Commune située dans laBresse sur les bords de laVeyle à l'ouest et duMenthon au nord, Perrex est composée ne voit pas sa population concentrée en un lieu mais elle est dispersée dans différents lieux-dits dontMoncoin, la Râpe,Montanet,Corsant, laNeuve, leBon Coin ou encoreles Mûres.Le village est proche des villes deMâcon (14 kilomètres) et deBourg-en-Bresse (20 kilomètres).
Les limites communales de Perrex et celles de ses communes adjacentes.
LaVeyle passe dans l'ouest de la commune et constitue une partie de sa frontière avecBiziat etSaint-Jean-sur-Veyle. De plus, la commune est traversée par leMenthon qui conflue dans laVeyle à la frontière avecSaint-Jean-sur-Veyle près duMoulin Grand. Elle définit la frontière nord-ouest de la commune qu'elle partage avecSaint-Cyr-sur-Menthon.
LeBief de Mont Goux naît dans laVeyle àCorsant et suit son cours le long de la frontière avecBiziat. Il se jette aussi àCorsant dans laVeyle. En outre, leBief naît dans l'étang de Labâtie aubois de Perrex et se jette en formant un mini-delta dans laVeyle dont un bras forme une frontière avecVonnas.
L'étang de Lâbatie est une étendue d'eau à l'ouest dubois de Perrex près de la route D 47. À l'est de ce bois, on trouve un autre étang, l'étang du Comte. Au sud dubois Rond, un des bois de la commune deSaint-Cyr, se trouve l'étang du Grapillon.
Trois routes départementales traversent Perrex dont la route départementale D 80. Cette dernière traverse la commune du nord au sud en passant par la Neuve, Corsant et le Bon Coin. Elle permet de rejoindreSaint-Cyr-sur-Menthon,Saint-Jean-sur-Veyle etPont-de-Veyle par le nord ainsi que de la routedépartementale D 1079 afin d'aller àMâcon. En se dirigeant au sud, on rejoint le chef-lieu du canton,Vonnas. Au niveau départemental, cette voie relie les communes deSaint-Trivier-de-Courtes au nord et deVillars-les-Dombes au sud.
Cet axe de communication possède une voie annexe, la route départementale D 80E, qui passe seulement à Perrex. Elle part duBon Coin jusqu'au bourg.
La route départementale D 47 traverse l'est du village. En se dirigeant au nord, la voie permet de se diriger àSaint-Genis-sur-Menthon parles Jolys, lieu-dit de cette dernière mais aussi la routedépartementale D 1079 afin d'aller àBourg-en-Bresse, préfecture de l'Ain. En prenant la voie par le sud, on rejointVonnas. Cette voie routière est reliée au bourg par l'intermédiaire de la route communale C 7. Elle permet de rejoindreMézériat en passant parFay qui est l'un des lieux-dits de cette dernière.
Pour accéder à l'A40 en direction de Mâcon-Nord et Paris par l'A6, il convient d'aller à la gare de péage deReplonges au nord-ouest. On peut l'emprunter gratuitement jusqu'à la gare de Mâcon-centre, dernière sortie avant l'échangeur avec l'autoroute A6. Enfin, pour accéder à la voie en direction de Bourg et Genève, il faut se diriger au nord en passant par la gare de péage deSaint-Genis-sur-Menthon.
L'autoroute A6 est une autoroute passant à une quinzaine de kilomètres de la commune qui relie Paris à Lyon ; elle est accessible depuis l'A406 pour aller à Lyon et par l'A40 pour se rendre à Paris.
L'autoroute A406 est une voie reliant l'A40 et l'A6[Note 2]. Inaugurée enmars 2011, elle permet aux usagers de gagner un quart d'heure pour aller à Mâcon Sud en évitant le centre. Afin d'accéder au contournement de Mâcon, il suffit de se rendre à la gare de péage deCrottet. Cette autoroute permet d'accéder à l'A6 en direction de Lyon.
Une seule voie traverse la commune : laligne de Mâcon à Ambérieu qui la traverse à l'ouest en longeant la route départementale D 80. Elle est desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[7] et deux gares pour lesTER Rhône-Alpes sont situées à proximité dont la plus proche est celle deVonnas. L'autre est lagare de Pont-de-Veyle installée àCrottet. Lagare de Saint-Jean-sur-Veyle était jusqu'en 2007, année de sa fermeture, la plus proche pour les habitants de Corsant et La Neuve. Les trains grandes lignes et les TGV ne marquent pas d'arrêt.
À quelques kilomètres de Perrex, laSaône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grandgabarit européen depuisVerdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et laMéditerranée. Mâcon possède un port fluvial. La Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.
Les habitants de la commune doivent se rendre à l'aéroport deLyon-Saint-Exupéry distant de 80 kilomètres ou bien à l'aéroport deGenève distant de 140 kilomètres pour effectuer des vols à l'international.
Au, Perrex est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (8,6 %), forêts (7,3 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le premier nom du village dont on trouve la trace estPrevisco qui date de972 dans le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon[14].Perex est cité dans les visites pastorales en1056.
Deux siècles et demi plus tard, les titres de Laumusse évoquentPeres en1223 pour se référer à la paroisse. En1250, on trouvePerscs dans le pouillé deLyon.
Le même ouvrage citePeres en1350. En1355,Peres en Bresse est mentionné dans une des sources deGuichenon.
Selon les archives de l'Ain, le nom du village en1443Perez etPercys est cité dans la pancarte des droits de cire en1495.
Le pouillé du diocèse deLyon utiliseFerres pour se référer au village autour de1587 et l'Histoire de Bresse et du Bugey mentionnePerés en1650.
Le nom de Perrex vient duromanpera signifiant pierre ou rocher[15]. Cela marque la présence d'une pierre remarquable, d'un lieu rempli de pierres, d'une carrière de pierres ou d'un éboulis qui aurait été dans le territoire communal. Il se peut aussi que le nom vienne d'un domaine d'origine gallo-romaine détenu par un certainPeriscus.
Avant l'arrivée desRomains sur le territoire, le peuple celte desAmbarres dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, laSaône) », occupait la région bressane et ses vastes forêts[16].
Vers les années -50, à la suite de la conquête desGaules par les Romains, la commune et les territoires l'entourant changent de domination même si les nouveaux occupants ne s'intéressèrent pas particulièrement à cette région marécageuse et boisée.Jules César considérait laBresse et leBugey comme une seule région qu'il nommaitInsula Gallica[17].
AuXe siècle, on trouve pour la première fois dans les écrits une mention au village. Dans l'ordre féodal, elle était une seigneurie, en toute justice et avec château, de l'ancien fief des sires de Bâgé.
Toutefois, ce n'est pas la seule structure intercommunale dont fait partie la localité bressane. On peut mentionner le syndicat mixteBresse Val de Saône créé en1995 et regroupant 40 communes[22],[23]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la régionAuvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.
La commune faisant partie du bassin de laVeyle, elle appartient au syndicat mixteVeyle Vivante[24] dont le siège est situé dans le bâtiment de lagare de Mézériat. Le travail de cette organisation est de surveiller la qualité des eaux du bassin, de préserver les zones humides ou de remettre en état certains ouvrages.
Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient ausyndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le[25]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[26]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère unsystème d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau defibre optique pour avoir accès àInternet àtrès haut débit.
Lacommunauté de communes du canton de Pont-de-Veyle dont la commune fait partie est jumelée avec la commune deStraubenhardt localisée dans leBade-Wurtemberg enAllemagne à la porte nord de laForêt-Noire entreKarlsruhe etPforzheim. Commune composée de cinq villages que sont Conweiler, Feldrennach et Pfinzweiler, Langenalb, Ottenhausen et Schwann, Straubenhardt a commencé à lier des contacts avec le canton de Pont-de-Veyle dès 1995 grâce à Roger Herbet. Ce dernier, un bressan qui vivait dans la localité allemande, organisa une rencontre entre Christophe Greffet alors maire deSaint-Genis-sur-Menthon et Willy Rushman, bourgmestre de Straubenhardt[27]. Est alors née une volonté de tisser de nouveaux liens entre les deux localités par le biais des collégiens qui commencèrent à créer des échanges dès 1996.
Tout s'accéléra durant l'année 1999 quand la population de la commune allemande fut invitée à deux reprises en France. La première fois fut durant le mois de mai à l'occasion de la fête du Fromage à Grièges et la seconde fois fut en juillet lors de la fête des Temps Chauds où un groupe musical de Straubenhardt était invité à s'y produire[28]. Les Bressans furent invités à faire le chemin inverse dès le mois d'août pour créer ensemble la fête de marché historique à Feldrennach. Le jumelage entre Straubenhardt et le canton de Pont-de-Veyle a été concrétisé par la signature de la Charte lors de la grande fête organisée auchâteau de Pont-de-Veyle du 7 au 9 juillet2000[29]. Une autre fête fut organisée l'année suivante en Allemagne du 6 au 8 juillet 2001[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2022, la commune comptait 861 habitants[Note 4], en évolution de +4,49 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le Progrès est un journal régional diffusant dans les départements de l'Ain, duJura, duRhône, de laLoire et de laHaute-Loire. Chaque vendredi est publié le journal local hebdomadaireVoix de l'Ain. De plus,Le Journal de Saône-et-Loire, paru pour la première fois le, est la version saône-et-loirienne duProgrès. Ce journal quotidien paraît dans les environs sous l'édition de Mâcon.
La commune ne possède ni de boulangerie ni d'épicerie comme de nombreuses communes rurales. On trouve néanmoins un restaurant près de la place du village.
La commune accueille sur son territoire quelques entreprises dontSeroba, entreprise spécialisée dans la découpe, etEurobress spécialisée dans la fabrication de matériel de coffrage. Elles sont regroupées dans le parc d’activités du Parc des Terres.
Lepigeonnier du Moulin Grand, localisé près du confluent de laVeyle et duMenthon fait l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques depuis le[35]. Cet édifice date de1704 et est construit enpans de bois comme la plupart des bâtiments typiques de laBresse[36]. Comme son nom l'indique, il est situé près du moulin Grand, édifice situé à Saint-Jean-sur-Veyle, de l'autre côté duMenthon.
Ce n'est pas le seul pigeonnier restant sur le territoire communal, celui de l'ancien château qui est un pigeonnier circulaire en brique date duXVIe siècle[37], il est situé dans le nord du bourg.
Étant donné que la commune est traversée par quelques cours d'eau, il subsiste encore le moulin de Corsant avec une scierie et une retenue d'eau construits le long de laVeyle.
↑Bien que probablement d'originefrancoprovençal le -x final de Perrex est prononcé.
↑L'autoroute A406 n'est pas directement reliée à l'A6 puisque la voie faisant office de contournement sud de Mâcon se prolonge vers l'ouest par l'intermédiaire de la route N79 faisant partie de la RCEA. Pour prendre l'A6 en venant de l'A406, il suffit de quitter l'autoroute à la dernière sortie, puis de rejoindre la gare de péage de Mâcon-sud.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)