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Paul Stapfer

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Pour les articles homonymes, voirStapfer.

Paul Stapfer
Paul Stapfer en 1885
Biographie
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Paul Stapfer (Paris, -Bordeaux,) est unécrivain et critiquefrançais.

Biographie

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Paul Stapfer est le sixième de neuf enfants d'une vieille famille protestante d'originesuisse. Son père, Charles-Louis (Berne,1799 -Paris,1880) est ingénieur des Ponts et Chaussées. Sa mère, Marie Suzanne Louise, est née Monod (Paris,1809 - Paris,1886) et est d'originevaudoise.

Il fait ses études secondaires au lycée Bonaparte à Paris. En classe de seconde il obtient un2e prix de thème grec.Études au Collège Sainte-Barbe où il suit les cours de dissertation française du philosopheÉtienne Vacherot (1809-1897). Il obtient sa licence de lettres classiques en1860.

Il commence une carrière précaire de professeur "privé". Il devient, pour une courte période, précepteur du fils de l'homme d'ÉtatWilliam Waddington. Autour de1865 il est le précepteur des petits-enfants de l'historien et homme politiqueFrançois Guizot avec lequel plusieurs membres de sa famille sont liés depuis deux générations.

Il publie son premier essai,Petite comédie de la critique littéraire à compte d'auteur en1866.

Il part s'installer àGuernesey pour parfaire son anglais et estFrench master au Collège royal Elizabeth deSaint-Pierre-Port de1866 à1870. Il s'y lie d'amitié avec le futur critique anglais George Saintsbury (1845-1933).Il noue des relations avecVictor Hugo qui le reçoit àHauteville House à partir d'octobre1866 et qu'il reverra encore à Paris un an après le retour enFrance de l'illustre exilé. Cette relation donnera lieu à plusieurs ouvrages sur l'œuvre et la personne du poète.

Il quitte Guernesey pour Paris en 1870 et il soutient enSorbonne au mois d'avril une thèse de lettres classiques surLaurence Sterne et une thèse latine surFrancis Bacon.Il fréquenteGuillaume Guizot, fils de l'historien, qui vient d'obtenir la suppléance de la chaire de littérature française au Collège de France.Il professe quelque temps à Paris un cours libre de littérature.

Le, il est chargé du cours de littérature étrangère à la Faculté des lettres de Grenoble.Il devient professeur titulaire en1876.

Il épouse le Alice Lavallée (née en 1843), fille d'un ancien représentant à l'Assemblée constituante devenunotaire.Le il passe de la chaire de littérature étrangère (essentiellement anglaise et allemande) à celle de littérature française.

Il est nommé professeur de littérature française à la Faculté des lettres deBordeaux, où il a demandé son transfert, le, faisant échec au célèbre critiqueÉmile Faguet. L'Académie française lui décerne un prix pour son œuvreMolière et Shakespeare qui est en fait la traduction du livre du romaniste franco-allemandClaas Hugo Humbert, qui - il semble - n'est pas éligible pour le prix étant un ressortissant allemand.Stapfer est nommé doyen de sa Faculté le et son décanat sera encore renouvelé deux fois, jusqu'en novembre1899.Il est fait chevalier de laLégion d'honneur en1895.

Il est suspendu pour six mois de ses fonctions de doyen par le ministre de l'Instruction publique (arrêté ministériel du) pour avoir, le, manifesté publiquement, quoiqu'à mots couverts, son opinion en faveur ducapitaine Dreyfus dans son discours aux obsèques du recteurAuguste Couat qu'il avait connu àGrenoble. Cela lui vaudra d'être dénoncé parMaurras et soutenu parClemenceau[Note 1].

De juin à octobre1898, il publie, sous le pseudonyme de Michel Colline — afin de ne pas courir le risque d'une révocation, sesBillets de la Province dans le journalLe Siècle.

Il reprend son enseignement le.

Doyen honoraire, désormais en retraite de l'Enseignement, il publie encore une vingtaine d'ouvrages de plus en plus tournés vers les questions philosophiques et religieuses.

Paul Stapfer s'éteint à Bordeaux le.

Il ne laisse aucune descendance.

Distinctions

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Œuvre complète

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Chaque section est classée par ordre chronologique.

Livres

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Prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1880.
Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française
  • Victor Hugo à Guernesey, souvenirs personnels. Paris, Société française d’imprimerie et de librairie, 1905. in-12, 253 p.
  • Questions esthétiques et religieuses. Félix Alcan, 1906. In-8, 208 p.
  • Sermon laïque ou propos de morale et de philosophie. Paris, Fischbacher, 1906. 279 p.
  • Études sur Goethe (Goethe et Lessing, Goethe et Schiller, Werther, Iphigénie en Tauride,Hermann et Dorothée, Faust). Paris, Armand Colin, 1906. In-12.
  • Vers la vérité, Sully Prudhomme, Pascal, le nouveau Christianisme. Foyer solidariste de Saint-Blaise, 1909. In-12, 313 p.
  • Récréations grammaticales et littéraires. Paris, Armand Colin, 1909. 284 p.
  • Humour et humoristes [Fielding, Richter, A. France, comtesse M. de Noailles]. Paris, Fischbacher, 1911. In-12, 249 p.
  • L'inquiétude religieuse du temps présent. Paris, Fischbacher, 1911.
  • Petits sermons de guerre prêchés dans le Temple de Mansle (Charente) du au. Pais, Fischbacher, 1914.
  • Dernières variations sur mes vieux thèmes. Paris, Fischbacher, 1914. In-8, 296 p.
  • Les leçons de la guerre. Paris, Fischbacher,1915. 179 p.
  • Ce qui est vrai toujours. Paris, Fischbacher, 1916.
  • L'Union dans la foi et la liberté, lettre aux protestants de France. Paris, Fischbacher.
  • Shakespeare and classical antiquity. Traduction du français par Emily J. Carey. Londres, C. K. Paul & Co, 1880. 193 p.
  • Les artistes juges et parties : Causeries guernesiaises, Causeries parisiennes. Paris, Fischbacher.

Textes imprimés

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  • Conférence du rez-de-chaussée, Des idées morales dans la tragédie, travail lu à la séance du. Versailles, imprimerie du Cerf, 1863. In-16, 50 p.
  • Alfred de Musset, conférence. Guernesey, Imprimerie Lelièvre, 1868. In-8, 28 p.
  • Qualis sapientæ antiquæ laudator qualis interpres franciscus baconus exstiterit. Paris, Thorin, 1870. In-8, 83 p. (Thèse de doctorat).
  • La poétique de sir Philip Sidney, lecture de réception faite le à l’Académie Delphinale par M. Stapfer et réponse de M. Vaison. Grenoble, imprimerie Prudhomme-dauphin & Dupont, 1877. In-8, 35 p.

Articles

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Préfaces

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  • Goethe, Les souffrances du jeune Werther, traduction nouvelle par Mme Bachellery. Paris, Jouaust, Librairie des Bibliophiles, 1886.
  • Goethe, Faust, traduction d’Albert Stapfer. Paris, Jouaust, 1885.
  • Henry Bordeaux,Madame de Warens d'après de nouveaux documents. La Grande Revue, 1900.

Notes

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  1. On trouvera la relation d'une partie de ces événements dans la2e série de sesRéputations littéraires, 1901

Sources

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Références

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Bibliographie

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Liens externes

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