Il gravit les échelons sous le présidentAhmadou Ahidjo, exerçant les fonctions de chargé de mission à la présidence (1962-1965), dedirecteur de cabinet et desecrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Culture (1965-1967), de directeur de cabinet civil (1967-1968) et de ministre secrétaire général de la présidence (1968-1975).
Chef de gouvernement à partir de 1975, il prend la tête du pays à la suite de la démission surprise d'Ahmadou Ahidjo en 1982. Il consolide son pouvoir après unetentative de coup d'État de la garde présidentielle en 1984, éliminant alors ses rivaux. Il maintient des relations étroites entre le Cameroun et laFrance, l'un des anciensmandataires de la Société des Nations sur le pays, et avec leRoyaume-Uni.
Il introduit des réformes politiques dans les années 1980 puis, sous de fortes pressions, accélère la mise en œuvre dumultipartisme. Élu sans opposition en 1984 et 1988, il remporte d'assez peu l'élection présidentielle de 1992, avant d'être réélu avec une large majorité en1997,2004,2011,2018 et2025. L'opposition et des gouvernements occidentaux mentionnent des irrégularités à chaque élection.
D'ethnie « Fang-Beti-Boulou »[1], Paul Barthélemy Biya’a Bi Mvondo voit le jour le 13 février 1933 dans un village duSud du Cameroun, en pleineforêt équatoriale, une zone placée sousmandat français.
Il est le fils d'Anastasie Eyenga Ellé et d'Étienne Mvondo Assam, uncatéchiste qui voit en lui un futurprêtre et l'oriente d'abord à l'École catholique deNden, puis auxséminaires d'Édéa etAkono[2].En 1961, il contracte un premier mariage avecJeanne-Irène Biya, morte en 1992.Franck Emmanuel Biya est leur unique fils.
Paul Biya épouse en secondes nocesChantal Pulcherie Vigouroux, de 37 ans sa cadette, et adopte ses deux enfants, issus d'une précédente relation. De ce mariage naissent Paul Junior Biya et Anasthasia Brenda Eyenga (« Brenda »).
Il est recommandé en parLouis-Paul Aujoulat àAhmadou Ahidjo, qui le nomme chargé de mission à la présidence de laRépublique[6]. En, il est nommé directeur de cabinet du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Culture (William Eteki Mboumoua). En, il occupe le poste de secrétaire général dudit ministère.
Secrétaire général de la présidence
En, il est nommé directeur du cabinet civil de la présidence de la république. En, tout en conservant ce même poste, Paul Biya est nommé secrétaire général de la présidence de la république. En août de la même année, il occupe uniquement la fonction de secrétaire général de la présidence de la république avec rang de ministre.
En, Paul Biya est promu ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la république[7].
Une loi du fait du Premier ministre Paul Biya le successeur constitutionnel du présidentAhmadou Ahidjo.Celui-ci démissionne le et entre rapidement en conflit avec son successeur[6].
L'hypothèse d'une intervention du gouvernement français, ourdie parFrançois Mitterrand, dans l'accession de Paul Biya à la présidence du Cameroun semble vraisemblable[6].
Président de la République
Paul Biya et le secrétaire d’État américainColin Powell, le à New York.
Accession au pouvoir et débuts
Paul Biya devient président de la république le, à la suite de la démission inattendue du président Ahidjo. Au moment de son accession à la magistrature suprême, Paul Biya est le premier vice-président du comité central de l'UNC et membre du bureau politique dudit parti ; il est élu président de l'UNC le, après la démission du désormais ex-président Ahidjo de la tête du parti.
Le, il échappe à une tentative de coup d’État perpétrée par des membres de la garde républicaine[9]. Plusieurs des putschistes sont arrêtés et quelques-uns exécutés. De nombreuses autres personnalités sont également interpellées et emprisonnées à cet effet.
Associé au coup d’État manqué, l’ancien président Ahidjo est condamné à mort parcontumace, puis gracié plus tard par le président Biya. La répression vise particulièrement les régions du Nord, où des centaines de personnes sont tuées. Paul Biya reprend dès lors en main le parti unique, rebaptisé « Rassemblement démocratique du peuple camerounais » (RDPC)[6].
Politique monétaire du pays
Paul Biya et le président américainRonald Reagan en 1986.
Seul candidat, il est élu président en1984 et1988. Il adopte un plan d’ajustement structurel qui lui est présenté par leFonds monétaire international (FMI) et laBanque mondiale : privatisations, ouverture à la concurrence, réduction des dépenses sociales, etc. Les salaires des fonctionnaires sont diminués de 60 %, le secteur informel augmenté très significativement, mais les classes dirigeantes ne sont pas affectées par ce programme[10]. Le billet de 1 000francs camerounais bleu émis à partir de 1985 porte son effigie[11].
Mise en œuvre du multipartisme
Au début des années 1990, à la suite d'opérations de désobéissance civile, baptisées « Villes mortes », et d'émeutes, il accélère la mise en œuvre dumultipartisme. Il supprime la législation « contre-subversive » instaurée par son prédécesseur, restaurant ainsi la liberté d’association, et permet à une presse indépendante de commencer à paraître[10]. Cette démocratisation a ses limites : le gouvernement continue d'avoir recours aux fraudes électorales et instrumentalise les appareils judiciaire et policier contre l'opposition[6].
En 1992, lors des premièresélections multipartites, il est donné vainqueur face àJohn Fru Ndi, avec un léger avantage (40% contre 36 %), une avance que l'opposition conteste[12]. Il remporte ensuite les élections présidentielles de1997 (92,6%) et de2004 (70,9 %).
À partir de 1992, Paul Biya va s'efforcer de diviser au maximum ses opposants et y réussit assez bien. En 2025, il existe près de 300 partis politiques au Cameroun, certains directement financés par legouvernement[5].
Révision constitutionnelle de 2008
Le pays connaît quelques changements positifs en termes de constructions et de grands chantiers, notamment dans les domaines routiers et énergétiques[13].
En, lors de son discours de fin d’année à la nation, il annonce son intention de modifier laConstitution, qui limite le mandat présidentiel à deux exercices[14]. Très contesté, le projet de révision accorde également une immunité judiciaire au chef de l'État pour les actes accomplis pendant son mandat. En, des émeutes éclatent, réclamant la baisse des prix et le départ de Paul Biya. Les manifestants sont sévèrement réprimés : une centaine de morts, des milliers d’arrestations[10].
Réélection de 2011
La révision constitutionnelle est votée par l'Assemblée nationale en 2008. Paul Biya est doncréélu le, avec 78,0 % des voix (pour un taux de participation de 68,2 %). Alors qu'une importante partie de lacommunauté internationale émet des doutes sur la validité des résultats, la Cour suprême rejette un appel de l'opposition destiné à annuler l'élection[15]. L'ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Robert Jackson, a dénoncé des« irrégularités à tous les niveaux »[16].
En 2014, l'insurrection de Boko Haram se propage au Cameroun à partir du Nigeria. En mai 2014, à la suite de l'enlèvement des lycéennes de Chibok, le président Paul Biya et son homologue tchadienIdriss Déby déclarent la guerre àBoko Haram et déploient des troupes à la frontière nord du Nigeria[17]. En septembre 2018, le Cameroun annonce que Boko Haram a été repoussé, mais le conflit persiste néanmoins dans les zones frontalières du nord[18].
En novembre 2016, des enseignants déplorent la nomination defrancophones dans les régionsanglophones duNord-Ouest et duSud-Ouest et des juristes rejettent la suprématie dudroit romain au détriment de lacommon law. La majorité des leaders de la contestation réclament un retour aufédéralisme, tandis qu'une minorité réclame l'indépendance et la proclamation d'un nouvel Etat, l'« Ambazonie ». Le pouvoir exécutif, dirigé par le président Paul Biya et son Premier ministre,Philémon Yang, rejette ces deux revendications. Dès décembre 2016, les manifestations en zone anglophone, réprimées par les forces de l'ordre, font les premiers morts civils. D'autres suivront lors de manifestations, durement réprimées par les forces de l'ordre[19].
Le, plusieurs leaders anglophones à la tête des manifestations sont arrêtés et inculpés d'« actes deterrorisme ». Paul Biya abandonne les poursuites en août. Entre janvier et mars, Internet est coupé en zone anglophone. Le, au moins 17 personnes sont tuées lors d'une proclamation symbolique d'indépendance par des séparatistes. Fin 2017, une frange séparatiste radicale de laminorité anglophone prend les armes. Dispersés en plusieurs groupes, ils s'en prennent aux forces de sécurité ainsi qu'aux symboles de l'État, comme les écoles, qu'ils incendient[19]. Le, le président Paul Biya réagit à l'assassinat de six militaires par des séparatistes présumés en zone anglophone en déclarant :« J’ai appris avec émotion l’assassinat de quatre militaires camerounais et de deux policiers dans le sud-ouest de notre pays ». Il estime que le« le Cameroun est victime des attaques à répétition d’une bande de terroristes se réclamant d’un mouvement sécessionniste » et ajoute :« toutes les dispositions sont prises pour mettre hors d’état de nuire ces criminels et faire en sorte que la paix et la sécurité soient sauvegardées sur toute l’étendue du territoire national »[20]. Son discours est considéré comme une déclaration de guerre par laradio d'État[21]. Le, dans son traditionnel discours de vœux à la Nation, il déclare :« J'ai instruit que tous ceux qui ont pris les armes, qui exercent des violences ou qui incitent à la violence, soient combattus sans relâche et répondent de leurs crimes devant la justice ». Il se félicite des« excellents résultats » des« opérations de sécurisation » menées dans les régions anglophones[22]. Estimant que« dans leur immense majorité, les Camerounais aspirent à vivre ensemble, dans la paix » en régions anglophones, le président Paul Biya souhaite que« la situation revienne à la normale ». Il conclut en déclarant :« Le dialogue a toujours été et restera toujours pour moi la voie privilégiée de résolution des problèmes, pour autant qu'il s'inscrive strictement dans le cadre de la légalité républicaine »[22].
Réélection de 2018
Le, il annonce qu'il sera candidat à sa propre succession lors de l'élection présidentielle de 2018[23], pour laquelle il fait figure de grand favori. Au même moment, le pays souffre d'unecrise économique, l'afflux de réfugiéscentrafricains ainsi que d'une insurrection de la minorité anglophone[4]. À l'issue du scrutin du, il est réélu avec un score de 71,3 %[24]
Crise de la Covid-19 et longévité
Paul Biya et son épouseChantal Biya à bord du véhicule présidentiel au stade Olembé en 2022.
Début 2020, son silence alors que lapandémie de Covid-19 fait du Cameroun le deuxième pays le plus touché d'Afrique subsaharienne suscite des critiques. Pour l'économiste de la santé Albert Ze, « il y a un manque évident de coordination dans la réponse contre la Covid-19 »[25],[26].
Paul Biya est désormais au pouvoir au Cameroun depuis plus de 40 ans. Âgé de 91 ans en 2024, il fait partie des chefs d'État à la longévité la plus importante, et est aussi le plus âgé d’entre eux[27]. Lors d’une conférence de presse conjointe àYaoundé avec leprésident français,Emmanuel Macron, en juillet 2022, il dessine les contours d’une potentielle candidature à l’élection présidentielle de 2025[28]. En mars 2024, un documentaire consacré à Paul Biya est diffusé sur plusieurs chaînes de télévision, ainsi que lors d'un événement au palais des Congrès de Yaoundé, une projection qui a relancé les spéculations sur les intentions de Paul Biya à une candidature en 2025[29].
En octobre 2024, l'absence prolongée de Paul Biya interroge beaucoup au Cameroun[30]. L’ambassadeur du Cameroun en France confirme que Paul Biya n'a toutefois jamais été hospitalisé en France[31]. Paul Biya est indiqué comme absent du Cameroun depuis juillet 2024 ; certaines sources officielles indiquent également un repos en Suisse, pour des raisons de santé[32].
Réélection en 2025
Le, alors qu'il est âgé de 92 ans et est le plus vieux chef d'État en exercice, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle du, briguant un8e mandat[33],[34]. Sa réélection avec 53,66 % des voix est annoncée[35], devançant son principal opposantIssa Tchiroma Bakary, qui revendique cependant la victoire. Si Paul Biya terminait son huitième mandat, il serait alors l'un des plus vieux chefs d'État de l'histoire, son mandat se terminant alors qu'il sera âgé de 99 ans et 8 mois.
Son régime est souvent qualifié d'autoritaire[36]. Des organisations commeAmnesty International ont critiqué le régime de Paul Biya, accusé de restreindre les libertés fondamentales des Camerounais et de commettre des violations desdroits de l’homme[37].
En 1990,Michel Lévêque, directeur d'Afrique auQuai d'Orsay, rédige un rapport confidentiel intituléLes Relations de la France avec les pays en développement, qui met en évidence le pluralisme de façade dans certains pays africains dont le Cameroun[38]. Un homme politique camerounais a d'ailleurs à ce sujet parlé de« dictature conviviale »[39].
Le, les services de sécurité du régime se font remarquer en séquestrantLouis-Tobie Mbida, homme politique pourtant de bien moindre influence, dans un bâtiment appartenant à l’Église catholique[40].
Cependant, ses partisans notent des progrès avec son arrivée au pouvoir (« démocratisation, libération des détenus politiques, pluralisme des candidatures » selonFrançois Soudan deJeune Afrique)[41].
Les incarcérations de journalistes, écrivains, syndicalistes et activistes sont fréquentes[10].
Le Cameroun constitue 60 % du PNB de l'ancienneAfrique-Équatoriale française, ce qui peut expliquer selon des analystes la tolérance de la France face aux faiblesses affichées du président Biya[42],[43].
L’ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce une « répression accrue » du pouvoir camerounais contre l’opposition, après que le gouvernement de Paul Biya a déclaré « illégal » le regroupement de ses principaux partis dans deux plates-formes[44].
Corruption
La lutte contre la corruption a fait l'objet d'initiatives sous la présidence de Paul Biya[45], avec notamment la mise sur pied en 2006 de l'opérationÉpervier. Cette opération judiciaire anti-corruption a conduit à l'arrestation de hauts fonctionnaires de l’État, mais a suscité le soupçon de servir le régime pour écarter ou sanctionner des concurrents, ou des compagnons de route infidèles ou encombrants[46],[4]. Le succès mitigé de l'opération pourrait aussi s'expliquer par la quasi-impossibilité de récupérer les fonds détournés auprès des établissements financiers étrangers[47]. Le Comité national contre la corruption (CONAC), institué en 2006, poursuit toutefois son activité[48]. La corruption est utilisée par le régime afin de susciter des allégeances[10].
Les forces de sécurité (police, armée, gendarmerie, service secret) sont privilégiées par le régime. Les hauts gradés de l'armée ont obtenu des concessions forestières et un accès privilégié à l'industrie du jeu. Les effectifs de la fonction publique et le salaire des fonctionnaires font l'objet de coupes récurrentes, sauf pour les militaires et policiers[6].
Biens mal acquis
En, le rapport deCCFD-Terre SolidaireBiens mal acquis, à qui profite le crime ? revient sur les dépenses pharaoniques du président camerounais et sur sa fortune familiale[49]. Le, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « recel de détournements de fonds publics » sur Paul Biya, à la suite d'un dépôt de plainte par l’association Union pour une diaspora active (UDA)23 jours plus tôt[50]. Selon Issa Tchiroma, porte-parole du gouvernement camerounais,« le président de la République du Cameroun n’est comptable que devant son peuple… Il n’a pas à répondre à ces accusations en France », et dénonce une tentative de manipulation médiatique par des partis de l'opposition pour discréditer le président à l'aube de l'élection présidentielle de 2011[51],[52].
Il est également reproché à Paul Biya un absentéisme néfaste au fonctionnement de l'État. Le conseil des ministres ne se réunit que rarement : ainsi, il s’en tient un en, pour la première fois en deux ans.Christian Penda Ekoka, son ancien conseiller pendant huit ans passé à l'opposition, déclare :« Il n'y a pas de gouvernement. C'est unesatrapie, une cour où les courtisans se battent pour les prébendes »[4].
En février 2024, la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève confirme la culpabilité de six gardes du corps de Paul Biya : les gardes du corps avaient agressé un journaliste de la RTS en 2019 devant l'Hôtel Intercontinental, où séjournait Paul Biya à Genève[54].
État de santé et rumeurs de mort
De septembre 2024 au 21 octobre 2024, date de son retour à Yaoundé, Paul Biya séjourne hors du Camerounpendant 50 jours[réf. nécessaire]d'absence inexpliquée[réf. nécessaire][55], des rumeurs et spéculations sur sa mort sont diffusés dans la presse et sur Internet[56],[57],[58],[59],[60],[61]. Ce qui pousse des ministres et autorités à faire des communiqués sur l'état de santé du président du Cameroun[62],[63],[64],[60],[65],[66],[67],[68].
Décorations
Décorations camerounaises
Grand collier de l'ordre de la Valeur, en tant que grand-maître de l'ordre.
Paul Biya est désigné en 2011 par les chefs traditionnels du Sud, sa région natale, chez lesFang-Beti,Nnom Ngiii, c'est-à-dire chef des chefs, doté de pouvoirs surnaturels[69]. Il est égalementdocteurhonoris causa de l'université du Maryland.
Publication
Pour le libéralisme communautaire, Paris : Pierre-Marcel Favre, 1986, 158 p. (Nouvelle édition revue et corrigée en 2024 aux éditions Favre-Sopecam, 216 p.)
Communal Liberation, Paul Biya, Macmillan, 1987, 140 p.
L'émergence de l'Afrique: regards croisés de Paul Biya, Paul Biya, Abdoulaye Bio Tchané et Youssou N'Dour, Cherche Midi, 2010, 160 p.
Notes et références
Notes
Références
↑Georges Dougueli, « Mathias Eric Owona Nguini vs Patrice Nganang »,Jeune Afrique,,p. 18.
↑« Cette opération a profondément divisé la classe politique. Des enquêtes portant sur les avoirs d’une soixantaine de personnalités — dont des membres du gouvernement — ont alimenté les colonnes des journaux par le biais de fuites émanant du cabinet du garde des Sceaux, ravivant ainsi des suspicions de règlements de comptes » dansGeorges Dougueli, « Fortunes diverses »,Jeune Afrique,no 2542,(lire en ligne).
↑« Akere Muna : « Que nos gouvernements mettent en place des systèmes plus transparents » »,Jeune Afrique,(lire en ligne).
↑Mathieu Olivier, « Cameroun : Musée national, une machine à explorer le temps »,Jeune Afrique,(lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
Bernard Amougou,La pensée politique de Paul Biya, Paris/Yaoundé, L'Harmattan Cameroun,, 148 p.(ISBN978-2-336-00038-1).
Thierry Amougou,Le biyaïsme : le Cameroun au piège de la médiocrité politique, de la libido accumulative et de la (dé)civilisation des mœurs, Paris,L'Harmattan,, 391 p.(ISBN978-2-296-56199-1,lire en ligne).