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Pays-Bas méridionaux

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Scission des Pays-Bas méridionaux et septentrionaux, principauté de Liège en vert.

LesPays-Bas méridionaux, aussi qualifiés dePays-Bas du Sud, dePays-Bas catholiques (ou, enlatin,Belgica Regia, pour les distinguer de laBelgica Foederata, c'est-à-dire les Pays-Bas du Nord, lesPays-Bas actuels), sont les territoires qui forment aujourd'hui laBelgique (à l'exception de laprincipauté de Liège, de celle deStavelot-Malmedy et duduché de Bouillon), leLuxembourg et leNord-Pas-de-Calais, initialement réunis auXVe siècle par lesducs de Bourgogne, formant avec les Pays-Bas septentrionaux lesPays-Bas bourguignons avant de devenir lesPays-Bas des Habsbourg.

Sous le règnePhilippe II d'Espagne, lesÉtats généraux desDix-Sept Provinces s'opposent à la domination espagnole. En1581, par l'acte de La Haye, les sept provinces du Nord font sécession. Les dix provinces du Sud restent, elles, sous le contrôle desHabsbourg. Au terme de laguerre de Quatre-Vingts Ans, les Pays-Bas septentrionaux forment ainsi lesProvinces-Unies, et les Pays-Bas méridionaux lesPays-Bas espagnols de1581 à1713, puis lesPays-Bas autrichiens de 1713 à1795, année de leurannexion à laPremière république française après une tentative d'indépendance lors de laRévolution brabançonne de 1787, ayant mené aux éphémèresÉtats belgiques unis.

Un État catholique

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En1581, les provinces, pour une partieprotestantes et néerlandophones, situées au nord et au centre desPays-Bas espagnols firentabjuration duroi d'Espagne,Philippe II et constituèrent lesProvinces-Unies sur la base de lapacification de Gand suivie de l'Union de Bruxelles. Cependant, après quelques tergiversations et des conflits internes, quelques familles nobles de provincescatholiques restèrent fidèles à lacouronne d'Espagne et entraînèrent leurs provinces dans l'union d'Arras. Par contre, les provinces du nord restèrent indépendantes après laguerre de Quatre-Vingts Ans, alors que celles du sud furent reconquises par l'armée espagnole après une période durant laquelle les luttes politiques allaient se mêler aux conflits religieux entre catholiques et protestants. C'est la défaite des protestants qui entraîna la victoire espagnole dans le Sud.Henri Pirenne souligne que toute lapériode espagnole, et lapériode autrichienne qui allait suivre, sont marquées par laContre-Réformecatholique qui mobilise les ordres religieux, notamment lesJésuites, et dont on estime le nombre à près de 3 % de la population globale auXVIIe siècle. Les jésuites et lescapucins divisèrent les Pays-Bas méridionaux en deux provinces suivant la frontière linguistique, une province flandro-belge, et une province gallo-belge, soulignant la dualité culturelle et ethnique du pays qui, dans leurs diverses activités (religieuses et caritatives), les obligea à des approches différentes en fonction d'espaces et de populations différenciés[1].

L'auteur néerlandaisJohan Huizinga rapporte que les Pays-Bas méridionaux formèrent un État et une nationalité pendant deux siècles et demi[2]. On peut le confirmer en soulignant la persistance desÉtats généraux, duConseil d'État et desConseils Collatéraux qui, depuis lesducs de Bourgogne, représentèrent la population locale (noblesse, clergé,tiers état dominé par labourgeoisie), parfois dressés, jusqu'au conflit, contre les pouvoirs extérieurs. Mais il leur manquait tout de même la liberté de se régenter en tout domaine et en toute indépendance conclut Huizinga.

Un État satellite

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Les Pays-Bas méridionaux, séparés du nord par la force des armées espagnoles, constituaient un État satellite au sein d'un vasteempire dirigé depuisMadrid par lesHabsbourg. Cependant, àBruxelles, lesÉtats généraux représentant lanoblesse, leclergé et labourgeoisie, continuèrent à défendre, contre le pouvoir central, les droits acquis depuis lesducs de Brabant et lesducs de Bourgogne. Ce fut une longueguerre, notamment contre les troupes deDon Juan d'Autriche, le demi frère du roi d'Espagne et le gouverneurRequesens. Des nobles catholiques s'engagent dans la guerre contre le roi d'Espagne, dontGuillaume le Taciturne qui prend la tête du mouvement, les comtes d'Egmont et deHornes sont mis à mort pour avoir voulu défendre les traditions. De nombreux protestants sont exécutés et des populations entières de protestants s'enfuient à l'étranger. Mais, malgré les traités de défenses mutuelles, laPacification de Gand et les deuxUnions de Bruxelles, conclus entre lesDix-Sept Provinces comprenant le nord et le sud des grands Pays-Bas, les provinces du sud allaient lutter de plus en plus seules et finir par retomber sous le pouvoir espagnol. Ainsi, en1574,Bruxelles, devenue protestante pendant dix ans, subit unsiège d'un an avant d'être contrainte d'accepter l'exil des protestants bruxellois et la confiscation de leurs biens. Le nord, réfugié derrière ses lignes d'eau, continua la guerre pour son compte. Avant cela,Philippe II, venu àBruxelles en 1555 pour assister à l'abdication de son père l'empereurCharles Quint, était parti en laissant des gouverneurs le représenter pour appliquer sa politique, alors que l'empereur Charles avait gouverné le pays en prise directe depuis Bruxelles. Les gouverneurs allaient appliquer, pendant plus de trois quarts de siècle, une gouvernance lointaine indifférente aux réalités locales, caractérisée par une politique taxatoire et anti-protestante. Pour couronner le tout, des révoltes des troupes espagnoles non payées allaient entraîner, à plusieurs reprises, pendantQuatre-Vingts Ans de guerre, des saccages et des massacres de civils. Et pourtant, la tutelle espagnole allait se maintenir jusqu'au début duXVIIIe siècle.

Mais unetrêve survint du fait d'une cessation provisoire des hostilités négociée par les diverses parties du conflit. L'archiduc Albert, gouverneur, avec son épouseIsabelle, mit à profit cette accalmie pour promulguer àBruxelles, le, l'édit perpétuel, fruit des travaux d'une commission de magistrats et de légistes chargés d'unifier les législations appliquées au peuple habitant le territoire de laBelgica Regia. C'était un retour à l'unité juridique qui avait été le grand principe dudroit romain, comme on l'avait connu jusqu'auVe siècleapr. J.-C. L'édit perpétuel permit la création du premier code de lois unique de la Belgique, ce qui différenciait nettement ce pays de ses voisins et permettait, de ce fait, l'émergence d'une spécificité belge.

Les hostilités entre les Pays-Bas du Nord et l'Espagne ayant repris après la trêve, les Pays-Bas du Sud restèrent le terrain de guerre des chefs militaires et de leurs armées. Il était devenu le champ de bataille de l'Europe. L'indépendance du Nord proclamée unilatéralement en 1635 finit par être reconnue en 1648 par letraité de Westphalie qui sanctionnait la rupture définitive entre le nord et le sud.

Pays-Bas autrichiens

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Par letraité d'Utrecht en1713, les Pays-Bas du Sud deviennent autrichiens par transmission familiale des Habsbourg de Madrid à ceux de Vienne, selon les règles du droit féodal encore en vigueur à l'époque. Dès lors, les Pays-Bas du Sud s'appelèrent Pays-Bas autrichiens ouBelgium Austriacum ou encoreAustrian Netherlands.

Le pays connut alors une période de calme et d'enrichissement sous le débonnairegouverneurCharles Alexandre de Lorraine et la supervision, à Vienne, d'un bureau chargé des affaires des Provinces belgiques. Mais ce n'est qu'en 1781 qu'eut lieu, après plus d'un siècle, la première visite de chef d'état depuis celle de Philippe II en 1555.Joseph II, empereur d'Autriche, régnant depuisVienne, vint avec la volonté de réformer la législation locale qui, malgré la réforme de 1611, faisait la part belle aux droits des corporations et aux privilèges de lareligion catholique. Bien qu'il fût catholique lui-même, l'empereur entendait s'attaquer aux droits des ordres religieux remontant au Moyen Âge et en réduire le nombre, voulant aussi imposer une simplification généralement centralisatrice à l'administration et à l'économie, allant jusqu'à vouloir diminuer le nombre de jours chômés pour cause de fêtes locales. Face à l'hostilité des sphères dirigeantes et de la population dressées pour défendre leurs traditions, le pouvoir impérial se laissa aller à des excès autoritaires rappelant le régime espagnol, et provoquèrent unsoulèvement armé deTurnhout en 1789. Des États généraux proclamèrent alors l'indépendance des Provinces belgiques. C'est la création desÉtats belgiques unis officialisant une véritable indépendance du pays en cette fin duXVIIIe siècle.

Mais avant de s'affirmer comme nation, le pays avait été amputé pendant les guerres duXVIIe siècle, qualifié par la chronique de « siècle de malheur ». La guerre et la politique l'avaient privé de quelques provinces sur lesquelles la monarchie espagnole renonçait à toute prétention.

Révolution brabançonne

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Articles détaillés :États belgiques unis etRévolution brabançonne.

Notes et références

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  1. Voir l'articleRéorganisation religieuse des Pays-Bas espagnols
  2. Johan Huizinga,De Nederlandse Natie, Vijf opstellen, page 79.

Voir aussi

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Voir la catégorie :Noblesse dans les Pays-Bas méridionaux.
Voir la catégorie :Ancienne famille belge.

Articles connexes

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Liens externes

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