Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Patrick Tambay

Cliquez ici pour écouter une version audio de cet article.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Wikipédia:Bons articles

Vous lisez un « bon article » labellisé en 2015.

Patrick Tambay
Description de cette image, également commentée ci-après
Tambay en 1983.
Biographie
Nom completDaniel Patrick Tambay
Date de naissance
Lieu de naissanceParis 14e (France)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décèsNice (France)
NationalitéDrapeau de la France Française
Carrière
Années d'activité1977-1989
QualitéPilote automobile
Parcours
AnnéesÉcurie0C.0(V.)
1977Theodore7 (0)
1978-1979McLaren28 (0)
1981Theodore6 (0)
1981Ligier8 (0)
1982-1983Ferrari21 (2)
1984-1985Renault30 (0)
1986Haas14 (0)

Formule 1
Nombre de courses114
Pole positions5
Meilleurs tours en course2
Podiums11
Victoires2
Champion des Constructeurs1982,1983
Meilleur classement4e (1983)

Championnat du monde des voitures de sport
Nombre de courses7
Pole positions1
Meilleurs tours en course0
Podiums1
Victoires0
Meilleur classement8e (1989)

Données clés

Données clés

modifier

Écouter cet article(info sur le fichier)

Patrick TambayÉcouter, né le dans le14e arrondissement de Paris et mort le àNice, est unpilote automobilefrançais de Formule 1. Au cours de sa carrière, de1977 à1986, il a participé à114 Grands Prix et remporté2 victoires.

Après une carrière junior en ski, Patrick Tambay fait ses débuts en sport automobile en 1972, marqués par sa victoire auVolant Elf. Il continue son ascension en monoplace, en étant sacré vice-champion deFormule Renault en 1973, ce qui lui permet d'intégrer laFormule 2, l'antichambre de laFormule 1. Vice-champion en 1975 et favori pour la saison suivante, il termine troisième en 1976, ce qui lui bouche un avenir direct enFormule 1.

Tambay s'exile donc aux États-Unis en 1977 pour disputer laCanAm qu'il domine largement, remportant ainsi le championnat. Recruté parTheodore enFormule 1, il marque ses premiers points dans les dernières courses de lasaison 1977. Impressionnée, la prestigieuse équipeMcLaren le recrute. Toutefois, le niveau de l'équipe britannique décline et Tambay n'inscrit que quelques points en 1978 et aucun l'année suivante.

Sans volant pour la saison suivante, il réintègre la CanAm en 1980 et s'impose, ce qui lui permet de regagner de l'estime au sein du monde de laFormule 1. En1981, il retrouveTheodore, marque un point avant de rejoindreLigier mais abandonne à chaque course. À nouveau sans volant, il revient en CanAm mais ne participe qu'à une course ; il rejoint laScuderia Ferrari pour remplacerGilles Villeneuve, mort quelques semaines auparavant.

Son talent explose lors de ses huit dernières courses de lasaison 1982 : Tambay obtient ses premiers podiums et remporte sonpremier Grand Prix. Prolongé chez Ferrari pour lasaison 1983, il remporte sonsecond Grand Prix et réalise quatre autres podiums, ce qui lui permet de terminer quatrième du championnat. Il passe chezRenault en 1984 et récolte trois podiums en deux saisons, sans pour autant renouer avec la victoire. Il rejoint ensuiteHaas Lola, sans grand succès et arrête sa carrière enFormule 1, à l’âge de37 ans.

Il participe à plusieurs reprises aux24 Heures du Mans et auRallye Dakar, avant de devenir commentateur des Grands Prix deFormule 1, notamment pourRMC à partir de 2003. Patrick Tambay est le père d'Adrien Tambay, pilote automobile enDTM depuis 2012 et le parrain deJacques Villeneuve,champion du monde de Formule 1 en 1997.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Enfance, carrière en ski et début en sport automobile (1949-1972)

[modifier |modifier le code]

Daniel Patrick Tambay naît le dans le14e arrondissement de Paris[2] au sein d’une famille aisée[3]. À l'âge de10 ans, le jeune Patrick Tambay pratique leski alpin et intègre l'équipe de France espoirs durant son adolescence[4],[5]. Sacré champion de France junior dedescente et vice-champion enslalom en1968[6],[7], l'espoir français reste assez peu populaire, en raison de son milieu d'origine aisé[3]. Il se rapproche des États-Unis, devenant l'ami de plusieurs skieurs américains, tels queMike Lafferty, et entame même une relation amoureuse avecKiki Cutter[3]. Lors desJeux olympiques de 1968, malade, il est accusé par les médias américains, d'avoir transmis larubéole à Cutter et, par extension, à toute l'équipe féminine américaine[4]. Toujours en lien avec l'équipe de France et attaché aux États-Unis malgré leurs accusations, il déménage auColorado en 1970 et intègre l'université de Boulder, ville dans laquelle il emménage[3]. En parallèle, l'été, Tambay pratique leski nautique, où il est sacré champion de Méditerranée[6].

C'est cette même année que Patrick Tambay découvre le monde du sport automobile, en assistant à l’inauguration ducircuit Paul-Ricard, dans leVar, le[5]. Pendant les vacances en 1972, le skieur retourne en France, pour essayer lesmonoplaces, toujours au circuit Paul-Ricard, dans le cadre duVolant Elf[3]. Devant retourner à l'université, Patrick reçoit chez lui, des lettres de l'école de sport automobile, convaincue de son talent, ce qui le convainc de ne pas assister à ses cours pour rentrer en France et participer à la finale du Volant Elf qu'il remporte[3]. Après ce succès inattendu, Tambay se convainc de quitter définitivement les États-Unis pour s'installer à nouveau en France, avec l’objectif de pratiquer le sport automobile[4].

Ascension en formules de promotion (1973-1976)

[modifier |modifier le code]

La victoire au Volant Elf offre à Patrick Tambay le financement nécessaire pour disputer, en 1973, leChallenge européen de Formule Renault[3]. Au terme d'une saison très serrée, le Français est sacré vice-champion, avec autant de points que son compatrioteRené Arnoux, champion, mais une victoire de moins que son rival (6 contre 7)[8]. La même année, Tambay finit20e duRallye Monte-Carlo avec Gérard Marion surRenault 12 Gordini, alors qu'il n'a absolument aucune expérience desrallyes automobiles[9]. Entre problèmes mécaniques, blizzard et nuit, Tambay, étonné par ses bons résultats malgré son inexpérience, se déclare« très, très chanceux d'avoir terminé » un rallye qu'il considère comme« magnifique »[9].

Monoplace verte, aux flancs noirs, vue de profil, proche de l'herbe.
Patrick Tambay décroche son titre de vice-champion d'Europe deFormule 2 en 1975, au volant d'uneMarch 752, ici vue en 2007.

L'année suivante, en 1974, soutenu parElf, Tambay accède au championnat d'Europe deFormule 2 ; en pleine saison d'apprentissage, le jeune pilote français termine septième du championnat, assez loin des premiers[10]. L'année suivante, au volant d'uneMarch-BMW, Tambay est attendu comme l'une des possibles surprises de la saison[11].Leader de la première course de la saison, le Français doit abandonner après un accident, dû à un problème de freins[11]. Très régulièrement aux avant-postes tout au long de la saison quand les problèmes mécaniques l'épargnent, Patrick Tambay réalise plusieurs podiums dont une victoire aucircuit de Nogaro, qui lui permettent d'être sacré vice-champion, à toutefois une bonne distance deJacques Laffite, champion[12]. De retour avec Elf, au volant d'une voiture deMartini, équipée d'un nouveau moteur V6Renault, Patrick Tambay, vice-champion en titre, est considéré comme l'un des grands favoris pour le titre[13]. En tête du championnat après deux courses[14], Tambay est victime de nombreux abandons et se retrouve distancé parJean-Pierre Jabouille etRené Arnoux, malgré une victoire aucircuit de Nogaro, qui le fait terminer à la troisième place finale[15]. La même année, l'espoir du sport automobile français participe pour la première fois de sa carrière aux24 Heures du Mans sur uneRenault Alpine A442, grâce au soutien d'Elf et deRenault Sport[16], mais doit abandonner à mi-course à cause d'un problème moteur[17],[18].

Titre en CanAm et débuts en Formule 1 (1977)

[modifier |modifier le code]
Photographie d'une voiture de sport-prototype rouge avec de fins traits blancs, vue de trois-quarts.
Patrick Tambay pilote uneLola T333CS pour gagner son premier titre enCanAm (ici, une version de 1979).

Son horizon étant bouché en Europe, Tambay s'exile enAmérique du Nord, après avoir reçu un appel téléphonique deCarl Haas pour participer au challengeCanAm, championnat nord-américain desport-prototypes, au volant d'uneLola T333-CS, l'une des références, préparée parJim Hall[4]. Il est chargé de remplacerBrian Redman, blessé lors des essais de la première course[19]. Patrick Tambay impressionne son écurie et les observateurs, en étant sacré avec six victoires en huit participations, dont les cinq dernières de la saison[20]. Tout comme l'année précédente, Tambay participe aux24 Heures du Mans sous les couleurs deRenault-Alpine, ce qui lui permet d'évoluer aux avant-postes, avant d'abandonner sur un problème moteur après 13 heures de course[17],[21].

« Je partageais les frais de mon volant en F1 chez Teddy Yip et Mo Nunn avec l’argent que je gagnais en Can-Am. Avec Carl Haas, ils me faisaient alors courir simultanément des deux côtés de l’Atlantique. J’avais deux sacs de course et, tous les mardis, je reprenais l’avion dans l’autre sens : F1 avec l’Ensign N177 en Europe et Can-Am aux États-Unis. Vingt courses dans l’année, j’adorais cela ! Une vie extraordinaire et des résultats qui suivaient. »

— Patrick Tambay[4]

Ces performances permettent à Tambay de faire ses débuts en championnat du monde deFormule 1 au cours de lasaison 1977. À bord d'une monture assez modeste, le Français parvient néanmoins à réaliser quelques performances. Lors duGrand Prix de France sur uneSurtees, il rate la qualification pour la course et ne participe pas au Grand Prix[22]. Lors de lacourse suivante, Tambay rejointTheodore Racing, en apportant 80 000 dollars, venant de ses succès en CanAm[23]. L'espoir français réussit à se qualifier pour son tout premier Grand Prix à la seizième place, mais doit abandonner dès le troisième tour, à la suite d'un problème électrique[24]. EnAllemagne, le pilote Theodore confirme les espoirs placés en lui : parti à une surprenante onzième place, il profite des multiples abandons (seules huit voitures terminent l'épreuve) pour terminer sixième et prendre son premier point en Formule 1[25],[26]. La très belle course de Tambay le propulse au rang de candidat pour un volant de pilote titulaire chez laScuderia Ferrari pour lasaison suivante[27]. EnAutriche, partant d'une prometteuse septième place, le débutant français doit abandonner à treize tours de l'arrivée à cause d'un problème moteur[28].

AuGrand Prix des Pays-Bas, Tambay, parti douzième, à l'aide de quelques dépassements et de nombreux abandons, se trouve en course pour obtenir son premier podium, mais à deux tours de la fin de l'épreuve, alors troisième, il est victime d'une panne d'essence et doit abandonner pour tout de même terminer cinquième, dans les points[29]. Peu après, au début de,McLaren décide de recruter Tambay, considéré comme l'une des étoiles montantes de la Formule 1[30]. Après un abandon enItalie (où il est à l'origine d'un grave accident lors des essais[31]) et une non-qualification auxÉtats-Unis Est[32], Patrick Tambay retrouve le chemin des points auCanada, en terminant cinquième de la course, après une lointaine seizième place en qualifications[33]. Ledernier Grand Prix au Japon se termine prématurément pour Tambay qui abandonne après un problème moteur, survenu en début de course[34].

Tambay, avec seulement neuf engagements sur les dix-sept courses de sa première saison dans la discipline, termine18e du championnat avec cinq points[35].

Les années noires (1978-1979)

[modifier |modifier le code]

Considéré comme un espoir de la Formule 1, il est recruté parMcLaren en remplacement deJochen Mass afin d'épaulerJames Hunt, le champion du monde 1976[30]. Ce qui ressemble à une belle opportunité se révèle être un cadeau empoisonné pour Tambay dans la mesure où son arrivée chez McLaren correspond au brutal déclin de l'écurie britannique, qui utilise pour lasaison 1978, uneMcLaren M26 obsolète[36], faisant pâle figure face auxLotus 79[37].

Photographie d'une monoplace de F1 rouge et blanche, vue de face, arrêtée.
Patrick Tambay pilote laMcLaren M26 pour lasaison 1978, une monoplace assez décevante.

Pour son tout premier Grand Prix chez McLaren, enArgentine, Tambay inscrit son premier point de la saison, après une bataille avec notammentRonnie Peterson etCarlos Reutemann[38]. Lors duGrand Prix suivant, en lice pour un bon résultat après des qualifications prometteuses, il effectue un tête-à-queue, notamment à cause de la fatigue et de la chaleur extrême[39],[40]. Un mois plus tard, enAfrique du Sud, Tambay parvient à décrocher la quatrième position en qualifications et a pour objectif la victoire[41]. Toutefois, Tambay réalise un très mauvais départ et se retrouve à l'arrière du peloton ; il effectue une remontée, mais abandonne à la suite d'un accident dans le dernier quart de la course[42].

Lecasque de Patrick Tambay.

Après deux arrivées hors des points, le pilote McLaren doit déclarer forfait pour leGrand Prix de Belgique, en raison de blessures de l'une de ses anciennes courses de Formule 2[43]. Il revient dès leGrand Prix suivant qui le voit abandonner sur problème deboîte de vitesses[44]. AuGrand Prix de Suède, Tambay, pourtant parti quinzième, réalise une superbe remontée avec de nombreux dépassements, tout en profitant des problèmes mécaniques des autres cadors commeMario Andretti etJohn Watson, ce qui lui permet de terminer à une quatrième place, son meilleur résultat en Formule 1[45]. Après unGrand Prix de France sans points, Tambay parvient à terminer sixième enGrande-Bretagne, notamment grâce à l'arrivée de nouveaux pneumatiquesGoodyear[46]. Après un accident et une sortie de piste en deux Grands Prix, Tambay termine neuvième auxPays-Bas, après avoir gagné cinq places en course[47]. Parti de la dix-neuvième place, le Français retrouve le chemin des points en terminant le tragiqueGrand Prix d'Italie, marqué par la mort deRonnie Peterson, au cinquième rang[48]. ÀWatkins Glen, Tambay, parti dix-huitième, termine sixième, dernier pilote dans le même tour du vainqueur, après avoir effectué de nombreux dépassements et profité des problèmes mécaniques de ses pairs[49]. Le pilote McLaren clôt sa saison auCanada en terminant huitième sur les douze pilotes ayant fini la course[50].

Au volant d'une monoplace rétive, Patrick Tambay se classe finalement quatorzième de lasaison 1978 de Formule 1, avec huit points, soit autant que son coéquipierJames Hunt[51].

Un temps évoqué chezWilliams F1 Team, Tambay est conservé par McLaren pour unedeuxième saison, alors que son coéquipier James Hunt est remplacé parJohn Watson[52]. Cette saison se révèle encore pire que la précédente pour le Français et son équipe. S'inspirant de laLotus 79 championne en titre, les ingénieurs de McLaren présentent laMcLaren M28, toutefois bien trop lourde pour pouvoir concurrencer ses rivales[53]. Pour le premier Grand Prix de la saison, enArgentine, Tambay parvient à se qualifier en neuvième position, mais est impliqué dans un carambolage au départ, avec quatre autres pilotes dontJody Scheckter etNelson Piquet[54],[55]. AuBrésil, avec une obsolète McLaren M26[56], il abandonne à la suite d'un accident au septième tour[57]. EnAfrique du Sud, Tambay voit pour la première fois de la saison le bout d'un Grand Prix, à la dixième place, à trois tours du vainqueur[58]. AuxÉtats-Unis Ouest, le pilote McLaren percute violemment au départJan Lammers, s'envole dans les airs pour retomber sur la voiture deNiki Lauda, ce qui élimine le Français et l'Autrichien[59]. EnEspagne, Tambay termine la course à trois tours du vainqueur, en treizième position, loin des points[60].

Patrick Tambay suit laLotus deMario Andretti lors des essais libres duGrand Prix de Monaco.
Photographie d'une monoplace, de couleur rouge et blanche, vue de trois-quarts et exposée dans une salle.
Avec laMcLaren M29 arrivée en cours de saison, Tambay ne voit l'arrivée qu'une fois sur six, la faute notamment à un moteurFordCosworth défaillant.

EnBelgique, alors que John Watson détruit une McLaren M28 en essais, Patrick Tambay est forcé de s'aligner avec une très ancienne McLaren M26, qui effectue ainsi sa dernière participation en Formule 1 ; pas assez rapide, il ne parvient pas à se qualifier pour la course[61], comme ensuite àMonaco, cette fois sur une M28[62]. Devant son public enFrance, Tambay participe à la course, qu'il termine au dixième rang, à deux tours de son compatrioteJean-Pierre Jabouille[63]. EnGrande-Bretagne, tandis que son coéquipier est équipé de la nouvelleMcLaren M29, Tambay, toujours avec la M28[64], réalise son meilleur résultat de la saison, en terminant septième, à la porte des points, malgré une panne d'essence à la fin[65].

Après un abandon sur problème mécanique enAllemagne à la mi-course pourtant avec la nouvelle McLaren M29[66], Tambay termine dixième et dernier pilote à avoir fini la course enAutriche[67]. Les quatre dernières courses n'épargnent pas le pilote français, qui voit quatre abandons à cause du même problème : un moteurFordCosworth DFV V8 qui casse après moins de vingt tours[68].

Relégué rapidement au rang de deuxième pilote derrièreJohn Watson, Patrick Tambay ne bénéficie pas tout de suite des améliorations techniques des McLaren lentes et décevantes. Si son coéquipier termine neuvième du championnat, Tambay est non classé avec aucun point engrangé au cours du championnat[69].

« Lorsque McLaren m’engagea en F1 pour 1978 et 1979, ce furent les pires années de son histoire et de la mienne ! »

— Patrick Tambay[4]

Nouveau titre en CanAm et retour en Formule 1 (1980-1981)

[modifier |modifier le code]

N'ayant jamais pu établir une relation saine avec son employeurTeddy Mayer, qui le trouve« sympathique, mais pas assez motivateur pour les autres salariés de l'équipe »[31], et quelque peu démoralisé par le manque de performances, Patrick Tambay est remplacé par la jeune étoile montanteAlain Prost et se retrouve sur la touche en Formule 1[31].

Photographie d'un pilote automobile, vu de profil, avec son casque, dans une voiture.
Geoff Brabham est l'un des plus grands rivaux de Tambay lors de la saison 1980 deCanAm.

Son image passablement écornée, et dégoûté de la« Formule 1 peu compétitive », Tambay décide de retourner enCanAm, le championnat qu'il avait remporté, puis qui l'avait lancé en Formule 1 trois ans plus tôt[4]. Ce choix, considéré par certains comme un retour en arrière, surprend nombre de personnes.

« Maintenant que vous avez gagné, vous n'allez tout de même pas retourner là-bas, non ? »

— François Guiter, patron de la filièreElf, s'adressant à Patrick Tambay en 1980[4]

Au sein de l'équipe de Carl Haas, sur uneLola T530, Patrick Tambay réalise un nouveau récital, comme en 1977, et est sacré champion, en remportant six courses sur les dix organisées[70]. Même si les résultats et la domination du Français semblent similaires à 1977, Tambay trouve plutôt que la« concurrence s'est renforcée », notamment en la personne d'Al Holbert etGeoff Brabham, qui gagnent trois des quatre courses non remportées par le Français[70].

Photographie en noir et blanc de deux monoplaces de Formule 1 dans un virage.
Au volant de LaLigier JS17, Patrick Tambay accumule les problèmes mécaniques, avec huit abandons en huit courses, dont cinq sur des problèmes mécaniques.

Après ce titre qui lui fait regagner l'estime perdue chez McLaren, Patrick Tambay retrouve la Formule 1 en1981, en rejoignantTheodore Racing, l'écurie de Teddy Yip[31]. De nouveau avec cette écurie qu'il connaît déjà, le Français réalise des performances honorables avec cette modeste équipe. Lors de l'ouverture de la saison àLong Beach, le pilote français, parti dix-septième, décroche le dernier point mis en jeu, en finissant sixième, à deux tours du vainqueur, alors que seulement huit voitures terminent le Grand Prix[71]. AuBrésil, Tambay, de nouveau parti du fond de grille, termine dixième[72]. EnArgentine, il est en lutte avecRiccardo Patrese etElio De Angelis pour la sixième place, avant d'abandonner sur un problème de fuite d'huile[73]. Onzième àSaint-Marin[74], Tambay ne parvient pas à se qualifier pour leGrand Prix de Belgique[75]. ÀMonaco, parti seizième, il termine à la porte des points, à deux tours de la sixième place : le pilote Theodore est le septième et dernier pilote du Grand Prix à avoir terminé la course, les autres ayant abandonné sur accident ou sur problème mécanique[76]. Aux côtés d'Henri Pescarolo, Tambay participe aux24 Heures du Mans, mais doit abandonner à la suite d'un problème de pompe à essence, en début de course, après avoir été un temps deuxième[17],[77]. AuGrand Prix d'Espagne de Formule 1, Tambay est l'auteur d'une course discrète, en terminant à une lointaine treizième position[78].

À la mi-saison, impressionnés par le pilotage du Français, les dirigeants deLigier recrutent Tambay, en remplacement deJean-Pierre Jabouille, mal remis de son accident survenu en fin de saison précédente[31]. Toutefois, son passage au sein de l'écurie française s'avère désastreux. Lors de sonGrand Prix national, Patrick Tambay est forcé à l'abandon peu avant la mi-course, sur un problème de roue[79]. EnGrande-Bretagne, un problème d'allumage le fait abandonner lors du premier quart de la course[80]. EnAllemagne, un nouveau problème de roue arrière fait abandonner le Français à mi-course[81]. EnAutriche, c'est lemoteur Matra qui casse et force le pilote Ligier à l'abandon[82]. AuxPays-Bas, parti de la onzième place, il s'accroche avec son compatrioteDidier Pironi et abandonne après les dégâts causés sur sa monoplace[83]. EnItalie, alors en lutte pour le podium[31], Tambay doit abandonner une nouvelle fois à cause d'un pneu crevé[84]. Auteur d'un très bon départ auCanada, le Parisien doit abandonner rapidement à la suite d'un tête-à-queue[85]. ÀLas Vegas, Tambay, pourtant parti d'une excellente septième place, sort de la piste dès le deuxième tour et abandonne pour la huitième fois en huit Grands Prix chez Ligier[86].

Grâce à son point acquis lors du premier Grand Prix de la saison, Tambay se classe à la19e place duchampionnat du monde de Formule 1 1981, tandis queJacques Laffite, son coéquipier chez Ligier, termine quatrième avec deux victoires[87].

Premiers podiums et première victoire chez Ferrari (1982)

[modifier |modifier le code]

Patrick Tambay est limogé deLigier en raison de ses mauvaises performances et est remplacé parEddie Cheever[88]. Le Français se dit« amèrement déçu du traitement reçu par Ligier », qui ne le« soutenait pas assez »[31]. Pour lasaison 1982, Tambay parvient à rejoindreArrows, en remplacement du SuisseMarc Surer, qui se brise les jambes lors des essais de pré-saison[4]. Toutefois, la grève des pilotes éclate le vendredi matin du premier Grand Prix de la saison, en Afrique du Sud, dans l'affaire des pilotes F1 contre la FISA[4]. C'en est trop pour le pilote tricolore qui quitte la Formule 1[4].

« La F1 me gonfle, [...] je rentre chez moi et ne reviendrai en F1 que si Renault ou Ferrari m’appelle. »

— Patrick Tambay, à Jackie Oliver, directeur d'Arrows, après la grève des pilotes, peu avant leGrand Prix d'Afrique du Sud 1982[4].

Photographie d'une monoplace F1 rouge, portant le numéro 28, vue de trois-quarts, proche de l'herbe.
En remplacement de Gilles Villeneuve, Tambay effectue la deuxième moitié de saison avec laFerrari 126 C2.

Finalement sans volant en Formule 1, Tambay trouve refuge une nouvelle fois enCanAm avec le Racing Team VDS[89]. Il ne participe qu'à la première course du championnat, qui se termine sur un abandon, après avoir signé la pole position[90].

Alors que Tambay semble reparti pour une nouvelle année loin de la Formule 1 et, à priori, définitivement selon les spécialistes[91],Gilles Villeneuve, pilote de laScuderia Ferrari se tue lors des essais duGrand Prix de Belgique[92]. Alors que de nombreux noms de pilotes prometteurs affluent (les ItaliensRiccardo Patrese,Elio De Angelis etMichele Alboreto notamment),Enzo Ferrari surprend les observateurs, en choisissant Patrick Tambay, pilote libre et expérimenté, et surtout le meilleur ami de Villeneuve[93]. Pour la première fois de sa carrière, le Français se trouve au volant d'une des meilleures voitures de l'époque, ce qui lui permet enfin d'exprimer son potentiel. Pour son premier Grand Prix de la saison, auxPays-Bas, à l'issue d'une course d'apprentissage assez disputée, il termine huitième, à cause d'une condition physique pas encore optimale et d'un problème digestif[93],[94].

De plus en plus en confiance, le Parisien décroche le premier podium de sa carrière, enGrande-Bretagne, en profitant notamment des problèmes de ses adversaires, mais également en effectuant plusieurs dépassements, et réalise une quatrième place auGrand Prix de France[93]. Lors des qualifications duGrand Prix d'Allemagne, un nouveau coup frappe laScuderia Ferrari, qui perdDidier Pironi, très gravement blessé[93]. Seul pilote Ferrari à s'aligner pour la course, Tambay, parti de la quatrième place, effectue des dépassements notamment surRené Arnoux et remporte, pour la première fois de sa carrière, un Grand Prix de Formule 1, devant le piloteRenault[93],[91],[95]. Terriblement ému, Tambay dédie cette victoire« àEnzo Ferrari, pour la confiance qu'il [lui] a témoigné »[93], mais également àGilles Villeneuve etDidier Pironi[96]. Quatrième enAutriche[97], Tambay, à cause d'unehernie discale, est dans l'incapacité de disputer leGrand Prix de Suisse, remporté parKeke Rosberg, qui fait ainsi perdre définitivement le titre des pilotes à Pironi, et voitMcLaren,Renault F1 Team etWilliams, revenir très près de Ferrari pour le championnat des constructeurs[93],[91]. Revenu pour leGrand Prix d'Italie, il voit un nouveau coéquipier,Mario Andretti : ensemble, les deux pilotes finissent sur le podium, respectivement deuxième et troisième, uniquement devancés par René Arnoux[93],[98]. Quasi-assuré du titre de champion des constructeurs, Tambay, comme en Suisse, ne peux pas participer auGrand Prix de Las Vegas, en raison de sa douleur réapparue ; refusant de prendre des traitements anti-douleur avant le Grand Prix, Tambay est obligé de déclarer forfait quelques heures avant le début de la course[93].

N'ayant disputé qu'une moitié du championnat, avec un Grand Prix remporté, Tambay termine septième du championnat des pilotes et remporte le championnat des constructeurs avec laScuderia Ferrari, qui, touchée par l'accident mortel deGilles Villeneuve, l'accident très grave deDidier Pironi et les deux forfaits de Patrick Tambay à cause d'une hernie discale, est tout de même sacrée de justesse[99].

Deuxième victoire et bons résultats (1983)

[modifier |modifier le code]
Photographie d'une monoplace rouge, garée dans un stand.
C'est laFerrari 126 C2B qui mènera Tambay à sa deuxième victoire en Grand Prix.
Patrick Tambay àZandvoort en1983 en compagnie deJean Graton, l'auteur deMichel Vaillant.

En raison des résultats intéressants enregistrés par Tambay lors de sa période chez Ferrari l'année précédente, laScuderia Ferrari décide de le prolonger pour lasaison 1983, aux côtés de son compatrioteRené Arnoux ; Patrick Tambay se fait remarquer en réalisant le meilleur temps des essais de pré-saison[100]. Au volant de cette voiture pour la saison entière, Patrick Tambay montre ses aptitudes et son talent, mais aussi certaines limites comme sa probable impossibilité à devenir champion du monde.

Pour lepremier Grand Prix de la saison, au Brésil, Tambay termine cinquième de l'épreuve, mais se déclare plutôt satisfait en raison des problèmes d'usure et d'adhérence des pneumatiques[101],[102]. ÀLong Beach, le pilote français décroche la premièrepole position de sa carrière : il n'a pas le loisir d'en profiter après un accrochage avecKeke Rosberg au tiers de la course[103]. Tambay, malgré cette déconvenue, n'en reste pas moins optimiste pour le reste de la saison, estimant qu'il peut jouer le podium ou la gagne lors des autres courses[104]. EnFrance, le pilote Ferrari, parti onzième, parvient à réaliser un très bon départ, ce qui lui permet de terminer au pied du podium, à la quatrième position[105].

Lors duGrand Prix de Saint-Marin, Tambay, parti troisième, bataille pour la première place avecRiccardo Patrese[106]. À mi-course, le Français rencontre des problèmes de moteur, et l'Italien parvient finalement à le dépasser[106]. Dans les derniers tours de course, Patrese sort de la piste et abandonne, laissant Tambay se diriger vers sa seconde victoire en Formule 1, pour la plus grande joie destifosi italiens de Ferrari, tout acquis à la cause du Français[107]. Au-delà de la victoire, le symbole est surtout présent : leGrand Prix de Saint-Marin 1982 était le dernier auquel avait pris partGilles Villeneuve[106]. Avant la course, le meilleur ami de ce dernier avait pensé à une possible victoire en course, pour Villeneuve, disparu presque un an auparavant[108]. Cette victoire permet à Tambay de venir à un point d'Alain Prost etNelson Piquet, qui mènent le championnat[106].

ÀMonaco, la stratégie trop prudente et conservatrice de la Scuderia Ferrari ne permet pas à Tambay de jouer les premiers rôles : après avoir évolué vers la dixième position, le Français termine quatrième de la course[109]. EnBelgique, le pilote Ferrari manque la pole position de peu derrière son compatrioteAlain Prost : ce résultat s'avère finalement décisif, car Tambay termine deuxième derrière Prost[110]. Sa régularité aux avant-postes fait de lui un des candidats les plus importants pour le titre mondial à cette période[111]. Toutefois, les relations entre le pilote français et la Scuderia (notamment avec le directeur sportifMarco Piccinini) se détériorent : Tambay manque une réunion et un entraînement pour regarder, à latélévision dans sa chambre, la finale dutournoi de Roland-Garros remportée parYannick Noah[112],[113]. Lors duGrand Prix de Détroit, le double vainqueur de Grand Prix cale sur la grille de départ et ne peut pas redémarrer[114].

Photographie d'un pilote casqué, vu de face, dans sa monoplace de Formule 1 rouge, en gros plan.
Patrick Tambay auGrand Prix d'Allemagne.

AuCanada, Patrick Tambay termine troisième, mais le Parisien se trouve dominé par son coéquipier qui remporte la course[115]. EnGrande-Bretagne, les pilotes Ferrari voient l'apparition d'une nouvelle voiture, laFerrari 126 C3, qui porte de grands espoirs chez la Scuderia[116]. Malgré un podium pour Tambay àSilverstone[117], la course est considérée comme une« désillusion » pour la nouvelle monoplace : Ferrari dénigre les pneumatiquesGoodyear, supposément inférieurs à ceux deMichelin[118]. Les derniers résultats de Patrick Tambay, selon certains médias, indiquent le prochain remplacement du Français parMichele Alboreto pour lasaison 1984[119]. AuGrand Prix d'Allemagne, Tambay, dernier vainqueur de l'épreuve, décroche la pole position, mais doit abandonner en début de course sur un problème moteur[119]. EnAutriche, tout comme en Allemagne, le Parisien réalise le meilleur temps en qualifications, mais abandonne à mi-course sur un problème de moteur[120].

La progression de René Arnoux met peu à peu son coéquipier à l'écart, qui accepte la situation en se mettant dans un rôle de lieutenant pour celui-ci[121]. AuxPays-Bas, Tambay part de la deuxième position, mais effectue un très mauvais départ et occupe la vingt-et-unième place : il arrive toutefois à effectuer de nombreux dépassements et à profiter des déboires de ses autres adversaires pour terminer à une inespérée deuxième place, derrière Arnoux[122]. EnItalie, parti de la deuxième place, Tambay ne termine que quatrième à cause d'un départ moyen, où il est doublé notamment par son coéquipier etNelson Piquet, vainqueur de la course[123]. Après cette course en demi-teinte, les dirigeants de laScuderia Ferrari décident de le limoger et de le remplacer, comme il était pressenti, par l'ItalienMichele Alboreto[112]. Alors que des rumeurs le placent chezRenault, Patrick Tambay ne se démotive pas et se trouve en lutte pour le podium lors duGrand Prix d'Europe, avant d'abandonner sur un problème de freins[124]. EnAfrique du Sud, le pilote Ferrari réalise le meilleur temps en qualifications, mais perd quelques places au fil de la course, avant d'abandonner sur un problème de turbo[125].

Après avoir été un temps en lutte pour le titre mondial, Patrick Tambay termine le championnat à la quatrième place finale avec une victoire auGrand Prix de Saint-Marin, tandis que laScuderia Ferrari remporte de nouveau le championnat des constructeurs[126]. De son passage chez Ferrari, l'ingénieur italienMauro Forghieri dit de Tambay qu'il était« un homme intelligent, [avec] un corps et un esprit sain » et que c'était« un vrai bonheur de travailler avec un garçon aussi méticuleux. »[127].

Places d'honneur et problèmes récurrents de fiabilité (1984)

[modifier |modifier le code]
Photographie d'une monoplace de Formule 1 jaune, vue de trois-quarts, exposée dans un salon.
LaRenault RE50 de Patrick Tambay, exposée auDonington Park.

Remplacé parMichele Alboreto chez Ferrari[128], Tambay parvient à signer chezRenault pour lasaison 1984, peu après le dernier Grand Prix de la saison 1983, et trouve comme coéquipierDerek Warwick[129]. Il prouve sa rapidité avec laRenault RE50 en réalisant le meilleur temps lors des essais de pré-saison auCastellet[130]. Dans l'écurie vice-championne en titre, Tambay s'attend à rivaliser avec les meilleurs, mais devra bien vite revoir ses objectifs à la baisse, la faute à une monoplace peu fiable. Aupremier Grand Prix, au Brésil, Tambay se trouve en lutte pour le podium durant toute la course, mais doit finalement échouer à la cinquième position, après être arrivé en panne d'essence[131],[132].

EnAfrique du Sud, malgré les« progrès constants de la voiture » constatés par Tambay[133], le Français doit encore abandonner après un manque d'essence dans les ultimes tours de la course, alors qu'il évoluait en troisième position[134],[135]. EnBelgique, Tambay ne termine que huitième après une course anonyme[136]. ÀSaint-Marin, le pilote Renault, parti quatorzième, s'accroche dans le premier tour avecEddie Cheever et doit abandonner[137].

Pour sonGrand Prix national, le pilote français crée la surprise en s'offrant le meilleur temps en qualifications, au terme d'un tour plein d'attaque[138]. Malgré un mauvais départ, Tambay parvient à reprendre les rênes de la course, mais doit les lâcher dans le dernier quart de l'épreuve àNiki Lauda, au volant d'uneMcLaren MP4/2 plus véloce que laRenault RE50, ce qui le fait terminer la course à la deuxième position[139],[140]. ÀMonaco, Tambay s'accroche avec son coéquipierDerek Warwick dans le premier tour, forçant les deux pilotes Renault à l'abandon, et brisant sa jambe droite[141], ce qui le contraint à manquer leGrand Prix du Canada, se déroulant deux semaines après la manche monégasque[112].

Photographie d'une monoplace de Formule 1 jaune, vue de profil.
Patrick Tambay sur laRenault RE50 àDallas.

De retour àDétroit, Tambay vit un week-end compliqué avec une qualification en neuvième place pour un abandon à mi-course à la suite d'un problème de transmission[142]. ÀDallas, le Français, parti dixième, sort de la piste et abandonne[143]. EnGrande-Bretagne, il se trouve en lutte pour les points pour la première fois depuis le Grand Prix de France, mais termine huitième, à cause d'un turbo défaillant dans les derniers tours[144]. EnAllemagne, le pilote français retrouve les points avec une cinquième place à l'arrivée, tandis que son coéquipier termine troisième[145].

Cette embellie est toutefois coupée enAutriche, où les deux pilotes, partis cinquième et sixième, abandonnent sur un problème moteur[146]. AuxPays-Bas, Tambay effectue un très bon départ qui l'amène à la troisième place, mais le manque de compétitivité de la RE50 face à ses rivales se fait ressentir durant la course et Tambay parvient à accrocher le dernier point de la sixième place[147]. EnItalie, il prend un excellent départ et mène la course durant une bonne partie de l'épreuve ; alors qu'il se dirige vers une victoire inattendue, l'accélérateur de la monoplace casse et le Français doit abandonner[148]. Il qualifie ce Grand Prix de son pire souvenir dans sa carrière en Formule 1 :« Être en tête à Monza en 1984, et tout perdre à quatre tours du drapeau à damier en raison du câble d’accélérateur sectionné… avec Lauda derrière, ça aurait été un grand pied de nez à Ferrari de venir gagner dans leur terrain de jeu ! »[127].

Alors que plusieurs rumeurs voyaient Tambay remplacé parNelson Piquet ouNiki Lauda chez Renault, il est confirmé pour lasaison 1985 dans l'écurie française[149]. AuNürburgring, il se qualifie en troisième position et parvient à prendre la deuxième position en course, mais un nouveau problème mécanique (électricité) le force à l'abandon[150]. AuPortugal, dernier Grand Prix de la saison, Tambay se qualifie septième et termine à la même place, à la porte des points[151].

En grande partie grâce à son podium obtenu enFrance, Patrick Tambay termine onzième de lasaison 1984 avec onze points, tandis que son coéquipierDerek Warwick finit septième ; Renault est cinquième du championnat des constructeurs[152].

Derniers podiums chez Renault et dure fin de saison (1985)

[modifier |modifier le code]
Photographie d'une monoplace jaune, vue de trois-quarts, exposée dans un salon.
LaRenault RE60 de Patrick Tambay, exposée auMusée de l'automobile de Monaco.

Prolongé de justesse par Renault en1985, Tambay pilote durant cette saison laRenault RE60, censée apporter de nombreuses évolutions et solutions innovantes, comparée à la RE50[153]. Malgré une équipe voulant retrouver les sommets après une saison 1984 compliquée, la saison 1985 sera pire pour Tambay et son équipe, avec une voiture aux performances de moins en moins bonnes.

Pour lepremier Grand Prix de la saison, au Brésil, Tambay marque les points de la cinquième place, profitant des défaillances des autres voitures[154],[155]. AuPortugal, dans des conditions dantesques, le pilote Renault parvient à remonter de la douzième place à la troisième marche du podium[156]. ÀSaint-Marin, Tambay, parti du milieu de grille, décroche un nouveau podium, le onzième et dernier de sa carrière, au terme d'une course à rebondissements[157].

Ce très bon début de saison est toutefois coupé àMonaco, où Patrick Tambay percute dès le départGerhard Berger, dont le moteur s'est coupé[158]. Malgré cela, le Français se montre assez confiant en vue duGrand Prix du Canada[159], malheureusement, la RE60 n'est pas à la hauteur et il termine à la porte des points, en septième position[160]. ÀDétroit, Tambay sort de la piste et tape le mur à une vitesse d'environ240 km/h, selonElio De Angelis ; le Français en sort indemne[161].

En marge duGrand Prix de France, Tambay, au contraire de son coéquipierDerek Warwick, discret en début de saison, reçoit la RE60B, évolution de l'originale RE60[162],[163]. Si les différences en matière de performances ne semblent pas majeures, Patrick Tambay décroche le point de la sixième place[164]. LeGrand Prix de Grande-Bretagne s'arrête dès le premier virage pour le pilote Renault qui se décale de sa ligne, percutantStefan Johansson, faisant abandonner les deux pilotes[165]. EnAllemagne, c'est une sortie de piste en début de course qui le force à l'abandon[166].

Photographie en noir et blanc d'une monolace de Formule 1, vue de derrière, dans la voie des stands, entourée de personnes.
LaRenault RE60B de Patrick Tambay dans la voie des stands duGrand Prix des Pays-Bas.
Patrick Tambay durant les essais duGP d'Europe 1985.

Alors que des rumeurs déclarent le possible forfait deRenault pour la suite de la saison et le transfert de Tambay chez les Américains duTeam Haas Lola, Renault et ses deux pilotes sont finalement présents auGrand Prix d'Autriche[167]. Placé dans les dix premiers durant la majeure partie de la course, le moteur Renault casse et Tambay abandonne une nouvelle fois[167]. AuxPays-Bas, Tambay crée la surprise en qualifications en réalisant le sixième temps ; dans le tour de formation, une suspension de la RE60B se casse et il doit s'élancer des stands ; malgré une remontée jusqu'à la treizième place, il abandonne à la suite d'un problème de transmission[168]. C'est la déception de trop pour les dirigeants deRenault qui décident d'arrêter leur programme enFormule 1 à la fin de l'année, évoquant des dépenses trop élevées pour une équipe qui ne joue pas les plus grands rôles[169].

Démotivée, l'équipe Renault est sur une pente descendante : enItalie, Patrick Tambay termine septième, de nouveau en dehors des points[170]. EnBelgique, le Français se montre aux avant-postes, en étant sixième en début de course, avant que saboîte de vitesses ne lui fasse défaut à mi-course[171]. ÀBrands Hatch, Tambay vit un calvaire lors de cette course, en terminant douzième, à trois tours du vainqueur[172]. En raison de laguerre civile en Afrique du Sud, l'équipe Renault, ainsi queLigier, décident deboycotter leGrand Prix se déroulant sur ce territoire[173]. De retour pour ledernier Grand Prix de la saison, en Australie, le pilote Renault vit une course compliquée qui s'achève rapidement avec un nouveau problème de transmission[174].

Patrick Tambay termine le championnat à la douzième place finale, avec onze points, devant son coéquipierDerek Warwick, quatorzième ;Renault, pour sa dernière saison, échoue à la septième place du championnat des Constructeurs, la faute notamment, à de nombreux problèmes de fiabilité[175]. Le pilote français dira de son passage chez Renault et de Derek Warwick :« Nous savions pertinemment que c’était la mort de Renault F1, nous avons vécu les pires soucis, avec des pannes stupides, essence, câbles, etc. mais on s’est très très bien entendu malgré la rudesse de ces deux saisons qui en définitive, côté purement humain ont été sauvées par notre amitié. »[127].

Dernière année en Formule 1 chez Haas Lola (1986)

[modifier |modifier le code]

Fin 1985, Renault F1 ferme ses portes et Tambay parvient à trouver refuge en, chezTeam Haas Lola, une formation américaine tout juste entrée en Formule 1 (quatre courses la saison précédente), soutenue parFord et dirigée parCarl Haas, son employeur lors de ses titres enCanAm ; le coéquipier du Français estAlan Jones, champion du monde 1980 et unique pilote de l'équipe l'année précédente[176]. Tambay commence donc sa neuvième saison en Formule 1 avec une écurie n'ayant disputée que quatre courses et sans moyens financiers conséquents. Lors des essais libres du premier Grand Prix de lasaison 1986, auBrésil, Tambay percute violemmentMichele Alboreto, dont l'une des roues frôle le casque du Français[177]. Remis de cet accident et parti de la treizième position[177], Patrick Tambay doit abandonner peu avant la mi-course sur un problème mécanique[178]. EnEspagne, parti dans les dernières positions, le pilote Haas Lola termine finalement huitième de la course, mais est le dernier pilote classé, les autres ayant abandonné[179]. Durant leGrand Prix de Saint-Marin, Tambay, au contraire de son coéquipier, ne bénéficie pas de la nouvelleLola THL2, équipée d'un moteurFord, et se retrouve donc avec la vétuste Lola THL1 à moteurHart[180],[181]. Déplorant ce fait[181], le Français parvient à s'élancer d'une prometteuse onzième place[182], pour toutefois abandonner prématurément en début de course, sur un problème moteur[183].

Photographie d'une monoplace de Formule 1 rouge, vue de trois-quarts, devant des spectateurs.
Pour sa dernière année en Formule 1, Patrick Tambay pilote laLola THL1 puis laTHL2 à partir de la quatrième course.

ÀMonaco, avec la nouvelle monoplace, Tambay réalise une surprenante huitième place ; en course, il voit sa course se terminer dans les derniers tours sur un accident avecMartin Brundle, durant lequel sa Lola percute les barrières de sécurité ; les deux pilotes sont indemnes[184]. EnBelgique, Tambay, dixième en qualifications, doit abandonner au premier tour, avec une suspension cassée[185]. AuCanada, lors de l'échauffement[note 1], le double vainqueur de Grand Prix est victime d'un grave accident et doit déclarer forfait pour la course, ainsi que pour la suivante, une légère fracture au pied gauche ayant été diagnostiquée avec de multiples contusions aux tibias[186]. Pour son retour à la compétition, à sonGrand Prix national, Tambay doit abandonner sur un problème de freins à la fin de la course[187]. EnGrande-Bretagne, un problème de boîte de vitesses cause l'abandon du Français[188]. EnAllemagne, il voit l'arrivée d'un Grand Prix pour la première fois depuis sept courses, avec une huitième place juste devant son coéquipier[189].

EnHongrie, pour la première fois de la saison, Tambay réalise le sixième temps en qualifications ; en course, il perd une place et termine à la porte des points, juste derrièreMartin Brundle qui récupère le dernier point mis en jeu[190]. Cette forme prometteuse de l'équipe se confirme enAutriche où Jones et Tambay, pourtant partis du milieu de grille, profitent des multiples abandons et effectuent de nombreux dépassements pour terminer respectivement quatrième et cinquième, ce qui correspond aux premiers points de l'équipe[191]. La lancée de bons résultats pour l'expérimenté français est coupée par un accident dès le deuxième tour duGrand Prix d'Italie, après un accrochage avecRiccardo Patrese, alors que son coéquipier inscrit le point de la sixième place[192]. AuPortugal, Tambay vit un calvaire émaillé de problèmes mécaniques mineurs et de sorties de piste qui le font terminer à huit tours du vainqueur[193]. AuMexique, une huitième place en qualifications lui promet de bons espoirs pour de nouveau revenir dans les points, mais le pilote Haas Lola abandonne sans même voir la fin du premier tour, en sortant de la piste[194]. Pour ledernier Grand Prix de la saison, Tambay réalise une course assez similaire qu'au Portugal, en terminant à sept tours du vainqueur.

Grâce à sa cinquième place en Autriche, Tambay termine quinzième du championnat avec deux points, tandis que l'écurieHaas Lola finit huitième[195]. Faute de budget, l'écurie ferme finalement ses portes, et Patrick Tambay, 37 ans, se retire du monde de la Formule 1[196].

Reconversion

[modifier |modifier le code]

Activités en sport automobile

[modifier |modifier le code]
Photographie d'un voiture de sport-prototypes blanche et violette, arrêtée, vue de face.
Avec laJaguar XJR-9, Patrick Tambay participe aux24 Heures du Mans 1989 et termine quatrième de l'épreuve.

Après sa retraite en Formule 1, Patrick Tambay garde contact avec le sport automobile, en participant auRallye Dakar, avec pourcopiloteDominique Lemoyne, pour la première fois en 1987, et se fait remarquer en remportant une étape[197],[198]. Considéré comme l'un des favoris pour l'édition 1988 au volant d'unRange Rover[199], Tambay termine finalement à la troisième place finale, avec deux victoires d'étapes[199]. Passé sur unMitsubishi Pajero pour l'édition 1989, le Français termine à la même position (troisième) avec une victoire d'étape[200].

Tambay retrouve un volant à temps plein en1989 dans le cadre duchampionnat du monde des sports-prototypes et se classe quatrième des24 Heures du Mans 1989 sur une Jaguar officielle duTWR[201],[note 2]. Il effectue toutes les épreuves de lasaison 1989 du championnat avecJan Lammers, le vice-champion du monde 1987, sur lesXJR version 9 et11. Sur la XJR-9, il abandonne àSuzuka et àDijon, mais parvient à se classer deuxième àJarama en juin. Sur la XJR-11, il termine cinquième àBrands Hatch et dixième auNürburgring, puis il abandonne àDonington et àSpa. ÀMexico, il obtient une sixième place au classement général. Pour un total de neuf courses avec le Néerlandais, il se classe huitième du championnat pilotes grâce à l'écurie Silk Cut Jaguar[202],[203],[204].

Tambay explique avoir été tenté par le Dakar et les voitures de sport pour« la passion pour ce sport et tout ce qu'il procure comme sensations et plaisirs quand on le pratique », et a pour seul regret de« ne pas avoir aussi fait d'IndyCar et deNASCAR »[205].

En1994, Patrick Tambay devient l'un des actionnaires de l'écurieLarrousse F1, qui dispute sa dernière saison en Formule 1[201]. Après le retrait de l'équipe, l'ancien pilote de Formule 1 retrouve la compétition en 1995 et 1996 et participe à plusieurs courses deSport-prototypes, mais ne retrouve pas de réel succès, en échouant à se qualifier pour les24 Heures du Mans 1996[202].

Après de longues années sans compétition, Patrick Tambay sort de sa retraite sportive en2005 et2006 pour participer aux épreuves du championnatGrand Prix Masters, une compétition demonoplaces réservée à d'anciens pilotes deFormule 1, mais termine onzième lors des trois courses du championnat[206],[207], qu'il considère comme« un grand moment de retrouvailles, d'échange de souvenirs et de découvertes et redécouvertes de personnages »[205].

Commentateur et consultant pour la télévision et la radio

[modifier |modifier le code]

À partir de1987, il entame une carrière de consultant dans les médias, en commentant surCanal+ des Grands Prix duChampionnat du monde de Formule 1 1987,1988 et1989 avecThierry Gilardi[208]. Il rejoint ensuiteLa Cinq pour commenter les Grands Prix duChampionnat du monde de Formule 1 1991 jusqu'aux trois premiers Grands Prix duchampionnat du monde de Formule 1 1992 en compagnie deJean-Louis Moncet etÉric Bayle avant queLa Cinq cesse d'émettre en[209]. De1997 à2002, il commente les courses sur la chaîne à péage Kiosque, du groupeCanal Satellite avecJean-Luc Roy[210]. Vers la même période, il fonde, parmi d'autres personnalités, la chaîneMotors TV, consacrée ausport mécanique[211].

En2002, il rejointRMC où il commente lesGrands Prix de Formule 1[212] avecAlexandre Delpérier puisJean-Luc Roy à partir de2008[211],[213]. En parallèle, il donne régulièrement son avis en tant que spécialiste de la Formule 1, sur différentes informations, notamment pour le compte de RMC[214]. En 2017, il est rejoint chez RMC par son filsAdrien Tambay[215].

Carrière politique

[modifier |modifier le code]

En 1995, Patrick Tambay se lance dans la vie politique en devenant adjoint au maire duCannet,Michèle Tabarot. Au cours des années,Alain Fabiani (ancien pro de volley) etChristian Lopez (ancien pro de foot) y travailleront au service des sports[216]. En 2015, il est toujours adjoint au maire, délégué aux sports[217].

Il est élu à deux reprises au premier tour en 2002 et en 2008conseiller général des Alpes-Maritimes dans le canton du Cannet[218],[219]. En 2015, il est élu conseiller départemental au second tour avec 65,89 % des suffrages exprimés[220]. Il est membre du groupeLes Républicains.

Vie privée

[modifier |modifier le code]
Photographie d'un homme habillé en blanc, à gauche, sur sa voiture rouge, vue de trois-quarts.
Très proche deGilles Villeneuve (photographié ici en 1979 sur lecircuit d’Imola), Patrick Tambay considère le Canadien comme son seul véritable ami dans le monde de laFormule 1.

En 1972, Patrick Tambay épouse Dana, une Américaine avec qui il a, cette même année, une fille prénommée Esti[221]. Lepilote automobileAdrien Tambay, né en 1991, est un autre des enfants du pilote[222],[223].

Patrick Tambay vivait en 1996 entreCannes etGstaad enSuisse[224].

Patrick Tambay était très proche du pilote deFormule 1 et vice-champion dumonde 1979Gilles Villeneuve ; selon ses termes, Villeneuve était le seul ami intime que le Français a eu dans le monde des courses[224]. Après la mort sur circuit du pilote canadien, Patrick Tambay accueille sa famille à son domicile en Suisse durant une certaine période[224] et il sert de mentor àJacques, le fils de Gilles qui deviendra champion du monde deF1 1997, lequel est aussi sonfilleul et avec qui il a continué à entretenir de bonnes relations.

Si Patrick Tambay a finalement suivi une carrière dans lesport mécanique, le sportif français était durant sa jeunesse sur le chemin d'une carrière professionnelle enski alpin[3]. Si ces deux sports sont assez différents, Tambay explique que la pratique du ski à haut niveau l'a fortement aidé pour le sport automobile, car les deux utilisent les mêmes aptitudes psychomotrices. Le double vainqueur de Grand Prix évoque notamment les conditions climatiques inhabituelles, la concentration qui atteint son sommet durant un tour de qualification et la nécessité de maîtriser l'équilibre de la voiture ou celui des skis[3].

« Le ski m'a aidé à développer un bon nombre des aptitudes physiques et mentales que requiert laFormule 1. »

— Patrick Tambay répondant en à une revue spécialisée de ski[3].

Dans le domaine duski nautique que Tambay a aussi pratiqué à un bon niveau, en marge duGrand Prix d'Autriche 1985,Ayrton Senna défie le pilote français sur le lac deKlagenfurt am Wörthersee, pensant le battre comme sur circuit, car le Brésilien s’entraînait beaucoup chez lui ; mais Tambay parvient aisément à le dominer et à l'impressionner ; trente ans plus tard, Tambay déclare que Senna« avait trouvé son maître en ski nautique ! Mais sur circuit, c’était lui le patron[225] ! »

En 2010, un diagnostic révèle que Patrick Tambay est atteint de lamaladie de Parkinson[226]. Il se fait opérer en 2014 auCHU de Grenoble.

En 2017, il publie un ouvrage de trois cents pages avec l'aide de Massimo Burbi et Paul-Henri Cahier intitulé27: Patrick Tambay, The Ferrari years, évoquant ses années passées chezFerrari[127]. Ce livre, rédigé avant l’intervention chirurgicale assez risquée concernant sa maladie de Parkinson, est selon lui publié pour répondre à un« devoir de partage »[127].

Mort

[modifier |modifier le code]

Le, Patrick Tambay meurt àNice[2] (Alpes-Maritimes) à l’âge de73 ans, des suites de lamaladie de Parkinson[227]. Il est incinéré[228].

Palmarès

[modifier |modifier le code]

Résultats en compétition automobile

[modifier |modifier le code]

Résultats en challenge CanAm

[modifier |modifier le code]
Tableau synthétique des résultats de Patrick Tambay enCanAm
SaisonÉcurieChâssisMoteurCourses disputéesVictoiresPole positionsMeilleurs toursPoints inscritsClassement
1977Carl Haas A. RacingLola T333CSChevrolet7664159Champion
1980Carl Haas A. RacingLola T530Chevrolet963361Champion
1982Racing Team VDSVDS 001Chevrolet10100non classé

Résultats aux 24 Heures du Mans

[modifier |modifier le code]
Tableau synthétique des résultats de Patrick Tambay aux24 Heures du Mans
ÉditionÉcurieVoitureMoteurPneusÉquipiersTours disputésClassement
1976Renault SportRenault Alpine A442Renault 2.0L Turbo V6MJean-Pierre Jabouille
José Dolhem
-Abandon
1977Renault SportRenault Alpine A442Renault 2.0L Turbo V6MJean-Pierre Jaussaud158Abandon
1981Jean Rondeau OceanicRondeau M379FordCosworth DFL 3.3L V8GHenri Pescarolo41Abandon
1989Silk CutJaguar
Tom Walkinshaw Racing
Jaguar XJR-9LMJaguar 7.0L V12DJan Lammers
Andrew Gilbert-Scott
3804e

Résultats en championnat du monde des voitures de sport

[modifier |modifier le code]
Tableau synthétique des résultats de Patrick Tambay enChampionnat du monde des voitures de sport
SaisonÉcurieChâssisMoteurCourses disputéesVictoiresPodiumsPole positionsPoints inscritsClassement
1989Silk CutJaguarJaguar XJR-9
Jaguar XJR-11
Jaguar 7.0L V12
Jaguar JV6 3.5L Turbo V6
7011308e

Résultats en championnat du monde de Formule 1

[modifier |modifier le code]
Tableau synthétique des résultats de Patrick Tambay en Formule 1
SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusGP disputésVictoiresPole positionsMeilleurs toursPoints inscritsClassement
1977Team Surtees
Theodore Racing Hong Kong
TS19
Ensign N177
Ford V8Goodyear7000517e
1978Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
M26Ford V8Goodyear15000813e
1979Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
M26
M28
M29
Ford V8Goodyear130000n.c.
1981Theodore Racing Team
Équipe Talbot Gitanes
TY01
JS17
Ford V8
Matra V12
Michelin14000118e
1982Scuderia Ferrari SpA SEFAC126 C2Ferrari V6 turboGoodyear6100257e
1983Scuderia Ferrari SpA SEFAC126 C2B
126 C3
Ferrari V6 turboGoodyear15141404e
1984Équipe Renault ElfRE50Renault V6 turboMichelin150111111e
1985Équipe Renault ElfRE60
RE60B
Renault V6 turboGoodyear150001112e
1986Team Haas USA LtdLola THL1
Lola THL2
Hart 4 en ligne turbo
Ford V6 turbo
Goodyear14000215e
Total114252103
Résultats détaillés des saisons de Patrick Tambay en Formule 1
SaisonÉcurieChâssisMoteurPneus1234567891011121314151617ClassementPoints inscrits
1977Team SurteesSurtees TS19Cosworth V8GARGBRÉAFSUSAESPMONBELSUÈFRA
NQ
18e5
Theodore Racing Hong KongEnsign N177GBR
Ab.
ALL
6
AUT
Ab.
P-B
5
ITA
Ab.
USA
NQ
CAN
5
JAP
Ab.
1978Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
McLaren M26Cosworth V8GARG
6
BRÉ
Ab.
AFS
Ab.
USA
12
MON
7
BELESP
Ab.
SUÈ
4
FRA
9
GBR
6
ALL
Ab.
AUT
Ab.
P-B
9
ITA
5
USA
6
CAN
8
14e8
1979Marlboro Team McLaren
Löwenbräu Team McLaren
McLaren M28Cosworth V8GARG
Ab.
AFS
10
USA
Ab.
ESP
13
MON
NQ
FRA
10
GBR
7
NC0
McLaren M26BRÉ
Ab.
BEL
NQ
McLaren M29ALL
Ab.
AUT
10
P-B
Ab.
ITA
Ab.
CAN
Ab.
USA
Ab.
1981Theodore Racing TeamTheodore TY01Cosworth V8MUSA
6
BRÉ
10
ARG
Ab.
SMR
11
BEL
NQ
MON
7
ESP
13
19e1
Équipe Talbot GitanesLigier JS17Matra V12FRA
Ab.
GBR
Ab.
ALL
Ab.
AUT
Ab.
P-B
Ab.
ITA
Ab.
CAN
Ab.
CPL
Ab.
1982Scuderia Ferrari SpA SEFACFerrari 126 C2Ferrari
V6 Turbo
GAFSBRÉUSASMRBELMONUSACANP-B
8
GBR
3
FRA
4
ALL
1
AUT
4
SUI
Np.
ITA
2
CPL
Np.
7e25
1983Scuderia Ferrari SpA SEFACFerrari 126 C2BFerrari
V6 Turbo
GBRÉ
5
USA
Ab.
FRA
4
SMR
1
FRA
4
BEL
2
USA
Ab.
CAN
3
4e40
Ferrari 126 C3GBR
3
ALL
Ab.
AUT
Ab.
P-B
2
ITA
4
EUR
Ab.
AFS
Ab.
1984Équipe Renault ElfRenault RE50Renault
V6 Turbo
MBRÉ
5
AFS
Ab.
BEL
7
SMR
Ab.
FRA
2
MON
Ab.
CAN
Np.
DÉT
Ab.
DAL
Ab.
GBR
8
ALL
5
AUT
Ab.
P-B
6
AUT
Ab.
AUT
Ab.
GBR
7
11e11
1985Équipe Renault ElfRenault RE60Renault
V6 Turbo
GBRÉ
5
POR
3
SMR
3
MON
Ab.
CAN
7
DÉT
Ab.
12e11
Renault RE60BFRA
6
GBR
Ab.
ALL
Ab.
AUT
10
P-B
Ab.
ITA
7
BEL
Ab.
EUR
12
AFSAUS
Ab.
1986Team Haas USA LtdLola THL1Hart
L4 Turbo
GBRÉ
Ab.
ESP
8
SMR
Ab.
15e2
Lola THL2Cosworth
V6 Turbo
MON
Ab.
BEL
Ab.
CAN
Np.
DÉTFRA
Ab.
GBR
Ab.
ALL
8
HON
7
AUT
5
ITA
Ab.
POR
NC
MEX
Ab.
AUS
NC
Légende :
  • Victoire
  • Deuxième place
  • Troisième place
  • Arrivée dans les points
  • Arrivée hors des points
  • Abandon
  • Non partant
  • Non qualifié

Gras : Pole position
Italique : Meilleur tour

Victoires en championnat du monde de Formule 1

[modifier |modifier le code]
Tableau synthétique des victoires de Patrick Tambay en Formule 1
no AnnéeMancheGrand PrixCircuitGrilleÉcurieVoitureRésumé
1198212/16AllemagneHockenheimring5eScuderia FerrariFerrari 126 C2Résumé
2198304/15Saint-MarinImola3eScuderia FerrariFerrari 126 C2BRésumé

Notes et références

[modifier |modifier le code]
(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé« Patrick Tambay »(voir la liste des auteurs).

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Jusqu'en 2003, unwarm up (échauffement), précédait le Grand Prix pour ainsi permettre aux équipes d'affiner leurs réglages en vue du Grand Prix. Il durait 30 minutes, le dimanche, le jour du Grand Prix.
  2. En 1989, les 24 Heures du Mans ne font pas partie du championnat du monde des voitures de sport.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. « Formule 1 : mort de l'ancien pilote français Patrick Tambay à 73 ans. », surBFMTv,(consulté le)
  2. a etb« État civil de Daniel Patrick Tambay dans le répertoire des personnes mortes en France depuis 1970 », surdeces.matchid.io(consulté le)
  3. abcdefghi etj(en) Chuck Queener, « The Game's the same »,Ski,vol. 48,no 9,‎,p. 123-125(lire en ligne, consulté le)
  4. abcdefghijk etlPatrick Tambay, « “C’était trop bon…” », surmotorposts.com,(consulté le)
  5. a etb(it) « La carriera di Patrick »,La Stampa,‎,p. 12
  6. a etb« Patrick Tambay, homme de terrain et supporter », surescrvolley.fr(consulté le)
  7. Pierre Van Vliet, « F1 et ski : slalom parallèle », surf1i.fr,(consulté le)
  8. (en) « Challenge Européen de Formule Renault 1973 standings », surdriverdb.com(consulté le)
  9. a etb(en) Andy Halberry, « Patrick Tambay: 1973 Monte Carlo Rally », surmotorsportretro.com,(consulté le)
  10. (en) « Formula 2 1974 Championship Tables », surformula2.net,(consulté le)
  11. a etb(en) « Formula 2 Review »,Motorsport Magazine,‎,p. 35(lire en ligne, consulté le)
  12. (en) « Formula 2 1975 Championship Tables », surformula2.net,(consulté le)
  13. (it) Ercole Colombo, « F.2 a Salisburgo, Flammini secondo in Stampa Sera »,La Stampa,‎,p. 17
  14. (it) Marion Bianchini, « Flammini tenta a Vallelunga di diventare il "re" di Formula 2 »,La Stampa,‎,p. 8
  15. (en) « Formula 2 1976 Championship Tables », surformula2.net,(consulté le)
  16. Thierry Chargé, « Bob Wollek aux 24 heures du Mans 1976 », surles24heures.fr,(consulté le)
  17. ab etc(en) « All Results of Patrick Tambay », surracingsportscars.com(consulté le)
  18. « Palmarès de Patrick Tambay aux 24H du Mans », surles24heures.fr(consulté le)
  19. (en) « Mont-Tremblant, 12 Jun 1977 », suroldracingcars.com(consulté le)
  20. (en) « Can-Am 1977 », suroldracingcars.com(consulté le)
  21. Thierry Chargé, « 1977 Ickx sauve Porsche », surles24heures.fr,(consulté le)
  22. (en) « Grand Prix results : French GP 1977 », surgrandprix.com,(consulté le)
  23. (en) « Patrick Tambay: The Phoenix – Part 2 », surmotorposts.com,(consulté le)
  24. (en) « Grand Prix results : British GP 1977 », surgrandprix.com,(consulté le)
  25. (en) « Grand Prix results : German GP 1977 », surgrandprix.com,(consulté le)
  26. (it) Cristiano Chiavegato, « Lauda-Ferrari, un grande ritorno »,La Stampa,‎,p. 13
  27. (it) « Voci su Tambay alla Ferrari »,La Stampa,‎,p. 11
  28. (en) « Grand Prix results : Austrian GP 1977 », surgrandprix.com,(consulté le)
  29. (en) « Grand Prix results : Dutch GP 1977 », surgrandprix.com,(consulté le)
  30. a etb(it) « Peterson forse con la Shadow »,La Stampa,‎,p. 16
  31. abcdef etg(en) Nigel Roebuck, « Patrick TAMBAY, by Nigel ROEBUCK », surmotorposts.com,(consulté le)
  32. « Ensign N177 », surstatsf1.com(consulté le)
  33. (en) « Grand Prix results : Canadian GP 1977 », surgrandprix.com,(consulté le)
  34. (en) « Grand Prix results : Japanese GP 1977 », surgrandprix.com,(consulté le)
  35. (en) « 1977 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  36. (en) Mattijs Diepraam, « Moulin Rouge class », surforix.com(consulté le)
  37. (it) « Legends 4 AS 27 – Lotus 79 e Mario Andretti », surcorrieredellosport.it,(consulté le)
  38. (en) « Grand Prix results : Argentine GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  39. (en) « Grand Prix results : Brazilian GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  40. (it) Bruno Perucca, « Reutemann imita Andretti a Rio »,La Stampa,‎,p. 17
  41. (it) Ercole Colombo, « La Ferrari tenta la sorpresa »,La Stampa,‎,p. 20
  42. (it) Ercole Colombo, « Patrese sogna, Peterson vince »,La Stampa,‎,p. 20
  43. (it) Michele Fenu, « Mario Andretti imbattibile in Belgio? »,La Stampa,‎,p. 17
  44. (en) « Grand Prix results : Spanish GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  45. (en) « Grand Prix results : Swedish GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  46. (it) « Goodyear con gomme radiali »,La Stampa,‎,p. 15
  47. (en) « Grand Prix results : Dutch GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  48. (en) « Grand Prix results : Italian GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  49. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  50. (en) « Grand Prix results : Canadian GP, 1978 », surgrandprix.com,(consulté le)
  51. (en) « 1978 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  52. (it) Cristiano Chiavegato, « Monza, già festa per Andretti »,La Stampa,‎,p. 14
  53. (en) « McLaren M28 Cosworth », surultimatecarpage.com(consulté le)
  54. (en) « Grand Prix results : Argentine GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  55. (it) Cristiano Chiavegato, « Scheckter:"Sono vivo, non so come" »,La Stampa,‎,p. 17
  56. « Brésil 1979 - Engagés », surstatsf1.com(consulté le)
  57. (en) « Grand Prix results : Brazilian GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  58. (en) « Grand Prix results : South African GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  59. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  60. (en) « Grand Prix results : Spanish GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  61. (en) « Grand Prix results : Belgian GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  62. (en) « Grand Prix results : Monaco GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  63. (en) « Grand Prix results : French GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  64. « Grande-Bretagne 1979 - Engagés », surstatsf1.com(consulté le)
  65. (en) « Grand Prix results : British GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  66. (en) « Grand Prix results : German GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  67. (en) « Grand Prix results : Austrian GP, 1979 », surgrandprix.com,(consulté le)
  68. « McLaren M29 », surstatsf1.com(consulté le)
  69. (en) « 1979 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  70. a etb(en) « Can-Am 1980 », suroldracingcars.com(consulté le)
  71. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  72. (en) « Grand Prix results : Brazilian GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  73. (en) « Grand Prix results : Argentine GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  74. (en) « Grand Prix results : San Marino GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  75. (en) « Grand Prix results : Belgian GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  76. (en) « Grand Prix results : Monaco GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  77. Thierry Arman, « Vidéo : la Porsche 936/81 reprend du service », sur24h-lemans.com,(consulté le)
  78. (en) « Grand Prix results : Spanish GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  79. (en) « Grand Prix results : French GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  80. (en) « Grand Prix results : British GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  81. (en) « Grand Prix results : German GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  82. (en) « Grand Prix results : Austrian GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  83. (en) « Grand Prix results : Dutch GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  84. (en) « Grand Prix results : Italian GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  85. (en) « Grand Prix results : Canadian GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  86. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1981 », surgrandprix.com,(consulté le)
  87. (en) « 1981 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  88. (it) Ercole Colombo, « Cheever va alla Talbot. Williams vuole Mansell »,La Stampa,‎,p. 30
  89. Claude Yvens et Christophe Gaascht,Racing Team VDS : Une histoire sans fin, Benoit Deliege Éditions,, 264 p.(présentation en ligne)
  90. (en) « Road Atlanta, 23 May 1982 », suroldracingcars.com(consulté le)
  91. ab etc(it) « Legends 12 AS 31 – La Ferrari 126 C2 e Mario Andretti », surautosprint.corrieredellosport.it,(consulté le)
  92. Philippe Crépeau, « La mort de Gilles, un choc pour tous », surradio-canada.ca,(consulté le)
  93. abcdefgh etiFrédérick Llorens,Numéro 27, une légende de la Formule 1, Bordeaux, TheBookEdition,, 104 p.(ISBN 978-2-9519955-2-9,lire en ligne)
  94. (it) Ercole Colombo, « Forghieri:«Ma non parliamo di titolo» »,La Stampa,‎,p. 26
  95. (en) « Grand Prix results : German GP, 1982 », surgrandprix.com,(consulté le)
  96. (it) Cristiano Chiavegato, « «Che paura negli ultimi minuti per un cambio di marcia errato» »,La Stampa,‎,p. 12.
  97. (en) « Grand Prix results : Austrian GP, 1982 », surgrandprix.com,(consulté le)
  98. (en) « Grand Prix results : Italian GP, 1982 », surgrandprix.com,(consulté le)
  99. (en) « 1982 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  100. (it) Cristiano Chiavegato, « Ferrari:«Ecco i miei segreti» »,La Stampa,‎,p. 23
  101. (it) Ercole Colombo, « «È stata una passeggiata» »,La Stampa,‎,p. 23
  102. (en) « Grand Prix results : Brazilian GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  103. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  104. (it) Cristiano Chiavegato, « Rosberg e Jarier, pirati della Formula 1 »,La Stampa,‎,p. 25
  105. (en) « Grand Prix results : French GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  106. abc etd(it) Cristiano Chiavegato, « Tambay ringrazia Patrese »,La Stampa,‎,p. 23
  107. (en) « Grand Prix results : San Marino GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  108. (it) Luciano Curino, « Il francese: «Mi sono commosso. Correndo pensavo a Villeneuve» »,La Stampa,‎,p. 29
  109. (it) Cristiano Chiavegato, « osberg vince prima di partire »,La Stampa,‎,p. 19
  110. (en) « Grand Prix results : Belgian GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  111. Cristiano Chiavegato, « Ora la Ferrari può contare sulla regolarità di Tambay »,La Stampa,‎,p. 25
  112. ab etc(it) Luca Dal Monte et Umberto Zappelloni,La Rossa e le altre, Baldini&Castoldi,, 383 p.(ISBN 88-8089-864-7)
  113. Olivier Rogar, « Patrick Tambay Interview : « Vince per Gilles » », surwww.classiccourses.fr,(consulté le)
  114. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  115. (en) « Grand Prix results : Canadian GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  116. (it) Gianni Cancellieri, « Quella vecchia gallina... »,Autosprint,‎,p. 3
  117. (en) « Grand Prix results : British GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  118. (it) Ercole Colombo, « Tambay e Arnoux: «Che delusione» »,La Stampa,‎,p. 20
  119. a etb(en) « Grand Prix results : German GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  120. (en) « Grand Prix results : Austrian GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  121. (it) Cristiano Chiavegato, « Tambay: «Adesso correrò per la squadra» »,La Stampa,‎,p. 38
  122. (en) « Grand Prix results : Dutch GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  123. (en) « Grand Prix results : Italian GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  124. (en) « Grand Prix results : European GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  125. (en) « Grand Prix results : South African GP, 1983 », surgrandprix.com,(consulté le)
  126. (en) « 1983 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  127. abcd eteJacques SamAlens, « ‘27’ PATRICK TAMBAY–THE FERRARI YEARS », surautonewsinfo.com,(consulté le)
  128. (it) Cristiano Chiavegato, « Alboreto alla Ferrari, resta Arnoux e va via Tambay »,La Stampa,‎,p. 21
  129. (it) « Tambay in Renault al posto di Prost »,La Stampa,‎,p. 29
  130. (it) « Tambay il più veloce »,La Stampa,‎,p. 21
  131. (it) Cristiano Chiavegato, « E alla fine è arrivato Prost »,La Stampa,‎,p. 20
  132. (en) « Grand Prix results : Brazilian GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  133. (it) « Tambay si stupisce del ko di Maranello »,La Stampa,‎,p. 22
  134. (it) Cristiano Chiavegato, « Lauda e Prost, coppia terribile »,La Stampa,‎,p. 28
  135. (en) « Grand Prix results : South African GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  136. (en) « Grand Prix results : Belgian GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  137. (en) « Grand Prix results : San Marino GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  138. (it) Cristiano Chiavegato, « Tambay da leone, Ferrari lente »,La Stampa,‎,p. 23
  139. (it) Cristiano Chiavegato, « Le McLaren volano, la Ferrari guarda »,La Stampa,‎,p. 23
  140. (en) « Grand Prix results : French GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  141. (en) « Grand Prix results : Monaco GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  142. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  143. (en) « Grand Prix results : United States GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  144. (en) « Grand Prix results : British GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  145. (en) « Grand Prix results : German GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  146. (en) « Grand Prix results : Austrian GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  147. (en) « Grand Prix results : Dutch GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  148. (en) « Grand Prix results : Italian GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  149. (it) « Tambay resta alla Renault »,La Stampa,‎,p. 28
  150. (en) « Grand Prix results : European GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  151. (en) « Grand Prix results : Portuguese GP, 1984 », surgrandprix.com,(consulté le)
  152. (en) « 1984 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  153. (it) Cristiano Chiavegato, « Renault con una marcia in più »,La Stampa,‎,p. 23
  154. (en) « Grand Prix results : Brazilian GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  155. (it) Michele Fenu, « Ecco le pagelle di Jacarepaguà »,La Stampa,‎,p. 25
  156. (en) « Grand Prix results : Portuguese GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  157. (it) Cristiano Chiavegato, « Senza benzina gli eroi di Imola »,La Stampa,‎,p. 21
  158. (en) « Grand Prix results : Monaco GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  159. (it) Cristiano Chiavegato, « Tambay rimpiange i tempi della Ferrari però adesso sogna di batterla »,La Stampa,‎,p. 13
  160. (en) « Grand Prix results : Canadian GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  161. (it) Cristiano Chiavegato, « Si rivede Senna tra un incidente e l'altro »,La Stampa,‎,p. 21
  162. (it) Cristiano Chiavegato, « Brutta sorpresa, la Ferrari va male »,La Stampa,‎,p. 23
  163. « France 1985 - Engagés », surstatsf1.com(consulté le)
  164. (en) « Grand Prix results : French GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  165. (en) « Grand Prix results : British GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  166. (en) « Grand Prix results : German GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  167. a etb(en) « Grand Prix results : Austrian GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  168. (en) « Grand Prix results : Dutch GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  169. (it) Michele Fenu, « La Renault dopo nove anni lascia i Gran Premi di F.1 »,La Stampa,‎,p. 1
  170. (en) « Grand Prix results : Italian GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  171. (en) « Grand Prix results : Belgian GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  172. (en) « Grand Prix results : European GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  173. (it) Cristiano Chiavegato, « Renault spezza il fronte: no a Kyalami »,La Stampa,‎,p. 27
  174. (en) « Grand Prix results : Australian GP, 1985 », surgrandprix.com,(consulté le)
  175. (en) « 1985 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  176. (it) « La Ferrari in pista »,La Stampa,‎,p. 21
  177. a etb(it) Cristiano Chiavegato, « Senna in pole position, paura per Alboreto »,La Stampa,‎,p. 29
  178. (en) « Grand Prix results : Brazilian GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  179. (en) « Grand Prix results : Spanish GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  180. « Saint-Marin 1986 - Engagés », surstatsf1.com(consulté le)
  181. a etb(it) Walter Guagneli, « Senna super anche a Imola »,L'Unità,‎,p. 20(lire en ligne[archive du])
  182. (it) Cristiano Chiavegato, « Senna super, la Ferrari migliora »,La Stampa,‎,p. 21
  183. (en) « Grand Prix results : San Marino GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  184. (en) « Grand Prix results : Monaco GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  185. (en) « Grand Prix results : Belgian GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  186. (it) « Incidente a Tambay, leggere ferite e choc »,La Stampa,‎,p. 19
  187. (en) « Grand Prix results : French GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  188. (en) « Grand Prix results : British GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  189. (en) « Grand Prix results : German GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  190. (en) « Grand Prix results : Hungarian GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  191. (en) « Grand Prix results : Austrian GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  192. (en) « Grand Prix results : Italian GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  193. (en) « Grand Prix results : Portuguese GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  194. (en) « Grand Prix results : Mexican GP, 1986 », surgrandprix.com,(consulté le)
  195. (en) « 1986 Formula 1 standings », surgpupdate.net(consulté le)
  196. (en) « Constructors : Haas/FORCE (Formula One race car engineering) », surgrandprix.com(consulté le)
  197. (it) Mario Bignamini, « Si perdono nel deserto 40 moto e 30 auto. Proteste dei piloti, Parigi-Dakar nel caos »,La Stampa,‎,p. 17
  198. (it) « Niger e Mali protestano »,La Stampa,‎,p. 23
  199. a etb« 1988 Rallye Paris-Alger-Dakar », surdakar.com(consulté le)
  200. « 1989 Rallye Paris-Tunis-Dakar », surdakar.com(consulté le)
  201. a etb(en) « Drivers : Patrick Tambay », surgrandprix.com(consulté le)
  202. a etb(en) « All Results of Patrick Tambay (page 2) », surracingsportscars.com(consulté le)
  203. (en) « 1989 Sports-Prototype Championship », surteamdan.com(consulté le)
  204. (en) « Patrick Tambay », surmotorsportmagazine.com(consulté le)
  205. a etb« Rencontre avec Patrick Tambay », surv12-gt.com(consulté le)
  206. (en) « GP Masters 2005 standings », surdriverdb.com(consulté le)
  207. (en) « GP Masters 2006 standings », surdriverdb.com(consulté le)
  208. « Inoubliable et atroce », surPressReader,(consulté le)
  209. « L'ancien joueur de tennis Patrice Dominguez est mort », surstephanelarue.com,(consulté le)
  210. « Fiches des anciens pilotes de la Scuderia Ferrari - Fiche de : Patrick Tambay », surf1-direct.com(consulté le)
  211. a etb« Patrick Tambay », surstatsf1.com(consulté le)
  212. « F 1 : Tambay consultant pour RMC Info », surleparisien.fr,(consulté le)
  213. « Patrick Tambay », surF1-Direct.com(consulté le)
  214. « Dream Team RMC Sport : tous les éditos de Patrick Tambay », surrmcsport.bfmtv.com(consulté le)
  215. « La Formule 1 à l’honneur sur RMC dès ce week-end. », surleblogtvnews.com,(consulté le)
  216. « La force du clan », surwww.lexpress.fr,L'Express,(consulté le)
  217. « Vie municipale. Composition du Conseil municipal », surwww.lecannet.fr, site officiel de la mairie du Cannet(consulté le)
  218. Alain Dartigues, « Patrick Tambay : un Conseiller général sans peur et sans reproche. », surpariscotedazur.fr,(consulté le)
  219. « Résultat cantonales 2008 au Cannet », surelection-departementale.linternaute.com/resultats/le-cannet,(consulté le)
  220. « Départementales 2015 - Le Cannet - 0609 - Résultats des élections départementales », surwww.lemonde.fr,Le Monde,(consulté le)
  221. (it) Sergio Cuti,« La Ferrari riscopre Tambay e vuole Reutemann come vice »[archive du][PDF], surarchiviostorico.unita.it,L'Unità,(consulté le)
  222. Stella Vidal, « Adrien Tambay, pilote français officiel chez Audi pour le championnat DTM 2012 », surstellavidal.over-blog.com,(consulté le)
  223. Emmanuel Rolland, « Adrien Tambay - "Viser la victoire à chaque course" », surfr.motorsport.com,(consulté le)
  224. ab etc(it) Francesco Zucchini,« Il mio sogno? Jacques sulla Rossa »[archive du], surarchiviostorico.unita.it,L'Unità,(consulté le)
  225. Basile Davoine, « Souvenirs d'Autriche - Quand Tambay défiait Senna... à jetski! », surmotorsport.com,(consulté le)
  226. « Tambay, le vague à l'âme », surlequipe.fr,(consulté le)
  227. « Patrick Tambay, ancien pilote de F1, est mort », surlequipe.fr,(consulté le)
  228. « Personnalités mortes en 2022, dont Patrick Tambay - Cimetières de France et d'ailleurs », surlandrucimetieres.fr(consulté le)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Valli, J.,Patrick Tambay, Pilote & Gentleman, coll. Classic Courses, éd. La Compagnie Littéraire, 2021, 560 pages[présentation en ligne] par René Fagnan.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
Drapeau de la France Pilotes français en championnat du monde de Formule 1
Les pilotes n'ayant pas participé à au moins une épreuve ne sont pas mentionnés ; les années indiquent une participation à au moins une épreuve de la saison.
Cet article est reconnu comme « bon article » depuis saversion du 5 août 2015 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sapage de discussion et levote l'ayant promu.
La version du 5 août 2015 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Patrick_Tambay&oldid=224414487 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp