Pour le film, voirPension de famille (film).
Ne doit pas être confondu avecMaison d'hôtes,Gîte (hébergement),Meublé de tourisme ouFoyer d'hébergement.

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Unepension de famille oumaison relais est un hébergement dans lequel leslocataires louent une ou plusieurschambres pour une ou plusieurs nuitées et parfois pendant des périodes prolongées (semaines, mois ou années). Les parties communes de la maison sont entretenues et quelques services, comme la blanchisserie et le nettoyage, peuvent être fournis. « legîte et lecouvert » sont normalement fournis.
Cet hébergement se développe auXIXe siècle dans lesstations balnéaires et lesvilles universitaires.En France, fin 2023, ces structures d'accueil destinées aux personnes en situation de précarité et ayant du mal à accéder à un logement ordinaire hébergeaient près de 24 000 personnes, logées dans plus de 1 000 lieux. Cet hébergement est stable, sans limitation de durée, et associé à un accompagnement social favorisant l'insertion des résidents.

C'est un dispositif d'hébergement de personnes aux faibles revenus, souffrant d'une situation d'isolement ou d'exclusion lourde et« dont l'accès à un logement autonome apparaît difficile à court terme ». Ces lieux d'hébergement à vocation de logement pérenne, comportant chacun 20 à 25 places (unités d'habitation autonomes), sont dotés de parties collectives animées en journée par un hôte ou couple d'hôte[1].
Le dispositif, testé en1997, a été étendu en2002, puis un premier Plan (de 5 ans) pour le Logement a été lancé en 2017, qui a soutenu l'ouverture de places supplémentaires en pensions de famille (le dispositif des pensions de famille/résidences accueil comptait 23 952 places dans près de 1 050 structures)[2]. En mars 2023 à l'occasion d'une rencontre entre élus, associations et acteurs du logement, en présence de Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires) et d'Olivier Klein (ministre délégué chargé du Logement), constant que« Seulement 5 200 places ont effectivement été créées depuis 2017, portant le nombre de logements en pensions de famille à 21 000 au 31 décembre 2021 » (soit environ la moitié de l’objectif fixé dans le planLogement d’abord), ces acteurs appellent (dans un communiqué[3] du 6 mars 2023) le gouvernement à mettre des moyens suffisants, à s'appuyer sur un calendrier adéquat, et à mobiliser tous les acteurs concernés, dont lescollectivités locales[4].
En mai 2025, la ministre du Logement,Valérie Létard, dans le cadre de la lutte contre le sans-abrisme et à l'occasion de la « 4ème Semaine nationale des pensions de famille » organisée chaque année à l’automne (ou au printemps à partir de 2024) par les associations du secteur, avec le soutien de laDihal[2], a annoncé la création de 10 000 places supplémentaires avant 2027, dans le cadre d'un second plan« Logement d'abord »[5], en complément des environ 25 000 places réparties dans 1 100 structures, pour notamment se substituer à l'hébergement d'urgence (dont en hôtel) et permettre aux personnes en grande précarité de se reconstruire dans un cadre plus stable.
Lors de laSemaine nationale des pensions de famille,Valérie Létard, en visite à la résidenceL'Escale àClamart, portée par l'association « Habitat et Humanisme », a rappelé que les pensions de famille ne sont pas seulement des lieux d'hébergement, mais aussi des espaces de reconstruction sociale et psychologique, où les résidents peuvent retrouver une autonomie progressive[6].
En France, le« vocabulaire employé pour désigner les hôtes, les habitants, les pensions de famille elles-mêmes n'est, dans la pratique, pas stabilisé »[7].
La pension de famille doit répondre à certaines caractéristiques, selon la « Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement » (Dihal, France) :
L'occupation des logements peut être durable et s'étendre de quelques jours à plusieurs années. S'agissant d'une forme de résidence sociale, les pensions de famille partagent de nombreuses caractéristiques avec les logements « sociaux »[8].
Le financement par le « programme 177 » - Drass-Ddass est plafonné à 19,50 euros par jour et par place. L'hébergement possède un agrément préfectoral à la suite de la réunion d'un comité régional conjoint Drass-DRE chargé d'examiner les projets d'ouverture de maisons relais.
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