Hein s'empara du trésor de laflotte des Indes : dans labaie de Matanzas(es), sur la côte cubaine, il met la main sur un butin valant plus de 11 millions deflorins, qui servit à financer l'armée néerlandaise pendant 8 mois (voir « Bataille de la baie de Matanzas »). Surtout, la flotte espagnole fut complètement défaite à labataille des Downs, en1639, par lecontre-amiral Maarten Tromp — cette bataille navale marqua la fin de la suprématie espagnole sur les mers.
Le, le conflit prit fin avec la signature entre l'Espagne et les Provinces-Unies dutraité de Münster, qui n'était que l'un des multiples accords aboutissant à lapaix de Westphalie qui conclut laguerre de Trente Ans. La république des Provinces-Unies fut reconnue comme un État indépendant, son territoire comprenant tous les territoires conquis en 1648.
Conflits avec l'Angleterre (1625-1628 et 1654-1660)
Du côté de l'Angleterre, l'accession au trône deCharlesIer provoqua la reprise des hostilités avec l'Espagne. Cependant, la flotte anglaise échoua à labataille de Cadix en1625, où elle ne réussit pas à s'emparer de la ville. La destruction d'une grande partie de la flotte anglaise donna un répit à l'Espagne, alors que le Parlement aurait préféré une attaque navale sur les colonies espagnoles, espérant que la capture de la flotte espagnole aurait fourni un butin pour financer la guerre[Note 12].
C'est sous la conduite ducardinalRichelieu, ministre deLouisXIII, que reprit la politique anti-espagnole de la France. Il soutint tout d'abord, en leur donnant des armes et des moyens financiers, lesprotestants duSaint-Empire en guerre contre lesHabsbourg, lors de la « guerre fourrée ». Puis, en 1635, la France déclara la guerre à l'Espagne. Les Français furent tout d'abord défaits en1636 à labataille de Corbie, menant l'armée espagnole du cardinal-infant aux portes deParis, qui dut cependant se retirer par manque de ressources. Dans le sud, l'armée espagnole est arrêtée àLeucate en1637.
Les Français réagirent en envahissant le nord de l'Italie, dans laValteline, coupant les routes de communication espagnoles entre l'Espagne et les Pays-Bas. En1639,LouisXIII porta ses efforts sur laCatalogne qu'il envahit après avoir assiégé à trois reprises (1640, 1641 et 1642) et finalement pris laforteresse de Salses : il reçut de laGénéralité en 1640 le titre de comte de Barcelone, de Roussillon et de Cerdagne. Mais l'échec destercios espagnols fut complet à labataille de Rocroi en1643 où, si la cavalerie put s'enfuir, l'infanterie fut massacrée ou capturée. À nouveau défait, en particulier à labataille des Dunes en1658,PhilippeIV fut poussé à la paix.
Au début du mois de septembre 1665, le roi commence à éprouver des malaises, ses selles étant sanguinolentes — peut-être souffrait-il de ladysenterie. Après de grandes souffrances dues à la maladie, le roi Philippe IV s'éteint le 17 septembre 1665, à l'âge de 60 ans, après plus de 44 ans de règne. Il est enterré dans la crypte royale de l'église de l'Escorial. En son honneur est élevé parCarlo Rainaldi la même année uncatafalque dans labasilique Sainte-Marie-Majeure deRome.
Le voyageur français Antoine de Brunel laisse dans sonVoyage d'Espagne[4] un portrait bien caricatural du souverain espagnol :
« Ses actions et ses occupations sont toujours les mêmes […]. Ainsi, les semaines, les mois et les années et toutes les parties du jour n'apportent aucun changement au régime de sa vie, ni ne lui font voir quoi que ce soit de nouveau […]. Il est si grave, qu'il va et se conduit avec l'air d'une statue animée. »
Bien loin de cette image officielle de souverain hiératique,PhilippeIV fut un roi dynamique, passionné par la chasse, les taureaux et les femmes — il eut de nombreux enfants illégitimes. Il avait d'ailleurs une grande énergie, physique et mentale. Il eut également une grande réflexion politique, traduisant même des textes politiques deFrancesco Guicciardini[réf. nécessaire].
Le Roi ébahi. Chronique. Scherzo en roi majeur allegro ma non troppo (Crónica del rey pasmado), livre écrit en1989 parGonzalo Torrente Ballester — portrait ironique des dernières années du règne dePhilippeIV ;
Le Roi ébahi, film réalisé parImanol Uribe en1991 — il fut nommé pour quatorzeGoyas et en remporta huit. Manuel Ariza Canales souligne« l'énorme ressemblance » entrePhilippeIV et l'acteur espagnolGabino Diego qui en joue le rôle[5] ;
↑Son règne, qui a duré 44 ans et 170 jours, a été le plus long des rois de la maison de Habsbourg, et le second de tous les rois d'Espagne - il n'est dépassé que par celui dePhilippeV, roi durant 46 ans, de 1700 à 1746.
↑Sous le nomPhilippeIII de Portugal, de 1621 à 1640.
↑Zúñiga était "son principal conseiller" et "avait participé à la conception d'une cour d'Espagne comme « mère des nations »"[1].
↑Louis XIII de France fut proclamé comte de Barcelone sous le nom deLouisIer de Barcelone.
↑LesCartas del Rey nuestro Señor para Sor María de Jesús y sus Respuestas forment 614 lettres publiées ensuite en deux volumes. Marie d'Agreda, dans une lettre, en dit l'origine.« Le roi [...] passa en ce lieu et entra en notre couvent le 10 de juillet de 1643, et il me donna commandement de lui écrire; je lui obéis ».
↑L’Ordenança ou armée territoriale, couvre tout le territoire portugais, avec tous ses hommes valides en armes mobilisés dans leurs municipalités, recrutés par lessargento-mor (grand-sergent), entraînés et conduits par lescapitão-mor (grand-capitaine) de la noblesse locale. L’Ordenança est très avancée pour son temps, et très efficace.
↑La mort du roi, en septembre 1665, met fin aux hostilités : son successeurCharlesII d'Espagne n'a que quatre ans, et son oncle, le bâtardJuan José d'Autriche, se révolte contre la régenteMarie-Anne d'Autriche. Ces circonstances facilitent la signature en février 1668 dutraité de Lisbonne, négocié entre les cours de Lisbonne et de Madrid par l'ambassadeur d'Angleterre,Lord Sandwich(en).
↑Tout d'abord, les négociateurs espagnols exigeaient la liberté de culte pour les catholiques des Provinces-Unies, mais refusaient de reconnaître cette liberté aux protestants dans les Pays-Bas espagnols. Ensuite, le conflit autour des routes de commerce vers les colonies (celles d'Extrême-Orient et d'Amérique notamment) ne fit que s'amplifier.
↑Cette ville, alors la plus importante du nord-Brabant, était jugée imprenable, et la désillusion des Espagnols fut profonde.
↑Alain Hugon,PhilippeIV, Le Siècle de Vélasquez, Biographie Payot 2014)p. 54-55
↑Ces armées sont celles d'Alentejo, de Beira, et de Trás-os-Montes, extrêmement mobiles et capables d'agir de concert
↑Alain Hugon,PhilippeIV : Le Siècle de Vélasquez, Biographie Payot, 2014,p. 9.
↑Antoine de Brunel,Voyage d'Espagne: contenant entre plusieurs particularitez de ce royaume...; avec une Relation de l'estat et gouvernement de cette monarchie et une relation particulière de Madrid, publié àTroyes en1655.
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance masculine depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre suit celui de l'aînesse.