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| Pat Riley | ||
| Fiche d’identité | ||
|---|---|---|
| Nationalité | ||
| Naissance | (80 ans) Rome,New York | |
| Taille | 1,93 m (6′ 4″) | |
| Poids | 93 kg (205 lb) | |
| Surnom | The Godfather | |
| Situation en club | ||
| Numéro | 42, 12 | |
| Poste | Arrière,Ailier | |
| Carrière universitaire ou amateur | ||
| 1963-1967 | Wildcats du Kentucky | |
| Draft de la NBA | ||
| Année | 1967 | |
| Position | 7e | |
| Franchise | Rockets de San Diego | |
| Carrière professionnelle * | ||
| Saison | Club | Moy.pts |
| 1967-1968 1968-1969 1969-1970 1970-1971 1971-1972 1972-1973 1973-1974 1974-1975 1975-1976 1975-1976 | Rockets de San Diego Rockets de San Diego Rockets de San Diego Lakers de Los Angeles Lakers de Los Angeles Lakers de Los Angeles Lakers de Los Angeles Lakers de Los Angeles Lakers de Los Angeles Suns de Phoenix | 11,0 |
| Carrière d’entraîneur | ||
| 1979-1981 1981-1990 1991-1995 1995-2003 2005-2008 | Lakers de Los Angeles (assi.) Lakers de Los Angeles Knicks de New York Heat de Miami Heat de Miami | |
| Basketball Hall of Fame2008 | ||
| * Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national. | ||
| modifier | ||
Patrick James Riley, ditPat Riley (né le àRome, dans l'État de New York), est l'une des personnalités les plus importantes de laNational Basketball Association (NBA), successivement joueur, entraineur puis dirigeant.
Après une carrière universitaire où il participe auFinal Four 1966 avec lesWildcats du Kentucky, s'inclinant en finale face àTexas Western, il est choisi en septième position de ladraft NBA 1967 par lesRockets de San Diego. Il y fait l'essentiel de sa carrière, parvenant à trois reprises enFinales NBA, remportant le titre en1972 face auxKnicks de New York avant d'échouer face à ce même adversairel'édition suivante. Il atteint une nouvelle fois les Finales en1976, avec lesSuns de Phoenix, lors de sa dernière saison.
Après avoir participé à la victoire lors desFinales 1980 en tant qu'assistant dePaul Westhead chez les Lakers, il accède au poste d'entraîneur en chef de la franchise, et parvient à quatre reprises successives aux Finales, remportant le titre en1982 face auxSixers de Philadelphie – qui prennent leur revanche l'année suivante –, s'inclinant en1984 face auxCeltics de Boston avant de remporter un nouveau titre en1985, face à ces mêmes Celtics. Ces deux franchises se retrouvent à ce stade en1987 : les Lakers l'emportent puis, l'année suivante, réalisent unback to back, à savoir conserver le titre NBA, en battant lesPistons de Detroit en1988. Sa carrière chez les Lakers s'achèvent en 1990. Il entraîne ensuite lesKnicks de New York de 1991 à 1995, atteignant les Finales en1994, perdues face auxRockets de Houston. En 1995, il rejoint leHeat de Miami, remportant un cinquième titre en tant qu'entraîneur principal en2006 face auxMavericks de Dallas. Durant sa carrière d'entraîneur, il est désigné à trois reprisesentraîneur de l'année, en1990,1993 et1997. Il est introduit au sein duBasketball Hall of Fame en cette qualité de coach.
Devenuprésident exécutif du Heat, il est désignédirigeant de l'année en2011 avant de remporter deux nouveaux titres NBA, en2012 et2013.
Il remporte ainsi neuf titres NBA, le premier en tant que joueur, puis un en tant qu'assistant entraîneur, cinq en tant qu’entraîneur et deux en tant que dirigeant.
Riley est réputé comme un entraîneur très dur envers ses joueurs, à qui il faisait subir des entraînements très physiques. Il fut également l'un des principaux utilisateurs de la stratégie dite durun and gun.
Son père, Lee Riley, a évolué pendant22 ans enligue mineure de baseball, disputant également quatre matchs avec lesPhillies de Philadelphie en 1944[1]. Le frère aîné de Pat, Lee, a joué aufootball américain à l'université de Détroit avant d'évoluer sept saisons enNFL avec lesLions de Détroit, lesEagles de Philadelphie, lesGiants de New York et lesTitans de New York de 1955 à 1962[1].
Lors de ses études au lycée Linton de Schenectady, dans l'État de New York, Pat Riley est la star de l'école : en plus du basket-ball, il est également un espoir de base-ball, au postewide receiver, et lequarterback de l'équipe de football[1]. Durant ses années de lycée, il affronte un certainLew Alcindor, le pivotPower Memorial High School de New York[2]. Après l'obtention de son diplôme, il renonce à évoluer en football universitaire avec lesCrimson Tide de l'université d'Alabama dirigés parPaul « Bear » Bryant, préférant se consacrer au basket[3].
Il rejoint lesWildcats du Kentucky, équipe de laSoutheastern Conference (SEC), dirigée parAdolph Rupp. Il perd en finale duFinal Four 1966 face auxTexas Western, de l'université du Texas à El Paso. Malgré une saison régulière invaincue de son adversaire, l'équipe des Wildcats est favorite de la finale, mais s'incline sur le score de72 à 65. Cette victoire de Texas Western est la première d'une équipe dont le cinq majeur est composé de joueurs noirs[1] est racontée dans le filmLes Chemins du triomphe en[4]. Riley inscrit 19 points lors de cette rencontre[1].
Durant ses trois années avec Kentucky[Note 1], où il participe à 80 rencontres, il totalise 1 464 points, 672 rebonds et 159 passes, pour des moyennes respectives de 18,3 points, 8,2 rebonds et 2 passes[5]. Pour la saison 1965-1966, il est nommé dans le premier cinqAll Sec, dans l'équipe type du tournoi NCAA et meilleur joueur de la SEC[6]. La saison suivante, il est présent dans laAll Sec 2nd Team[7],[8]. Sonno 42 est retiré par les Wildcats[9].
Sélectionné en septième position lors de ladraft NBA, il est le premier choix desRockets de San Diego, nouvelle franchise[1]. Il dispute 80 rencontres lors de lapremière saison, avec 7,9 points, 2,2 rebonds et 1,7 passes[10]. Il dispute ses premiers matchs de playoffs lasaison suivante, les Rockets d'inclinant4 à 2 face auxHawks d'Atlanta. Il joue une troisième saison avec les Rockets, avant d'être sélectionné lors de l'expansion draft par lesTrail Blazers de Portland avant de faire l'objet d'un transfert auxLakers de Los Angeles. Sa première saison se termine en finale de conférence face auxBucks de Milwaukee sur le score de4 à 1 où il dispute les cinq matchs de cette opposition.
Après unesaison régulière où il a pour statistiques 6,7 points, 1,9 rebond et 1,1 passe, il participe aux quinze rencontres de playoffs de sa franchise, qui l'emporte4 à 0 face auxBulls de Chicago,4 à 2 face aux Bucks de Milwaukee avant de remporter le titre en battant lesKnicks de New York sur le score de4 à 1. Il participe aux cinq rencontres de cesFinales, avec un temps de jeu de 16,3 minutes. Il réussit 5,2 points, 1,9 rebond et 0,9 passe durant ces playoffs[11].

Les Lakers atteignent de nouveau les Finales lors de lasaison 1972-1973 où ils sont opposés aux Knicks de New York, qui prennent leur revanche par une victoire4 à 1. Riley dispute sept rencontres de playoffs, dont une défaite en finale, pour un apport lors de 2,6 points, 0,7 rebond et 1 passe[10] contre 9,4 points, 1,8 rebond et 2,1 passes en saison régulière[10]. Sasaison 1973-1974 est la plus accomplie en termes de points, 11 et de passes, 2,6, statistiques auxquelles il ajoute également 1,8 prise[10]. Il participe aux cinq rencontres de playoffs, les Lakers s'inclinant en demi-finales de Conférence face aux Bucks sur le score de4 à 1. Il apporte 7,8 points, 1,2 rebond et 2,0 passes[10]. La saison suivante, Les Lakers échouent dans leur tentative d'accéder aux playoffs.
En1975-1976, il dispute deux rencontres avant de faire partie d'un échange en décembre qui l'envoie chez lesSuns de Phoenix contreJohn Roche (en) et un deuxième tour de draft[10]. Il dispute 60 rencontres de saison régulière avec sa nouvelle franchise, pour des statistiques de 4,6 points, 0,8 rebond et 1 passe[10]. Il participe à cinq rencontres playoffs, deux lors de la victoire face auxSuperSonics de Seattle, deux lors de la victoire4 à 3 face auxWarriors de Golden State en finale de conférence et une lors desFinales face auxCeltics de Boston, ces derniers s'imposent sur le score de4 à 2. Sur ces playoffs, il inscrit 2,6 points et délivre 1 passe en moyenne[10].
Il termine sa carrière de joueur en fin de saison, devenant l'année suivante commentateur radio chez les Lakers[12].
Un accident de vélo deJack McKinney placePaul Westhead à la tête des Lakers[13]. Ce dernier prend Riley comme assistant[13]. Cette première saison se conclue par une victoire lors desFinales 1980. Au début de la troisième saison de celui-ci à la tête des Lakers, un affrontement avecMagic Johnson sur la façon de jouer, Westhead privilégiant le jeu posé sur demi-terrain par opposition au jeu rapide désiré par son jeune meneur, provoque le licenciement du coach, au profit de Pat Riley[14]. Les Lakers, qui s'imposent ensuite à 17 reprises sur les vingt rencontres suivantes[14] atteignent les playoffs, infligent un4 à 0 aux Suns en demi-finale de conférence puis auxSpurs de San Antonio en finale de la conférence ouest, avant de remporter le titre de champion NBA face auxSixers de Philadelphie lors desFinales. Il devient ainsi l'un des rares à remporter le titre NBA en tant que joueur et entraîneur avec la même franchise, commeBill Russell,Tom Heinsohn, puis il est rejoint parBilly Cunningham en 1983 etK. C. Jones en 1984[15],[Note 2]. La saison suivante, l'équipe de Riley atteint de nouveau lesFinales, après avoir éliminé les Trail Blazers de Portland par4 à 1, les Spurs de San Antonio par4 à 2. En finale, les Lakers subissent unsweep,4 à 0 face aux Sixers de Philadelphie.
L'affiche desFinales 1984 présente l'opposition attendue par tous les suiveurs et fans de la NBA depuis l'arrivée dans la ligue de Magic Johnson etLarry Bird en 1979 : les Lakers face aux Celtics. Ces derniers ont remporté les sept titres lors desopposant ces deux franchises.Jerry West, manager des Lakers, a perdu six de ces oppositions[16]. Riley qui a remporté le titre NBA en 1972 avec West, face auxKnicks de New York, a lui perdu aussi une finale face aux Celtics, mais avec les Suns de Phoenix. Les Lakers sont proches de mener3 à 1 mais une échauffourée, le joueur des CelticsKevin McHale, répondant à la logique« pas delay-ups facile », envoieKurt Rambis faire un vol plané[17], change la physionomie du match et les Celtics égalisent. Le vainqueur de la série est désigné lors dumatch 7, Les Celtics s'imposant auBoston Garden sur le score de111 à 102.

Durant l'intersaison, Riley a une démarche peu ordinaire : il écrit une lettre personnalisée à chacun de ses joueurs[18]. Très remonté par la défaite de la saison précédente, il déclare dès le premier entraînement :« pas delay-ups... À partir de maintenant, si vous ne m'éjectez pas le joueur qui file au panier, si vous ne me l'envoyez pas le cul par terre, je vous colle une amende[19] ». Il instaure également un nouvel exercice nommé écran-retard qui demande au défenseur de maintenir le rebondeur à l'écart pendant 24 secondes[18]. Il instaure également le CBE,Career Best Effort, évaluation statistique qui a pour but que chaque joueur progresse de 1 % sur la saison[20]. Si cet objectif est difficile à réaliser pour les vedettes Magic Johnson etKareem Abdul-Jabbar, Riley pensait que« si les douze autres joueurs y parvenaient, on aurait une bonnes chances de sortir vainqueurs »[20]. Celtics et Lakers s'affrontent de nouveau lors desFinales 1985 pour le titre de champion NBA. La défaite148 à 114 lors dumatch 1, connue sous le nom deMemorial Day Massacre, provoque une grosse colère du coach qui impose à ses joueurs une séance de visionnage de trois heures, insistant sur les piètres performances de ses joueurs, seulement 12 points et 3 rebonds de Kareem Abdul-Jabbar,« arme offensiveno 1 des Lakers, 10 points, 12 passes mais seulement un rebond, de Magic Johnson, Unité » manqués sur 20 parJames Worthy[21]. Avant lematch 2, Abdul-Jabbar s'excuse auprès de ses coéquipiers ; il réalise un match à 30 rebonds, 17 rebonds, 8 passes et 3 contres qui permet aux Lakers de s'imposer109 à 102[22]. Les Lakers remportent deux des trois rencontres suivantes, disputés auThe Forum d'Inglewood[Note 3]. Les Lakers, avec 29 points de Abdul-Jabbar, désignémeilleur joueur des Finales, s'imposent sur le score de111 à 100, devenant la première franchise à remporter le titre au Boston Garden.
En1986, les Finales n'opposent pas comme les deux saisons précédentes Celtics et Lakers, ces derniers, s'inclinant4 à 1 en finale de conférence face à la franchise desRockets de Houston qui s'appuie surTwin TowersRalph Sampson etHakeem Olajuwon[23].
Lors de lasaison 1986-1987, Riley modifie de son équipe ses options, désignant désormais Magic Johnson comme son option offensiveno 1 afin de soulager Kareem Abdul-Jabbar. Mes Lakers terminent avec le meilleur bilan de la ligue. EnPlayoffs NBA 1987, ils éliminent lesNuggets de Denver sur unsweep,3 à 0, puis lesWarriors de Golden State par4 à 1 et lesSuperSonics de Seattle en finale de conférence sur le score de4 à 0. LesFinales[24]. Les Lakers profitent de l'avantage du terrain pour remporter les deux premières manches. Au boston Garden, les Celtics remportent lematch 3, mais s'inclinent lors du match suivant, puis remportent la cinquième manche pour revenir à3 à 2. Les Lakers l'emportent à domicile sur le score de106 à 93, avec 32 points de Kareem Abdul-Jabbar et 19 passes de Magic Johnson[24].

Lors des commémorations du titre, Pat Riley, annonce que son équipe va réaliser leback-to-back lors de la saison suivante[25], c'est-à-dire remporter un deuxième titre consécutif, ce que nulle équipe n'a réussi à faire depuis le doublé des Celtics de Boston en1968 et1969[26]. Lors de cettesaison 1987-1988, les Lakers terminent de nouveau en tête de la ligue, puis remportent le premier tour desplayoffs face auxSpurs de San Antonio par3 victoires à 0, puis4 à 3 face auJazz de l'Utah, et sur le même score face auxMavericks de Dallas. lesFinales opposent les Lakers auxPistons de Detroit. Les signes d'affections entre Magic etIsiah Thomas agacent profondément Riley[25]. Les deux équipes sont à égalité1 partout après les deux premières rencontres au Forum d'Inglewood, avant que les Lakers récupèrent l'avantage en remportant le premier match à Detroit, les Pistons emportant les deux rencontres suivantes. Après une victoire des Lakers lors de la sixième manche, le titre se décide sous l'action deJames Worthy qui réalise untriple-double, 36 points, 16 rebonds et 10 passes décisives pour donner la victoire aux Lakers[27].
En1988-1989, handicapés par les blessures, les Lakers se font balayer en4 manches dans un remake des finales face aux Pistons.
Riley démissionne de son poste après une défaite en5 manches face auxSuns de Phoenix durant lesplay-offs 1990. Des rumeurs circulent sur son compte, le disant colérique et dur envers ses joueurs. La conséquence est un départ par« consentement mutuel » de Riley consenti par le propriétaireJerry Buss, qui remercie son entraîneur pour son engagement[28]. Riley, lors qu'il annonce son départ à Magic, lui déclare qu'il se rend compte que son discours ne passe plus auprès des joueurs[28].
Malgré les rumeurs et la démission, il est nommé entraîneur de l’année pour la première fois à la fin de cette saison.
Il signe alors avecNBC un contrat de 400 000 $ par an[29] en tant que commentateur, notamment au sein de l'émissionNBA Showtime[30]. Il a toutefois toujours l'ambition de diriger une équipe NBA et en 1991, il signe pour lesKnicks de New York, devenant le sixième entraineur de la franchise en dix ans[29]. Il remporte son deuxième titre d’entraineur de l’année en1993[31], et Riley retrouve les finales en1994, où les Knicks sont battus au bout de7 manches par les Rockets de Houston.
Après la saison1995, et bien qu'il reste encore un an à son contrat de cinq ans qui le lie avec les Knicks, il est sollicité pour rejoindre leHeat de Miami. Un accord est conclu contre le transfert d'un premier tour de ladraft NBA 1996 du Heat au profit des Knicks, qui reçoivent également 1 million de dollars[32]. Le jour même, le Heat officialise l'arrivée de Riley, avec un contrat de cinq ans pour une valeur de 40 millions de dollars[32]. Le pari de Riley s’avère d’autant plus risqué qu’il quitte une équipe encore finaliste il y a deux ans pour une nouvelle franchise qui n’a jamais passé un tour des play-offs en8 ans d’existence.
Il reconstruit totalement la franchise en acquérant un des meilleurs pivots de la ligue,Alonzo Mourning, pour construire l’équipe autour d’un pivot dominant, comme du temps des Lakers avec Abdul-Jabbar, et des Knicks avecPatrick Ewing. Il fait également venirTim Hardaway, pari risqué au regard des nombreuses blessures qui ont entaché la carrière du joueur. Dès sa première saison, il permet au Heat d’égaliser son record historique avec 42 victoires.
La progression continue en1996-1997, avec 61 victoires. Riley est alors nommé pour la troisième fois entraîneur de l’année[33]. Le Heat parvient jusqu’en finales de Conférence mais est battu par lesBulls deMichael Jordan.
Les saisons suivantes sont victorieuses, mais le Heat ne perce pas en play-offs, en étant éliminé deux fois de suite par les rivaux new yorkais. Durant lasaison 2000-2001, en novembre, il devient le deuxième entraîneur en chef de NBA, aprèsLenny Wilkens, à atteindre le nombre de 1 000 victoires, en seulement 1 434 rencontres, ce qui fait de lui l'entraîneur le plus rapide à atteindre cette marque, tous sports confondus[34].
Au fil des années la franchise vieillit et le Heat n’arrive pas à trouver de remplaçants efficaces au duo Mourning (qui souffre de problèmes rénaux) / Hardaway. En2001-2002, pour la première fois de sa carrière, Pat Riley n’emmène pas son équipe en play-offs. Il est tellement dégoûté de la performance du Heat en 2001-2002 qu’il a déclaré avoir failli se limoger lui-même durant cette saison. Il réalise néanmoins une dernière saison en tant qu’entraîneur du Heat où une nouvelle fois l’équipe n’atteint pas les play-offs.
Au début de lasaison 2003-2004, il abandonne le poste d’entraîneur pour se consacrer à plein temps à son rôle deprésident exécutif[35].

Il revient sur le banc durant lasaison 2005-2006 en raison des résultats moyens de la franchise[36]. Ce retour est réussi pour l'un des meilleurs coachs de l'histoire dubasket-ball puisqu'il mène Miami au titre de champion NBA, face auxMavericks de Dallas deDirk Nowitski lors desfinales 2006.
En, il est introduit auHall of Fame. Lapromotion 2008 comprend également entre autresPatrick Ewing etHakeem Olajuwon[37].
En 2011, il est élu dirigeant de l'année pour avoir réussi à réunirLeBron James,Chris Bosh etDwyane Wade sous le maillot du Heat de Miami, titre qu'il partage avecGar Forman, manager général des Bulls de Chicago[38]. La franchise remporte le deuxième titre de son histoire en2012, victoire4 à 1 face auThunder d'Oklahoma City puis conserve son titre en2013, victoire4 à 3 face auxSpurs de San Antonio. Il remporte ainsi deux titres NBA en tant que dirigeant du Heat de Miami.
En 2022, il est nommé dans lesquinze meilleurs entraîneurs de NBA. Avec 1 210, il est alors le cinquième coach en termes de victoires en saison régulière, derrièreDon Nelson, 1 335 victoires, Lenny Wilkens,Gregg Popovich etJerry Sloan[39],[Note 4].
Pat Riley est désigné entraîneur de l'année (NBA Coach of the Year) en1990,1993 et1997[40].
Pat Riley est désigné plusieurs foisNBA Coach of the Month : en,,,, avec les Lakers ; en avec les Knicks ; en,, avec le Heat ; avec cette dernière franchise, il est également désignéEastern Conférence Coach of the Month en et[40].
Il est également entraîneur à neuf reprises auNBA All-Star Game en1982 et1983 puis de1985 à1990 en tant que qu'entraîneur de la sélection de l'Ouest, et en1993 pour la sélection de l'Est.
Il est présent dans la liste desdix entraîneurs du cinquantenaire de la NBA désigné lors de la saison 1996-1997, puis des quinze des75 ans de la NBA en 2021-2022[40].
Pat Riley présente un bilan de 1 904 rencontres de saison régulière dirigées, avec 1 210 victoires et 694 défaites. En,Gregg Popovich devient l'entraîneur le plus victorieux en saison régulière, dépassant les 1 335 victoires deDon Nelson.Lenny Wilkens occupe la troisième place avec 1 332 victoires, devantJerry Sloan, 1 221, Riley étant cinquième avec ses 1 210 victoires[41].
Il dirige 282 rencontres de play-off, 171 victoires et 111 défaites[40]. À la date de, il est devancé parPhil Jackson 229 victoires, Gregg Popovich étant troisième avec 169 victoires[42].
Il dirige trois franchises en tant qu'entraîneur en chef. C'est d'abord lesLakers de Los Angeles, dont il évolue pendant trois saisons en tant qu'assistant, avant d'occuper la fonction d'entraîneur en chef durant neuf saisons, avec 727 rencontres de saison régulière, 533 victoires et 194 défaites. Pour les play-offs, les statistiques sont de 149 rencontres, 102 victoires et 47 défaites. Il prend ensuite la direction desKnicks de New York durant quatre saisons, avec 328 rencontres de saison régulière, 223 victoires et 105 défaites. Le bilan en play-offs est de 63 rencontres, 35 victoires et 28 défaites. Il occupe le poste d'entraîneur en chef chez leHeat de Miami durant onze saisons, avec 849 matchs de saison régulière, 454 victoires et 395 défaites et 70 matchs de play-offs, 34 victoires et 36 défaites[40].
| Équipe | Année | Saison régulière | Playoffs | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | Classement | Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | Résultat | ||
| LAL (Assistant Coach) | saison NBA 1979-1980 | ||||||||||
| LAL (Assistant Coach) | saison NBA 1980-1981 | ||||||||||
| LAL (Assistant Coach) | saison NBA 1981-1982 | ||||||||||
| LAL | saison NBA 1981-1982 | 71 | 50 | 21 | .704 | 1 | 14 | 12 | 2 | .857 | Champion NBA |
| LAL | saison NBA 1982-1983 | 82 | 58 | 24 | .707 | 1 | 15 | 8 | 7 | .533 | Vainqueur de la Conférence ouest |
| LAL | saison NBA 1983-1984 | 82 | 54 | 28 | .659 | 1 | 21 | 14 | 7 | .667 | Vainqueur de la Conférence ouest |
| LAL | saison NBA 1984-1985 | 82 | 62 | 20 | .756 | 1 | 19 | 15 | 4 | .789 | Champion NBA |
| LAL | saison NBA 1985-1986 | 82 | 62 | 20 | .756 | 1 | 14 | 8 | 6 | .571 | |
| LAL | saison NBA 1986-1987 | 82 | 65 | 17 | .793 | 1 | 18 | 15 | 3 | .833 | Champion NBA |
| LAL | saison NBA 1987-1988 | 82 | 62 | 20 | 756 | 1 | 24 | 15 | 9 | .625 | Champion NBA |
| LAL | saison NBA 1988-1989 | 82 | 57 | 25 | .695 | 1 | 15 | 11 | 4 | .733 | Vainqueur de la Conférence ouest |
| LAL | saison NBA 1989-1990 | 82 | 63 | 19 | .768 | 1 | 9 | 4 | 5 | .444 | |
| NYK | saison NBA 1991-1992 | 82 | 51 | 31 | .622 | 2 | 12 | 6 | 6 | .500 | |
| NYK | saison NBA 1992-1993 | 82 | 60 | 22 | .732 | 1 | 15 | 9 | 6 | .600 | |
| NYK | saison NBA 1993-1994 | 82 | 57 | 25 | .695 | 1 | 25 | 14 | 11 | .560 | Vainqueur de la Conférence est |
| NYK | saison NBA 1994-1995 | 82 | 55 | 27 | .671 | 2 | 11 | 6 | 5 | .545 | |
| MIA | saison NBA 1995-1996 | 82 | 42 | 40 | .512 | 3 | 3 | 0 | 3 | .000 | |
| MIA | saison NBA 1996-1997 | 82 | 61 | 21 | .744 | 1 | 17 | 8 | 9 | .471 | |
| MIA | saison NBA 1997-1998 | 82 | 55 | 27 | .671 | 1 | 5 | 2 | 3 | .400 | |
| MIA | saison NBA 1998-1999 | 50 | 33 | 17 | .660 | 1 | 5 | 2 | 3 | .400 | |
| MIA | saison NBA 1999-2000 | 82 | 52 | 30 | .634 | 1 | 10 | 6 | 4 | .600 | |
| MIA | saison NBA 2000-2001 | 82 | 50 | 32 | .610 | 2 | 3 | 0 | 3 | .000 | |
| MIA | saison NBA 2001-2002 | 82 | 36 | 46 | .610 | 6 | |||||
| MIA | saison NBA 2002-2003 | 82 | 25 | 57 | .305 | 7 | |||||
| MIA | saison NBA 2005-2006 | 61 | 41 | 20 | .672 | 1 | 23 | 16 | 7 | .696 | Champion NBA |
| MIA | saison NBA 2006-2007 | 82 | 44 | 38 | .537 | 1 | 4 | 0 | 4 | .000 | |
| MIA | saison NBA 2007-2008 | 82 | 15 | 67 | .183 | 5 | |||||
| Carrière | 1904 | 1210 | 694 | .636 | 282 | 171 | 111 | .606 | |||
| Équipe | Saison régulière | Playoffs | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | Matchs jouées | Victoires | Défaites | % victoire | ||
| LAL | 727 | 533 | 194 | .733 | 149 | 102 | 47 | .685 | |
| NYK | 328 | 223 | 105 | .680 | 63 | 35 | 28 | .556 | |
| MIA | 849 | 454 | 395 | .535 | 70 | 34 | 36 | .486 | |
| Carrière | 1904 | 1210 | 694 | .636 | 282 | 171 | 111 | .606 | |
| Premier tour | |
|---|---|
| Deuxième tour | |
| |
| (#) indique les entraîneurs en interim. |
| |
| (#) indique les entraîneurs en interim. |
| |
| (#) indique les entraîneurs en interim. |
Effectif des Lakers de Los Angeles - Champions NBA 1971-1972 | |
|---|---|
Entraîneur : Entraîneurs-adjoints : |
Effectif des Lakers de Los Angeles - Champions NBA 1979-1980 | |
|---|---|
Entraîneur : Entraîneurs-adjoints : |
Effectif des Lakers de Los Angeles - Champions NBA 1981-1982 | |
|---|---|
Entraîneur : Entraîneurs adjoints : |
Effectif des Lakers de Los Angeles - Champions NBA 1984-1985 | |
|---|---|
Entraîneur : Entraîneurs adjoints : |
Effectif des Lakers de Los Angeles - Champions NBA 1986-1987 | |
|---|---|
Entraîneur : Entraîneurs adjoints : |
Effectif des Lakers de Los Angeles - Champions NBA 1987-1988 | |
|---|---|
Entraîneur : Entraîneurs adjoints : |
Effectif du Heat de Miami - Champions NBA 2005-2006 | |
|---|---|
Entraîneur : Entraîneurs adjoints : |
|