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Kuulal 1 : Innama aadee en fof poti ndimaagu e jibinannde e hakkeeji. Eɓe ngoodi miijo e hakkilantaagal etee eɓe poti huutondirde e nder ɓiyngu yummaagu.
Des éleveurs peuls au Mali, groupe ethnique d'Afrique.peul=پُلَرْ=poulaar ou pulaar
Lepeul, parfois orthographiépeulh et aussi appeléfulfuldé oupular (pulaar), est lalangue maternelle desethniespeules et apparentées, et aussi unelangue seconde employée en Afrique de l'Ouest notamment commelangue véhiculaire par d'autres ethnies africaines. Elle est parlée dans une vingtaine d’États, dans des zones disparates, enAfrique de l'Ouest et au Sahel ainsi qu'enAfrique centrale. Aucune autre langue en Afrique de l'Ouest ne couvre d'aussi vastes étendues, même si les variantes dialectales sont nombreuses, du pulaar sénégalais au fulfulde centrafricain[3].
Traditionnellement, les Français désignent cette langue sous le nom de « peul » ou « poular », tandis que les Anglais disent « fulfuldé » et les Allemands « Fulsprache » (les deux termes sont dérivés du termefula désignant le peul dans leslangues mandingues).
Le terme françaispeul vient duwolofpël, lui-même provenant du peulPullo (forme du singulier pour « un Peul »).
Les termesfula etfulani, employés parfois en anglais, sont empruntés respectivement aumandingue et à l'arabe (الفولاني,al-fūlānī), via lehaoussa. Le termefulani est employé pour désigner indifféremment le peuple ou la langue par lesHaoussas et les Arabes.
Leshaal-pulaaren ouhalpoularen (en adlam :𞤸𞤢𞤤𞤵𞤨𞤵𞤤𞤢𞥇𞤪) sont les personnes « foulaphones » (littéralement « parle-peul »), du verbehaal-de « parler »[4]. La forme pluriellehaal-pulaaren présente le suffixe du pronom objet pluriel -en « nous » (inclusif).
Le peul est parlé par un très grand nombre de locuteurs en Afrique de l'Ouest et au Sahel (notammentSénégal,Mali,Mauritanie,Gambie,Guinée,Niger,Burkina Faso,Tchad,Nigeria,Ghana,Sierra Leone et jusqu'auSoudan), et en Afrique centrale (Cameroun etRépublique centrafricaine), mais sa répartition est disparate : blocs homogènes qui sont les héritages des grandes formations étatiques peules anciennes, petits noyaux isolés au sein d'autres populations, diaspora de groupes pasteurs nomades en raison des aires de peuplement et linguistiques qui ne se recoupent pas toujours. Ces disparités ont plusieurs causes et conséquences : alors que certains Peuls ont délaissé leur langue, des non-Peuls ont adopté la langue et la culture peules tandis que le peul est devenu langue véhiculaire ailleurs[5].
L'extension du peul sur un espace aussi vaste, à savoir dix-neuf pays, rend très difficile la détermination précise du nombre de locuteurs, estimé en général à plus de 60 millions de locuteurs[6].
Selon le chercheur anglais D. W. Arnott[7], on peut distinguer aux moins six aires dialectales du peul d'après leurs systèmes nominaux et verbaux, dans leur région d'origine de l'Afrique subsaharienne occidentale, leSahel de la côte atlantique centrale au fleuveNiger :
le peul duFouta-Toro (nord-est du Sénégal et Mauritanie) ;
Les linguistes actuels (et la normeISO 639) fusionnent les trois dernières en tant que variétés des autres aires dialectales (considérées comme langues séparées) en incluant d'autres critères de classification dont l'intelligibilité mutuelle actuelle, considérée plus importante aujourd'hui que les seulsphylums linguistiques historiques, mais ajoutent six autres aires dialectales (ou langues) assez différentes du fait de l'extension plus tardive des Peuls vers des régions où se sont mêlées d'autres langues :
lepulaar (principalement au Sénégal, mais aussi en Guinée, en Guinée-Bissau, en Gambie, au Mali et en Mauritanie), intégrant le peul du Fouta-Toro et le peul du Fouladou dans un continuum dialectal
lepular (principalement en Guinée, mais aussi en Guinée-Bissau, au Mali et en Sierra Leone), intégrant le peul du Fouta-Djalon
La langue peule change de nom selon les régions. Les multiples migrations que connurent ces ancêtres peuls eurent pour conséquences le relâchement de leurs contacts mais aussi la fragmentation dialectale de leur langue. Cependant, malgré cette diversité dialectale, le peul est une seule et unique langue[8]. Le peul est une langue difficile, elle est simplifiée par les locuteurs d'autres langues qui sont à son contact. Il se forme alors unpidgin peul[9].
Le vocabulaire emploie l'orthographe qui est normalisée et fait appel à un alphabet latin complété des lettres suivantes :
[ɓ] et[ɗ] sont respectivement proches de [b] et [d] mais, elles sontimplosives ;
n se prononce [ng] et s'écrit aussi parfois ainsi ;
Y est voisin d'un [j] « glottalisé » (prononcé plus en arrière).
Le peul possède certains points communs avec leslangues bantoues, à savoir les classes nominales[11]. Toutefois contrairement au bantou, ces classes sont marquées par des suffixes et non des préfixes. Il existe 18 classes nominales en peul.
Le peul présente le plus grand nombre d'affixes du singulier (16), comparativement aux affixes du pluriel. Une autre particularité originale du peul est de pratiquer un changement de laconsonne initiale quand le nom passe du singulier au pluriel : il y a donc simultanément deux modifications, le changement de la consonne initiale et le changement du suffixe de classe. Le nom devient ainsi quasi méconnaissable. Ainsi, « un Peul » se ditpullo (c'est l'origine du mot peul) mais au pluriel [p] se change en [f] et le suffixe de classe [o] devient [ɓe] : le pluriel est donc :fulɓe. De même, « un mari » ou « homme » se ditgorko, et « des maris » ou « des hommes »,worɓe. L'alternance de consonnes entre singulier et pluriel des noms de personnes s'effectue souvent en sens inverse pour les noms de choses ou d'animaux. Ainsi à l'exemple précédent, leg du singulier donne unw au pluriel, maiswuro (le village) donneragure au pluriel. Comme dans toutes les langues à classes, l'adjectif est placé après le nom aussi bien en ce qui concerne la première consonne que le suffixe. Les noms de nombres s'accordent également selon le même principe. On aura ainsi :
nagge woote : une vache (vache :nagge)
ngaari ngootiri : un bœuf (bœuf :ngaari)
ɗerewol gootol : un papier (papier :ɗerewol)
Les 15 autres suffixes du singulier doivent être appariés à l'un des deux suffixes de pluriel restants (-De) ou (-Di) :
Loo-nde (Jarre) - Loo-ɗe (Jarres)
Ɓow-ngu (Moustique) - Ɓow-ɗi (Moustiques).
Les verbes en peul ont un infinitif : il se caractérise par la terminaison -go dans le dialecte oriental (Nigeria et Cameroun) et -de dans le dialecte occidental (Guinée,Sénégal).
La personne est indiquée par le pronom personnel mais le verbe reste invariable, à cela près que la première consonne du verbe est également soumise à un changement selon que le sujet est singulier ou pluriel.
Les temps du verbe se forment en ajoutant au radical différentes terminaisons. Une autre série de terminaisons forme les temps négatifs.
La numération est de type décimale (elle fut peut-être autrefois, comme pour beaucoup de langues,quinaire).
Le peul utilise des prépositions, parfois deux à la suite pour préciser le sens. (Les exemples ci-dessus sont tirés du dialecte oriental, lefulfulde funangere ; le peul occidental ou pular [poular] n'en diffère que très légèrement, par la terminaison des infinitifs et quelques changements mineurs de lettres initiales).
Le peul illustre une caractéristique commune aux langues nigéro-congolaises ; les suffixes diminutifs et augmentatifs indiquant la taille ou la valeur. Ces suffixes secondaires remplacent alors les suffixes normaux « primaires ».
Contrairement à d'autres langues nigéro-congolaises, le peul n'est pas une langue à tons[12].
À côté de cette langue d'usage courant subsiste un peul littéraire qui joue parfois le rôle de langage secret ; il comporte l'utilisation d'infixes[13].
Le premier alphabet latin pour l’écriture du peul est développé dans les années 1930, notamment pour le dictionnaire de F.W. Taylor en 1932.
En 1966, l’Unesco organise une rencontre pour l’uniformisation des langues nationales à Bamako qui aboutit à la transcription dite de Bamako.
L’écriture peule, après avoir hésité pendant plus d’un siècle entre le caractère arabe « adjami » et le caractère latin, a fini par adopter ce dernier, qui intègre des signes spécifiques au peul : Ɓɓ, Ɗɗ, Ŋŋ, Ƴƴ ... Ce choix de caractère a été validé, à l’occasion d'un colloque international de Bamako, organisé du 28 février au 5 mars 1966, sous l’égide de l’Unesco, avec le concours de professeurs et autres acteurs de la langue, tels que Amadou Hampathé Bah, Alfa Ibrahima Sow, David W. Arnott, P.F. Lacroix, Vincent Monteil, Oumar Bah. Depuis cette rencontre, le pular/fulfulde a un alphabet harmonisé, standardisé, généralisé et accepté comme seule référence partout dans le monde peul ; mettant ainsi fin à une sorte d’anarchie calligraphique qui régnait entre les poularisants.
Présente dans 23 pays d’Afrique, elle est parlée par plus de 70 millions de personnes à travers le monde. L’importance de la diaspora peule et sa présence sur les cinq continents, avec une forte concentration en Europe, aux États-Unis, dans les pays arabes et tout récemment en Chine participent à l’essor de la langue.
L’alphabet latin utilisé pour l’écriture du peul varie selon le pays :Bénin,Cameroun,Guinée,Tchad.
L’ajami, appeléajamiya en peul, est la langue peule écrite en caractères arabes.La transcription varie toutefois d’une région à l’autre, surtout pour les phonèmes absents en arabe.
Dans les années 1960, le missionnaire norvégien Kristian Skulberg commence des recherches sur l’ajamiya au Cameroun. Ces travaux sont poursuivis par Ron Nelson et l’équipe de la radio Sawtu Linjila dans les années 1980. Une orthographe est bien établie depuis les années 1990 et est présentée à 100 délégués de 14 pays d’Afrique de l’Ouest à Ngaoundéré qui la jugent adéquate[15].
L’adlam est une écriture alphabétique inventée en 1989 par deux enfants guinéens[17]. Cet alphabet est enseigné et utilisé dans des pays deAfrique de l'Ouest et aussi parmi la diaspora peul d'autres pays jusqu'en Europe et les États-Unis[18].
D'anciennes hypothèses, aujourd'hui rejetées, assignaient au peul une originechamite (Delafosse, 1904) — ou, de manière encore plus excentrique,dravidienne[19].
La plupart des Peuls parlent ou comprennent plusieurs langues. De ceplurilinguisme découle une série de phénomènes liés aux contacts de langues. Le plurilinguisme est déjà ancien chez les Peuls, c'est le résultat du commerce et du déplacement (traversée) à l'intérieur d'aires linguistiques variées. Si l'on ne peut pas parler desabirs, il faudra évoquer l'emploi delangues véhiculaires adoptées à différentes époques, et dans diverses aires culturelles. Il n'y a pas eu cependant de phénomène dediglossie.
Le peul est une langue caractérisée par l'existence de genres multiples dans lesquels s'intègrent tous les substantifs, tout substantif appartenant à une autre langue doit être adopté par un genre avant de s'intégrer dans le système. Cette intégration se fait sur la base d'une analogie de forme plutôt que sur la base d'une analogie de sens (l'analogie de sens relève souvent d'une parenté d'autant plus qu'elle est accompagnée d'une analogie de forme). En peul chaque emprunt est considéré comme une forme radicale qui attend son morphème de classe. Ce fait est pertinent en peul : exemple les syntagmes nominaux (déterminant + substantif), les considère comme un seul mot et un phénomène d'agglutination (réunion d'éléments linguistiques) a lieu lors du passage de l'entité empruntée de la langue d'origine au peul. Ce fait est suffisamment significatif en peul, pour penser qu'il est ancien ou a toujours existé.
L'arabe est lalangue sémitique la plus représentée au pular. Elle concerne le domaine religieux, le système calendaire et la botanique (médecine, agriculture)[23].
Français
Arabe
Forme en peul
Bénir, bénédiction
Baraka
Barka
Loi
Chari'a
Laawol
Vendredi
Aljumu'ah
al Juma
On trouve dans le pular duFuuta-Tooro (nord-est duSénégal) et duFuuta-Jaloo (centre et nord-ouest de laGuinée) une petite influenceTamazirt, dialecte berbère desalmoravides dont le royaume s'étendait au sud duMaroc et de laMauritanie auXIe siècle. Il concerne prioritairement les zones de contacts auSahel, Haut-Niger,Ténéré, Tassili,Mauritanie. Sur le plan sociolinguistique, ce sont des termes concernant l'activité méhariste (le dromadaire a été acquis auprès des groupes berbères de la région) ou l'habitat (mauresque)peuls. On trouve en particulier des suffixes pluriels en -en (ex. Toronco-en « Ceux duTôron » ; Lamanco-en « Ceux de Laman » (nom d'un chef ou d'un berger charismatique, parfois d'une région).
L'anglais et le français[24]. Ce sont exclusivement des emprunts. Sur le plan sociolinguistique concernent : des ustensiles, tous les appareils, choses ou objets modernes n'existant pas à l'origine dans le lexique.
Français
Anglais
Forme en peul
pain
bread
bireedi
Saboundé vient de l'arabe sabounun. les noms peuls se terminent souvent en -ou ou en -a, Moctar en arabe devient en peulMoctarou et Fatima devient Fatoumata ouFatimatou.
Par exemple le prénom d'origine arabe : Marouan devient en peulMarouanou ou encoreMarouana.
↑Cf. p.102 Le Sérère-Peul, de Lilias Homberger,Journal de la Société des africanistes, 1939-Lilias Homberger a également relevé des points communs avec lemassaï et l'égyptien ancien qui deviendra lecopte- Le pular serait une survivance de langues dravidiennes dites du nord-ouest (ou drav. occidental ) qui se trouvaient autrefois sur tout le pourtour méditerranéen. (cit.p.150 : « Des survivances de langues dravidiennes se trouvent sur tout le pourtour du monde méditerranéen. Les plus importantes sont legeorgien du Caucase, le peuhl et vraisemblablement lebasque. Les auteurs anciens considéraient que le pélasgien, le lydien, l'étrusque et le carthaginois appartenaient à cette famille. Leturc et les langues finno-ougriennes constituent une branche éloignée du même groupe linguistique » dansLa civilisation des différences de Alain Daniélou, ed. Kailash, 2004). Ces théories n'ont plus cours aujourd'hui.
Si moi ai-laisse pas jusqu'à marché suivant IRR c'est mieux pas.
Si je l'avais laissé jusqu'au marché suivant, ç'aurait été mieux. »
↑Linguistique - Les groupes linguistiques africains concernent toutes les aires linguistiques traversées par les Peuls quelle que soit l'époque, proche ou lointaine. On comptera également des items empruntés ausonghay (voir Nicolaï Robert inParentés linguistiques : à propos du songhay, ed. CNRS ), mais également duwolof,tekrour,serere, etc. Généralement en termes de « classement », on compte prioritairement : les groupesmandé et variantes accordées à cette langue dans différentes régions d'Afrique de l'Ouest; leslangues atlantiques (wolof, serere, temne, diola) et lehaoussatchadique. À noter, le peul sert de langue véhiculaire entre des langues africaines du centre-ouest. Ainsi, le peul le plus au sud de l'aire de peuplement initial est-il : le kwa-fulfulde du groupebenue-congo d'où « nigéro-congolais ».
↑Linguistique - On notera également leportugais, pour la Guinée portugaise et la diaspora duCap-Vert ( voir Moreira José Mendes,Fulas do Gabù, Bissau, ed.Centro de estudo da Guiné portuguesa ( Memoria 6 ), 1948, Portugal
↑p.102-103 inParlons poular, Peul du Fouta Djalon ed. L'Harmattan, 2002
MauriceDelafosse,Vocabulaires comparatifs de plus de 60 langues ou dialectes parlés à la Côte d’Ivoire et dans les régions limitrophes, Paris, E. Leroux,, 284 p.
LouisFaidherbe,Vocabulaire d'environ 1,500 mots français avec leurs correspondants en ouolof de Saint-Louis, en poular (toucouleur) du Fouta, en soninké (sarakhollé) de Bakel, Saint-Louis, Imprimerie du Gouvernement,, 70 p.
LouisFaidherbe, « Dictionnaire de la langue poul, par le général Faidherbe, augmenté par le Docteur Quintin »,Bulletin de la Société de Géographie,,p. 332-354.
LouisFaidherbe,Grammaire et vocabulaire de la langue poul à l'usage des voyageurs dans le Soudan avec une carte indiquant les contrées où se parle cette langue, Paris, Maisonneuve et Cie,,2eéd., 165 p.
HenriGaden et E.Leroux,Le poular : dialecte peul du Fouta sénégalais, 1912-1914.
OumarNiang,Description phonologique, morphologique, organisation et fonction de catégorisation des classes nominales en pulaar (thèse de doctorat), La Maison des Sciences de l’Homme et de la Société, université de Poitiers,
JeanSchmidt,La Phonologie du poular du Fouta Toro et les interférences français-poular,.
ChristianeSeydou,Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul : peul-français-anglais,Karthala,, 952 p.(ISBN2-86537-863-2).
ChristianeSeydou,Bergers des mots, Poésie peule du Mâssina, Paris, Association des Classiques africains,, 361 p. (Classique africain, 24).
ChristianeSeydou, « Unité et diversité du monde peul à travers sa production littéraire: quelques aperçus »,P.K. Egushi & V. Azarya, Unity and diversity of a people,.
ChristianeSeydou,Graines de paroles. Puissance du verbe et traditions orales, Paris, CNRS, (textes offerts à Genviève Calame-Griaule réunis par l'équipe du CNRS Langage et culture en Afrique de l'Ouest)
ChristianeSeydou,La geste de Ham-Bodêdio ou Hama le Rouge, Paris,Armand Colin,.
ChristianeSeydou,Silâmaka et Poullôri, Paris,Armand Colin,.
YeroSylla,Grammatical Relations and Fula Syntax, Los Angeles, University of California, (thèse PhD).
G. V.Zubko,Dictionnaire Peul-Français, Osaka, National Museum of Ethnology,.
Westerman et Bryan,Handbuch der Ful-Sprache, Wörterbuch, Grammatik, Übungen und Texte, Berlin, Dietrich Reimer,