Au cœur de la Provence, en bordure de la vallée de laDurance et aux portes duLuberon, Pertuis est située en pays d'Aigues, dont elle est la capitale. Elle se situe à une vingtaine de kilomètres au nord d'Aix-en-Provence, est entrée depuis le dans la Communauté du pays d’Aix[2] et fait aujourd'hui partie de lamétropole d'Aix-Marseille-Provence. Du fait de sa position géographique, Pertuis ou « pertus » enlatin qui veut dire « trouée » au sens de « passage », a toujours été un carrefour de communication entre la mer et la montagne. La commune est un des soixante-dix-sept membres duparc naturel régional du Luberon.
À l'extrémité sud-sud-est, sur les bords de la Durance, le sol est formé decalcaire urgonien et de marnesnéocomiennes. À côté, entre la route de Pertuis et de Mirabeau et la Durance, se trouve une couche de marne argileuse rouge alternant avec lapoudingue. À l'ouest, le terrain recouvre la mollasse marine sur laquelle la ville est construite. Entre laroute départementale 973, l'Èze et Pertuis, le sol est formé de mollasse marine très propice à la culture, avec des argiles sableux sur le relief (Éocène -Oligocène) à l'est du bourg. Au-delà de l'Èze, sur une largeur de 3 km, le sol est formé de diluvions des terrasses. Enfin au nord, on rencontre la mollasse d'eau douce, sables et marnes duMiocène avec, au nord-ouest, un autre relief composé des conglomérats duPliocène et du Miocène[3]. La plaine est donc un don de la Durance formée exclusivement d'alluvions.
Le reste du territoire comprend d'ouest en est la colline de Chanaud (333 m d'altitude), puis l'étroite vallée de l'Èze jusqu'à Viade, entre les collines de Saint-Joseph et Saint-Jean sur la rive droite et Saint-Roch, Saint-Sépulcre et Pivoulier en rive gauche. Ensuite, on trouve la vallée moins fertile des vallats de l'Ébrette et de Galance. Enfin se trouvent les collines de la Loubière et de la Défension.
Aux allures d'un plateau aux abords de la Durance, la pente se fait plus marquée à la lisière de la ville. Pertuis est située sur les contreforts dumassif du Luberon, comme en témoignent les collines au nord-ouest et celles venant mourir sur le village depuisla Bastidonne à l'est. Lorsqu'on arrive du sud parAix-en-Provence, peu aprèsVenelles, on aperçoit Pertuis en contrebas, blottie au cœur de la vallée d'Aygues, et juste derrière, en fond de décor, les pentes abruptes et toujours lumineuses (versant sud) dumassif du Luberon, dominées par leMourre Nègre qui culmine à 1 125 m.
Les cantons deBonnieux,Apt,Cadenet,Cavaillon, etPertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[4].
L'Èze traverse la commune dans le sens nord-est/sud-ouest pour ensuite confluer avec laDurance qui passe à la bordure sud de la commune, dans la communeLe Puy-Sainte-Réparade[6]. Ce cours d'eau d'apparence plutôt modeste a fait l'objet de nombreuses polémiques au sein de la commune et a été l'un des enjeux électoraux entre les prétendants à la mairie. En effet, lors des périodes d'automne ou à la fonte des neiges, celui-ci se transformait en véritable torrent créant des inondations dévastatrices dans la ville[7]. Depuis, le lit de la rivière a été « canalisé ».
Il existe de nombreux canaux d'irrigation.
La Durance borde la commune au sud et sert de limite naturelle entre le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône[8]. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour sescrues (elle était appelée le3e fléau de la Provence[9]) aussi bien que pour sesétiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.
De 1986 à 2021, la commune a connu onze inondations et coulées de boue, ainsi qu'une grosse tempête qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de « reconnaissance de catastrophe naturelle » publiés auJournal officiel[10].
Type de catastrophe
Début
Fin
Arrêté
Parution au J.O.
Tempête
Inondations et coulées de boue
Inondations et coulées de boue
Inondations et coulées de boue
Inondations et coulées de boue
Inondations et coulées de boue[11] Rupture de la digue du Père Grand
Statistiques 1991-2020 et records SANNES (84) - alt : 307m, lat : 43°45'17"N, lon : 5°29'57"E Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
La région se caractérise par une sécheresse estivale marquée, à laquelle flore et faune ont dû s'adapter. Il n'y a pratiquement pas de sources. L'élément végétal dominant est lechêne vert, qui atteignait autrefois jusqu'à quinze mètres de haut. Il n'en subsiste plus que des taillis de trois à quatre mètres. Les coupes excessives l'ont fait disparaître par endroits, soit au profit dupin d'Alep, soit pour être remplacé par unegarrigue à plantes odorantes telles que lethym, leromarin, lagermandrée et l'achillée millefeuille. On trouve aussi legenévrier cade enProvence, dont l'huile aux propriétés cicatrisantes et dermatologiques est utilisée en pharmacie ainsi que pour des savons (Cadum). Lebuis, qui peut vivre plusieurs siècles, l'alaterne, lagarance, lechêne kermès, leciste cotonneux, l'aphyllanthe de Montpellier sont également typiques de la région[21].
Au, Pertuis est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle appartient à l'unité urbaine de Pertuis[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[24]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[25],[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (23,5 %), cultures permanentes (18,1 %),terres arables (17,5 %), forêts (11,9 %), zones urbanisées (10,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), prairies (1,1 %), eaux continentales[Note 4] (0,7 %)[27].
Pour faciliter le recouvrement de la taille levée, le conseil de ville décide en1362 de diviser la ville en quartiers :
Le quartier Saint-Nicolas délimité par la rue Grande et la rue Durance, s'étend autour de la place du Marché. Il doit son nom à l'église paroissiale qui se trouve en son centre.
Le quartier Vinory délimité par les rues Durance et Saint-Jacques et englobe l'ancien hôpital Saint-Jacques. L'origine de son nom est inconnue.
Le quartier Rougère s'appelait primitivement quartier du seigneur Boniface (premier estimateur en 1318) par contre personne ne connait monsieur Royère qui a laissé son nom au quartier. Le quartier regroupé autour de la place de l'Ange est délimité par les rues de l'Ange, Saint-Antoine et Saint-Jacques.
Le quartier Beaujeu doit son nom à Jacobus de Beljoco (Jacques de Beaujeu) estimateur en 1317, qualifié deprimus internobilis. Il est délimité par les rues de l'Ange, Grande, Beaujeu et Vinory.
Le quartier Lambert ancien quartier Monet de Belioc, est délimité par les rues Notre-Dame, Vinory, Beaujeu et la place Mirabeau.
Le quartier Saint-Pierre, appelé à l'origine quartier du Four des Moines, doit son nom à la première église paroissiale, construite auXIe siècle par les moines deMontmajour.
Pertuis comptait 8 393 logements en2007 (7 374 en1999[30]). Les constructions anciennes, mais également neuves, sont bien plus présentes que la moyennefrançaise : en2007, 22,5 % des résidences principales dataient de1990 et plus contre 16,5 % en France et 33,0 % furent construites entre1975 et1989.
Les résidences principales représentent 7 714 logements, soit 91,9 % du parc, réparties à 64,2 % en maisons individuelles (68,7 % en 1999) et à 33,6 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[31]. Les propriétaires de leurs logements constituent 55,4 % des habitants, contre 41,7 % qui ne sont que locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[32].
Un des quartiers les plus précaires est constitué de 400 maisons construites sans permis et situées en zone inondable et habité par des familles nomades sédentarisées[33].
Ce type de maison est assez généralisé dans le centre-ville.Fernand Benoit explique que« son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus », suivant une tradition méditerranéenne. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[a 1]. L'édification de ces maisons date pour la plupart duXVIe siècle, période où lesguerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Les guerres finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[a 2].
En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[a 3]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[a 2].
La présence de terrasses ou balcons était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage desfruits etlégumes suspendus à un fil de fer. Elle était appeléetrihard quand elle accueillait unetreille qui recouvrait unepergola rustique. Quand elle formaitloggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nomméegalarié ousouleriè[a 4].
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé qui se retrouve dans la bassevallée du Rhône, dans celle de laDurance et plus ponctuellement dans les vallées annexes comme celle duCalavon[a 5]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture »[a 6].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée lacuisine. Très souvent se trouve à l'arrière uncellier contenant la réserve devin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'uneétable. L'étage est réservé aux chambres et augrenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[a 6].
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[a 7].
Le pigeonnier devint, après laRévolution, la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé auxpigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[a 6].
Ce type d'habitation est composé de bâtiments et de dépendances ordonnés autour d'une cour centrale. Cet ensemble est caractéristique des grands domaines céréaliers et prend souvent l'aspect d'un château avec des murs flanqués d'échauguettes et des tours d'angle. Il est adapté à une vie agricole où le climat n'impose pas une grange pour engranger les javelles deblé avant ledépiquage, celui-ci ayant lieu aussitôt les gerbes coupées sur l'aire de terre battue. Dans ce mode culturel, les grains sont entrés en sacs dans une remise tandis que lesmoissonneurs élèvent les meules de paille avec comme seule protection contre lapluie un mélange depoussier et de terre glaise. Seul est rentré lefourrage[a 8].
Cette structure agraire, rare en Provence, se trouve uniquement cantonnée dans la plaine d'Arles, dans leLuberon, dans la vallée de la Durance (comme à Pertuis, lechâteau de Val Joanis), avec une concentration du côté deManosque, dans le pays d'Aix et la région desMaures[a 8].
Unezone d'aménagement différé (ZAD) a été créée par arrêté préfectoral n° SI 2007-05-30-0050-pref le. Une ZAD est une zone soumise à procédure administrative permettant la constitution de réserves foncières dans la perspective d'une expansion urbaine. Lors du conseil municipal du la ville de Pertuis a décidé de déléguer son droit de préemption à l'établissement public foncier (EPF) PACA dans le périmètre de la ZAD de Jas de Beaumont. Ce droit de préemption peut être exercé pendant une période de quatorze ans à compter de la publication de l'acte qui a créé la ZAD.
Lors du conseil municipal du, il a été décidé par vote à l'unanimité, l'adhésion à la convention cadre EPF PACA/CPA d’anticipation et d’impulsion foncière. Ce partenariat vise à terme la création de logements, la gestion des mutations urbaines au voisinage des lignes de transports collectifs, la reconversion des friches urbaines, la maîtrise des extensions urbaines périphériques, la structuration de coupures agricoles et la constitution de pôles de transport multimodaux[35].
Au carrefour de plusieurs routes, Pertuis se trouve sur l'itinéraire de nombreux transits. Ladépartementale 973 (ancienneroute nationale 573) pour le voyageur qui vient d'Avignon ou deCavaillon et qui se rend vers lesAlpes, traverse la commune selon un axe ouest-est. LaRD 119 arrivant du nord relayée par la route956 (ancienneroute nationale 556), allant vers la côte méditerranéenne, passe par l'unique pont sur la Durance de la ville.
L'orientation et la localisation de Pertuis par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :
Le Vaucluse étant séparé desBouches-du-Rhône par la Durance,il faut un pont en remplacement dela barque de la Durance pour franchir la rivière[pas clair]. Cette barque qui au fil du temps s'est transformée en bac avec un droit de péage que se partageaient les seigneurs de Pertuis et de Meyrargues[38].
Pont de la Durance en 1900.
Le, le marché pour la construction d’un pont à Pertuis est adjugé à Jules Seguin et Cie[39], qui propose de construire « un pont en fil de fer », moyennant la concession d’un péage pendant48 ans accordée par l’État. Le pont est inauguré en octobre 1835. Il apparait des problèmes de construction très vite aux culées,à la pile[Laquelle ?], autablier, et en1842 le concessionnaire est mis en demeure de le remettre en état. Quelques réparations sont faites, mais le, une crue millénale emporte la travée droite[40].Cette même crue emporte cinq autres ponts sur la Durance : les ponts desMées, deManosque, deMirabeau, deCadenet, deRognonas. En juillet 1844, il est de nouveau ouvert à la circulation.
Conformément au cahier des charges de 1833 et à la loi du[41] sur le rachat des concessions des ponts à péage, les départements de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône prennent possession du pont suspendu le. Des réparations et des modifications de l’ouvrage sont aussitôt envisagées par le prolongement et l’adjonction d’une nouvelle travée de cent mètres de portée en même temps que la réfection complète du système de suspension mais cela n’a été réalisé qu’en1901. Le nouveau projet comprend la restauration de la suspension et la construction d’un guideau à la pile destiné à améliorer l’écoulement des eaux. Ces travaux ont coûté 145 000 F aux deux départements. C’estFerdinand Arnodin, ingénieur-constructeur àChâteauneuf-sur-Loire, qui a été sollicité pour ce projet.
Au cours de laSeconde Guerre mondiale, le pont de la Durance a été bombardé le à15 h 15 et ce bombardement a été décidé par le15e Air Force Army orderno 598. Les avions utilisés étaient desLockheed P-38 Lightning armés de bombes de1 000 livres. Seule la route fut détruite. Finalement, des charges explosives posées par laRésistance le détruisirent[42].
Une passerelle en bois permettait, aux seuls piétons, le franchissement du pont pour se rendre dans les Bouches-du-Rhône. Il fallut attendre1952 pour qu'un nouveau pont soit construit[43].
Un nouveau pont en acier et béton à quatre travées a été mis en service le à deux voies et le à 2 × 2 voies[44]. L'ancien pont a été entièrement déconstruit afin de faciliter l'écoulement des crues de la Durance. Les travaux de déconstruction se sont terminés fin 2013.
Comme beaucoup de villes qui ont subi une croissance rapide, Pertuis accuse de sérieux problèmes de circulation, dans le centre-ville ainsi qu'aux principales entrées de la commune.
Un bureau d'études a recensé entre 20 000 et 25 000 véhicules par jour sur l'entrée sud (venant d'Aix et Marseille), entre 15 000 et 20 000 véhicules aux entrées est et ouest et plus de 5 000 sur les autres axes venant des villages avoisinants[45].
Ligne D (verte) : Lycée Val-de-Durance -Gare SNCF ;
: les parcours des lignes C (qui devient : Notre-Dame-des-Anges -Gare SNCF) et D ont été modifiés.
Dans la commune, il existe aussi un service de minibus urbain à la demande pour personnes à mobilité réduite, qui en 2008, a transporté 617 personnes pour 5 255 trajets[51].
: création d'une liaison Aix-Pertuis Express par l'autoroute A51. C'est la société des Cars du Pays d'Aix qui assure cette liaison avec des carsSetra de 55 places.
: renouvellement du contrat de cette ligne. Ce sont les compagniesSumian etSuma qui ont le marché jusqu’à fin août 2009. La plupart des cars sont desVDL Bova de 63 places.
: c'estVeolia Transport qui décroche le nouveau contrat. Véolia possède également le réseau d'Aix-en-ProvenceAix-en-Bus et avec les autres lignes possédées et acquises a désormais le quasi-monopole des transports dans lacommunauté d'agglomération du pays d'Aix. Création à la même date de la ligne express Pertuis-Les Milles (technopole de l'Arbois).
Pour desservir le collègeMarie-Mauron et le lycéeVal-de-Durance des transports scolaires ont été mis en place. Pour les élèves habitants Pertuis, il n'y a de ramassage scolaire que pour le lycée avec trois lignes qui sont de la compétenceMétropole Aix-Marseille-Provence (anciennement de la CPA). La commune deVillelaure a un ramassage scolaire qui dessert à la fois le collège et le lycée. Pour les élèves des autres communes, les élèves utilisent les lignes régulières ou des lignes spécifiques scolaires. Pour toutes les communes autres que Pertuis, le ramassage scolaire est de la compétence du conseil régional et en partie à la charge des communes.
La forme la plus ancienne estPertusum, attestée en981. Enprovençal, la ville se nommePertús selon lanorme classique ouPertus selon lanorme mistralienne. Ces toponymes se rapportent au bas-latinpertusium qui désigne une trouée, un passage[53].
De plus en plus au fil des années, la ville est appeléePertuis-en-Luberon, autant sur les sites internet de la ville (mairie, office du tourisme) que sur les panneaux d'entrée de ville. Par contre, l'officialisation du changement de nom n'a pas encore eu lieu[54].
Dionysos, Ariane, satyres et ménades.Kylix à figures noires, vers550-540av. J.-C.Œnochoé.
Aux lieux-dits Tournemire et les Aubettes, ont été découverts des vestiges lithiques (éclatslevallois, racloirs,nuclei) témoignant d'occupationsmoustériennes. Il y a environ 100 000 ans, des populationsnéandertaliennes séjournaient ainsi parfois — au gré des saisons et de la migration des troupeaux — au sud-est de l'actuel territoire de Pertuis. Ces mêmes stations ont également fourni des artefacts probablementépigravettiens (fin duPaléolithique supérieur) etchasséens (Néolithique moyen)[55].
Unmenhir a été signalé au quartier de l'Homme-de-Pierre[56].
Aux Aubettes, il existe quelques indices permettant de conjecturer une occupation du site à la Protohistoire (âge du Fer).Troistumulus situés au domaine des Agnels, au quartier de Mourièras et aux Trois-Quartiers ont été fouillés. Ils ont livré des bracelets et des poteries datés de l'Âge du fer et unkylix d'origine grecque. Les contacts entre la population indigène vivant entre leVIIe et leVIe siècle avant notre ère, sur la rive droite de laDurance, et laGrèce antique ont également été attestés par la découverte au lieu-dit la Loubière, au pied de la colline des Trois-Frères dans la nécropole des Agnels, d'uneœnochoé en bronze de fabrication locale. Elle fait actuellement partie des collections dumusée Borély deMarseille[b 1]. Cette découverte a été faite en1909 par Charles Cotte et a été datée de740 av. J.-C. Ces objets d'influence grecque, mêlés à d'autres d'importationsétrusques, témoignent du rôle des chefs locaux dans l'activité économique de la Basse-Provence, un siècle et demi avant la fondation deMassalia par lesPhocéens[57]. L'oppidum du San-Peyre, à 1 km de la nécropole de l'Agnel, livre du mobilier de l'âge du Bronze final et du début de l'âge du Fer : il pourrait être lié à cestumulus[58].
D'importantes traces de la présence romaine ont été retrouvées sur le territoire de la commune, mais aucune dans le sous-sol de la ville, ce qui permet de conclure à l'existence d'un habitat dispersé. Destegulae (tuiles plates) ont été retrouvées à la ferme Messeri, des tombes à incinération au Paradou, ainsi que deux nécropoles au quartier de la Dévention. Unevilla rustica a été fouillée au quartier Sainte-Thérèse. Une autre existait certainement à proximité de Saint-Jean-de-Cros. Le plus grand nombre de vestiges a été exhumé àVal Joanis. Outre de nombreuses céramiques rouges originaires deLa Graufesenque, il a été trouvé uncippe funéraire, sur lequel est gravé le nom de lagens des Fronton. Cette famille, qui était installée àApta Julia, compta parmi ses membresMarcus Corneluis Fronton, l'illustregrammairien, qui fut l'ami des empereursHadrien etMarc Aurèle. Ce cippe, qui a été coupé en deux, est conservé auchâteau de Val Joanis[b 1].
L'origine de Pertuis est fixée par quelques historiens vers l'an 94 avant Jésus-Christ, quand les Romains établirent des relations commerciales avec les habitants et y ouvrirent un comptoir[59],[c 1].
Le territoire pertusien fut placé sous domination féodale par un acte de donation établi parCharles Martel à Nébulong, fils de son frèreChildebrand en739[c 2]. Son descendant, GuillaumeIer Nébulong, en950, en fit don à l'abbaye de Montmajour[b 1]. Cette donation fut confirmée en966 par le comte Boson qui notifia uneVilla Pertusum. Un prieuré de l’abbaye de Montmajour y est établi, cette donation est à nouveau confirmée en981 par son filsGuillaume le Libérateur[d 1].
Unbac permettant de traverser laDurance est attesté dès leXIe siècle[61], et faisait partie des plus fréquentés[62] : il éclipse même les bacs voisins duPuy et deMeyrargues auXVe siècle[63]. Les revenus étaient très élevés et les abbés de Montmajour firent confirmer leurs privilèges à chaque nouvelle élection pontificale. Ce fut le cas deCalixte II, en1123, et d'Innocent III, en1203[d 2]
En1226, le castrum de Sanson, sur la colline du San-Peyre, est rasé[58].
Guillaume de Sabran dut donc rétrocéder Pertuis, mais en1240, profitant des tensions entre l'empereurFrédéric II etRaimond Bérenger IV de Provence etRaymond VII de Toulouse, il chassa les moines, s'empara du bac et de la ville[d 2]. Une sentence arbitrale fut à nouveau rendue le[c 3]. Elle décidait que désormais Pertuis et son péage étaient indivis entre Guillaume, ses successeurs et l'abbaye de Montmajour sous condition d'hommage entre les mains de l'abbé. Leport vieil est mentionné le[c 4] dans la charte d'affranchissement octroyée aux Pertuisiens par Guillaume« Veniens a Massalia et a civitate aquensis transiens per Caminum de Fornamira per Ecclesiam Sancte Candide ubi pedagium tenebatur »[d 3].
En1246, à la mort de Guillaume de Sabran, le comté de Forcalquier n'existait plus. Son fils Guillaume de Pertuis et son petit-filsBertrand des Baux de Pertuis conservèrent la seigneurie de Pertuis. L'abbé qui était à la tête de l'ordre de Montmajour obtint du papeAlexandre IV, par une bulle datée du que les églises Saint-Pierre et Saint-Nicolas fussent placées sous sa juridiction et que les terres cultivées par les moines ne fussent pas soumises à ladîme[c 5]. En1296, le comte de ProvenceCharles II d'Anjou, voulant reconstituer le domaine comtal dans son intégralité, racheta la seigneurie de Pertuis à Bertrand. Cela entraîne un renouveau économique et Pertuis, avec son marché hebdomadaire, son établissement de change, est réputée pour la qualité de ses échanges[d 3] ; en1289, il fait donation aux religieuses de Sainte-Marie-de-Nazareth de la Maison de L’Aumône qui, à Pertuis, avait pour mission de distribuer des secours aux pauvres[64].
En1283, une charte« autorise les juifs de Saint-Maximin, Lambesc, Pertuis, Istres, Lançon et Aix-en-Provence à posséder une synagogue et un cimetière en donnant annuellement à l’archevêque d’Aix deux livres de poivre. »[65]. Alors qu'en1306, les juifs sont expulsés de France, le comte de ProvenceCharles II de Naples garantit leurs droits dans ses États[66].
En1343, lareine Jeanne, sa petite-fille, devient comtesse de Provence. Pour remercierClément VI de l'avoir lavée de tout soupçon d'instigatrice du meurtre de son premier époux, elle octroya Pertuis, en1355, au neveu du pape,Guillaume III Roger de Beaufort, vicomte de Turenne[d 3]. Celui-ci refusa, à son tour, de rendre tout hommage à l'abbé de Montmajour et estima que c'était ce dernier qui devait le lui rendre. Un compromis dut être trouvé ; le cardinalAnglic de Grimoard décida, en1367, que le vicomte et l'abbé seraient désormais déchargés de toute allégeance. La reine Jeanne approuva cette sentence le[d 4].
La ville assiégée par les troupes dumaréchal de Boucicaut, envoyées par le roi de France, se rend le 26 juin1397 après dix-huit jours de bombardements avec des« engins et bombardes »[69]. « Raymond de Turenne est de ceux qui portent coutumièrement leur bon droit à la pointe de leurs épées et leurs documents en leurs armes » a écrit la romancière provençaleMarie Mauron.
Elzéar de Sabran, seigneur d'Ansouis, ayant eu des pertes considérables pendant la révolte de Raymond de Turenne, vendit le toute la montagne du Luberon, du sommet jusqu'au territoire deCabrières-d'Aigues et deLa Motte-d'Aigues, pour la somme de trois-cents florins d'or[c 6].
Le roi René et son épouse Jeanne de Laval.
Pour porter des renforts àNaples, leroi René fit armer deux galères. À cette occasion, les Pertuisiens versèrent 400 florins en échange de l'exemption, sur tout le territoire de la Provence et du comté de Forcalquier, des droits de péage et de leyde. Ce privilège leur fut accordé par lettres patentes délivrées par la reineIsabeau de Lorraine le[c 7].
Le roi René confirma le le rattachement deCabrières-d'Aigues,La Motte-d'Aigues etVillelaure. Remarié avecJeanne de Laval, et comme cette dernière adorait Pertuis (qui lui firent don de 80 florins pour son mariage), il lui céda en pleine et entière propriété la ville le[c 7]. Dame de Pertuis, en1474, Jeanne de Laval autorisa la tenue d'un marché chaque vendredi[d 5].
Pertuis devint française le, lors de l'union de la Provence au royaume de France, après la mort du roi René[70]. Le, Bertrand Mungy et Jean Roux prêtèrent serment de fidélité, en tant que députés de la ville, àCharles VIII, roi de France, comte de Provence et de Forcalquier. Douze ans après, en1493, Pertuis reçut de Charles VIII le privilège d'inaliénabilité à la Couronne et la fleur de lys sur son blason, privilège rare pour une ville. En1498, les Carmes négocient leur installation à Pertuis. Marguerite d'Oraison de Cadenet, en1501, fit installer une communauté decarmes[d 1].
La peste sévit enProvence en1520, il n'y eut que quelques victimes en pays d'Aigues. Ce qui incita le parlement d'Aix à se retirer à Pertuis en1546 pour fuir lesguerres de religion et une nouvelle épidémie de peste[b 2].
Pourtant, la ville fut encerclée en mai1562, pendant dix-huit jours, parEmmanuel-Philibert de Savoie, comte de Tende[b 3] et les troupes dePaulon de Mauvans, capitaine protestant. Elle résista victorieusement ausiège[71] et fut à nouveau assiégée sans succès en1568[b 3]. Elle fut moins heureuse en1589, quand revint lemal contagieux, nom que l'on donnait alors à la peste, qui provoqua 4 500 morts[b 2].
Durant les guerres de laLigue catholique, la cité devint le siège du gouvernement deJean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon et lieutenant général du roi de FranceHenri III. Il y convoqua, en septembre1588, une assemblée des États. En décembre de la même année et en son absence, lesLigueurs firent une tentative pour investir la ville qui fut un échec[b 3].
Mais à la mort d’Henri III, le parlement de Pertuis reconnutHenri IV et celui d’Aix lecardinal de Bourbon. Ces divisions furent l'occasion pour le duc de Savoie de pénétrer en Provence à l'appel des parlementaires d’Aix[72]. En1590, le duc d’Épernon convoqua le Parlement d'Aix à Pertuis. Majoritairement ligueurs, les parlementaires ne se déplacèrent pas et ils convoquèrent une assemblée des communes àMarseille. Des magistrats royalistes, minoritaires, constituent cependant un parlement rival de celui d’Aix, à Pertuis[73]. Le, la communauté de Pertuis demanda au gouverneur des États de Provence la permission de détruire le château, bâtiment jugé trop guerrier, en pensant être en paix sans lieu de cantonnement militaire[74].Charles-EmmanuelIer de Savoie arriva en pays d'Aigues en novembre1599, mais échoua à son tour dans sa tentative de forcer Pertuis[b 3].
La paix revenue, sans que lemal contagieux disparaisse. En1629, lapeste toucha Aix-en-Provence et une partie du parlement s'installa à Pertuis. Ce furentLes Grands Jours de Pertuis. Mais l'année suivante, une sédition des parlementaires se transforme en révolte quand le Parlement voulut réintégrer Aix. Cet épisode est connu sous le nom deRévolte des Cascavèux ouFolie aixoise.
En1630-1631, la peste se répandit à nouveau dans Pertuis. Ce fut au cours de cette période queCondé arriva en Provence avec 5 000 hommes. Craignant les représailles deRichelieu son ennemi personnel, le gouverneur,Charles Ier de Guise, duc de Guise, se réfugia en Italie.
Le, le capitaine des gardes deLouis XIII,Nicolas de L'Hospital, marquis de Vitry, tuaConcino Concini, favori de la RégenteMarie de Médicis ; en récompense il fut promumaréchal de France.Louis XIII étant devenu roi de France, il nomma le maréchal de Vitry, gouverneur de Provence, le qui choisit Pertuis comme siège de ses États. L'arrivée du maréchal fut précédée par sa réputation de « fort caractère », réputation que lesProvençaux reconnurent par la suite non usurpée. Le Conseil de Ville décida que :« sera randu et fait au dit Seigneur Mareschal de Vittry touts les honneurs & et complimants que seron possible a ceste communauté »[75].
Au début duXVIIe siècle plusieurs ordres religieux s'installèrent à Pertuis. En1604, les capucins jetèrent les premières fondations de leur couvent sur le terrain qui leur avait été concédé et qui dominait la vallée de la Durance[c 8]. En1620, lesoratoriens s'installèrent au nord de l'église Saint-Pierre avec une petite chapelle consacrée àsaint Joseph[c 9],[d 1]. En1628, un autre couvent s'installa, celui des religieuses deSainte-Ursule[c 10]. Un autre couvent vit le jour à Pertuis, le couvent des religieuses deSainte-Claire (les clarisses) qui fut fondé en1635 par madame de Lacépède et achevé en1643[c 11]. Leurs œuvres s'occupèrent, en1640, des malades touchés par la peste qui, cette année-là, ne fit que quelques victimes[b 2].
En1701, les frères Pierre et Jean Giraud dotèrent Pertuis de l'hospice de la charité destiné à servir d'asile aux vieillards et aux orphelins[c 12]. La peste sévit de nouveau en1720, provoquant 345 morts[b 2]. C'est de1752 que date, dans Pertuis, le premier établissement des écoles gratuites pour l'instruction des pauvres[c 13].
Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection desÉtats généraux de 1789 avait été préparée par celles desÉtats de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[76]. C’est au moment de la rédaction descahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence[77], et deux émeutes se produisent à Pertuis. La première, le 18 mars, attaque lesfermiers des moulins de la ville, accusés de malversations sur la mouture[78]. Huit jours plus tard, le 26 mars, la foule affamée pille le grenier à blé[79],[80]. Les possédants de la commune se constituent en garde bourgeoise[81]. Outre cette réaction, on rassemble des effectifs de la maréchaussée sur place. Puis, des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, laprise de la Bastille comme les troubles de laGrande Peur provoquant, par mesure d’apaisement, uneamnistie début août[82].
LaRévolution française divise les Pertuisiens en deux camps : les Rouges, ou Patriotes favorables à la Révolution, et les Bleus conservateurs. Chaque camp se retrouve dans un groupe de Pénitents, blancs ou noirs. À la suite des massacres de Pertuisiens, le[c 14],la raison finit par l’emporter et les deux partis se réconcilient aux « Capucins » (actuelle place Jean-Jaurès), mais ce n’est qu’une apparence. En effet, craignant des problèmes, le maire interdit de célébrer l'anniversaire de la prise de la Bastille. Parmi les Fédérés de Marseille qui montent sur Paris, on compte 45 volontaires pertuisiens[réf. nécessaire].
En1790, apparait une querelle entre Apt et Pertuis pour l'attribution du chef-lieu de district. Finalement Apt est retenue.[réf. nécessaire]
L'état de siège est maintenu à Pertuis de juin 1795 à mai 1796.[réf. nécessaire]
En mars 1797, le parti modéré, aidé de quelques citoyens venus de Manosque, s'empare de l'abbaye et la détruit aux trois quarts[c 14]. Le reste des bâtiments furent vendus à divers particuliers.[réf. nécessaire]
L'église Saint-Pierre est convertie en théâtre sous lePremier Empire.
[précision nécessaire], s'ouvrit à nouveau au culte catholique en1820 et fut plus spécialement affectée aux pénitents gris. Le conseil municipal du vote sa désaffectation définitive[c 15].
Unpont suspendu est construit en1835 (sixième pont sur la Durance)[83], et1880, une voie de chemin de fer[84], puis des canaux d’irrigation peu après, mais c'est lebarrage de Serre-Ponçon en1952 qui permet de limiter ses crues (pour éviter la répétition des inondations catastrophiques de1843 et1856) et faciliter ainsi une utilisation plus importante de la partiealluvionnaire des terres qui bordent la Durance[3].
Les grands travaux enrichirent la ville : le pont suspendu de la Durance augmenta le trafic routier, la phase de construction des lignes ferroviairesMarseille - Grenoble (dont le tronçonAix-en-Provence-Pertuis fut ouvert le et celui deVolx à Pertuis, ouvert le) etCavaillon - Dauphin dispensa une manne certaine, le chemin de fer créa de nouveau flux, enfin les digues de la Durance permirent d'étendre les cultures irriguées[85].
Entre1879 et1896, la vie politique de Pertuis fut agitée avec dix-sept années d'élections, à la suite de démissions individuelles et collectives, une dissolution et une révocation du maire Auguste Callier[Note 6], qui fut maire quatre fois en alternant mairie, conseil général et même aucun mandat[86].
Peu après l'invasion de lazone libre par l'armée allemande, le, leLangemark, un bataillon de SS, installa son quartier général dans la ville. Il contrôlait une batterie de DCA placée àVillelaure, ainsi qu'une compagnie anti-char[b 3].
Un an plus tard, les S.S recevaient le renfort de cinq-cents hommes de troupe au cours du mois de septembre1943. Leur arrivée fut précédée d'importantes opérations de police et l'occupation du bureau de poste. Ce qui n'empêcha point laRésistance de saboter lavoie ferrée, après avoir dynamité des installations dans la gare de la SNCF[b 3].
Le poste de commandement et le casernement de la Résistance pertuisienne avaient été installés au château de la Simone. Celui-ci fut détruit par une explosion, qui fit 31 morts et resta non élucidée, le[87],[b 3].
Durant cette période, plusieurs familles juives (polonaises, allemandes et russes) se réfugièrent à Pertuis, mais elles furent arrêtées entre 1942 et 1944 et déportées au camp d'Auschwitz-Birkenau[88].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Pertuis a un électorat plutôt de gauche localement et s'orientant à droite au niveau national. En effet, depuis 1945, seuls deux maires non socialistes ont été élus : en 1982, Pierre FructusUDF (bien qu'en 2008 il ait soutenu la liste duParti socialiste) et Roger PellencUMP depuis 2008. Les conseillers généraux sont également des élus socialistes. Par contre, aux législatives et aux présidentielles la ville vote à droite.
Le canton de Pertuis qui fait partie de la seconde série des cantons et a été renouvelé lors desélections cantonales de 2008, L'élection a eu lieu les 9 et 16 mars en même temps lesélections municipales. Six candidats se sont présentés Maurice Lovisolo (PS), conseiller général sortant et maire sortant deLa Tour-d'Aigues, Marie-Ange Conté (UMP), Stéphane Fabresse (MoDem), Pierre Goubert (FN), Remy Grangeon (PCF) et Thierry Liotard (DVD).
Le lors du premier tour il y a eu 8 210 votants pour 13 891 inscrits soit une participation de 59,10 %(64,20 % pour le canton[89]). Maurice Lovisolo (PS) est arrivé en tête avec 35,80 % des voix (43,66 % au niveau du canton, devant Marie-Ange Conté (UMP) avec 25,34 % (21,74 % pour le canton) et Remy Grangeon (PCF) avec 18,67 % (15,49 %).
Le second tour a eu lieu le. Il y a 8 745 votants pour 13 891 inscrits soit une participation de 62,95 % (58,99 % pour le canton). Maurice Lovisolo (PS) est largement réélu avec 58,29 % des voix (62,31 % au niveau du canton) au détriment de Marie-Ange Conté (UMP) qui obtient 41,71 % des voix (38,69 % au niveau cantonal)[90]).
Auxélections législatives de 2007 pour ladeuxième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jean-Claude Bouchet (UMP)arriver de peu en tête avec 32,69 % devant Jean-Louis Joseph (PS) avec 31,08 %, viennent ensuiteMaurice Giro (divers droite) avec 10,99 % et Nicole Bouisse (UDF) avec 7,28 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Jean-Claude Bouchet avec 50,40 % (résultat circonscription[91] : 55,28 % contre 49,60 % pour Jean-Louis Joseph (résultat circonscription : 44,72 %). Abstention plus forte à Pertuis avec respectivement 43,93 % et 43,45 % aux deux tours que dans la circonscription (37,93 % et 38,68 %)[92].
Auxélections législatives de 2012 pour la nouvellecinquième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jean-François Lovisolo (PS) arriver nettement en tête avec 42,35 % des voix devantJulien Aubert (UMP) avec 25,52 % et Martine Furioli-Beaunier (FN) avec 18,97 %, aucun autre candidat n'est en mesure de se maintenir au second tour. Entre les deux tours Martine Furioli-Beaunier se retire et« 'appelle à voter pour le candidat UMP pour faire barrage à la gauche' ». Le second tour voit arriver en tête Jean-françois Lovisolo avec 56,18 % (résultat circonscription[93] : 49,67 % contre 50,33 % pour Julien Aubert). La'bstention est plus forte à Pertuis avec respectivement 44,71 % et 45,40 % aux deux tours que dans la circonscription (39,81 % et 38,95 %)[94].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer nettement en têteNicolas Sarkozy (UMP) avec 31,22 %, suivi parSégolène Royal (PS) avec 24,26 %,François Bayrou (UDF) avec 18,26 %,Jean-Marie Le Pen (FN) avec 11,81 % etOlivier Besancenot (LCR) avec 4,37 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 55,25 % (résultat national[95] : 53,06 %) contre 44,75 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %) avec un taux de participation aux deux tours de 81,35 % et 82,36 % (contre 83,77 % et 83,97 % au niveau national)[96].
Élection présidentielle de 2007 à Pertuis(au-dessus de 3%).
À l’élection présidentielle de 2012, le premier tour a vu arriver en tête deux candidats avec quasiment le même nombre de voixNicolas Sarkozy (UMP) avec 26,07 %, suivi parFrançois Hollande (PS) avec 25,63 %,Marine Le Pen (FN) avec 20,98 %,Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) avec 13,00 % etFrançois Bayrou (MoDem) avec 8,85 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2,5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 50,56 % (résultat national[97] : 48,36 %) contre 49,44 % pour François Hollande (résultat national : 51,64 %) avec un taux de participation aux deux tours de 77,71 % et 78,01 % (contre 79,48 % et 80,35 % au niveau national)[98].
Élection présidentielle de 2012 à Pertuis(au-dessus de 2,5%).
Auréférendum sur la constitution européenne (scrutin du), sur 12 708 inscrits, 8 634 ont voté, ce qui représente une participation de 67,94 % du total (contre 69,37 % au niveau national[99]), soit une abstention de 32,06 %. Il y a eu une forte victoire dunon avec 5 084 voix (60,02 %), 3 386 voix (39,98 %) s'étant prononcéespour et 164 (1,90 %) étant des votes blancs ou nuls[100].
Au référendum européen sur letraité de Maastricht (scrutin du), sur 10 071 inscrits, 7 059 ont voté, ce qui représente une participation de 70,09 % (contre 69,70 % au niveau national[104]), soit uneabstention de 29,91 %. Il y a eu une victoire dunon avec 3 704 voix (53,92 %) contre 3 166 voix (46,08 %) qui se sont prononcées pour leoui, 189 votes (2,68 %) étant blancs ou nuls[105].
Du fait de sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[106]). Lescrutin de 2014 a donné 25 conseillers pour la liste divers droite de Roger Pellenc (50,59 % des voix), 7 conseillers pour la liste socialiste de Fabien Perez (40,12 % des voix) et 1 pour la liste Front National d'Alexandre Vallet (9,28 % des voix)[107]. Roger Pellenc est réélu maire lors de la séance du conseil municipal du, décentralisé à l'espace Georges-Jouvin[108].
Conseil municipal de Pertuis(mandature 2014-2020).
Au sein de lacommunauté d'agglomération du pays d'Aix la commune dispose de cinq conseillers communautaires : le maire en tant que vice-président de la communauté et cinq conseillers.
Un troisième pipeline reliant les raffineriesFos-sur-Mer au centre de stockage deManosque traverse la commune sur un axe ouest-est venant deVillelaure et partant surLa Tour-d'Aigues[113],[114]. Des exercices de gestion de crise, en collaboration avec la sociétéArkema, ont lieu sur le tracé de ces pipelines d'éthylène. Le ce fut au tour de Pertuis où il fut simulé une explosion de la canalisation[115],[116].
Fin 2006, la municipalité a voulu faire de Pertuis une ville pilote[120] au sein de lacommunauté d'agglomération du pays d'Aix (C.P.A.) pour le tri et le recyclage[121]. Chaque foyer ou ensemble dans certains endroits bénéficie en plus du conteneur d'ordures ménagères, d'un bac ou conteneur (jaune) pour les plastiques et papiers. De plus sont installés en de nombreux endroits des pointsd'apport volontaires avec conteneur à verres, papiers, plastiques et en quelques points chiffons-vêtements. Dans le centre-ville la ville a commencé l'installation de containers enterrés[122].
Une déchèterie sélective intercommunale est installée quartier Goure d'Aure depuis le[123]. Elle est de la compétence de la CPA[124].
Après une expérience concluante, en 2008, quartier Saint-Sépulcre, la commune a décidé d'étendre la distribution (à ceux qui le désirent) des composteurs à végétaux personnels[125].
Toutes ces actions sont en conformité avec la charte de l'Environnement signée par les 34 communes de la communauté d'agglomération du pays d'Aix[126].
Par ailleurs, Pertuis avait conclus en 2008 un partenariat avec l'Unicef en tant que « Ville amie des enfants », au moins jusqu'en 2019 avec une participation duconseil municipal des jeunes et des manifestations publiques annuelles de soutien à l'Unicef[132]. Cependant ce partenariat ne s'est pas encore prolongé pour le mandat municipal 2020-2026 où l'Unicef a demandé pour l'obtention ou le maintien du label un engagement municipal fort, qui n'est pas recensé en 2023 sur le site consacré à ce nouveau programme.
Si la dette a diminué de 20 %, l'encours par habitant a baissé de 30 %, de même les annuités pour la ville sont en baisse de 28 % et de 32,5 % pour les habitants.
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Les taux d'imposition (part communale) pour la TH, la TFPB et TFPNB qui n'avait pas varié entre 1998 et 2009 ont été revalorisés en 2010 à la hausse pour TH et TFPB à la baisse pour la TFPNB[réf. souhaitée].
La population, en hausse entre 1793 et 1806 (8 % et 11 %), s'est stabilisée jusqu'en 1954 avant d'augmenter entre chaque recensement de plus de 20 %, avec deux pics entre 1982 et 1990 (+27 %) et entre 1990 et 1999 (+29 %), avant de voir cette forte augmentation se ralentir au dernier recensement (+6 %). Durant cette période, cette forte croissance de 3 % annuels entre 1962 et 1990 est plus due au solde migratoire (entre 2,2 % et 2,5 %) qu'au solde naturel (entre 0,1 et 0,5 %)[137]. Un autre élément extérieur au département explique cette croissance : l'ouverture ducentre d'études nucléaires de Cadarache le[138] participa à cette croissance de population entre 1962 et 1990[139] mais aussi en 1962 des rapatriés d'Afrique du Nord.
Les données connues avant 1793 sont les années 1397 avec 150feux et 1400 avec 81 feux.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[140],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 19 764 habitants[Note 8], en évolution de −1,84 % par rapport à 2016 (Vaucluse : +1,73 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Données obsolètes.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 794 hommes pour 10 603 femmes, soit un taux de 51,98 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,03 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[144]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,5
7,1
75-89 ans
10,4
17,1
60-74 ans
17,2
19,9
45-59 ans
20,9
18,2
30-44 ans
17,5
18,0
15-29 ans
16,8
19,0
0-14 ans
15,8
Pyramide des âges du département deVaucluse en 2021 en pourcentage[145]
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Données obsolètes.
Au début du siècle, Pertuis avait deux établissements hospitaliers,l'hôpital général de la Charité (issu du legs des frères Giraud et inauguré en 1719) etl'hôpital Saint-Jacques (rue de Croze, du nom de son fondateurMelchior de Croze et inauguré en juin 1707)[64]. De part et d'autre, des écoles étaient en activité. Les élus de l'époque (le maire étant monsieur Turcan) jugeant la proximité malsaine, décidèrent le 23 décembre 1902, de réunir les deux hôpitaux en un seul, à l'hôpital Saint-Jacques, rue de Croze. Les écoles furent transférées dans les locaux de l'hospice de la charité. Une partie des locaux pour le collège et l'autre (réaménagé) pour l'école communale des garçons et l'école communale des filles. L'inauguration eut lieu en 1904, en présence deCamille Pelletan, ministre de l'Éducation.
Le marché paysan chaque mercredi et samedi (place Garcin) et le traditionnel marché provençal le vendredi, existant depuis1474 et l'autorisation donnée par Jeanne de Laval pour la tenue d'un marché hebdomadaire le vendredi[d 5] (partie haute du cours de la République, rue Danton, places Mirabeau, Jean-Jaurès et du 4-Septembre) permettent de profiter des produits du terroir.
Animations
Célébration de la Sainte Estelle à Pertuis
février : La ville de Pertuis et la direction des affaires culturelles organisent chaque année depuis2001 à l'espaceGeorges-Jouvin (nouveau nom de la salle des fêtes) le Salon des Antiquaires[153]
mars - avril : depuis le est organisé, à la salle des fêtes, par Compagnons de Dionysos en partenariat avec la ville de Pertuis, un salon desvins et de lagastronomie. La devise des Compagnons de Dionysos est« Amoureux du vin et du terroir, je m'engage à défendre et promouvoir gastronomie, arts et traditions, richesses de notre Luberon. »[154]. Au cours du salon se déroule un concours de vins parrainé par les Interprofessions desvins de la Vallée du Rhône et desvins de Provence[155].
avril – mai : La Foire aux fleurs également organisée par la ville de Pertuis et la direction des affaires culturelles a généralement lieu fin avril ou début mai et se déroule dans la partie basse du cours de la République et rue de la Liberté[156], Fête du livre.
juin : Le corso fleuri naquit le la même année que le syndicat d'initiative. Il s'interrompit de 1972 à 1983 pour être présent chaque année depuis 1984. Un char est spécialement conçu pour lareine annuelle de Pertuis[157]. Il y a deux défilés le samedi soir à 21 h et le dimanche après-midi à 16 h avec bataille de fleurs, le défilé du samedi soir est suivi d'un grand bal[158]. Sur le parcours (boulevard Victor-Hugo, rue de Croze, cours de la République) une fanfare ou groupe musical est intercalé entre chaque char. Durant cette période (en fait du jeudi au dimanche) une fête foraine est installée sur les places Jean-Jaures, du 4-Septembre, Mirabeau et Garcin.
juillet : La foire à la brocante se déroule place Garnier aux alentours du 14 juillet sous l'égide de la direction des affaires culturelles de la ville[159].
août : La première semaine d'août se déroule le festival du Big Band[160]. Lors de la semaine de Pertuis en fête et lafête votive du 15 août se déroule leGrand prix de Pertuis de concours dejeu provençal du 14 au 16 août chaque année, regroupant plus de 170 triplettes. En 2010, ce Grand prix a été le support du68e National de jeu provençal[161]. De 2002 à 2006 la vedette incontestée de ce grand prix futHenri Salvador dont l'autre passion après la chanson était les boules et surtout le jeu provençal.
septembre : Le premier samedi de septembre se déroule la Journée des Associations. Après s'être installée place de la Diane (de 1992 à 2008) et place Parmentier, cette manifestation se déroule depuis 2009 cours de la République de la rue de la Poste au feu tricolore du boulevard Victor-Hugo et regroupe 140 associations qui présentent leurs activités[162].
En novembre : la traditionnelle Foire de la Toussaint remontant à la nuit des temps. Mais aussi les Dionysies (fêtes automnales en l’honneur de Dionysos, dieu de la vigne et du vin) qui sont un festival de théâtre amateur dont la onzième édition eut lieu du 17 au 21 novembre 2010 au théâtre municipal de Pertuis[164].
Pertuis est une commune ayant une maison de la culture et des associations (qui depuis 2009 n'est plus le siège d'aucune association) et possédant ungros tissus associatif. En 2009, on recense pas moins de 177 associations[165] :
En 1902, les deux hôpitaux de la ville ont fusionné (cf. supra). Un nouvel hôpital fut construit à côté de l'hôpital Saint-Jacques et inauguré le. En 1990, fut construit le premier service des urgences.
Aujourd'hui cet hôpital de proximité rattaché à l'hôpital public d'Aix-en-Provence[166],[167] comporte 159 lits (médecine : 37, chirurgie : 19, gynéco-obstétrique : 24, moyen séjour : 19, long séjour : 60) plus unematernité de 22 lits. En 2007, l'hôpital a réalisé 45 405 journées d'hospitalisation et 764 accouchements[168].
En 2008, on pouvait recenser trois maisons de retraites[169], une publique : la maison de retraiteAlbrecht et 2 privées :Résidence3e âge les Maisons du Soleil et laRésidence Saint-Roch.
Cours de la République transformé enboulodrome pour le Grand Prix dejeu provençal (14-16/08/2009).Skatepark stade de Verdun (novembre 2007).
Les Pertuisiens peuvent bénéficier des équipements et services d'un centre de loisirs multisports, complexe Verdun, avec une salle multisport (tennis,basket-ball,handball,volley-ball, etc.), une salle pour lagymnastique, une petite salle pour les associations de gymnastique (LIA, step, gym volontaire), une salle pour le tir (air comprimé), une salle pour letennis de table, d'un boulodrome, de courts de tennis, d'un skate park, de l'école municipale des sports, le centre aquatique Pertuis Durance Luberon[170] pour la pratique de lanatation, l'aquagym et lewater-polo, des gymnases du Tourrier et de Saint-Roch ainsi que du complexe sportif du Farigoulier avec le terrain debaseball du Pertuis Baseball Club, terrain du Mini-Bolid Club de Pertuis (modèles réduits auto), club detir (pour le tir à balle)[171], terrain demoto-cross, terrain derugby à XV, terrain deslopstyleBMX etVTT, d'une piste d'aéromodélisme. Depuis le, la ville possède une salle à grimper[172].
Pertuis a d'abord eu sa radio FM :Radio 2L (radio 2 Luberon) qui à émis sur 88,0 MHz de 1981 à 1988 (Studio principal àAnsouis et un autre à Pertuis), ensuite la radio a été absorbée parRadio Zinzine. En 2009, les Pertuisiens ont unewebradio basée à Pertuis :StudFM[183]. Studfm, dont la devise est« La radio en direct de Pertuis », a été créée par une association loi 1901 : Mégalodon Diffusion sise à Pertuis (et déclarée le à la sous-préfecture d'Apt). Elle émet sur le Web depuis début 2009 et est animée par des bénévoles. Elle a de nombreux soutiens locaux : le GEPE (groupement des entreprises pertuisiennes et des environs), les vitrines de Pertuis (association des commerçants), la ville de Pertuis, le département de Vaucluse, mais aussi des commerces indépendants. Et depuis le StudFM émet également sur la fréquence 97,7 MHz et couvre les communes à l'ouest jusqu'àRognes, au nordCucuron, à l'estLa Bastide-des-Jourdans et au sudLes Platanes[184]
Culte catholique : avec l'église Saint-Nicolas. De plus, Pertuis est le siège de ladoyenné de Pertuis regroupant 21 communes[185].
Culte protestant : Il y a le temple rue Marceau qui est un ancien lavoir construit en 1882 et qui a été transformé en temple en 1966[186]; mais aussi le centre évangélique protestant : 123 chemin des Prés ainsi que l'église évangélique tzigane : chemin de la Dourdoille.
Culte musulman : salle de prières rue Bonne. Mosquée rue Grande
Pour la sécurité, la ville dispose d'unegendarmerie nationale qui gère le même territoire. Une lettre du ministre de l'intérieurBrice Hortefeux le demande au préfet de Région de« lancer une concertation sur l'hypothèse de céder la circonscription de Pertuis, actuellement sous le contrôle de la police, à la gendarmerie »[188]. La ville dispose également d'unepolice municipale. La ville s'est également dotée d'un système devidéosurveillance. Lors d'une séance extraordinaire du conseil municipal du, celui-ci a délibéré pour placer Pertuis en zone de gendarmerie, malgré les manifestations et protestations des citoyens[189].
La ville possède un centre de secours principal ultra-moderne qui couvre les cantons de Pertuis et de Cadenet, ce qui représente 51 617 hectares dont 21 028 hectares de forêts. Ce centre a été inauguré le. C'est le troisième emplacement de la caserne en 150 ans, le premier fut le poste rue François-Morel, installé lors de la création de la compagnie de sapeurs pompiers de Pertuis le. Puis le déménagement place Saint-Pierre (locaux actuels de la bibliothèque municipale)[190]. Le centre de secours est composé de 22pompiers professionnels (3 officiers, 12 sous-officiers et 7 hommes du rang), de 65 pompiers volontaires (4 officiers, 17 sous-officiers et 41 hommes du rang), de 15 membres du service santé (8 officiers et 7 sous-officiers), 1 officier vétérinaire, 1 officier pharmacien et un sous-officier administratif soit un effectif total de 102 personnes. Pour accomplir leurs missions les pompiers de Pertuis disposent de 31 véhicules pour l'aide aux personnes, les feux urbains et feux de forêts. Ce centre de secours dispose d'une aire d'atterrissage pour les hélicoptères permettant des évacuations rapides sur les hôpitaux d'Aix-en-Provence ou la Timone àMarseille.
La commune a également créé la Maison de la Petite Enfance (MPE)à petits pas pour la ville et son canton rue du Chanoine-Trouillet. Elle regroupe le service de coordination petite enfance, une crèche collective pour l'accueil régulier d'enfants de 10 semaines à 3 ans, un relais parents assistants maternels (RPAM), un lieu accueil enfants parent (LAEP). La MPE de Pertuis a également une halte garderie pour l'accueil ponctuel d'enfants de 10 semaines à 6 ans rue de Croze[191].
C'est un établissement public communal doté de la personnalité morale et de l'autonomie budgétaire. Il intervient à deux titres : l'aide sociale légale et l'aide sociale facultative. En ce qui concerne l'aide sociale légale, il intervient dans les domaines suivants : l'instruction des demandes d'aide sociale pour le compte du conseil général, à savoir : les dossiers de l'allocation personnalisée d'autonomie, les dossiers de demande de compensation du handicap, d'aides sociales, les demandes deRSA, et les demandes de fonds solidarité logement, impayés d'énergie, d'éau[193]...
Syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM)
Lesyndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) Durance-Luberon est unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin etVaugines n'en font pas partie) des deux cantons dePertuis et deCadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 22 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président duconseil général de Vaucluse)[194]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[195].
La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 11 915 personnes (11 322 en 1999), parmi lesquelles on comptait 68,8 % d'actifs dont 60,2 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs (contre 11,7 % en 1999)[197]. En 2007, 45,9 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Pertuis, 8,9 % dans une autre commune dudépartement de Vaucluse, 43,6 % dans un autre département, principalement le département desBouches-du-Rhône et 1,5 % dans une autre région[198].
La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Pertuis[Note 15] fait apparaître une sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et « ouvriers » et une sur-représentation des « artisans et commerçants » et des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.
Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
En 2007, on comptait 6 772 emplois dans la commune, contre 5 463 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 7 227, l'indicateur de concentration d'emploi est de 93,7 % (contre 87 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre approximativement un emploi pour tous les pertuisiens actifs[197].
La répartition parsecteurs d'activité des emplois à Pertuis fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire représente 76 % du total des emplois à Pertuis, contre plus de 75 % en France métropolitaine.
Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)
Machine agricole à vapeur pour battage et triturage.
Économiquement, l'agriculture et le tourisme sont les principales activités de Pertuis et ses environs.
La commune, qui pratiquait encore au début duXXe siècle lapolyculture vivrière, a opté, au fil des décennies, pour une agriculture orientée vers des productions de qualité. La variété de sesterroirs lui permet de produire de lapomme de terre labellisée, de la tousseelle, de l'huile d'olive AOC, desvins (AOC etvin de pays), descerises (IGP), de l'agneau de Sisteron, desasperges de Lauris, du miel de Provence AOC, etc.
Logo de la pomme de terre de Pertuis.Pommes de terreMonalisa.
Pertuis a été longtemps connue comme une capitale de lapomme de terre, mais cette activité y est maintenant en déclin. Toutefois, en 2008 est créée la « confrérie de la pomme de terre de Pertuis » dont le devise est« égalité, convivialité, tuberculinité »[200]. Au dernier recensement de l'agriculture, en 1979,111 hectares de pommes de terre y étaient cultivés et Pertuis fournissait plus de 10 % de la production de Vaucluse[201]. Le, la pomme de terre de Pertuis devient une marque[202].
Appréciée pour sa valeur gustative et sa bonne aptitude à la conservation, elle possède une typicité liée au terroir sablo-limoneux très favorable de la plaine de la Durance. C'est une pomme de terre à chair jaune : les variétés les plus cultivées sontMonalisa et Samba, non lavée, ce qui en favorise la conservation, cultivée dans la région de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles et conditionnée en sacs portant le logo officiel de la « Pomme de terre de Pertuis ».
La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le Pays d'Aix-en-Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[203].
Leblé meunier d'Apt est une variété de blé tendre[204], dite aussi touselle blanche de Pertuis (datant de la fin duXVIe siècle ou débutXVIIe siècle[205]), qui a été retrouvée et identifiée, en1985, chez un agriculteur retraité deBuoux, par les techniciens duparc naturel régional du Luberon qui lui ont ensuite permis de se multiplier à nouveau. Ce blé était considéré au début duXIXe siècle comme« une espèce de première valeur alimentaire » pour les pâtisseries et en particulier lespompes à l'huile[206]. Sa farine est pauvre engluten comme toutes celles issues des vieilles variétés de blé. Elle entre désormais dans la composition dugalapian, pâtisserie du Luberon à base d’amandes, miel de lavande, melon et bigarreau confit. Sur les pains, utilisant cette farine, des marques en étoiles sont réalisées sur les boules et sur les pavés. Ils sont farinés et pourvus d’une pastille azyme avec le logo« Produit du parc naturel régional du Luberon »[207].
L'huile d'olive de Provence est protégée par uneappellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le, réunie àArles. La signature du décret parut au Journal officiel le[208]
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[208],[209].
Dans la commune de Pertuis, quelques oliveraies répondent à ses critères. Les olives sont principalement pressées auMoulin Dauphin deCucuron, un des derniers moulins de la région et qui date duXIIe siècle[210].
La commune possède 86 propriétaires de vignes, dont la plus grande exploitation est le Château de Val Joanis, avec400ha[222]où l'on trouve descôtes-du-luberon (AOC), ainsi qu'au Château du Grand Callamand[223]et à la Coopérative Vinicole de Pertuis (qui regroupe 97 viticulteurs du canton)[224].
On trouve ainsi lesAOC :Château de Val Joanis Rouge[225],Château de Val Joanis Rosé[226],Château de Val Joanis Rosé[227],Réserve Les Griottes (AOC rouge de Val Joanis)[228],Réserve Les Merises (AOC rosé de Val Joanis)[229],Réserve Les Aubépines (AOC blanc de Val Joanis)[230],Réserve des vignes du Chanoine Trouillet (AOC rouge de Val Joanis)[231],Château Grand Callamand Rouge,Château Grand Callamand rosé etChâteau Grand Callamand blanc[232]
L'IGPVaucluse (IGP) comme laRéserve Les Agasses (blanc de Val Joanis)[233], Château Grand CallamandVdP Rouge.
L'IGPMéditerranée (IGP) comme deux vins du Château Grand Callamandle vin noir etle vin blanc[234], ainsi que le vin rouge de la coopérative de Pertuis[235].
À Pertuis sont cultivées des cerises ayant l'indication géographique protégée « cerises du Ventoux », à savoir que la cerise des coteaux du Ventoux se caractérise par sa production dans la zone des coteaux du Ventoux, par sa cueillette à maturité optimale et par son calibre moyen minimum garanti à 24 mm[236].
Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique decheptels élevés dans les mêmes conditions, mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de laProvence, leMassif central et lePiémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par lesabattoirs deSisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[242].
Le tourisme, beaucoup plus récent, s'est plus ou moins développé en même temps que celui du Luberon et continue de se développer (office de tourisme, hôtels, camping, chambres d'hôtes, gites, etc.) Entre 2006 et 2010, si la capacité d'accueil au niveau camping est la même avec un camping 3 étoiles de 180 emplacements, l'offre hôtelière s'est accrue par transformation ; il y a toujours un hôtel trois étoiles de 46 chambres, l'hôtel de deux étoiles à 13 chambres a disparu, mais deux hôtels sans étoile furent créés, un en 2006 de 59 chambres et un en 2009 de 37 chambres, soit une capacité hôtelière de 142 chambres au lieu de 59[30]. La ville comporte beaucoup de chambres d'hôtes et de gites offrant des capacités de deux à plus de dix, ainsi que de belles demeures provençales commeLe mas d'Orianne[243].
La machine à vendangerPellenc en action dans le vignoble du Languedoc.
Aujourd'hui, Pertuis est en pleine mutation économique avec l'arrivée de nombreuses entreprises, caractérisée par 339 créations (dont 214 individuelles) en 2009 (240 en 2008, 199 en 2007), s'implantant sur le parc d'activités de Saint-Martin situé entre la Durance et le centre-ville. Il accueille des activités de hautes technologies comme l'informatique ou les techniques de recyclage automatisé. Au, la commune comportait 1 938 entreprises, dont 14 de plus de 50 salariés et 1 220 sans aucun salarié[30].
Les autres sociétés importantes de la ville sont l'HypermarchéHyper U[250] etAuto Escape (société de location automobiles)[251], puisLa Salaison Pertuisienne (grossiste en charcuterie), la station essenceStation Sud,Pagès Motoculture (commerce de gros de matériel agricole)[252], laSCA de Ceréales (Céréalis),JEM Publicité (fabrication d'appareils électroménagers), l'instrustriel en chaudronnerie du domaine du nucléaireSOCOMELU et l'installateur en climatisation et cuisines pour professionnelsPertuis Froid[253].
Société
Chiffre d'affaires
Bénéfice Net
Emploi
2010
2009
Variation sur 12 mois
2010
2009
Variation sur 12 mois
2010
2009
Centre de Distribution Provence Luberon (Hyper U)[254]
Ce tableau montre que, si certaines entreprises ont vu leur chiffre d'affaires diminuer, cela est dû à lacrise économique de 2008-2010, par contre toutes, sans exception, ont, entre 2008 et 2009, embauché du personnel.
La commune de Pertuis possède 130 monuments qui sont soit classésmonument historique soit inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel[264] :
La façade de la maison dite de la Reine Jeanne[268] (rue de Beaujeu) (propriété privée) depuis le[269]. Mais un mystère demeure : de quelle reine Jeanne s'agit-il ? JeanneIre, comtesse de Provence, reine de Naples, assassinée en 1382, ou de Jeanne de Laval, qui épouse leroi René le. Cette maison est une énigme : pour qui fut-elle construite ? Le plus probable est le Duc de La Valette, gouverneur de Provence de 1587 à 1592, quand il établit le siège de son gouvernement à Pertuis, restée fidèle au Roi. En effet, la construction peut être datée des années 1585-1590[270].
En plus des monuments, le ministère de la culture en a classé 28 autitre des objets des monuments historiques. Ces objets sont conservés dans quatre lieux : cinq dans la chapelle de l'ancienne Charité, un dans la chapelle de la Charité, un dans la chapelle du collège et vingt-et-un dans l'église Saint-Nicolas[278].
Dans la chapelle de l'ancienne Charité on trouve cinq objets qui ont été classés le :Deux clôtures de chapelle en fer forgé datant de1755[279], autel, tabernacle, retable, tableau : la Vierge à l'Enfant entre saint François d'Assise et saint Joseph datant duXVIIe siècle[280],bannière de procession de saint Roch datant de1851[281],clôture de chœur datant duXVIIIe siècle[282] ettabernacle, retable, deux tableaux : sainte Anne la Vierge et l'Enfant Jésus entourés de saints, Dieu le Père et le Saint Espritdatant duXVIIe siècle[283].
Dans la chapelle de la Charité on trouve un objet qui a été classés le :tableau : saint Félix de Cantalice et l'Enfant Jésus datant duXVIIe siècle[284].
Dans la chapelle du collège on trouve un objet qui a été classé le :chaire à prêcher datant duXVIIIe siècle[285].
Dans l'église Saint-Nicolas on trouve vingt-et-un objet qui ont été classés à différentes dates.Le :retable, tableau : la Vierge de consolation entre saint Sébastien et saint Roch datant duXVIe siècle[286],statue : Berger en adoration datant duXVIe siècle[287],retable, trois bas-reliefs : Scènes de la vie de saint Crépin et de saint Crépinien datant desXVIe siècle etXVIIe siècle[288],tableau : le Couronnement de la Vierge datant duXVIIe siècle[289],tableau : Josué arrêtant le soleil, cadre peint parGilles Garcin[290] datant duXVIIe siècle[291],chaire à prêcher datant duXVIIIe siècle[292],tableau : la Présentation de la Vierge peint parJean Daret datant duXVIIe siècle[293],tableau : le Mariage de la Vierge datant duXVIIIe siècle[294],tableau : l'Adoration des bergers datant duXVIIIe siècle[295],vantaux et tympan du portail principal datant duXVIe siècle[296],tableau : l' Echelle de Jacob, cadre peint par Gilles Garcin datant duXVIIe siècle[297],tableau : saint Paul à Ephèse, cadre datant duXVIIIe siècle[298],tableau : Moïse rapportant les tables de la loi, cadre datant duXVIIIe siècle[299],tableau : le Sacrifice d'Abraham, cadre peint par Gilles Garcin datant duXVIIe siècle[300],tableau : Zacharie dans le temple, cadre datant duXVIIIe siècle[301],tableau : le Jugement de Salomon, cadre datant duXVIIIe siècle[302], puis le :tombeau, bas-relief : Trois personnages sous des arcatures datant duXIVe siècle[303],châsse datant de1598[304],plaque commémorative datant de1772[305], le :autel, tabernacle datant duXVIIIe siècle[306] et le :orgue de tribune datant de1598[307],orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue datant de1598[308].
La chapelleSaint-Roch. En 1528, le conseil de la ville décide de« prendre saint Roch pour un patron de la ville, avec promesse de célébrer, le 16 août, le saint dimanche afin d'obtenir par son intercession la santé publique ». Il faut attendre l'épidémie de 1640 pour que les Pertuisiens exécutent ce vœu. Antoine et Barthélémy Puget, deux maçons pertuisiens, construisirent, en 1651, une petite chapelle à nef unique plafonnée avec une porte en plein-cintre ornée de bossages. La chapelle est inaugurée le. La cloche est volée en 1700 et la chapelle pillée en 1740. En 1760, les pertuisiens entreprennent sa restauration et construisent une petite sacristie. Vendue comme bien national en 1796, la chapelle est rachetée par la municipalité qui l'entretient et la restaure.
L'hôtel Mirabeau situé sur la place du marché, avait toutes les caractéristiques d'un hôtel particulier aixois. C'est dans cette demeure que sont nésVictor, Joseph et Alexandre-Louis de Riqueti de Mirabeau. Il n'en reste plus rien de nos jours, car en 1928, les frères Gustave et Henri Roux vendirent le portail enkit à des ressortissants américains.
L'hôtel Cornarel (24 rue de la Tour) possède une cage d'escalier avec rampe en fer forgé duXVIIe siècle, gypseries, peintures murales et boiseries d'époqueLouis XV.
Le monument aux morts des guerres de 1914-1918, 1939-1945 et d'Afrique du Nord (AFN) (sur la photo la plaque AFN a été rajoutée au-dessus de la guerre 1939-1945), situé avenue de la Liberté. Une particularité de ce monument est que la liste des morts de 1914-1918 est sur une stèle dans une chapelle de l'église Saint-Nicolas.
Un immeuble appartenant à monsieur et madame Mikaelly fut acheté par la ville pour en faire un théâtre en 1912[313]. La famille Mikaelly en assurait l'animation. À la disparition des époux, la salle fut transformée en cinéma. En décembre 1976, la ville acquit les droits s'attachant au théâtre dans le but de restaurer le bâtiment. Il est administré par la ville en tant que théâtre municipal[314].
La ville de Pertuis ne dispose plus d'une bibliothèque municipale depuis 2016, date à laquelle la municipalité à délégué ce service public à la métropole d'Aix Marseille. Les habitants de Pertuis et des alentours peuvent profiter de la nouvelle médiathèque les Carmes, située dans l'ancien couvent du même nom depuis 2018.
En1936 est créée lamusique municipale, puis en 1951,l'Harmonie Durance Luberon au sein de l'école de musique qui deviendra municipale en1981. Le syndicat intercommunal de musique du Sud-Luberon est créé en1990, 12 communes y adhérent : Pertuis,La Tour-d'Aigues,Villelaure,Cucuron,Grambois,Ansouis,Cabrières-d'Aigues,Saint-Martin-de-la-Brasque,La Bastidonne,Peypin-d'Aigues etVaugines. Ce conservatoire de musique de Pertuis est un établissement public financé par les contributions de ces douze communes et des musiciens spécialement formés au travail en milieu scolaire interviennent dans les écoles maternelles et primaires des douze communes[315]. Mais à la suite de difficultés financières et d'autres querelles depuis 2008, le syndicat intercommunal de musique est dissous par arrêté du sous-préfet d'Apt le à la suite de la demande de 11 communes et l'opposition d'une (La Tour-d'Aigues)[316]. Le conservatoire devient le conservatoire municipal de musique de Pertuis qui accueille plus de 400 élèves et intervient dans les écoles primaires de onze communes pour la saison 2010/2011[317]. C'est une des rares écoles de musique de la région à proposer tous les types d'instruments (violon,alto,violoncelle,flûte,clarinette,hautbois, lessaxophones,trompette,trombone,tuba,piano,clavecin,guitare sèche etélectrique,luth,percussions etbatterie). Le conservatoire occupe les locaux de l'ancien hôpital de la Charité (partie nord, la partie sud étant les écoles Albert-Camus et Georges-Brassens).
Pertuis a un correspondant local et un bureau rue Colbert du quotidienLa Provence en particulier pour son édition Sud Luberon. La ville bénéficie également d'uneédition Pertuis de l'hebdomadaireParuVendu[320].
Abbé Louis Chauvet[325], né à Pertuis en 1664, nommé curé de Levesville le Chenard en 1694. Fondateur avec Marie Anne de Tilly de la congrégation des sœurs de Saint-Paul de Chartres[326] (quatre sœurs) qu'il confie en 1708 à l'évêque de Chartres. Actuellement, la congrégation est présente dans près de 40 pays et regroupent environ 4000 sœurs. Quatre d'entre elles sont revenues en mission à Pertuis en 2010 pour les 300 ans de la congrégation.
« En considération de la bonne et ancienne fidélité de ces habitants »,Charles VIII, roi de France, comte de Provence et de Forcalquier, leur accorda ces armoiries par lettre patente d'octobre 1493.
D'or à une fasce de gueules et une fleur de lys d'azur passant parmi ladite fasce et insérée en icelle[332].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Architecte et passionné d'histoire, a reconstitué grâce aux archives et ouvrages sur la ville a reconstitué les remparts tels qu'ils étaient.
↑né en1848 à Pertuis et décédé en1916 a été 4 fois maire de Pertuis entre 1879 et 1896. Il étaitmercier de profession
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Conseillère municipale de Jean Guiques et directrice de l'école des filles
↑école construite à la place de l'ancien parc situé devant la chapelle de la Charité
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑GuyBaruol et PhilippeAutran,D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours Les Alpes de lumière no 153,, Forcalquier, les Alpes de lumière,(ISBN978-2-906162-81-5 et2-906162-81-7),p. 46.
↑Jules Masson Mourey, « Un fragment distal de hache polie en jade alpin dans le contexte néolithique moyen de la station des Aubettes (Pertuis, Vaucluse) »,Bulletin archéologique de Provence n°36,,p. 7-11(lire en ligne).
↑Jules Masson Mourey, « Les secrets de Pertuis (suite). De la découverte ancienne d’un menhir néolithique »,Pertuis en Héritage n°9,(lire en ligne).
↑BernardBouloumié, « Les tumulus de Pertuis (Vaucluse) et les œnochoés « rhodiennes » hors d'Étrurie »,Gallia,vol. 36,(lire en ligne).
↑a etbJules Masson Mourey, « Les habitats groupés successifs de la colline du San-Peyre à Pertuis (Vaucluse) : un premier état des connaissances »,Bulletin archéologique de Provence n°39,,p. 39-47(lire en ligne).
↑Guy Barruol, « La Durance dans l’Antiquité et au Moyen Âge »,in La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse,p. 48
↑Elie Nicolas, « Expulsion des Juifs de Provence et de L’Europe méditerranéenne (XVe etXVIe siècles) » sous la direction de Danièle Iancu-Agou. Ed Peeters. Copie d’une étude « Les Juifs à Pertuis au Moyen Âge » déposée par l’auteur aux A.C. de Pertuis
↑Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch,D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière,no 153, Forcalquier, 2006.(ISBN2-906162-81-7),p. 46.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Archéologie
NathalieBourdely,Recherches sur l'occupation humaine dans le canton de Pertuis depuis l'Age du Fer jusqu'au haut Moyen Âge : contribution au pré-inventaire de la Carte Archéologique du département du Vaucluse, mémoire de maitrise non publié, sous la direction de Michel Provost et Éric Morvillez, Université d'Avignon et des pays de Vaucluse, 2 vol.,
L. Tallah (Paris),Carte Archéologique de la Gaule : Vaucluse, vol. 2 : Le Luberon et pays d'Apt, Paris, éd. des Inscriptions et Belles-Lettres,, 431 p.(ISBN978-2-87754-085-8 et2-87754-085-5)
Jules Courtet,Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé,, 400 p.(lire en ligne)
PatrickSaletta,Provence Côte d'Azur : Les Carnets du Patrimoine, Paris, Les Guides Masson, Paris, 2000,, 552 p.(ISBN978-2-7072-0409-7 et2707204099)
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