| Petra Kelly | |
 Petra Kelly au Bundestag, en 1987. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Députée allemande | |
| – (7 ans, 6 mois et 5 jours) | |
| Élection | 6 mars 1983 |
| Réélection | 25 janvier 1987 |
| Législature | 10e et11e |
| Groupe politique | Groupe des Verts |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Guntzbourg (Allemagne sous administration alliée) |
| Date de décès | (à 44 ans) |
| Lieu de décès | Bonn (Allemagne) |
| Nationalité | Allemande |
| Parti politique | Les Verts |
| Diplômée de | American University |
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Petra Karin Kelly (née le àGuntzbourg,Bavière, enAllemagne et morte le àBonn) est une militante dumouvement pour la paix et une fondatrice du parti allemandLes Verts.
Née Petra Karin Lehmann, son père abandonne la famille alors qu'elle n'a que sept ans. Sa mère doit prendre un travail, et les sœurs Lehmann sont donc élevées par leur grand-mère. Puis leur mère se remarie avec un officier américain, John E. Kelly[1], et la famille déménage en 1960 aux États-Unis. Petra Kelly étudie les sciences politiques à l'American University deWashington, de 1966 à 1970 et se distingue déjà sur le campus par son activisme. Encore jeune, elle perd sa sœur d'un cancer en, ce qui la rapproche de l'écologie[2].
De1972 à1982, Kelly travaille pour laCommission européenne àBruxelles[3].
En1979, elle quitte les sociaux-démocrates duSPD et fondeLes Verts. Elle devient porte-parole du parti, puis elle est élue auBundestag en1983 sur cette même liste[3].
En 1980, à la suite de l’installation d'armes conventionnelles et nucléaires (crise des euromissiles) en RFA et enRDA, Petra Kelly joue un rôle important dans l'opposition à l'installation de ces armes en signant l'appel de Karlfeld.
Le 10 octobre 1981, elle prend la parole lors d'une grande manifestationpacifiste qui se tient à Bonn, rassemblant entre 200 000 et 300 000 personnes[4],[5].
Selon la police, Petra Kelly est tuée dans la nuit du, durant son sommeil par son compagnonGert Bastian, un membre des Verts et ancien officier, qui se donne ensuite la mort (les corps ne sont trouvés que le et la date de la mort est approximative)[6].
Il existe cependant d'autres thèses à cette double mort[7].Jean-Michel Belorgey écrit que peu après ces disparitions, des militants d'associations amis du Tibet voient leurs appartements visités et souillés d'ordure, certains recevant des lettres présentant les signes usités par des sociétés secrètes chinoises[8]. Ainsi, la mort de Kelly et de son compagnon Gert Bastian aurait pu être mise en scène et organisée par un tiers (agents du gouvernement allemand ou de l'ex-URSS)[9],[10], mais l'enquête est bouclée en un jour.
Petra Kelly est lauréate duRight Livelihood Award en1982, « pour une nouvelle vision unissant des inquiétudes écologiques au désarmement, à la justice sociale et aux droits de l'homme ».
En 2002, leprix Lumière de la vérité lui est attribué à titre posthume[11].
En, son nom est donné à une partie de l'alléeFranz-Josef-Strauss àBonn. En 1998, laFondation Heinrich-Böll crée leprix Petra-Kelly en sa mémoire.
ÀBarcelone, dans lapépinièreVivero de Tres Pins (es), sur la colline deMontjuïc, se trouve un jardin portant son nom et créé en 1993. Il abrite une sculpture d'Olga Ricart représentant un corps de jeune femme penchée sur une forme ovale. Les cheveux recouvrent le visage. On peut lire encatalan l'inscription suivante :
« No hi ha un Camí vers la Pau / La Pau és l’únic Camí / Petra Kelly / Dia de la Terra 1993 »
« Il n'y a pas de chemin vers la paix / La paix est l'unique chemin / Petra Kelly /Jour de la Terre 1993 »
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