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Paul Faure

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Pour les articles homonymes, voirFaure etPaul Faure (homonymie).

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Ne pas confondre avecPaul Fort.

Paul Faure
Illustration.
Portrait de Paul Faure (photographieagence Meurisse,1927,Paris,BnF,département des estampes et de la photographie).
Fonctions
Député français

(3 ans, 6 mois et 25 jours)
Élection
CirconscriptionSaône-et-Loire
LégislatureXVIe(Troisième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurJean Laville
SuccesseurCirconscription supprimée

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection11 mai 1924
Réélection29 avril 1928
CirconscriptionSaône-et-Loire
LégislatureXIIIe etXIVe(Troisième République)
Groupe politiqueSOC
SuccesseurVictor Bataille
Secrétaire général de laSFIO

(19 ans, 6 mois et 10 jours)
PrédécesseurLudovic-Oscar Frossard
SuccesseurDaniel Mayer
Maire du Creusot

(4 ans et 1 jour)
Élection10 mai 1925
PrédécesseurMarcel Bichet
SuccesseurVictor Bataille
Conseiller général de Saône-et-Loire

(2 ans)
CirconscriptionCanton de Gueugnon
PrédécesseurJean Laville
Biographie
Nom de naissancePaul Émile Faure
Date de naissance
Lieu de naissancePérigueux (Dordogne)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décèsParis 8e (Seine)
NationalitéFrançaise
Parti politiquePOF(-)
SFIO(-)
PSD(-)
ProfessionJournaliste

Image illustrative de l’article Paul Faure
Maires du Creusot
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Paul Faure, né le àPérigueux (Dordogne)[1] et mort le àParis (Seine), est unhomme politiquefrançais, codirigeant de laSFIO avecLéon Blum durant l'entre-deux guerres, de1920 à1940.

Biographie

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Né dans une vieille famille républicaine, il devient militantsocialiste dès sa jeunesse et entre en politique auParti ouvrier français (guesdiste) en1901 en tant que rédacteur en chef duPopulaire du Centre. De 1904 à 1906, il est maire deGrignols, en Dordogne.

À partir de1915, il se rallie à la minorité de la SFIO « centriste » etpacifiste deJean Longuet.

En 1920, il s'oppose à l'adhésion du parti à l’Internationale communiste. À partir ducongrès de Tours, Faure, qui cultive le verbemarxiste, devient le patron de l'appareil socialiste en tant que secrétaire général. Il devient également rédacteur en chef duPopulaire, nouvel organe du parti.

Il est député deSaône-et-Loire de1924 à1932 etmaire duCreusot de 1925 à 1929.

En février1932, il intervient vivement à la Chambre des députés en accusant le groupeCreusot-Schneider d'aider au réarmement allemand, via ses implantations enTchécoslovaquie et enHongrie[2]. Mais il n'en donne pas de preuves, hormis des photos de la famille Schneider avec des souverains d'Europe centrale… avant 1914, et une accusation non sourcée contre des directeurs de la firme tchèqueSkoda, contrôlée par Schneider[3].

Il se présente à l'élection présidentielle de 1932, où il est battu au second tour parAlbert Lebrun. La même année, il perd son mandat dedéputé de Saône-et-Loire. Il retrouve un siège en novembre1938, dans la circonscription deCharolles 2 après le décès du députéJean Laville, et le conserve jusqu'en1940. Il est égalementconseiller général ducanton de Gueugnon de1938 à 1940.

Il est nommé ministre d'État dans legouvernement Léon Blum de 1936.

Pacifiste convaincu, il analyse mal la réalité de l'hitlérisme et les fauristes accusent les blumistes de bellicisme, d'où un clivage dans la SFIO. Il s'oppose à Léon Blum, comme chef de file de l'important courant hostile à la guerre, illustré également parJean-Baptiste Séverac,Charles Spinasse,Julien Peschadour,André Delmas,Louis L'Hévéder,Fernand Roucayrol ouGeorges Dumoulinetc. Dénonçant la politique des blocs et letraité de Versailles, les fauristes demandent une conférence de paix qui réparerait les injustices de 1919 ; au congrès socialiste de 1939 ils obtiennent 2 200 mandats contre 2 800 pour la tendance Blum. Parmi les fauristes, une tendance plus radicale intitulée Redressement socialiste animée parLudovic Zoretti et voyant dans l'Allemagne et l'Italie des « nations prolétaires » opprimées par la France et la Grande-Bretagne a276 mandats sur 5 000 ; la première tendance sera tentée par la collaboration, alors que la seconde ira jusqu'aucollaborationnisme avecLudovic Zoretti,Georges Albertini,Georges Soulès[4].

En1938, il soutient naturellement lesaccords de Munich. Lors du vote des pleins pouvoirs àPétain le10 juillet 1940, les députés de la tendance paul-fauriste représentent le groupe le plus important parmi les députés socialistes : 64 députés paul-fauristes sur 99 votent les pleins pouvoirs, contre 5 sur 28 chez les proches deLéon Blum[5]. Puis, il se rallie àVichy : il est nommé auConseil national et parraine le journal socialiste collaborateurL'Effort.

LeComité d'action socialiste puis le Parti socialiste clandestin proclament son exclusion des rangs socialistes pendant la guerre. En1944, son exclusion de la SFIO étant confirmée, Paul Faure fonde avec les socialistes épurés leParti socialiste démocratique, qui participe aurassemblement des gauches républicaines (RGR) mais n'a pas d'impact politique notable. Il publie également de 1949 à 1960 l'hebdomadaireLa République libre qui dénonce ce qu'il considère être des excès de l'épuration.

La LICA (qui devient plus tard laLICRA) dénonce rétroactivement en 1948 la « campagne raciste » que Faure mena en 1939 contre Blum. En octobre de cette année-là, il avoua qu'il redoutait la formation d'un cabinet de guerre« avec Blum installant tout Israël avec lui[6]. »

Il est inhumé àDouville enDordogne.

Publications

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  • De Munich à la Cinquième République, Éditions de l'Élan,1948.
  • Si tu veux la paix…, Limoges, Imprimerie nouvelle,(BNF 32095167).

Bibliographie

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Références

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  1. « Acte de naissance n°66 (vue 24/214) », surarchives.dordogne.fr(consulté le)
  2. Jean-MarieMoine,« La mythologie des « marchands de canons » pendant l'entre-deux guerres », dans Dominique Pestre (dir.),Deux siècles d'histoire de l'armement en France : de Gribeauval à la force de frappe, Paris,Éditions du CNRS,coll. « CNRS histoire »,, 427 p.(ISBN 2-271-06302-7,lire en ligne),p. 358 ; 373.
  3. Paul Faure, Si tu veux la paix…, Limoges, Imprimerie nouvelle, 1936 (édition de son discours de à la Chambre des députés du 11 février 1932,https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62968906/f5.item.r=faurep. 575-577.
  4. DominiqueVenner,Histoire de la Collaboration, Paris,Pygmalion,, 766 p.(ISBN 978-2-857-04784-1,OCLC 470712983),p. 590.
  5. Marc Sadoun, « Les facteurs de la conversion au socialisme collaborateur »,Revue française de science politique,‎, p.462(lire en ligne).
  6. SimonEpstein,Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris,Albin Michel,coll. « Bibliothèque Albin Michel. Histoire »,, 622 p.(ISBN 978-2-226-17915-9),p. 93.

Liens externes

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