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Peuples indo-aryens

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Peuples indo-aryens
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de 1978 montrant la répartition géographique des principales langues indo-aryennes. (ourdou est inclus soushindi.Romani,domari, et lomavren sont en dehors du champ de la carte.) Les zones pointillées/rayées indiquent les endroits où lemultilinguisme est courant.

Populations importantes par région
Sous-continent indien

1,3 milliard (2017)[1]

Autres
LanguesLangues indo-aryennes
ReligionsHindouisme(majorité)
Bouddhisme
Sikhisme
Jaïnisme
Islam
Christianisme
(minorités)

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Lespeuples indo-aryens ou indiens sont une collection diversifiée de groupes ethnolinguistiques parlant deslangues indo-aryennes, un sous-groupe de la famille deslangues indo-européennes. Il y a plus d'un milliard de locuteurs natifs de langues indo-aryennes, dont la plupart sont originaires dusous-continent indien et que l'on trouve actuellement dans toute l'Asie du Sud, où ils forment la majorité.

Histoire

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Article détaillé :Théorie de l'invasion aryenne.

Certaines des théories proposées auXXe siècle pour la dispersion deslangues indo-aryennes sont décrites par le linguisteColin Masica (en) dans le chapitre « Contexte historique et développement de l'indoaryen » de son livre « Les langues indoaryennes »[2].

Une théorie récente de lamigration indo-aryenne - proposée par l'anthropologueDavid W. Anthony (dans « The Horse, The Wheel and Language » - Le cheval, la roue et la langue) et par les archéologuesElena Efimovna Kuzmina (en) etJames Patrick Mallory - affirme que l'introduction des langues indo-aryennes dans le sous-continent indien est le résultat de la migration des populations de laculture sintashta[3],[4], à travers laculture bactro-margienne, vers le sous-continent nord indien (Inde moderne,Népal,Bangladesh etPakistan)[5]. Ces migrations ont commencé vers 1800av. J.-C., après l'invention duchar de guerre, et ont également apporté les langues indo-aryennes dans leLevant et peut-être enAsie intérieure[6]. Elle s'inscrivait dans le cadre de la diffusion deslangues indo-européennes de la patrieproto-indo-européenne à lasteppe pontique, qui commença aux5e et4e millénaires avant notre ère, et des migrations indo-européennes hors des steppes eurasiennes, qui commencèrent vers 2 000 avant notre ère[6].

Le terme « invasion » n'est utilisé que par les opposants à la théorie de la migration indo-aryenne. Il ne reflète pas la compréhension scientifique contemporaine des migrations indo-aryennes et est simplement utilisé de manière polémique et distractive[7].

La diffusion de cette culture et de cette langue s'est faite par des systèmes patron-client, ce qui a permis l'absorption et l'acculturation d'autres groupes dans cette culture, et explique la forte influence sur les autres cultures avec lesquelles elle interagissait. LesIndo-Iraniens, à partir desquels les Indo-Aryens se sont développés, s'identifient à la culture Sintashta (2100-1800av. J.-C.)[8] et à laculture d'Andronovo[9], qui s'est développée vers 1800-1400av. J.-C. dans les steppes entourant lamer d'Aral, auKazakhstan actuel, enOuzbékistan et auTurkménistan. Les Indo-Iraniens ont été influencés par la culture bactro-margienne, au sud de la culture d'Andronovo, à laquelle ils ont emprunté leurs croyances et pratiques religieuses distinctes. Les Indo-Aryens se séparèrent des Iraniens vers 1800-1600av. J.-C.[10], après quoi ils émigrèrent dans le Levant et le nord-ouest de l'Inde[11].

Ce scénario a été contesté par les chercheurs qui soutenaient que la culture indo-aryenne est le résultat de laculture de la vallée de l'Indus, formant la base de la culture indo-aryenne[12]. Cette théorie alternative desAryens indigènes (en) considérait les langues indo-aryennes comme étant entièrement indigènes au sous-continent indien et qu'elles s'étaient répandues plus tard à l'extérieur du sous-continent ; cette théorie est rejetée par la recherche traditionnelle[13],[14],[15],[16].

Génétique

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L'hypothèse de la migration indo-aryenne est confirmée par les études génétiques les plus récentes (2017)[17],[18].

En 2018, une large étude génétique portant sur la formationgénomique de l'Asie du Sud et centrale avance qu'« il est frappant de constater que la grande majorité des locuteurs indo-européens vivant à la fois en Europe et en Asie du Sud recèlent de nombreuses fractions d'ascendance liées aux pasteurs de lasteppe de Yamna, suggérant que le « proto-indo-européen tardif », la langue ancestrale de tous les peuples modernes indo-européennes, était la langue de Yamna. Des études anciennes sur l’ADN ont documenté des mouvements de populations de la steppe vers l'ouest qui propageaient vraisemblablement cette ascendance, mais il n’existait pas de preuves anciennes d'ADN de la chaîne de transmission à l'Asie du Sud. Notre documentation sur la pression génétique à grande échelle exercée par les groupes de la steppe au deuxième millénaire avant notre ère fournit un candidat de choix, une constatation cohérente avec les preuves archéologiques de liens entre la culture matérielle dans la steppe kazakhe de l'âge du bronze moyen à tardif et la culture védique précoce en Inde. »[19]

Populations indo-aryennes significatives

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L'Inde, avec 911 millions de personnes possède la population indo-aryenne la plus nombreuse[20], suivie duPakistan (204 millions)[21] et duBangladesh (160 millions)[22].

Voir aussi

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Références

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  1. « World Population Prospects - Population Division - United Nations », surpopulation.un.org(consulté le)
  2. Masica 1993,p. 32-60.
  3. Anthony 2010,p. 408-411.
  4. Kuz'mina 2007,p. 222.
  5. (en) Manjula Vyas, « Vedic period »
  6. a etb(en) AkanTakruri,Africa's History & Migrations 200,000bc-3,000bc, Lulu.com,(ISBN 978-1-387-47188-1,lire en ligne)
  7. Bryant et Patton 2005,p. 348.
  8. Anthony 2007,p. 390.
  9. Anthony 2007,p. 49.
  10. Anthony 2007,p. 408.
  11. Erdosy 1995,p. 279.
  12. Olson 2016,p. 136.
  13. Bryant et Patton 2005,p. 95.
  14. Bryant et Patton 2005,p. 255-261.
  15. Bryant et Patton 2005,p. 340-343.
  16. Bryant et Patton 2005,p. 438.
  17. (en)How genetics is settling the Aryan migration debate, thehindu.com, 16 juin 2017
  18. (en) Study led by Prof. Martin P. Richards,A genetic chronology for the Indian Subcontinent points to heavily sex-biased dispersals,BMC Evolutionary Biology, 23 mars 2017
  19. (en) Narasimhan, Vagheesh M.; Patterson, Nick J.; Moorjani, Priya; [...],« The Genomic Formation of South and Central Asia », bioRxiv: 292581., mars 2018
  20. « South Asia :: India — The World Factbook - Central Intelligence Agency », surcia.gov(consulté le)
  21. « South Asia :: Pakistan — The World Factbook - Central Intelligence Agency », surcia.gov(consulté le)
  22. « South Asia :: Bangladesh — The World Factbook - Central Intelligence Agency », surcia.gov(consulté le)

Bibliographie

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Liens externes

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