Lefinage de Peumerit est constitué principalement d'un plateau vallonné dont l'ensemble est incliné vers le sud en direction de l'Océan Atlantique, qui est assez proche : les points les plus hauts sont à la limite nord du territoire communal (116 mètres près de Feuteniou Bleis (dont le nom signifie en breton "Fontaine du loup") et s'abaisse jusqu'à 38 mètres dans l'extrême sud dans le hameau de Derlez ; le bourg, en situation centrale dans la commune, est vers 82 mètres d'altitude.
La commune est limitée à l'Est et à l'Ouest par de petitsfleuves côtiers : à l'Est par celui qui se jette dans l'étang de Trunvel et à l'Ouest par celui qui alimente l'étang de Kergalan, deux étangs du littoral de laBaie d'Audierne et dont les vallées sont vers une quinzaine de mètres d'altitude seulement à leur sortie du territoire communal.
Le sous-sol de la commune est constitué principalement d'amphibolites et demétagabbros dans sa moitié sud et d'orthogneiss dans sa moitié nord.
De laserpentinite et de lachromite ont été trouvées dans la carrière de Kerguelmès, ainsi qu’à Kerantrevez, à Ty Lan et aux Moulins Verts en Peumerit[2]. De beaux cristaux d’apatite ont aussi été trouvés dans la commune[3]. Dugraniteorthogneissique et de laprasinite[4] (notamment aux alentours de la ferme de Kerinoret) y affleurent également[5].
La carrière de Pont-Illis, située juste au Sud du bourg, produit de pierres et des granulats ; elle a ouvert en 1979 et appartient à l'entreprise Le Pape ; son projet d'extension a soulevé des inquiétudes en l'an 2000[7].
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueBretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[10].
La commune présente un paysage agraire traditionnel debocage avec unhabitat dispersé constitué de hameaux (dénommés localement villages) et fermes isolées ; ce bocage est désormais à très larges mailles en raison des regroupements de parcelles réalisés depuis plusieurs décennies.
Éloignée des grands centres urbains et non littorale, bien que proche de la mer) Peumerit a échappé à larurbanisation et à lapériurbanisation, conservant donc son aspect rural ; des lotissements d'importance modeste ont été construits toutefois au sud et à l'ouest du bourg.
Au, Peumerit est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[16]. Cette aire, qui regroupe58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones agricoles hétérogènes (44,2 %),terres arables (39,4 %), forêts (7,8 %), prairies (5,4 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Peumerit serait issu du latinpomaretum « pommeraie »[20], qui a donnépommerei en ancien français. Dans ce cas, son évolution phonétique s’explique par le breton[21].
La commune se nommait officiellementPeumérit jusqu'en 2012.
Plusieursmégalithes (menhirs etdolmens) parsèment le territoire de la commune, bien que nombre d'entre eux aient disparu. Les plus imposants sont ceux de Lespurit, remarquables par leur taille (le plus grand a 7 mètres de haut)[22], et situés dans un site qui pourrait être une ancienne carrière de menhirs : « Le menhir de Lespurit (...) haut de 7 mètres (...) présente la particularité intéressante qu'il est dressé à 20 ou 25 mètres de l'éperon rocheux dont il a été extrait, ce qui permet de se rendre compte de la façon d'opérer de ceux qui l'ont élevé. Cet éperon étant à une dizaine de mètres en contre-haut, il a suffi de faire un remblai à l'aide de rouleaux on a glissé la pierre jusqu'au lieu choisi »[23].
Uncairn a existé à Penquelennec ; il n'en subsiste qu'un dolmen[24]. Quelques tronçons devoies romaines ont été identifiés dans la commune.
Peumerit est un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive dePlovan.
En 1440 les maisons nobles de Peumerit étaient Pratanstang [Prat an Stang], Borzjull, Kerebil et Penquilly [Penguilly]où se tenaient lesplaids de la paroisse[25]. Des traces de lamotte féodale de Penguilly subsistent.
Selon A. Marteville et P. Varin le château de Prat an Stang aurait été une construction fort importante dont il ne restait dans la première moitié duXIXe siècle que des ruines. Le château aurait été détruit lors desGuerres de la Ligue. Ces auteurs écrivent qu'à environ 450 mètres des ruines on vit dans une taille dite "Bois du château" une élévation en terre, entourée de fossés encore assez profonds, et qui semblent être unemotte féodale d'assez belle conservation. On dit que c'est en ce lieu que stationnaient les bandes armées deLa Fontenelle quand elles se rendaient deKérity à l'Île Tristan[26]. Les vestiges d'une motte féodale (ou peut-être d'unoppidum) sont effectivement encore visibles à Penguilly.
Le manoir de Penguilly était situé à 2 km à l'Est du bourg, à proximité de la chapelle Saint-Joseph. Unemotte féodale atteste l'ancienneté de la présence à cet endroit de la famille de Penguilly, mentionnée aussi dans lesmontres de 1426 à 1562[27].
Dans le tome 2 de son roman historiqueAliénor, prieure de Lok-Maria (époque de la Ligue, 1594), règne de Henri IV,Pitre-Chevalier décrit l'affreuse misère des habitants deTréogat, Peumerit etPluguffan pendant lesGuerres de la Ligue : « elle vit de pauvres pen-ty, décharnés par la souffrance et la faim, couverts de haillons moins effrayants que leurs figures sortir comme des fantômes des taillis et des clos de genêts, se réunir en troupes à l'ombredes talus et des grands chênes, mettre le feu aux ajoncs de la lande pour y jeter un reste de semence, s'attelr comme des bêtes de somme à la charrue commune, ou même s'accroupir sur le sol et creuser la terre avec leurs ongles, afin d'avoir quelques grains de blé l'année suivante, si les brigands n'en faisaient pas manger l'herbe par leurs chevaux !.. » ; il décrit ensuite la peur des loups devenus très nombreux[28].
En1759, une ordonnance deLouis XV ordonne à la paroisse de Pémérit [Peumerit] de fournir 20 hommes et de payer 131livres pour « la dépense annuelle de lagarde-côte de Bretagne »[31].
« Peumerit-Cap ; à 3lieues et demie à l'Ouest-Sud-Ouest deQuimper, sonévêché et sonressort ; à 44 lieues deRennes et à 2 lieues dePont-l'Abbé, sasubdélégation. On y compte1 200 communiants[Note 2] ; lacure est à l'alternative. Ce territoire est dans le voisinage de la mer ; il est rempli de monticules et de vallons, mais fertile et très exactement cultivé[25]. »
Les paroissiens de Peumerit se réunissent le dans la sacristie de l'église paroissiale pour rédiger leurcahier de doléances[32] ; la paroisse, qui comprenait alors 140feux, élit deux délégués, Allain Le Brun[Note 3] et Pierre Canévet[Note 4], pour la représenter à l'assemblée dutiers-état de lasénéchaussée de Quimper au printemps 1789[33].
La loi du « relative à la circonscription des paroisses dudistrict de Pont-Croix » donne à laparoisse de Peumerit comme succursaleTréogat[34].
Le recteur Jacques-Marie Le Bihan refusa le serment à laConstitution civile du clergé, devenant doncprêtre réfractaire ; arrêté, il fut interné successivement à Kerlot, Landerneau et Quimper, avant d'être libéré en avril 1795. Guillaume Le Guellec,prêtre constitutionnel, le remplaça le.
Les deux chapelles de Saint-Joseph et de Saint-Louis furent vendues commebiens nationaux le 16 prairial à III () à Yves-Gilles Le Hars[Note 5], lequel les céda à lafabrique le[35].
Cosquéric, un sexagénaire, ouvrit une école à Peumerit, en vertu de la loi du 5 nivôse an II () qui rendait l'école primaire obligatoire et gratuite. « La municipalité, au lieu d'engager les enfants à se rendre aux écoles, demande, au contraire, le 10 thermidor an II () qu'ils en soient dispensés pendant les travaux de la récolte, étant indispensables à leurs parents, surtout pour garder les bestiaux. (...) Le 25 pluviôse an III (), il déclara ne pas être en état de faire le voyage de Pont-Croix pour se présenter devant le jury d'instruction »[36].
Dans la nuit du 17 au un violent incendie consuma quatre maisons, tout le mobilier qu'elles renfermaient et sept têtes de bétail dans le village de Kerinoret[37].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Peumerit en 1845 :
Théodore Le Hars (1861-1928), qui fut maire de Quimper et sénateur, était un descendant de Jacques-Pierre Le Hars, notaire à Peumerit avant la Révolution française, et de Yves-Gilles Le Hars, notaire à Peumerit sous leDirectoire, puis notaire à Quimper[39].
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 parFrançois-Virgile Dubillard,évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation dubreton par les membres du clergé, lerecteur de Peumerit, l'abbé Kérivin, écrit que les enfants « viennent à l'école primaire surtout l'année de leurPremière communion, et quelques-uns n'y vont pas du tout »[40].
La suspension du culte à Peumerit en 1909 (journalLa Croix du).
En 1906, lacommunion est refusée par lerecteur de Peumerit à 14 enfants qui fréquentaient l'école publique de la commune[41].
L'expulsion du clergé de la paroisse de Peumérit de sonpresbytère[42] entraîne le la décision d'Adolphe Duparc d'interdire toutes les sonneries religieuses, même pour l'Angélus et les enterrements ; un prêtre, installé dans lepresbytère deTréogat, est chargé de visiter les malades, procéder aux enterrements et administrer les sacrements[43].
L'opposition entre les « Blancs », majoritaires parmi les électeurs ruraux, et les « Rouges », majoritaires parmi les marins, fut longtemps très forte : en 1910, lemarquis de L'Estourbeillon, député royaliste, dénonce les incidents survenus lors des élections législatives dans la deuxième circonscription de Quimper : « ce furent les voies d'accès aux salles de vote et même aux bourgs gardés par des groupes d'individus menaçant et frappant les électeurs ruraux qui venaient voter comme àTreffiagat, Peumerit etPlozévet ; des bureaux et des urnes pris violemment et gardés par des bandes de marins étrangers aux sections de vote, comme àPlobannalec, pour empêcher le vote des cultivateurs. (...) Ce n'est pas tout. Il y eut aussi des voies de fait (...), [une] agression même contre un des candidats, l'honorable M. de Servigny[Note 7], dans la commune de Peumerit, [des] coups et blessures àPlogastel-Saint-Germain (...) »[44]. Henri de Servigny, ahant appris qu"'à Peumérit ses adversaires gardaient la salle de vote et empêchaietnses amis d'entrer, vint en hâte ; « une bande d'énergumènes se jeta sur luiet le frappa sur tout le corps à coups de sabots » ; il déclare : « À Peumérit, j'ai été gravement frappé, et 150 électeurs n'ont pu voter (...) ; partout desapaches gardaient les mairies et empêchaient les électeurs de voter »[45].
Le journalL'Aurore dans son édition du écrit : « Des incidents se sont produits dans la deuxième circonscription, notamment dans les communes de Plozévet, Treffiagat, Peumerit,Plovan et Plobannalec. Des rixes se sont produites. Plusieurs électeurs ont été blessés »[46].
Selon un décret du président de la République « sont attribués à la commune de Peumerit (Finistère), à défaut debureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à lafabrique de l'église de Peumerit et actuellement placés sousséquestre, la présente attribution faite sous la condition, par la commune, d'affecter tous les revenus ou produits des dits biens au service des secours de bienfaisance »[47].
L'étude notariale de Peumerit est supprimée en vertu d'un décret du Président de la République en date du ; le dernier notaire exerçant à Peumerit étant Me Le Bihan[48].
En1913, le journalLa Croix écrit : « (...) À tous les scrutins dans les communes dePlogastel,Plozévet,Plovan, Peumerit, où règnent par la terreur et par la fraude les partisans de M. Le Bail. Jets de poivre, coups de poing, coups de pied, coups de triques, tout est bon pour faire autour de l'urne un vide propice aux substitutions de bulletins ou pour en écarter l'électeur suspect de sympathie à l'égard du candidat adverse »[49].
Lemonument aux morts de Peumerit porte les noms de 87 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale : parmi eux, 7 au moins sont morts sur le front belge dont 6 dès 1914 (Pierre Goyat, François Le Gall, François Le Loch et Vincent Le Roux lors descombats de Maissin et Louis Jegou àRossignol, tous le et Pierre Nicolas àSaint-Hubert le) et 1 en 1918 (Alain Stéphan, tué à l'ennemi le àLocre) ; 2 au moins sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Louis Lagadec àSalonique (Grèce) le et Henri Guichaoua enSerbie le) ; Corentin Bonizec est disparu en mer le lors du naufrage ducuirasséDanton coulé par un sous-marin allemand ; Corentin Briec est mort en captivité en Allemagne et Yves Bosser aussi, mais le, donc après l'armistice ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux Jean Marie Le Goff[Note 8] et Noël Le Goff[Note 9] ont été tous les deux décorés à titre posthume de lamédaille militaire et de laCroix de guerre et Jean-Louis Yannick[Note 10] de la croix de guerre[50].
Le club de football"Joyeuse sportive de Peumérit" existait déjà entre les deux guerres mondiales.
En 1928 l'église paroissiale de Peumérit est signalée par le recteur de la paroisse àHenri Waquet comme « étant dans un état lamentable » et des travaux de restauration sont enfin entrepris[51].
Pendant l'Entre-deux-guerres l'émigration, notamment d'agriculteurs, fut forte : par exemple 117 personnes de Peumerit quittèrent la commune pour lePérigord, d'autres émigrants se dirigeant vers laGironde, laNormandie, laTouraine, etc.., d'autres s'engageant dans laMarine[52].
Le monument aux morts de Peumerit porte les noms de six personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean Plouzennec, tué à l'ennemi le àRance (Belgique) ; Yves Le Brun,quartier-maître canonnier à bord duTahure, disparu en mer le lors du naufrage de son bateau coulé par un navire américain l'USS Flasher au large du Cap Varella (Indochine)[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].
En 2022, la commune comptait 903 habitants[Note 26], en évolution de +12,88 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La terre noble de Lesmadec appartenait auxmoines cisterciens de Coat Malaouen enKerpert avant qu'ils ne l'échangent en 1284 contre une terre plus proche de leur abbaye, avec duc de BretagneJeanIer le Roux.
En 1541, Jeanne du Chastel épouse d'Alain IIde Rosmadec faitaveu pour Lesmadec inclus dans son fief de Prat ar Stang dont dépend Lesmadec. Idem en 1607 où le marquis Sébastien de Rosmadec fait aveu au roi incluant Lesmadec.
Vers 1580, Louise de Lesmadec, épouse de Jehan de Corfmao sieur de Kervern, édifie le remarquablepigeonnier sur porche orné de leur écu party en clé de voûte. Contrôlant l'accès oriental de la cour il fait pendant au simple arc ogival surplombant l'entrée ouest, timbré d'un écu comportant entre autres, un chef et une fasce déjointe. Troisfutaies servaient d'écrin au manoir et à ses dépendances, ainsi qu'à ses deux avenues et à son vivier.
Le, Lesmadec devient par vente par licitation la propriété de maître Gilles Le Forestier de la Noé, avocat en la Cour, capitaine garde côtes, et receveur des fouages extraordinaires de l'évêché de Cornouaille, arrivé peu avant dupays de Dinan.
Le, la mort de son petit-fils Jean François Yves de Lesmadec, capitaine d'infanterie à vingt ans, écuyer puis citoyen propriétaire, entraîne la vente du domaine en 1812. L'adjudication est attribuée à un spéculateur brestois, Pierre Marie Lavallée.
Sous l'Empire, Jacques Julien Marie le Forestier Lesmadec, fils du capitaine et de sa seconde épouse Rosalie Marie de Puyferré descendante d'Henri II d'Albret roi de Navarre (et grand-père d'HenriIV), est maire de Peumerit alors que Yves François Marie son frère, devient maire adjoint de Plonéour.
Yves François Marie Le Forestier épouse le Marie Anne Le Coq Duparc, sœur aînée de Delphine Charlotte… la troisième épouse de son père. Le, veuve, sans enfants, âgée de vingt cinq ans, Delphine traumatisera pour longtemps les esprits étriqués en épousant contre son père, l'apprenti jardinier du manoir.
Devenu en 1828 la propriété des aïeux deThéodore Le Hars, sénateur-maire républicain de gauche de Quimper. L'ajout d'une haute toiture à quatre rampants chapeautant l'escalier en pierre rampe sur rampe, de chaînages, bandeau et corniche, modernisent radicalement la physionomie du logis pour lui conférer celle que nous lui connaissons aujourd'hui.
À la mort de madame veuve Le Hars en 1937, le domaine est acquis à nouveau par un notaire, maître Jacques Quéinnec, député puis sénateur conservateur du Finistère.
Le monument aux morts : situé devant l'église Saint-Annouarn, il est l'œuvre du sculpteur Guy Pavec[Note 27] et a remplacé un monument antérieur en mauvais état ; c'est une stèle enkersantite qui représente une bretonne en cape de veuve et ses enfants en costume bigouden[68].
D'or aux dix tourteaux ordonnés 4, 3, 2 et 1, les quatre du chef et celui de la pointe de sinople, les cinq autres de gueules ; à la bordure-chef engrêlée du même de onze pièces, chargée de trois mouchetures d'hermine d'or rangées en chef[69].
↑Guillaume Alexis Le Coant, né le à Quillianet en Peumerit, décédé le à Quimper.
↑Probablement Jean Louis Le Hénaff, né le à Peumérit, décédé le à Ty Garde en Peumérit.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jean Bouladon et Louis Chauris, « La minéralisation en chromite de Peumerit (Finistère) »,Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne,(lire en ligne, consulté le).
↑LouisChauris,Minéraux de Bretagne, Saint-Julien-du-Pinet, Les Éd. du Piat,, 325 p.(ISBN978-2-917198-22-3).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Jean-MariePlonéis, « Le verger breton, l’arbre nourricier »,Actes des colloques de la Société française d'onomastique,vol. 10,no 1,,p. 297–303(lire en ligne, consulté le)
↑Jean-Charles Chenu,Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871,vol. tome 2, 1870-1871, page 344(lire en ligne).
↑Jean Savina,Notre vieux Quimper, Quimper, Éditions de la Société les Amis de Jean Savina,(lire en ligne), page 245.