Lapastèque (Citrullus lanatus (Thunb.)Matsum. &Nakai,1916), parfois appeléemelon d'eau, est une espèce de plantes à fleurs de la famille desCucurbitacées, originaire d'Afrique[1],[n 1]. C’est uneplante herbacéeannuelle à tige rampante, pourvue de longs poils blancs, à feuilles très découpées à 3-5lobes, et dont le fruit est une très grossebaie à pulpe gorgée d’eau. Elle est largement cultivée pour ses grosfruits lisses, à chair rouge et à graines noires.
Le poids d’une pastèque varie généralement entre 5 et 12 kilogrammes. Les variétés miniatures, appeléessugar baby, sont plus légères, pesant en moyenne entre 1 et 4 kilogrammes. Certaines pastèques de grande taille peuvent toutefois dépasser les 20 kilogrammes. Dans le cadre de concours agricoles, certains spécimens spécialement cultivés atteignent des poids exceptionnels, dépassant parfois les 50 kilogrammes, avec des records mondiaux franchissant la barre des 100 kilogrammes.
Quoique composée à plus de 90 % d’eau, la pastèque contient des composés nutritionnels intéressants, notamment des sucres, dulycopène (pigment rouge) et desacides aminés, favorisant la santé cardiovasculaire, tels que lacitrulline, l'arginine et leglutathion.
Il faut distinguer la pastèqueCitrullus lanatus, domestiquée il y a quatre millénaires, à pulpe rouge, sucrée, consommable crue, deCitrullus amarus Schrad[2], une autre espèce nomméemelon d'eau à confiture oucitre, dont la chair blanche, à graines rouges ou verdâtres, doit être cuite pour être consommée (en France, on en fait de laconfiture). Cettecitre[n 2] a longtemps été considérée comme proche de la pastèque cultivée[3] mais les travaux dephylogénie moléculaire ont montré qu’elle n’est ni une espèce sœur ni un parent très proche de la pastèque (Chomicki et Renner[1], 2015).
Comme souvent avec les plantes cultivées, le même terme de « pastèque » désigne suivant le contexte la plante ou son fruit, parmétonymie. À noter que leGrand Robert mentionne cependant que le fruit de la pastèque est le melon d’eau, même si « pastèque » est plus couramment utilisé pour désigner le fruit.
Morceaux de pastèque sucrée, cultivéeLa pastèque à confiture (Gigérine /Citrullus amarus) est une autre espèce
En 1794, l’espèce a d'abord été décrite et nomméeMomordica lanata par le naturaliste suédoisCarl Peter Thunberg dansProdromus Plantarum Capensium 13[7]. Lors de son voyage auJapon, il s’arrêta auCap de 1771 à 1775, où il fit des expéditions dans l’intérieur des terres afin de collecter des spécimens de plantes et d’animaux.
En 1916, les botanistes japonaisJinzô Matsumura (1856–1928) etTakenoshin Nakai (1882–1952) transfèrent l’espèce du genreMomordica au genreCitrullusSchrader.
Le nom de genreCitrullus est un nom latin, diminutif decitrus « cédrat,cédratier »[8].
L’épithète spécifiquelanatus est un mot latin qui signifie « laineux », en référence aux longs poils blancs qui recouvrent les tiges de la pastèque[9].
Enfrançais commun, le terme de « pastèque » est l’altération d’abord graphique (en 1619, prononcéepa-) puis phonétique, depateque (1530 ?), emprunté à l’arabebittīẖa بطيخ « melon d’eau »[10].
Il faut noter que cette description correspond aux pastèques actuelles, fruits d'une intense sélection par l'être humain, comme le montreun célèbre tableau de Giovanni Stanchi.
Sous-espèces
Selon Guo et al[14] 2012,Citrullus lanatus comprend les sous-espèces suivantes[n 4]:
C. lanatus subsp.lanatus, (=Citrullus amarus Schrad., accepté parWFO juin 2023) qui, pensait-on, représentait un groupe d'ancienscultigènes, la pastèquetsamma[n 5] (oucitron) ougigérine oumelon d’eau à confiture (enProvence[15], et enCharentes[16]), qui prospère naturellement enAfrique australe ;
C. lanatus subsp.mucosospermus, (=Citrullus mucosospermus (Fursa) T.B.Fursa, accepté par WFO en juin 2023) qui représente le groupe des pastèquesegusi, possédant de grosses graines comestibles avec un péricarpe charnu, riche lipide et protéine, cultivé enAfrique de l’Ouest, servant à faire un ragout aux graines (Sénégal, Mali, Guinée, Ghana, Niger, Nigeria),
C. lanatus subsp.vulgaris, qui représente le groupe des pastèques sucrées (à dessert) qui a donné naissance à la pastèque cultivée moderne[17], portant de gros fruits à la chair croustillante, sucrée, juteuse et rouge et à l'écorce verte avec des rayures noires.
Des recherches de Renner et al[13] (2021) suggèrent que le centre de diversité et d'origine de la pastèque moderne, qui est maintenant cultivée et consommée partout dans le monde, est situé dans leKordofan, une ancienne région duSoudan. Le nom de « melon du Kordofan » (C. lanatus subsp.cordophanus) lui a été donné[n 6].
Elle a été introduite dans de nombreux pays où elle s’est naturalisée : tous les pays d’Afrique (moins le Maghreb), Arabie, Irak, Turquie, Transcaucasie, Asie centrale, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine du Sud-Est, Australie, Pays scandinaves, États-Unis, Amérique centrale (côte est), certains pays d’Amérique du Sud[6].
Nombre de botanistes et d’agronomes, ont longtemps cru que la pastèque était originaire dudésert du Kalahari dans l’Afrique australe. Son nom local étaitstamma et elle existait sous deux formes : une forme amère et une forme non amère, utilisée par lesBushmen (San) comme source d’eau et comme aliment (Pitrat et Foury[18], 2003).
Coloquintes au milieu du désert de l'Adrar mauritanien
De nombreuses propositions ont été avancées sur les progéniteurs sauvages de la pastèque douce telles que 1) lacoloquinte (Citrullus colocynthis, Afrique du Nord) 2) latsamma, lagigérine, ou melon d’eau à confiture (Citrullus amarus) ou plus récemment 3) la pastèqueegusi (Citrullus mucosospermus), suggérée par Guo et al[14] 2013. Une approche multidisciplinaire utilisant les données botaniques, d’horticulture, de cuisine, dephilologie et d’archéologie aide à bien assoir l’histoire des plantes cultivées. Ainsi, l’examen détaillé des sources archéologiques, de la littérature égyptienne, grecque, latine et hébraïque permet de confronter ces hypothèses d’origine avec l’observation botanique de terrain et les données archéologiques. Pour Harris Paris[19], diverses données de cette approche multidisciplinaire indiquent que le centre d’origine de la pastèque à dessert est l’Afrique du Nord-Est (Soudan, Égypte), qu’elle a été domestiquée pour son eau et ses nutriments en région méditerranéenne il y a 4 000 ans et que la forme douce de la pastèque à dessert remonte à environ 2 000 ans.
En 1773, l'élève deLinné,Peter Thunberg, récolta des spécimens deCitrullus lanatus dans les dunes près duCap et les déposa à l’herbier d’Uppsala en Suède[1]. En tant qu’élève de Linné, il connaissait parfaitement la description de la pastèque faite par son professeur que celui-ci avait nomméeCucurbita citrullus L. Spec. Pl., 1753[20] (=Citrullus battich Forsk. 1775 =Citrullus vulgaris Schrad. 1836). C’est pourquoi, dans sa description en 1774 de son spécimen deC. lanatus, il insista sur le caractère rugueux de ses feuilles (foliis scabris) et le caractère poilu de ses fruits (fructu lanato), pour bien marquer la différence.
Chomicki et Renner[1] ont montré en 2015, avec une étude dephylogénie moléculaire, que la collecte de 1773 de Thunberg n’était ni une espèce sœur ni un parent très proche de la « pastèque » dont legénome avait été séquencé par Guo[14] en 2013. L’hypothèse selon laquelle la pastèque descendait du melontsamma sud-africain (Citrulus amarus) qui a prédominé entre les années 1930 et 2013, découlait de l’erreurtaxonomique qui associa la collecte de Thunberg de 1773 à la pastèque cultivée (effectuée dans les années 1930 par L.H. Bailey[21]). Cette erreur se répercuta sur la classification en trois sous-espèces deCitrullus lanatus (voir ci-dessus) qui sont en revanche des espèces non apparentées.
En 2021, les travaux d’analyse génétique deschromosomes deCitrullus faites par l’équipe de Renner, Wu, Pérez-Escobar et Chomicki[22] ont clarifié les ancêtres sauvages possibles de la pastèque cultivée. Ils ont découvert qu’une pastèque duSoudan, à pulpe blanchâtre non amère, connue sous le nom de « melon duKordofan » (C. lanatus subsp.cordophanus), était le plus proche parent des pastèques domestiquées et un ancêtre possible, ce qui concorde avec les peintures funéraires égyptiennes récemment interprétées qui suggèrent que la pastèque douce aurait pu être consommée dans lavallée du Nil comme dessert, il y a 4 360 ans.
Le genreCitrullus qui possédait4 espèces en contient maintenant 7 (en 2023[23]). OutreC. lanatus, il existe aussi4 espèces originaires de la régionNamib-Kalahari (Citrullus amarus , C. ecirrhosus , C. naudinianus et C. rehmii), une espèce d’Afrique de l’Ouest[n 7] (C. mucosospermus) et une autrre d’Afrique du Nord jusqu’en Inde (Citrullus colocynthis). Toutes les espèces sauvages ont une pulpe blanche qui ne peut pas être consommée crue en raison de la présence de composésterpéniques amers appeléscucurbitacines. Seuls les fruits deC. mucosospermus n'ont parfois pas un gout amer mais plutôt fade ; les grosses graines molles de cette espèce sont utilisées dans les ragouts « egusi » d'Afrique de l'Ouest.
L’hypothèse principale de Renner et al (2021) est que la pastèque à chair rouge et sucrée aurait été domestiquée auDarfour par lesNubiens ou d’autres ethnies nilo-sahariennes et que sa culture se serait propagée vers le nord, jusqu’en Égypte, il y a 4 360 ans. Une autre hypothèse mais moins probable est que la domestication de la pastèque se soit faite en Afrique de l’Ouest oùC. mucosospermus, à graines molles, est endémique.
Les principaux ravageurs de la pastèque sont lespucerons, lesmouches des fruits et lesnématodes à galles. Dans des conditions d'humidité élevée, les plantes sont sujettes à des maladies des plantes telles que l'oïdium et levirus de la mosaïque. Raison pour laquelle, en Afrique, on les sème en fin de saison des pluies (septembre ou octobre).
Certaines variétés souvent cultivées au Japon et dans d'autres parties de l'Extrême-Orient sont sensibles au flétrissement causé par desFusarium. Legreffage de ces variétés sur des porte-greffes résistants aux maladies offre une protection[24].
Les variétés sans pépins sont devenues très communes dans le commerce. Ce sont des pastèquestriploïdes obtenues enpollinisant une fleur de pastèquetétraploïde avec lepollen d'une pastèque diploïde ordinaire (avec2 copies deschromosomes), la graine résultante donnera une plante triploïde avec3 copies de chromosomes dans chaque cellule[25]. Mais comme elle ne produit pas de pollen viable, il faut produire de nouvelles graines hybrides chaque année[26].
Au Japon, des agriculteurs de la ville deZentsūji dans lapréfecture de Kagawa ont trouvé un moyen de produire des pastèques cubiques en faisant pousser les fruits dans des bocaux en verre, la croissance du fruit suivant alors naturellement la forme du récipient[27]. Cette forme rend le fruit plus facile à empiler et à stocker, cependant, la récolte étant effectuée bien avant la maturité, ces fruits ne sont pas comestibles mais sont utilisés comme plantes ornementales, et leur prix est beaucoup plus élevé que celui d'une pastèque normale (10 000 yens l'unité soit un peu plus de80 euros)[28].
Des pastèques en forme de pyramide ont également été développées et toute forme polyédrique peut potentiellement être utilisée.
Plus de480 variétés sont inscrites auCatalogue européen des espèces et variétés,31 variétés sont inscrites au Catalogue officiel français dont quatre sur la liste SVI (anciennes variétés pour amateurs). Parmi celles-ci on trouve :
À graines rouges à confire à chair verte
Alana
Catherine
Céline
Crispeed
Gamus Zeinebis
Kadija
Lusia
Moon and Stars
Orangeglo
Paladin
Sugar Baby
La pastèque Fashion est une variété sans pépins qui est le résultat d'un croisement forcé entre une variétététraploïde (produite par traitement à lacolchicine) et une variétédiploïde, ce qui donne une variététriploïde ayant la particularité d'être sans pépins et stérile[25].
Il existe également des variétés-populations de pastèques à confiture appeléescitre ougigérine, cultivées au Japon et dans le Sud de l'Europe.
Variété sans pépin
Variété « Orangeglo »
Culture intensive de la pastèque de plein champ en zone tempérée ou méditerranéenne
Pour obtenir des départs en végétation précoce, la pastèque peut être cultivée de façon similaire au melon sous mini-tunnels plastiques ou sur paillis de plastique noir, et irriguée au goutte-à-goutte (voirCulture intensive du melon de plein champ).
Composée à 91 % d'eau en moyenne[29], avec des propriétés hydratantes, la pastèque est faible enmatières grasses et ne contient pas decholestérol. Bien que composée principalement d’eau, la pastèque contient également d'importants composés nutritionnels, notamment des sucres, dulycopène et desacides aminés favorisant la santé cardiovasculaire, tels que lacitrulline, l'arginine et leglutathion (Guo et al[14]).
Une étude de Burton‑Freemanet al.[30] 2021, a passé en revue les données cliniques publiées entre 2000 et 2020, pour évaluer les effets de la consommation de pastèque sur la santé cardiovasculaire. Sur treize études portant sur les bénéfices cardiovasculaires de la pastèque, huit ont porté sur lapression artérielle et sept d'entre ont fait état de réductions de la pression artérielle systolique tandis que quatre ont fait état d'une réduction de la pression artérielle diastolique. Sept autres études portant sur le statut lipidique ont fait état d'une réduction ducholestérol total et toutes ces études, à l'exception d'une seule, font également état d'une réduction ducholestérol LDL (le mauvais cholestérol).
Usages
La pastèque est un fruit rafraichissant appréciée lors des grandes chaleurs. Dans lesrégions tropicales et méditerranéennes, elle est considérée comme une boisson non polluée car protégée par son écorce[3].
AuMoyen-Orient, on fait avec la pulpe un « miel » appelénardek.
EnRussie, il s’agit d’une réduction de la pulpe de pastèque sans ajout de sucre, jusqu’à ce que le jus ait la consistance du miel. La production denardek a été adoptée comme un moyen de préserver la récolte de pastèques jusqu’à l’arrivée de la nouvelle saison[31].
Dans certaines régions d’Iran, d’Asie centrale et duCaucase, la pulpe de la pastèque est généralement cuite avec du sucre et peut inclure d'autres ingrédients comme des noix ou des épices pour ajouter de la saveur. Le produit final est une confiture épaisse qui peut être consommée seule ou utilisée comme garniture pour le pain, les desserts, etc.
Lenardek est souvent consommé pendant la période du Nouvel An persan,Nowruz, mais il peut également être trouvé à d'autres moments de l'année. Il est considéré comme une friandise spéciale et est souvent offert en cadeau.
USDA FoodData Central donne la table d’analyse nutritionnelle ci-contre des graines de pastèques sèches, décortiquées[32].
Les graines de pastèque ont de nombreux atouts nutritionnels puisqu’elles sont riches en minéraux essentiels, en fibres alimentaires, en antioxydants naturels, en vitamines, en protéines, en acides aminés et en acides gras essentiels.
Dans les graines de pastèque, nous retrouvons 28acides aminés dont huit acides aminés sont non protéiques. Les acides aminés protéiques majoritaires dans la graine de pastèque sont l’arginine, l’acide glutamique, l’acide aspartique et l’alanine qui représentent plus de la moitié des acides aminés présent dans la graine.
Le poids est un indice de maturité, elle doit donc être lourde. Elle doit sonner creux quand on la frappe légèrement. Sur la plante, elle doit être cueillie dès que la vrille opposée à son pédoncule est complètement sèche : c'est le signe de sa maturité.
Aux États-Unis, la pastèque est associée auracisme envers lesAfro-Américains.Après laguerre de Sécession, des cartes postales montrant desNoirs américains se gorgeant de pastèques sont devenues extrêmement populaires. Une fois qu'ils sont devenus libres, de nombreux Noirs ont en effet gagné leur vie en cultivant et en vendant des pastèques. Le fruit était donc un symbole de liberté.
« Comme les blancs du sud se sont sentis menacés par la libération des noirs, ils ont répondu en faisant de ce fruit un symbole de leurs stéréotypes sur la saleté, la paresse et la puérilité des noirs », explique William Black, doctorant en histoire àRice University[33].
Le sénat de l’Oklahoma a voté une loi le déclarant la pastèque comme sonlégume officiel, parce que l’un de ses villages (Rush Springs) organise un festival de la pastèque chaque année. Bien que des sénateurs aient objecté que la pastèque est définie par les dictionnaires comme étant un fruit, la loi est adoptée, d’autres sénateurs expliquant que lacourge et leconcombre, membres de la même famille de végétaux, sont cuisinés comme des légumes : la définition des fruits et des légumes n'était ici, selon eux, qu'élargie[34].
La pastèque devient un symbole de l’identité palestinienne à partir de 1980,Israël ayant interdit d'afficher les quatre couleurs dudrapeau palestinien (vert, rouge, noir et blanc) en 1967. Depuis la pastèque est devenue un moyen d'afficher un soutien à lacause palestinienne. L’émoji de la pastèque, créée en 2015 pour lessmartphones, permet aux internautes de contourner lesalgorithmes qui censurent le soutien auxPalestiniens sur les réseaux sociaux[35].
La pastèque (melancia enportugais) est aussi le sobriquet donné au groupe politique portugaisCoalition démocratique unitaire, qui réunit les communistes et les écologistes (vert dehors, rouge dedans)[36].
↑aussi communément appeléecourge gigérine oucourge barbarine,tsamma, en anglaiscitron melon
↑voir aussi la page du taxon WFO (2023) Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, publié sur internet[1]
↑les noms valides (acceptés) changent au fur à mesure des recherches. Les deux premiers noms donnés par Guo et al 2012 ne sont plus acceptés parPlant List (Snapshot of taxonomy) en juin 2023, ils passent du statut de sous-espèce à celui de nouvelle espèce du genreCitrullus. Le nom donné entre parenthèses est le nom valide selon l’instantané de juin 2023 de WFOWorld Flora Online.
↑le nom vulgaire « melon du Kordofan », employé dans la langue commune, ne doit pas faire illusion sur sa nature botanique, car c’est bien une espèce du genreCitrullus, donc une « pastèque » et non du genreCucumis comme les melons
↑abc etdGuillaume Chomicki, Susanne S. Renner, « Watermelon origin solved with molecular phylogenetics including Linnaean material: another example of museomics »,New Phytologist,vol. 205,no 2,(lire en ligne)
↑Alain Rey (direction), Marianne Tomi, Tristan Hordé, Chantal Tanet, Alain Rey,Dictionnaire historique de la langue française, Tomes I et II, Le Robert,
↑a etbSusanne S. Renner, Shan Wu, Oscar A. Pérez-Escobar, and Guillaume Chomicki, « A chromosome-level genome of a Kordofan melon illuminates the origin of domesticated watermelons »,PNAS,vol. 118,no 23,
↑abc etdShaogui Guo, Jianguo Zhang, Honghe Sun, Jerome Salse, William J Lucas, ...Yong Xu, « The draft genome of watermelon (Citrullus lanatus) and resequencing of 20 diverse accessions »,nature genetics,vol. 45,,p. 51-58
↑C. Jeffrey,« Cucurbitaceae », dans R. Büttner,Encyclopedia on Agricultural and Horticultural Crops, Vol 3, Springer Science & Business Media,
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↑ Bailey LH. 1930. Three discussions in Cucurbitaceae. Gentes Herbarum 2: 175–186.
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↑Léa Masseguin, « Contournement. Comment la pastèque est devenue un symbole de solidarité avec les Palestiniens »,Libération,(lire en ligne, consulté le).
Chomicki, G., & Renner, S. S. (2015). Watermelon origin solved with molecular phylogenetics including Linnaean material: another example of museomics.New Phytologist, 205(2), 526-532.http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/nph.13163/full