Membre duParti socialiste (PS), il estdéputé deParis puis duTarn, maire deCordes-sur-Ciel, ainsi que ministre dans plusieurs gouvernements de gauche dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix.
Après des études aulycée Lyautey deCasablanca, aulycée Chaptal et aulycée Louis-le-Grand à Paris[3], puis à l'École polytechnique dans lapromotion 1961[4],[1], Paul Quilès devient en1964ingénieur dans le secteur de l'énergie, intégrant la multinationale pétrolièreShell[3], en raffinerie à Berre et à Pauillac. Au siège parisien et aux Pays-Bas, il s'occupe de la stratégie, des énergies nouvelles et des économies d'énergie jusqu'en 1978, année où il est élu député socialiste à l’Assemblée nationale. En complément de son emploi salarié, il est de 1974 à 1976 membre successivement de diverses sections auConseil économique et social[3].
Éludéputé deParis en 1978, puis dans leTarn, il se spécialise à l'Assemblée nationale dans les domaines de l'énergie et de l'aménagement urbain, puis dans ceux de la défense et des questions internationales[6].
Sa maladresse au congrès de Valence (23-25 octobre 1981), lors duquel il appelle à uneépuration à la Robespierre[7],[8],[9], n'entame qu'à peine son ascension. Il se présente sans succès auxélections municipales de 1983 à Paris contreJacques Chirac[10] (avec comme slogan sur ses affiches "Quilès la tendresse").
En qualité de ministre des Postes et Télécommunications il confirma le virage de la gauche au pouvoir vers un libéralisme effréné, faisant par exemple supprimer l'unique cabine téléphonique d'un village alpin pour cause de non-rentabilité.
Paul Quilès occupe en outre deux ministères régaliens :
l'Intérieur (d' à)[12]. À ce poste, il se signale par sa vindicte contre la fiction de Bertrand Tavernier,L.627, qu'il dénonce comme une « vision caricaturale[13],[14]. »
En 2007, il participe à la fondation du clubGauche avenir.
À partir de mai 2016, il est président d'« Initiatives pour le désarmement nucléaire »[15], qu'il a cofondé avecBernard Norlain, Jean-Marie Collin et Michel Drain[16].
L'Illusion nucléaire. La face cachée de la bombe atomique (en collaboration avec Jean-Marie Collin et Michel Drain), Éditions Charles Léopold Mayer, 2018
↑a etb« Interrogation de l’annuaire général des polytechniciens », moteur de recherche : cliquer sur la ligne « La famille polytechnicienne… » puis lancer une recherche après avoir indiqué « nom et prénom », surbibli-aleph.polytechnique.fr, Bibliothèque centrale de l’Écoie polytechnique(consulté le).
↑Journal officiel de la République française, « Liste d’admission à l’École polytechnique : concours de 1961, arrêté du 9 août 1961 », [ Procédure sur tél. mobile (la plus compliquée) : 1. Comme contenu, demander le “Journal officiel” ; 2. Frapper la date de publication (ici le 11/08/1961) ; 3. Cliquer sur n’importe quel article de loi trouvé ; 4. Demander le téléchargement du Journal officiel de la République française. Lois et décrets (version papier numérisée) ; 5. Remplir le captcha ; 6. Cliquer sur Télécharger le document ; 7. Appuyer sur l’icône de téléchargement en haut à droite pour que le fichier pdf complet de plusieurs dizaines de pages apparaisse ; 8. Visualiser le nº de page indiqué ci-dessous ], surlegifrance.gouv.fr,(consulté le) :« [Liste d’attente - classement]301e Quilès (Paul-Thomas-Victor) »,p. 7568
↑« Paul Quilès, ancien ministre de F. Mitterrand et maire de Cordes-sur-Ciel, est décédé », surletarnlibre.com (Le Tarn libre),(consulté le) :« Mardi, l’information publiée par la “Dépêche du Midi” et relayée par le président du Conseil départemental Christophe Ramond, avait été démentie par sa fille. Cette fois, elle a bien été confirmée... L’ex-ministre socialiste, Paul Quilès, figure du mitterrandisme, est mort, ce vendredi 24 septembre à Paris, à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer. »