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Paul Milliet (peintre)

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Pour les articles homonymes, voirPaul Milliet etMilliet.

Paul Milliet
Photographie de Paul Milliet, non datée.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Paul Émile MillietVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Fratrie

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Paul Milliet, parfoisJean-Paul Milliet, né le auMans et mort le àParis, est un peintre décorateur, archéologue et écrivainfrançais. Il fut à l'origine duRecueil Milliet réunissant les textes grecs et latins sur l'histoire de l'art.

Biographie

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Fils du chansonnier et poète républicainFélix Milliet (1811-1888) et de lafouriéristeLouise Milliet (1822-1893), Jean Paul Émile Milliet[1] est enfant lorsqu'il suit ce dernier dans son exil àGenève après lecoup d'État du 2 décembre 1851. Le père continuant son militantisme républicain, ils doivent de nouveau s'exiler, pour les montagnes savoyardes duroyaume de Sardaigne, avant de pouvoir retrouverGenève[2]. Paul Milliet y devient l'élève du peintreJean-Léonard Lugardon (1801-1884).

Revenu à Paris en 1863, il devient l'assistant deCharles Gleyre. Entre 1866 et 1869, il voyage une première fois enItalie, où il rencontre les peintresJoseph Blanc etÉmile Bin (avec lequel il étudiera et collaborera), puis une seconde fois de 1872 à 1879.

Il décore le plafond du grand foyer duGrand Théâtre à Genève d'une allégorie représentant l'opéra. Il participe aussi à la décoration de nombreux bâtiments officiels français. Ainsi à Paris,on lui doit deux allégories[Quand ?] sur lesvoussures sud de la salle des fêtes de l'hôtel de ville de Paris, représentant laNormandie et lecomté de Nice.

Lieutenant, sous laCommune de Paris, à la1re compagnie du1er bataillon dugénie, et chargé du logement à la caserne Lowendal, Paul Milliet est condamné parcontumace, le, par le14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et à ladégradation civique. Il est amnistié en 1879 et rentre d’Italie.

À la fin de sa vie, il conte son histoire et ses origines dans les deux volumes deUne famille de républicains fouriéristes ; les documents personnels et archives historiques qui ont servi pour la rédaction de cet ouvrage sont d'abord proposés àCharles Péguy. Ils contiennent, entre autres, des chansons de son pèreFélix Milliet, des lettres de son frère Fernand, engagé volontaire dans l’armée deGaribaldi pendant laguerre d'Italie, de sa sœurAlix Payen, infirmière durant la Commune de Paris, ainsi que des lettres deVictor Hugo et deBéranger. Charles Péguy en écrit la préface, parue en dans lesCahiers de la Quinzaine sous le titreNotre Jeunesse[3]. Les onze chapitres sont quelques années après, en 1915, regroupés et complétés afin d'être publiés en deux volumes.

À sa mort, il lègue à la ville de Genève une somme d'argent devant servir à confectionner des copies enplâtre de statues célèbres, destinées à agrémenter un futur musée consacré à la sculpture.

On trouve ses œuvres àReims,Rouenetc.

Galerie

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Œuvres diverses

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  • Lavis Paysage avec une mare.
    LavisPaysage avec une mare.
  • Esquisse Jours heureux.
    EsquisseJours heureux.
  • Un conquérant.
    Un conquérant.
  • Vénus en voyage.
    Vénus en voyage.
  • Portrait de sa sœur Alix Payen.
    Portrait de sa sœurAlix Payen.
  • Fiançailles.
    Fiançailles.
  • Carton pour la Fête de Vénus-Uranie.
    Carton pour la Fête de Vénus-Uranie.
  • Silène et les Grâces.
    Silène et les Grâces.
  • Étude pour Hamadryade, c. 1868.
    Étude pourHamadryade, c. 1868.
  • Héliotypie Hamadryade.
    HéliotypieHamadryade.
Le Chant des sirènes.

Plafond du Grand Théâtre

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  • Plafond du grand foyer duGrand Théâtre deGenève.
  • Le grand foyer.
    Le grand foyer.
  • Le premier petit plafond (de haut en bas : La Vérité, La Fantasie).
    Le premier petit plafond (de haut en bas :La Vérité,La Fantasie).
  • Le grand plafond, La Musique avec la poésie et la peinture (de haut en bas et de gauche à droite : En avant !, Musique tragique, Musique guerrière, Chanson et musiques pastorales, L'Opéra, Musique légère).
    Le grand plafond,La Musique avec la poésie et la peinture (de haut en bas et de gauche à droite :En avant !,Musique tragique,Musique guerrière,Chanson et musiques pastorales,L'Opéra,Musique légère).
  • Le second petit plafond (de haut en bas : Le Drame, La Comédie).
    Le second petit plafond (de haut en bas :Le Drame,La Comédie).
  • Écusson Hommage aux grands tragiques.
    ÉcussonHommage aux grands tragiques.
  • Écusson L'Autel de Bacchus.
    ÉcussonL'Autel de Bacchus.
  • Étude préparatoire pour le grand plafond.
    Étude préparatoire pour le grand plafond.

Les titres des plafonds sont extraits du second volume d'Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet, publié en 1916.

Ouvrages

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  • Études sur les premières périodes de la céramique grecque, Paris, Giraudon,, 169 p.(BNF 30948542).
  • Catalogue des photographies de vases peints, bronzes antiques, camées, médailles, ivoires, terres cuites et objets d'art divers faisant partie de la collection du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, Paris, 1. Giraudon,, 31 p.(BNF 30948539).
  • La Dégénérescence bachique et la névrose religieuse dans l'antiquité, Paris, Éditions dePages libres,, 259 p.(BNF 30948540).
  • 1844-1904. Esquisses, Paris, Libraire de La Plume,, 142 p.(BNF 30948541).
  • La Dynamis et les trois âmes, Paris, Sansot,, 389 p.(BNF 35550111).
  • Problèmes et conjectures : la dynamis et les trois âmes, essai de psychologie néo-aristotélicienne, Paris, E. Sansot,, 390 p.(BNF 30948543).
  • Les Milliet, une famille de républicains fouriéristes, série en treize chapitres, publiés dans lesCahiers de la Quinzaine pour les onze premiers entre 1909 et 1911 puis parG. Crès en 1913 et en 1914 pour les deux derniers.
  • Une famille de républicains fouriéristes, les Milliet, Paris, M. Giard et E. Brière, 1915-1916(BNF 34211467)
    En deux volumes, 1838-1870 et 1870-1879.Premier tome surGallica.Second tome surGallica.

Références

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  1. « Milliet Jean, Paul, Louis, Émile », surLe Maitron,(consulté le).
  2. Félix Milliet surcharlesfourier.fr.
  3. Charles Péguy,Œuvres en prose complètes, tome III, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1992,p. 5 et suivantes.

Liens externes

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