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Paul Chytelman, né le àRyki sur le territoire actuel de laPologne et mort le[1] àAuxerre[2], est unécrivain,conférencier etrésistantfrançais, anciendéporté àAuschwitz.
Arrivé enFrance enmai 1923 avec sa famille, il obtient son C.E.P. enjuin 1934, puis sonBEPC. Au début de la guerre, il exerce plusieurs petits métiers.
Mobilisable, il décide de servir l’armée française. Affecté au tri du courrier militaire dans les équipes de postiers ambulants sur les lignes ferroviaires du Sud-Est de la France, il se voit révoqué àRoanne au mois de juin, après l'occupation allemande. Il est ensuite agent de liaison dans un réseauhelvéto-britannique à partir de finoctobre 1940. Il quitteParis pour la zone libre enaoût 1941, à la suite de l’arrestation d’un membre du réseau.
Rejoignant ensuite son frère enLozère, il reprend ses activités comme agent de liaison à ses côtés dans un groupe de résistants du canton du Malzieu-ville. Dénoncé, il est arrêté le par laGestapo et incarcéré à la prison centrale deMende, puis à la prison militaire deMontpellier. Il est déporté en tant que juif àDrancy puis àAuschwitz, par le Convoi No. 67, en date du[3]. Il est ensuite affecté au camp de travail de la Buna-werke àMonowitz.
À l’évacuation du camp, il effectue enjanvier 1945 la « marche de la mort » jusqu’àGleiwitz, puis est transféré aucamp de concentration de Dora, où il est employé comme piqueur dans les falaises de calcaire au creusement des usines souterraines d’Elrich à Ostérode VI. Il est libéré enavril 1945 à Bergen-Belsen, lors de l'évacuation des « commandos » due à l'avancée desAlliés, par la Deuxième armée britannique commandée par le généralMontgomery. Il rentre alors àParis à la fin du mois.
Il obtient lanationalité française en1947.
Il est président de laLICRA àDijon de1964 à1978 et a, à partir de1974, souhaité faire vivre le souvenir des déportés, victimes duracisme et dunazisme, à travers des interventions dans lescollèges et dans leslycées, à l’invitation de chefs d’établissements et de professeurs d’Histoire.
Il intervient en moyenne une quarantaine de fois par an, en classes et amphithéâtres, dans la France entière. Ses interventions sont un échange constant avec les auditeurs, par un système de questions/réponses, et provoquent un intérêt accru de la part des élèves. Il intervient aussi en public comme conférencier extérieur.
Il est membre de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Il fait l’objet de nombreux articles lors de ses interventions en milieu scolaire, et de reportages surFrance 3 et plusieurs chaînes locales de télévision et radiophoniques.
Il est connu pour ses témoignages de laShoah, en particulier dans son ouvrageLe Courage d'espérer préfacé parBeate etSerge Klarsfeld[4]. Il a aussi écritEt pourtant cela fut... etJe suis revenu dePitchipoï.