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Patrice Chéreau

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Pour les articles homonymes, voirChéreau.

Patrice Chéreau
Patrice Chéreau à laMostra de Venise 2009.
Fonction
Président du jury du festival de Cannes
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Patrice ChéreauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Père
Jean-Baptiste Chéreau(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Patrice Chéreau, né le àLézigné (Maine-et-Loire) et mort le àClichy (Hauts-de-Seine)[2], est unmetteur en scène dethéâtre et d'opéra,réalisateur,scénariste,producteur decinéma etacteurfrançais. Ses travaux mêlent recherches plastiques, réflexions politiques et exploration des obsessions humaines.

Biographie

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Jeunesse

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Patrice Chéreau est le fils cadet de Jean-Baptiste Chéreau (1907-1988), artiste-peintre et de Marguerite Pélicier, illustratrice[3].

Il est un descendant d'Edmé Brière de l'Isle (1779-1849) — par ailleurs père dugénéral Brière de l'Isle — qui eut trois fils de Cythère, une jeune métisse libre, enfants qu'il devait ultérieurement reconnaître. L'un de ces trois garçons (Thomas Brière de l'Isle, 1809-1867) est l'ancêtre de Patrice Chéreau[réf. nécessaire].

Installés à Paris, ses parents le sensibilisent à l'art et la culture en l'emmenant régulièrement visiter des expositions et assister à divers spectacles. Il entre aulycée Montaigne[4] puis aulycée Louis-le-Grand et rejoint la troupe de théâtre de son établissement[5]. Être acteur ne lui suffit pas : il met en scène les spectacles de lycéens et se lance dans la conception des décors et des costumes. Par la suite, il étudie l'allemand et les lettres classiques. Il obtient une licence d'allemand avant de se consacrer définitivement à la scène[3].

Les débuts au théâtre

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En 1966, à 22 ans, dans la France d'avant-mai 68, il prend la direction duThéâtre de Sartrouville. Comme la plupart de ses compagnons, il s'engage dans un théâtre politique où il affiche des positions de gauche affirmées. En1965, il met en scèneL'Héritier de village deMarivaux puis l'année suivante une pièce d'Eugène Labiche :L'Affaire de la rue de Lourcine. Chéreau divise et compte déjà autant d'adeptes que d'ennemis[6]. Il assure également la mise en scène desSoldats deJakob Michael Reinhold Lenz, en1967, qui reçoit le prix du Concours des jeunes compagnies[6].

ÀSartrouville, il s'entoure du décorateurRichard Peduzzi, de l'éclairagisteAndré Diot et du costumierJacques Schmidt pour monter deux pièces chinoises (La Neige au milieu de l'été etLe Voleur de femmes) qui marquent les esprits pour leurs décors mélangeant plateformes, poulies et passerelles[6].

La faillite, en 1969, du Théâtre de Sartrouville le pousse vers l'Italie, où il intègre lePiccolo Teatro deMilan, à la demande de Paolo Grassi. En Italie, Chéreau subit l'influence deGiorgio Strehler qu'il considère comme son seul maître[7]. Il travaille en même temps enFrance où il se met en scène, àMarseille, dansRichard II deWilliam Shakespeare. Il monte également une nouvelle version deDon Juan deMolière àLyon[6]. Ces deux spectacles montrent à nouveau le soin maniaque qu'il accorde aux décors : ils constituent une machine faite pour « tuer le libertin » dans la seconde pièce et une « machine-piège » dans la première où Chéreau fait du protagoniste un enfant vulnérable, perdu et seul[8],[6].

De 1971 à 1977, il dirige avecRoger Planchon etRobert Gilbert leThéâtre national populaire deVilleurbanne auquel il donne de nouvelles ambitions, proches des idéaux demai 68. Il y met notamment en scèneMassacre à Paris deChristopher Marlowe où la scénographie et les lumières animent une série de tableaux baroques sur lanuit de la Saint-Barthélemy : machinerie infernale, cadavres répandus dans une eau noire où apparaissent les fragments d'une lune brisée et où résonnent les pas de clowns macabres[6]

La consécration au théâtre

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En 1973, sa mise en scène deLa Dispute deMarivaux auThéâtre de la Gaîté[6] le met à l'égal de ses aînés Planchon et Vitez.Son fécond travail de metteur en scène est rapidement et très largement reconnu en Europe pour son goût de l'innovation esthétique, des grands décors et de l'image fastueuse[6]. Son inspiration visuelle et son lyrisme laissent une place importante au mystère, à la fantasmagorie et à l'hyper-expressivité des corps, mêlant sensualité et jeu d'acteurs archaïque (expressions grotesques, maquillage outrancier, gestes violents ou ritualisés…)[9]. Chéreau est également perçu comme un metteur en scène de l'hystérie, de latranse et du corps à corps[7]. Comme ses confrèresBernard Sobel,Ariane Mnouchkine,Roger Planchon etGiorgio Strehler, il est l'héritier deBertolt Brecht pour la notion dedistanciation et d'art engagé et d'Antonin Artaud pour l'idée dethéâtre de la cruauté[10]; Chéreau franchit, pour certains critiques, une étape décisive dans la représentation théâtrale et donne une nouvelle signification à l'espace scénique tant par la réflexion artistique qu'il propose que par l'immense succès que rencontrent ses créations[11]. Son univers plastique trouve une sphère d'influence assez large : il reconnaît notamment l'expressionnisme allemand et l'œuvre d'Orson Welles etSergueï Eisenstein (qu'il découvre dans sa jeunesse à laCinémathèque de la rue d'Ulm) comme des modèles fondateurs[11],[12].

Premiers films

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Le cinéma de Chéreau garde en commun avec le théâtre l'unité de lieu et de temps. Mais selon lui, le cinéma permet de mieux mettre en valeur les émotions picturales de son enfance et de mieux illustrer les tourments de l'âme[réf. nécessaire]. Son œuvre est composée à la fois de films à grand spectacle (La Reine Margot) et defilms d'auteur intimistes, privilégiant les thèmes du désir, de la folie et de la mort et comprenant certaines recherches stylistiques. Ses réalisations cinématographiques ne sont reconnues que tardivement, ses premiers longs métrages,La Chair de l'orchidée, en1974, adapté du roman éponyme deJames Hadley Chase etJudith Therpauve avecSimone Signoret dans le rôle-titre, en1978, ont peu de succès en raison de leur mise en scène jugée encore très théâtrale[réf. nécessaire].

Les Amandiers

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Au théâtre, en1982, Chereau met en scène sur deux soirées auThéâtre de la Ville,Peer Gynt d'Henrik Ibsen, qui révèleDominique Blanc, son actrice fétiche[6],[13].

De1982 à1990, Chéreau dirige, avecCatherine Tasca, la Maison de la culture deNanterre, devenueThéâtre Nanterre-Amandiers,Centre dramatique national à son arrivée. En1983, aprèsCombat de nègre et de chiens, de son amiBernard-Marie Koltès dont il fait connaître l'œuvre, il monteLes Paravents deJean Genet en farce sulfureuse, utilisant la salle comme extension de la scène. Le décorateurRichard Peduzzi y représente un cinéma deBarbès, inquiétant et délabré[6].

Chéreau alterne ensuite avec bonheur le classique (Marivaux,Mozart…) et le contemporain (Heiner Müller, Koltès…), s'amusant à malmener la noblesse duXVIIIe siècle, vue comme futile et vaniteuse (Lucio Silla,La Fausse Suivante,Quartett)[6]. Il trouve également le temps de se consacrer à sa carrière d'acteur, interprétantCamille Desmoulins dansDanton d'Andrzej Wajda etNapoléon dansAdieu Bonaparte deYoussef Chahine.

Durant cette période, il réalise son film le plus personnel,L'Homme blessé en1983, qui trahit l'influence deJean Genet,Rainer Werner Fassbinder etPier Paolo Pasolini[7]. L'œuvre dérange pour sa peinture désenchantée d'une époque puis par l'évocation d'une crise d'identité sexuelle et du milieu de laprostitution masculine[7]. Pour ce film, il obtient, avecHervé Guibert, leCésar du meilleur scénario original en1984.

En1982, il se dote de la casquette deproducteur de cinéma, en fondant lasociété de production Azor Films[14], qui coproduira bon nombre de ses réalisations jusqu'à son décès[15],[16].

En1987, il présente auFestival de CannesHôtel de France, transposition duPlatonov d'Anton Tchekhov dans une époque moderne. Le film est interprété par la jeune génération des comédiens formés aux Amandiers dontValeria Bruni Tedeschi,Laurent Grévill,Bruno Todeschini,Marianne Denicourt,Agnès Jaoui etVincent Pérez.

L'année suivante, il montre auFestival d'Avignon sa mise en scène d'Hamlet deShakespeare qui fait date pour la prestation deGérard Desarthe dans le rôle-titre puis pour l'inclusion de morceaux de musique contemporaine dans le déroulement de la tragédie. Le travail de Chéreau est récompensé par unMolière en1989[17]. C'est à cette époque quePascal Greggory devient son compagnon et l'un de ses acteurs fétiches[18].

La Reine Margot

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À la fin de la saison 1989-1990, Chéreau quitte le théâtre des Amandiers. Il se consacre à l'opéra, met en scène auThéâtre de l'OdéonLe Temps et la chambre deBotho Strauss avecAnouk Grinberg (Molière du meilleur spectacle du théâtre public en1992[19]) et se plonge dans la préparation d'une fresque cinématographique sur lemassacre de la Saint-Barthélemy,La Reine Margot. Tourné sur une période de plus de six mois et nécessitant un budget colossal, ce film à grand spectacle, sanglant et porté par l'interprétation d'Isabelle Adjani dans le rôle-titre, revient sur la fin desValois et s'inspire d'unroman-feuilleton d'Alexandre Dumas, consacré au mariage d'Henri de Navarre, futur Henri IV, àMarguerite de France et aux amours supposées de cette dernière avec le marquisJoseph Boniface de La Môle[20].

Pour ce projet de longue date dontClaude Berri est le producteur et qui manque d'être abandonné à plusieurs reprises, Chéreau solliciteDanièle Thompson avec laquelle il coécrit le scénario pendant plusieurs années, souhaitant, selon ses dires, éviter l'académisme des reconstitutions historiques pour revendiquer une filiation avec lefilm de gangsters et la saga mafieuse dans le sillage deFrancis Ford Coppola etMartin Scorsese[7],[20]. Il déclare :« C’est avecLa Reine Margot que j’ai appris à faire du cinéma. »[7].

D'une ambition esthétique manifeste, l'œuvre est jugée par son auteur plus « élisabéthaine » que « shakespearienne » et proche deMarlowe pour l'idée d'une violence sourde, prête à jaillir à tout moment[20]. Si le film puise autant son inspiration dans le théâtre et la littérature que la peinture (Francisco de Goya,Théodore Géricault,Francis Bacon), il cherche également à s'inscrire dans la lignée d'uncinéma d'auteur de prestige mêlant famille, pouvoir, folie,décadence, sexe et barbarie à l'instar deL'Impératrice rouge deJosef von Sternberg,Ivan le Terrible deSergueï Eisenstein,Macbeth d'Orson Welles,Les Damnés deLuchino Visconti ou encoreAguirre, la colère de Dieu deWerner Herzog[7],[20],[12].

Le film est exploité dans deux versions : l'une française d'un peu moins de trois heures et l'autre internationale, raccourcie de vingt minutes[20].La Reine Margot reçoit un accueil critique mitigé lors de sa sortie, qui coïncide avec sa présentation au47e Festival de Cannes, certains lui reprochant son emphase et sa théâtralité[7],[20]. Il devient néanmoins le succès public le plus important de Chéreau et rassemble plus de deux millions de spectateurs en salles[20],[21]. Deux récompenses lui sont décernées àCannes en1994 : lePrix du Jury et lePrix d'interprétation féminine pourVirna Lisi qui tient le rôle deCatherine de Médicis[22]. L'année suivante,La Reine Margot remporte cinq trophées lors de la20e cérémonie des César dont ceux de lameilleure actrice pour Isabelle Adjani et des meilleurs seconds rôlesféminin etmasculin pour Virna Lisi etJean-Hugues Anglade[23]. Le succès du film vaut à Chéreau plusieurs propositions de la part d'Hollywood, qu'il décline, préférant travailler en France et en toute liberté[24][source détournée].

La maturité

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Jiang Wen et Patrice Chéreau en 2008 auFestival du film asiatique de Deauville.

En 1992 il joue le général français Montcalm dans le film deMichael MannLe dernier des Mohicans.

En1995, Chéreau met en scène et interprète en compagnie dePascal Greggory une seconde version deDans la solitude des champs de coton deBernard-Marie Koltès à l'Odéon. Sa mise en scène est récompensée d'un nouveauMolière l'année suivante[25].

Il réalise, en1998,Ceux qui m'aiment prendront le train qui met en scène une journée particulière dans la vie d'une quinzaine de personnages en crise, rassemblés dans un train pourLimoges où ils se rendent pour un enterrement. Le film est sélectionné au51e Festival de Cannes et se voit décerner troisCésar :Meilleur réalisateur,Meilleur second rôle pourDominique Blanc etMeilleure photographie pourÉric Gautier[26].

En2000, il tourne, pour la première fois à l'étranger et en anglais,Intimité, tiré de certains récits d'Hanif Kureishi, qui rencontre le succès auprès du public. Absent de la sélection cannoise, le film remporte l'Ours d'or àBerlin en2001 et vaut àKerry Fox l'Ours d'argent de la meilleure actrice. Il obtient également lePrix Louis-Delluc en 2002. Ce drame traite de l'échec d'une relation amoureuse et prend pour trame de départ l'histoire de deux personnes égarées ne connaissant rien l'une de l'autre mais réunies chaque semaine pour avoir des rapports sexuels.

Chéreau met ensuite en scène, fin 2002, l'un de ses plus grands triomphes, aux Ateliers Berthier duThéâtre de l'Odéon :Phèdre deJean Racine[style à revoir]. Le rôle-titre est confié àDominique Blanc et celui deThésée àPascal Greggory. La pièce reçoit troisMolières dont ceux dumeilleur spectacle du théâtre subventionné et dumeilleur second rôle pourMichel Duchaussoy[27],[28].

En2003, avec la sortie deSon frère, adapté d'un roman dePhilippe Besson (Ours d'argent àBerlin), il dépeint le drame d'une famille divisée face à la mort imminente d'un de ses membres. La même année, il est leprésident du jury du Festival de Cannes qui attribue laPalme d'or àElephant deGus Van Sant[29].

L'opéra

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Götterdämmerung (Le Crépuscule des dieux) àBayreuth.Gwyneth Jones dans le rôle deBrünnhilde.

À partir de1969, Chéreau se lance dans la mise en scène d'opéra. Il monte cette année-làL'Italienne à Alger deGioachino Rossini sous ladirection musicale deThomas Schippers auFestival des Deux Mondes deSpolète. En1974 puis en1980, il superviseLes Contes d'Hoffmann deJacques Offenbach avecGeorges Prêtre à labaguette, pour l'Opéra de Paris.

En 1976, à la demande dePierre Boulez et sous sa direction musicale, il met en scène dans lepalais des festivals de Bayreuth, « sanctuaire » de la musique deRichard Wagner (construit selon ses vues en1876), les quatre opéras qui constituent laTétralogie du compositeur allemand. Sa mise en scène, révolutionnaire pour l'époque, transpose lemythe nordique desNibelungen dans leXIXe siècle industriel et capitaliste contemporain de Wagner[7],[30].

Le, pendant une représentation deSiegfried,2e journée deL'Anneau du Nibelung,René Kollo, qui tient le rôle titre et s'est précédemment foulé une cheville ou cassé un pied (au cours d'une partie de pêche), est remplacé par Chéreau qui assure la mise en scène. En l'absence de doublure, ce dernier « mime » le rôle sur scène, pendant que le ténor interprète la partie chantée depuis les coulisses[31],[32]. L'annonce de ce remplacement partiel récolte des applaudissements nourris en même temps que des sifflets et des huées, les uns et les autres renouvelés à la fin du premier acte et lorsque les deux Siegfried viennent saluer à l'issue du spectacle, mais néanmoins suivis de trente-cinq minutes d'applaudissements seuls[33],[34],[35].

Surnommée « leRing du centenaire », cette version de l'Anneau des Nibelungen, signée par Chéreau et Boulez, provoque un scandale lors des premières représentations, avant d'être diffusée sur les télévisions du monde entier[6], puis de rendre son metteur en scène célèbre sur le plan international et d'être finalement saluée par quatre-vingt-cinq minutes d'applaudissements et cent-un levers de rideau, lors de la dernière représentation, le[36].

En 1979, Pierre Boulez fait à nouveau appel à Chéreau pour la mise en scène deLulu d'Alban Berg avec la sopranoTeresa Stratas dans le rôle-titre[6]. Leur collaboration dans ce spectacle fait date une nouvelle fois[6]. En1984-1985, il met en scèneLucio Silla deWolfgang Amadeus Mozart sous la direction musicale deSylvain Cambreling à laScala de Milan. Le spectacle est repris auThéâtre des Amandiers de Nanterre et auThéâtre de La Monnaie deBruxelles.

Après son départ des Amandiers à la fin de la saison 1989-1990, il monte en1992 auThéâtre du Châtelet, sous la direction musicale deDaniel Barenboïm,Wozzeck d'Alban Berg, avec la sopranoWaltraud Meier, sa muse durant les vingt dernières années de sa vie. La production est reprise entre 1992 et1994 à l'Opéra d'État deBerlin puis àTokyo. Il signe ensuite la mise en scène duDon Giovanni deMozart pour lefestival de Salzbourg en1994, de nouveau sous la direction deDaniel Barenboïm, avec, entre autres, lamezzo-sopranoCecilia Bartoli.

En2005, il met en scèneCosi fan tutte deMozart sous la direction musicale deDaniel Harding aufestival d'Aix-en-Provence. Le spectacle est repris à l'Opéra de Paris puis au festival de Vienne. Il retrouvePierre Boulez en2007 pourDe la maison des morts deLeoš Janáček au Wiener Festwochen puis auFestival d'Aix-en-Provence. Endécembre 2007, il met en scèneTristan et Isolde deRichard Wagner à laScala de Milan, dirigé parDaniel Barenboïm, avec la sopranoWaltraud Meier dans le rôle d'Isolde. Ce spectacle est aujourd'hui une référence de mise en scène pour le métier, la critique et le public.

En juillet2013, sa mise en scène d'Elektra deRichard Strauss triomphe aufestival d'Aix-en-Provence, dans des décors deRichard Peduzzi, sous la baguette d'Esa-Pekka Salonen qui dirige l'Orchestre de Paris et avec, dans les rôles principaux,Evelyn Herlitzius (de),Waltraud Meier,Adrianne Pieczonka (en),Mikhail Petrenko etTom Randle[37],[38].

Les dernières années

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En2005, il revient au film en costumes avecGabrielle, adapté d'une nouvelle deJoseph Conrad, qui plongePascal Greggory etIsabelle Huppert dans le néant sentimental d'un couple de bourgeois du début duXXe siècle. Ce huis clos, porté par des dialogues énigmatiques et une atmosphère sépulcrale, développe une esthétiquepost-moderne, alternant le noir et blanc et la couleur et utilisant des cartons decinéma muet. Sur le plan thématique et visuel, le film fait également référence àMarcel Proust,Anton Tchekhov,Ingmar Bergman,Luchino Visconti et l'opéra expressionniste[39]. L'œuvre est sélectionnée àVenise en2005Isabelle Huppert obtient un prix spécial. PuisGabrielle reçoit deuxCésar l'année suivante.

En 2006, le ministre de la CultureRenaud Donnedieu de Vabres le nomme président de laFémis, qu'il quitte quelques mois plus tard, « la mort dans l'âme », au motif d'un emploi du temps surchargé[40]. Le cinéasteClaude Miller lui succède à ce poste.

En mars 2008, il a fait partie de la commission présidée parHugues Gall et chargée parChristine Albanel, alors ministre de la Culture, de pourvoir le poste de directeur de laVilla Médicis àRome.

En avril 2008, il a reçu le XIIePrix Europe pour le théâtre àThessalonique[41].

Fin2008, il retrouveDominique Blanc dansLa Douleur, d'aprèsMarguerite Duras, spectacle à mi-chemin entre le théâtre et la lecture qu'il monte auThéâtre de Nanterre[42]. Pour sa prestation, Blanc est récompensée d'unMolière en 2010.

En2009, il présentePersécution, son nouveau film, à laMostra de Venise[43].

En 2010, Chéreau est invité à concevoir une exposition aumusée du Louvre, qu'il intituleraLes visages et les corps[44]. Il met alors en scène, dans une scénographie particulière qui évoque à la fois l'histoire de la peinture et son univers intime, une quarantaine de tableaux issus des collections du musée du Louvre, duCentre Georges-Pompidou et dumusée d'Orsay. Pour l'occasion, il donne, au Louvre, une représentation exceptionnelle deRêve d’automne deJon Fosse avecValeria Bruni-Tedeschi,Pascal Greggory,Bulle Ogier,Marie Bunel,Michelle Marquais,Clément Hervieu-Léger,Alexandre Styker etBernard Verley[45]. Le spectacle obtient troisMolières en2011 dont celui de lameilleure comédienne dans un second rôle pourBulle Ogier[46]. L'exposition donne de plus à voir, des dessins de son père, des croquis de décors et d’aquarelles deRichard Peduzzi[47].

Il travaille sur l'adaptation d'un roman deLaurent Mauvignier,Des hommes[48],[49], et à la mise en scène deComme il vous plaira, deWilliam Shakespeare, prévue aux Ateliers Berthier de l'Odéon-Théâtre de l'Europe en.

Mort et obsèques

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Tombe de Patrice Chéreau aucimetière du Père-Lachaise (division 16).

Patrice Chéreau meurt d'uncancer du foie[50] à 68 ans, le[51], àClichy.

Ses obsèques ont lieu le, lors d'une cérémonie à l'église Saint-Sulpice, auxquelles assistent de très nombreuses personnalités des arts, du spectacle, des médias, des lettres et de la politique[52],[53].

Lors de sonhomélie, l'abbé Alain-Christian Leraître[54], curé de la paroisse deSaint-André de l'Europe, évoque « l'homme d'Au commencement était le Verbe »[55].

L'organisteDaniel Roth est à la tribune. On entend, au cours de la bénédiction, deux extraits du recueil desWesendonck-Lieder[56] deRichard Wagner :Im Treibhaus (Dans la serre) etTräume (Rêves)[57], chantés (avec accompagnement de piano) par la sopranoWaltraud Meier, avec qui Patrice Chéreau a travaillé à de nombreuses reprises pendant vingt ans, et également pendant l'été 2013. On entend aussi un extrait de lacantate de BachIch habe genug[58] sur un texte d'inspirationluthérienne, interprété par lebarytonStéphane Degout[59], accompagné (dans une réduction au piano) parBernard Foccroulle, également organiste et directeur duFestival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, où Chéreau a créé, l'été 2013, sa dernière mise en scène (Elektra deRichard Strauss)[60].

Plusieurs comédiens sont invités à lire des textes :Clotilde Hesme unsonnet deShakespeare sur l'amour ;Audrey Bonnet,Chant de l'âme (Cantar del alma) desaint Jean de la Croix ;Gérard Desarthe, lepsaume 12,Vas-tu m'oublier  (Usquequo Domine) ;Pascal Greggory, un extrait dela Genèse faisant écho au tableau d'Eugène Delacroix pour la chapelle des Anges de l'église Saint-Sulpice,La Lutte deJacob avec l'Ange, que Chéreau aimait beaucoup.

Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise, chemin deLa Bedoyère (division 16)[61].

Vie privée

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Patrice Chéreau était homosexuel[62] et, s'il n'a jamais fait decoming out, il a disséminé le thème tout au long de sa carrière cinématographique[63].

Il est le compagnon du comédienPascal Greggory de 1989 à 2013[64],[65].

Engagement politique et controverse

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En 1962, Patrice Chéreau participe à la manifestation organisée par la gauche et réprimée à lastation de métro Charonne[66]. Aux élections présidentielles de 1981 et 1988, il appelle à voterFrançois Mitterrand, puisLionel Jospin à celles de 1995 et 2002 etSégolène Royal en 2007[67]. Lors de laprimaire de 2011, en vue de la désignation du candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012, il apporte son soutien àMartine Aubry[68].

DansLe Monde du, Chéreau est un des signataires de l'appel pour la révision du code pénal à propos des relations entre mineurs et adultes. Cet appel réclame une réécriture des dispositions du code pénal concernant les relations sexuelles entre adultes et mineurs de quinze ans afin de les rendre moins strictes[69],[70].

Filmographie

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Icône signalant une information Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiques présentes dans la section« Liens externes ».

Réalisateur

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Longs-métrages

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Clip

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Scénariste

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Acteur

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Théâtre

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Mises en scène

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1966-1969 : directeur duthéâtre de Sartrouville

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1970-1972 : travail auPiccolo TeatroMilan

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1972-1981 : codirecteur duTNPVilleurbanne

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1982-1990 : codirecteur duThéâtre des AmandiersNanterre

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Après 1990

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Mises en scène d'opéra

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Mise en scène de concert

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Publications

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Entre 1980 et 2010, Patrice Chéreau publie quelques textes réflexifs sur son œuvre, souvent en collaboration avec d'autres auteurs. Quelques notes de travail choisies sont publiées en annexes de certains ouvrages.

En 2015,Pablo Cisneros décide de publier l'intégralité des écrits préparatoires. Les ouvrages, dirigés parJulien Centrès, rassemblent par ordre chronologique les manuscrits du metteur en scène, conservés à l'IMEC et à laCinémathèque Française[74].

Distinctions

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Cinéma

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Césars

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Festival de Cannes

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Mostra de Venise

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Berlinale

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Autres

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Théâtre

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Molières

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Autres

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Publications

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Prix Europe pour le théâtre - Premio Europa per il Teatro

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En avril 2008, il a reçu le XIIePrix Europe pour le théâtre avec cette motivation :

Artistes par instinct et par vocation, Patrice Chéreau est l’un des rares exemples d’un homme capable de réussir dans tous les arts expressifs (...) Acteur lui-même, fort d’un groupe des collaborateurs créatifs - le grand scénographe Richard Perduzzi,, Jacques Smith pour les costumes, André Diot à l’éclairage -, porté vers un naturalisme corrigé par l’étude de Brecht, aidé par sa connaissance des langues il découvre ou réintroduit dans le répertoire des textes peu connus. Il relance aussi Marivaux avec une lecture critique impressionnante qui révèle que sous les apparences acclamées d’un auteur de pièces de salon se dissimule un fustigateur de mœurs qui regarde au-delà de son temps (...) Chéreau alterne la prose et l’opéra, et il provoque un scandale avec sa relecture duRing wagnérien à Bayreuth (...) C’est toutefois avec son long séjour au Théâtre des Amandiers de Nanterre qu’il attend le paroxysme de la prose: c’est en effet à Nanterre qu’il lance un modèle expressif en découvrant et en faisant connaître un grand auteur de notre temps, Bernard Marie Koltès, dont il met en scène les principales pièces (Combat des nègres et des chiens, La Solitude des champs de coton…), en alternance avec Shakespeare,Peer Gynt, Heiner Müller et une reprise historique desParavents de Genet, tout un répertoire qu’il abandonnera ensuite en faveur du cinéma où il sent que la vérité de vie qu’il l’habite pulse avec plus de force[79].

Hommages et postérité

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Une place porte son nom àNanterre, située devant lagare de Nanterre-Université, et dans le3e arrondissement de Paris, au croisement de larue des Archives et de larue des Haudriettes (place Patrice-Chéreau)[80].

L’amphithéâtre dulycée Louis-le-Grand porte son nom.

Il est interprété par l'acteurLouis Garrel dans le filmLes Amandiers deValéria Bruni Tedeschi.

Notes et références

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  1. « http://www.cineressources.net/repertoires/archives/fonds.php?id=chereau »
  2. Zineb Dryef,« Le faire-part de Chéreau disait “Patrice aimait les fleurs blanches” »,Rue89, nouvelobs.com, 16 octobre 2013.
  3. ab etcWho's Who in France, édition 2008,p. 546.
  4. « Bonsoir, monsieur Chéreau - La Règle du Jeu », surLa Règle du Jeu,(consulté le).
  5. Georges Friedenkraft, Article « Patrice avant Chéreau »,Nouvelles Rive Gauche, 1990, 154,p. 16-17.
  6. abcdefghijklm etn(fr)Article de l'encyclopédie Larousse sur Patrice Chéreau, consulté le 25 octobre 2012.
  7. abcdefgh eti« Le roi Chéreau »,Libération,‎(lire en ligne).
  8. Comme le note l'encyclopédie Larousse
  9. Article sur Patrice Chéreau dans l'Encyclopædia Universalis
  10. Article sur le théâtre occidental contemporain dans l'Encyclopædia Universalis
  11. a etbSite du ciné-club de Caen : article sur Patrice Chéreau
  12. a etb« Patrice Chéreau : "Mon travail se confond souvent avec la vie" »,Les Inrocks,‎(lire en ligne).
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  54. Assisté du père Jean-Loup Lacroix, curé de Saint-Sulpice.
  55. Mots par lesquels laBible débute.
  56. Voir texte complet et traduction française de ces poèmes chantés, avec une introduction.
  57. Lieder où l'on chante : « Même entourés de lumière et de splendeur, / Notre demeure n'est pas ici », puis : les « rêves... fleurissent... Et disparaissent dans le tombeau ».
  58. L'aria « Schlummert ein, ihr matten Augen » : « Endormez-vous, yeux affaiblis ».
  59. Il a chanté le rôle de Guglielmo dansCosi fan tutte, mis en scène par Chéreau en 2005.
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Voir aussi

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Bibliographie

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Documentaire

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  • Marion Stalens,Patrice Chéreau, irrésistiblement vivant,Arte, 2023.

Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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