Nom complet | A.S. Pau-Béarn XIII |
---|---|
Fondation | 1934 |
Disparition | 1982 |
Statut professionnel | oui |
Couleurs | Bleu marine et blanc[1] |
Stade | Stade du Hameau Stade Bourbaki Stade François-Récaborde |
Siège | Café de la Paix, Carrefour des cinq cantons (1934) Café de la Renaissance, 8 rue de Liège Pau (1938) |
Président | ![]() |
Maillots
Pau XIII est un ancien club derugby à XIII français, créé le et basé àPau[2]. Il disparait à laLibération, faute de terrain de jeu, puis réapparait dans lesannées 1970 pour disparaitre à nouveau. Le club est fondé parFrançois Récaborde[3].
Le club fait partie des dix clubs pionniers qui s'engagent au mois d'octobre 1934 dans la première éditiondu championnat de France[Ref 1]. Plus précisément le, sous l'impulsion deFrançois Recaborde qui a toujours été considéré comme« l'âme du club »[Ref 2]. Récaborde fait venir dans son sillage des anciens de laSection paloise,Henri Mounès arrière titulaire deschampions de France en 1928.
Le club jouait dans lestade Bourbaki, comptant 2 000 places[Ref 3]. Ses couleurs étaientbleu marine etblanc[4].
Le, Pau XIII rencontra l'équipe anglaise d'Hunslet alors en tournée dans leBéarn. Pau XIII joua son premier match de championnat contreCôte basque XIII et gagna le match sur le score de 28 à 14[Ref 4]. Le club termine à la cinquième place de la première édition duchampionnat de France de rugby à XIII, avec une équipe composée uniquement de locaux[5].
André Rousse devient international en 1935, un an après la formation du club[5].
Pau XIII accueille leSwinton Lions Rugby League Club,champions d'Angleterre 1934-35 au Stade Bourbaki pour une rencontre de promotion du néo-rugby[6].
Avant la Seconde Guerre Mondiale, Pau pouvait se terguer d'être devenue une« place forte du Rugby à XIII »[7].
En1940, Pau atteint la finale du championnat, et s'incline devant leXIII catalan 20 à 16[8].
Pendant laSeconde Guerre mondiale, le club, à l'instar de tout le sport français traverse une période de turbulences. De plus, l'interdiction du rugby à XIII par le gouvernement de Vichy porte un coup fatal à la poursuite de ses activités.
Ainsi, le club de Pau XIII fut mis en sommeil de 1940 à 1944. À laLibération, le club ne put repartir car le terrain où il jouait appartenait au patronage catholique Bourbaki qui ne voulut pas renouveler la location[9].
Pau XIII renait de ses cendres enNationale 1 dans les années 1970 à 1982 (AS Pau-Béarn XIII) avecHenri Marracq,Jean Capdouze[7] ouvreur et capitaine de l’équipe de France avec 26 sélections,Michel Masseing pilier international 1,83 m et 110 kg, Marcel Jacob3e ligne 1,78 m et 80 kg, Henry Nietto ailier 1,70 m et 81 kg, Clément Soulé3e ligne,Michel Baqué le pilier vétéran. Pau XIII jouait austade du Hameau où joue actuellement laSection paloise.
Ce projet de relance du club dans les années 1970 est attribué à unnotaire deLembeye : Maitre Junqua-Lamarque[10].
Championnat de France Élite 1 :
Année | Saison régulière | Phase finale | Coupe | ||||||||||||||
Class. | Points | J | V | N | D | Pp | Pc | Perf. | J | V | N | D | Pp | Pc | Performance | ||
Championnat de France de première division | Coupe de France | ||||||||||||||||
1935 | 5e | 34 | 16 | 8 | 2 | 6 | ? | ? | pas de phase finale | Quart de finale | |||||||
Championnat de France de première division Poule B | Coupe de France | ||||||||||||||||
1936 | 9e | 10 | 7 | 1 | 1 | 5 | ? | ? | Non qualifié | - | - | - | - | - | - | Quart de finale | |
Championnat de France de première division | Coupe de France | ||||||||||||||||
1937 | 10e | 17 | 19 | ? | ? | ? | ? | ? | Non qualifié | - | - | - | - | - | - | Non inscrit | |
1938 | 11e | 18 | 15 | 2 | 0 | 13 | 114 | 217 | Non qualifié | - | - | - | - | - | - | Quart de finale | |
1939 | 13e | 26 | 23 | 1 | 1 | 21 | 128 | 379 | Non qualifié | - | - | - | - | - | - | Huitième de finale | |
1940 | 1er | 26 | 23 | 1 | 1 | 21 | 128 | 379 | Finaliste | 2 | 1 | 0 | 1 | 35 | 28 | Demi-finale |
« C'est ce notaire à Lembeye qui relança Pau XIII dans les années 1970 »