Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
سارے انسان آزاد تے حقوق تے عزت دے لحاظ نال برابر پیدا ہوندے نیں ۔ ۔ اوہ عقل سمجھ تے چنگے مندے دی پچھان تے احساس رکھدے نے ایس واسطے اوہناں نوں اک دوجے نال بھائی چارے والا سلوک کرنا چاہی دا اے ۔
Lependjabi oupenjabi (ਪੰਜਾਬੀ ouپنجابی,pañjābī,/pəɲ.ˈdʒab̆.bi/) est unelangue indo-européenne de la branche deslangues indo-iraniennes parlée auPendjab (enInde et auPakistan) par environ 100 millions de locuteurs (tous dialectes confondus). Cette langue est issue deprakrits, comme lehindi, tout en étant plus archaïque, donc irrégulière, que celle-ci. Elle utilise principalement lesemi-syllabairegurmukhi pour son écriture en Inde, et le système dushahmukhi au Pakistan, mais parfois ladevanagari. Le pendjabi est unelangue à tons, fonctionnant avec trois intonations. C'est une des rares langues indo-aryennes modernes de ce type. Les tons ne sont pas issus de l'accent de hauteur dusanskrit d'autrefois, mais du transfert dutrait phonétique demurmure des consonnes aux voyelles avoisinantes.
Le pendjabi est assez éloigné duhindi. Toutefois, son lexique comporte de nombreux mots hindis ou apparentés.
Le mot pendjabi (Punjabi en anglais) est dérivé du mot Pendjab (Punjab), unexonyme qui veut dire « les cinq eaux » enpersan (panjab). Panj est apparenté au mot sanskrit pañca « cinq » et fait référence aux cinq principaux affluents à l'est du fleuveIndus. La région historique du Pendjab, à présent divisée entre l'Inde et le Pakistan, est définie physiographiquement par l'Indus et ces cinq affluents. L'un des cinq, la rivièreBeas, est elle-même un affluent d'un autre, laSutlej.
En Inde, le pendjabi est écrit à l'aide d'une des deux écritures standardisées distinctes :gurmukhi etdevanagari. Le mot gurmukhi se traduit comme « la bouche du guru ». Les musulmans dans la région créèrent plus tard l'alphabetshahmukhi, signifiant « de la bouche du roi », basé sur l'abjad persan de la langue perso-arabe parlée au nord-est de l'Iran.
Les principaux dialectes duPendjab sont le majhi, doabi, malwai, powadhi, pothohari et multani. Les dialectes dulahnda, incluant lesaraiki et l'hindko, sont considérés comme des dialectes du Pendjab par beaucoup de linguistes mais comme des langues bien distinctes par d'autres.
Dans la dialectologie indo-aryenne en général, la présence de dialectes transitoires pose des problèmes dans l'assignation de quelques dialectes à une langue ou une autre. Cependant, au cours du siècle dernier, il y a souvent eu des désaccords quant à la manière de localiser le cœur géographique de la langue pendjabi. Le linguiste britanniqueGeorge Abraham Grierson arrive à la conclusion que le groupe de dialectes connu collectivement comme « pendjabi de l'ouest » (Western Punjabi) constitue en fait une langue distincte du pendjabi. Il est parlé au nord et à l'ouest du cœur de la terre du Pendjab, dans la vallée de l'Indus et sur les plus basses vallées des « quatre rivières » pakistanaises (excepté laBeas). Il baptise alors ce groupe de dialectes « lahnda » dans l'ouvrageLanguage Survey of India (LSI) publié en 1919. Il regroupait comme « lahnda du sud » les dialectes qui sont maintenant reconnus comme lesaraiki. Dans le recensement national duPakistan de 1981, le saraiki et l'hindko (catégorisés auparavant comme « pendjabi de l'ouest »), recevaient le statut de langues distinctes, ce qui explique alors la diminution du pourcentage de locuteurs du pendjabi.
En Inde, il est parlé àAmritsar,Tarn Taran Sahib(en) et dans ledistrict de Gurdaspur dans l'État du Pendjab, mais aussi par une importante population des plus grandes villes de l’État ainsi qu'àDelhi, enHaryana et dans l'Uttarakhand. Le majhi et lelahnda parlés au Pakistan utilisent un vocabulaire plus persanisé ainsi que les lettres Z, Kh et Gh de manière plus fréquente.
Le majhi est l'écriture standard pour le pendjabi dans les deux parties du Pendjab. Au Pakistan, le pendjabi est généralement écrit en utilisant leshahmukhi, créé à partir d'une modification de l'écriture persenastaliq. En Inde, le pendjabi est le plus souvent rendu dans legurmukhi, bien qu'il soit souvent écrit en écriture latine oudevanagari, ce qui est dû à l'influence de l'hindi et l'anglais, les deux principales langues officielles d'Inde.
En Inde, le pendjabi est une des 22 langues officielles. C'est la première langue officielle de l’État indien du Pendjab. AuPakistan, le pendjabi n'a pas été reconnu comme langue officielle au niveau national, malgré le fait qu'elle soit la langue la plus parlée et qu'elle soit la langue de la province du Penjab, la province la plus peuplée et puissante du pays.
Le pendjabi est une des langues reconnues par la constitution indienne.C'est la langue officielle de l'État duPendjab. De plus, c'est une langue officielle additionnelle dans l'État duHaryana et àDelhi. AuBengale-Occidental, le pendjabi est également une langue officielle additionnelle dans les divisions avec plus de 10 % de locuteurs dans la population[réf. nécessaire].
La langue n'a pas de reconnaissance officielle au Pakistan.
Selon le docteur Manzur Ejaz :« Au Pendjab central, le pendjabi n'est pas encore ni une langue officielle de la province ni une langue utilisée pour l'éducation à aucun niveau. Il n'y a que deux quotidiens publiés en pendjabi dans les zones centrales du Pendjab. Seul un petit nombre de mensuels littéraires constitue la presse pendjabie auPakistan. »[réf. nécessaire]
Panneau de laSouthall Station (Royaume-Uni) en pendjabi transcrit en alphabet gurmukhi.
Le pendjabi est aussi parlé par les minorités pendjabies dans plusieurs pays qui ont connu une émigration de Penjabis, par exemple lesÉtats-Unis, l'Espagne, l'Australie, leRoyaume-Uni , —où il représente la deuxième langue la plus couramment parlée[réf. nécessaire] — et leCanada,où il est la quatrième langue la plus usitée[réf. nécessaire].
Il y avait 76 millions de locuteurs du pendjabi auPakistan en 2008, 33 millions enInde en 2011, 1,3 million au Royaume-Uni en 2000, 368 000 au Canada en 2006, et de plus petits nombres dans d'autres pays.
Le pendjabi est une langue indo-aryenne. Elle est dérivée de la langueShauraseni(en), qui était la principale langue médiévale du Nord de l'Inde. Le pendjabi est apparu en tant que langue indépendante auXIIe siècle[2].Fariduddin Ganjshakar est généralement reconnu comme le premier grand poète de la langue pendjabi.
Lasikhisme a vu le jour auXVe siècle dans la région du Pendjab, et le pendjabi est la principale langue parlée par lesSikhs. La plupart des textes qui constituent leGuru Granth Sahib utilisent le pendjabi écrit engurmukhi, bien que le pendjabi ne soit pas la seule langue retranscrite dans l'écriture sikh. LesJanam Sakhis, histoires sur la vie et légendes duGuru Nanak (1469-1539), sont des exemples de l'ancienne prose en pendjabi. Guru Nanak lui-même a composé un poème pendjabi avec un vocabulaire issu dusanskrit, de l'arabe, dupersan et d'autres langues indiennes, caractéristiques de la traditiongurbani. La poésiesoufie pendjabi s'est développée avecShah Hussain (1538-1599),Sultan Bahu (1628–1691), Shah Sharaf (1640–1724),Ali Haider (1690–1785), Saleh Muhammad Safoori (fils de Mai Hazrat Safoora Qadiriyya, à qui Ali Haider avait rendu hommage), etBulleh Shah (1680–1757). En contraste avec les poètes perses, qui avaient préféré leghazal pour leur expression poétique, les poètes soufie pendjabi s'employaient à composer enkafi.
La poésiesoufie a aussi influencé certaines traditions littéraires pendjabies, particulièrement leqissa pendjabi, un genre de tragédie romantique inspiré également de de sources indiennes, perses et coraniques. LeHeer Ranjha deWaris Shah (1706-1798) est un desglissa les plus polaires. On trouve d'autres histoires populaires commeSohni Mahiwal par Fazal Shah,Mirza Sahiban par Hafiz Barkhudar (1658–1707),Sassui Punnhun par Hashim Shah, etQissa Puran Bhagat par Qadaryar (1802–1892).
Les ballades héroïques comme lesvaar(en) ont une riche tradition orale au Pendjab. Parmi les plus importants exemples de poésie héroïque ou épique, on peut mentionner les poèmes deGuru Gobind Singh dans sonChandi Di Var(en) (1666-1708).Nadir Shah Di Vaar de Najabat, œuvre en partie historique, met en scène l'invasion de l'Inde parNâdir Châh en 1739. LaJangnama, ou « Chronique de guerre », a été introduite dans la littérature du Pendjab durant la période moghole. La Jangnama de Shah Mohammad (1780-1862) relate laPremière Guerre anglo-sikhe de 1845-46.
Quelques ouvrages traitent de l'histoire de la littérature Punjabi[3].
Le pendjabi est de plus en plus reconnu parmi les habitants du Pendjab ainsi que dans les médias et les communications modernes. Le pendjabi a toujours occupé une part importante ducinéma indien. Ces dernières années, une tendance de Bollywood à écrire des chansons entièrement en pendjabi a pu être observée. À un niveau national, des chansons de pop et folk en pendjabi sont très populaires à la fois en Inde et au Pakistan. À la télévision, de nombreux drames basés sur des caractères pendjabis sont diffusés sur différentes chaînes. Le nombre d'étudiants choisissant l'option littérature pendjabi a augmenté dans lePendjab pakistanais. Le cinéma pendjabi a lui aussi connu un regain et de plus en plus de films pendjabi sont produits. En Inde, le nombre d'étudiants prenant littérature pendjabie en matière optionnelle pour les examens de l'IAS(en) a augmenté avec le taux de réussite des étudiants. La musique pendjabi gagne en popularité dans le monde.
Il y a deux manières d'écrire le pendjabi : les alphabetsgurmukhi etshahmukhi. Le motgurmukhi signifie « bouche du gourou » etshahmukhi, « bouche du roi ».
Dans la province pakistanaise duPendjab, l'écriture utilisée est le shahmukhi, qui diffère de l'alphabetourdou car il possède quatre lettres de plus. Dans l’État du Pendjab, le gurmukhi est l'écriture généralement utilisée pour écrire le pendjabi.
Note ¹ : trois consonnes peuvent représenter le son[s] en écritureshahmukhi (س/ص/ث).
Les consonnes rétroflexes[ɳ],[ɽ] et[ɭ ] ne se trouvent jamais en début de mot.
Les consonnes nasales[ŋ] et[ ɲ] n'existent qu'en tant qu'allophones de[n] dans des groupes de consonnes où se succèdent des consonnes vélaires et palatales.
La consonne palatale[ ʃ ] peut avoir l'allophone[ʂ] dans des groupes de consonnes contenant des rétroflexes.
On appelle grammaire du pendjabi l'étude de l'ordre des mots, du marquage des cas, de la conjugaison ainsi que d'autres structures morphologiques et syntaxiques.
Shahmukhi : لہور پاکستانی پنجاب دا دارالحکومت اے۔ لوک گنتی دے نال کراچی توں بعد لہور دوجا سبھ توں وڈا شہر اے۔ لہور پاکستان دا سیاسی، رہتلی تے پڑھائی دا گڑھ اے تے اس لئی ایھنوں پاکستان دا دل وی کیھا جاندا اے۔ لہور راوی دریا دے کنڈھے تے وسدا ھے ۔
Translittération : Lahaur pākistānī panjāb dī rājdā̀ni ài. Lok giṇtī de nāḷ karācī tõ bāad lahaur dūjā sáb tõ vaḍḍā šáir ài. Lahor pākistān dā siāsī, rátalī te paṛā̀ī dā gáṛ ài te is laī ínū̃ pākistān dā dil vī kihā jāndā ài. Lahaur rāvī dariā de kaṇḍè te vasdā ài.
Traduction : Lahore est la capitale du Penjab pakistanais. C'est la deuxième ville [du Pakistan] après Karachi en nombre d'habitants. C'est un centre politique, économique et éducationnel pakistanais important. C'est pour cela qu'on qualifie parfois Lahore de “cœur du Pakistan”. Elle se trouve sur les rives de la Ravi. »