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Pastèque

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Pour les articles homonymes, voirPastèque (homonymie).

Citrullus lanatus

Citrullus lanatus
Description de l'image Watermelon-garden.jpg.
Classification
RègnePlantae
DivisionMagnoliophyta
ClasseMagnoliopsida
OrdreCucurbitales
FamilleCucurbitaceae
GenreCitrullus

Espèce

Citrullus lanatus
(Thunb.)Matsum. &Nakai,1916

Classification phylogénétique

Classification phylogénétique
OrdreCucurbitales
FamilleCucurbitaceae

Lapastèque (Citrullus lanatus (Thunb.)Matsum. &Nakai,1916), parfois appeléemelon d'eau, est une espèce de plantes à fleurs de la famille desCucurbitacées, originaire d'Afrique[1],[n 1]. C’est uneplante herbacéeannuelle à tige rampante, pourvue de longs poils blancs, à feuilles très découpées à 3-5lobes, et dont le fruit est une très grossebaie à pulpe gorgée d’eau. Elle est largement cultivée pour ses grosfruits lisses, à chair rouge et à graines noires.

Le poids d’une pastèque varie généralement entre 5 et 12 kilogrammes. Les variétés miniatures, appeléessugar baby, sont plus légères, pesant en moyenne entre 1 et 4 kilogrammes. Certaines pastèques de grande taille peuvent toutefois dépasser les 20 kilogrammes. Dans le cadre de concours agricoles, certains spécimens spécialement cultivés atteignent des poids exceptionnels, dépassant parfois les 50 kilogrammes, avec des records mondiaux franchissant la barre des 100 kilogrammes.

Quoique composée à plus de 90 % d’eau, la pastèque contient des composés nutritionnels intéressants, notamment des sucres, dulycopène (pigment rouge) et desacides aminés, favorisant la santé cardiovasculaire, tels que lacitrulline, l'arginine et leglutathion.

Il faut distinguer la pastèqueCitrullus lanatus, domestiquée il y a quatre millénaires, à pulpe rouge, sucrée, consommable crue, deCitrullus amarus Schrad[2], une autre espèce nomméemelon d'eau à confiture oucitre, dont la chair blanche, à graines rouges ou verdâtres, doit être cuite pour être consommée (en France, on en fait de laconfiture). Cettecitre[n 2] a longtemps été considérée comme proche de la pastèque cultivée[3] mais les travaux dephylogénie moléculaire ont montré qu’elle n’est ni une espèce sœur ni un parent très proche de la pastèque (Chomicki et Renner[1], 2015).

Comme souvent avec les plantes cultivées, le même terme de « pastèque » désigne suivant le contexte la plante ou son fruit, parmétonymie. À noter que leGrand Robert mentionne cependant que le fruit de la pastèque est le melon d’eau, même si « pastèque » est plus couramment utilisé pour désigner le fruit.

Morceaux de pastèque sucrée, cultivée
La pastèque à confiture (Gigérine /Citrullus amarus) est une autre espèce

Dénominations en français

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ÀLa Réunion, la pastèque était appelée « melon ». Cette appellation vient du fait que ce fruit a été introduit pour la première fois dans l'île par des navigateurs anglais au milieu duXIXe siècle. « Pastèque » se disantwatermelon en anglais, les insulaires, ne connaissant pas encore à l'époque lemelon (Cucumis melo), ont tout naturellement désigné la pastèque par le vocable « melon ». Par la suite, au début duXXe siècle, quand les métropolitains leur ont fait découvrir le melon, l'appellation « melon de France » a été adoptée. Cette terminologie est toujours employée par certains Réunionnais plus âgés.

Les pastèques ont aussi été appelées « melons d'eau », « citrouilles pastèques », « batecs », « melons deMoscovie », « melons d’Amérique »[4],[5].

AuQuébec, c'est le terme de «melon d'eau» qui est à peu près exclusivement utilisé.

Synonymie

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SelonPOWO[6], le nom valideCitrullus lanatus possède 58 synonymes dont[n 3]

3 synonymes homotypiques

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  • Citrullus battich var.lanatus (Thunb.) H.Hara in Bot. Mag. (Tokyo) 61: 4 (1948)
  • Citrullus vulgaris var.lanatus (Thunb.) L.H.Bailey in Gentes Herbarum 2: 186 (1930)
  • Momordica lanata Thunb. in Prodr. Pl. Cap.: 13 (1794), nom. cons.

55 synonymes hétérotypiques

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  • Anguria citrullus Mill. in Gard. Dict., ed. 8.: Add. (1768)
  • Citrullus anguria (Duchesne) H.Hara in Taxon 2: 134 (1953)
  • Citrullus aquosus Schur in Enum. Pl. Transsilv.: 221 (1866)
  • Citrullus lanatus subsp.cordophanus Ter-Avan. in Bot. Zhurn. (Moscow & Leningrad) 51: 423 (1966), pas de type indiqué
  • Citrullus lanatus subsp.vulgaris (Schrad.) Fursa in Bot. Zhurn. (Moscow & Leningrad) 57: 37 (1972)
  • etc.
  • Cucurbita pinnatifida Schrank in Syll. Pl. Nov. 1: 190 (1824)

Nomenclature et étymologie

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Nature morte avec pastèques et pommes...,Luis Meléndez (XVIIIe)

En 1794, l’espèce a d'abord été décrite et nomméeMomordica lanata par le naturaliste suédoisCarl Peter Thunberg dansProdromus Plantarum Capensium 13[7]. Lors de son voyage auJapon, il s’arrêta auCap de 1771 à 1775, où il fit des expéditions dans l’intérieur des terres afin de collecter des spécimens de plantes et d’animaux.

En 1916, les botanistes japonaisJinzô Matsumura (1856–1928) etTakenoshin Nakai (1882–1952) transfèrent l’espèce du genreMomordica au genreCitrullusSchrader.

Le nom de genreCitrullus est un nom latin, diminutif decitrus « cédrat,cédratier »[8].

L’épithète spécifiquelanatus est un mot latin qui signifie « laineux », en référence aux longs poils blancs qui recouvrent les tiges de la pastèque[9].

Enfrançais commun, le terme de « pastèque » est l’altération d’abord graphique (en 1619, prononcéepa-) puis phonétique, depateque (1530 ?), emprunté à l’arabebittīẖa بطيخ « melon d’eau »[10].

Feuilles
Fleur femelle
Fleurs mâle et femelle
avec ovaire velu etinfère
À l’aisselle de la feuille sortent le pédoncule de la fleur et la vrille
Fruit vert foncé marbré de vert clair
Fruit vert clair marbré de vert foncé
La chair est rouge vif
Pastèques coupées

Description

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La pastèque est uneplante annuelle à tiges rampantes, pourvues de longs poils blancs, pouvant atteindre10 mètres de long[11],[12].

Lafeuille possède unpétiole de 3 à 18,5 cm, densémentpubescent, et unlimbe de forme généralement triangulaire ovale, de 5–20 cm de long sur 3,5–19 cm de large, très découpé, cordé, généralement profondément palmé à 3–5lobes[11], les lobes de contour elliptique, peu profonds à généralement profondément ± penné lobulé, sous-entier à profondément incisés mais auxsinus également arrondis, couvert de poilshispides[pas clair]. À l’aisselle de la feuille, peuvent se développer une fleur et unevrille 2 à 3-fide. La pastèque qui est plutôt une plante rampante que grimpante, développe des vrilles à l'aisselle des feuilles, souvent opposées ou alternant avec les pédoncules floraux.

Lesfleurs, solitaires, àcorolle jaune pâle sont, comme sur la plupart descucurbitacées soit mâles, soit femelles, mais toutes sont présentes sur le même pied (plantemonoïque)[pas clair]. Elles ont 5sépales et 5pétales étalés et soudés à la base. La fleur mâle est portée par unpédicelle de 12–45 mm, velu, le tube ducalice est densément velu, lesétamines sont presque libres. La fleur femelle, portée par un pédicelle de 3 à 45 mm, possède un calice et une corolle comme celui et celle du mâle, unovaire de 5–8 mm velu, 3stigmates réniformes.

Lesfruits de plantes sauvages sont desbaies particulières, despéponides, de forme sphérique plus ou moins oblongue, de 1,5 à 20 cm de diamètre, verdâtres tachetées de vert plus foncé. Les fruits des plantes cultivées atteignent 60 × 30 cm, subglobuleuses ouellipsoïdes, vertes ou jaunâtres, concolores ou diversement marbrées ou rayées[11]. Les espèces sauvages ont une pulpe blanche et amère, alors que la pastèque domestiquée a une chair rouge et douce[13].

Lesgraines de pastèque sont différentes selon la variété. Elles mesurent quelques millimètres et sont de couleur noire, rouge, brune ou autres.

Le diamètre du fruit est de 30 à 60 cm et son poids peut aller de 3 à 4 kg pour la variétéSugar Baby et jusqu'à 40 kg pour la variétéYellow Belly.

Lafloraison et lafructification ont lieu d’avril à octobre.

Il faut noter que cette description correspond aux pastèques actuelles, fruits d'une intense sélection par l'être humain, comme le montreun célèbre tableau de Giovanni Stanchi.

Sous-espèces

Selon Guo et al[14] 2012,Citrullus lanatus comprend les sous-espèces suivantes[n 4]:

  • C. lanatus subsp.lanatus, (=Citrullus amarus Schrad., accepté parWFO juin 2023) qui, pensait-on, représentait un groupe d'ancienscultigènes, la pastèquetsamma[n 5] (oucitron) ougigérine oumelon d’eau à confiture (enProvence[15], et enCharentes[16]), qui prospère naturellement enAfrique australe ;
  • C. lanatus subsp.mucosospermus, (=Citrullus mucosospermus (Fursa) T.B.Fursa, accepté par WFO en juin 2023) qui représente le groupe des pastèquesegusi, possédant de grosses graines comestibles avec un péricarpe charnu, riche lipide et protéine, cultivé enAfrique de l’Ouest, servant à faire un ragout aux graines (Sénégal, Mali, Guinée, Ghana, Niger, Nigeria),
  • C. lanatus subsp.vulgaris, qui représente le groupe des pastèques sucrées (à dessert) qui a donné naissance à la pastèque cultivée moderne[17], portant de gros fruits à la chair croustillante, sucrée, juteuse et rouge et à l'écorce verte avec des rayures noires.

Des recherches de Renner et al[13] (2021) suggèrent que le centre de diversité et d'origine de la pastèque moderne, qui est maintenant cultivée et consommée partout dans le monde, est situé dans leKordofan, une ancienne région duSoudan. Le nom de « melon du Kordofan » (C. lanatus subsp.cordophanus) lui a été donné[n 6].

Répartition et habitat

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SelonPOWO[6], l’aire de distribution d’origine de la pastèque (sucrée) est l’Est duSahara :Égypte,Éthiopie,Libye,Soudan.

Elle a été introduite dans de nombreux pays où elle s’est naturalisée : tous les pays d’Afrique (moins le Maghreb), Arabie, Irak, Turquie, Transcaucasie, Asie centrale, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine du Sud-Est, Australie, Pays scandinaves, États-Unis, Amérique centrale (côte est), certains pays d’Amérique du Sud[6].

Origine de la pastèque douce cultivée

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Nombre de botanistes et d’agronomes, ont longtemps cru que la pastèque était originaire dudésert du Kalahari dans l’Afrique australe. Son nom local étaitstamma et elle existait sous deux formes : une forme amère et une forme non amère, utilisée par lesBushmen (San) comme source d’eau et comme aliment (Pitrat et Foury[18], 2003).

Coloquintes au milieu du désert de l'Adrar mauritanien

De nombreuses propositions ont été avancées sur les progéniteurs sauvages de la pastèque douce telles que 1) lacoloquinte (Citrullus colocynthis, Afrique du Nord) 2) latsamma, lagigérine, ou melon d’eau à confiture (Citrullus amarus) ou plus récemment 3) la pastèqueegusi (Citrullus mucosospermus), suggérée par Guo et al[14] 2013. Une approche multidisciplinaire utilisant les données botaniques, d’horticulture, de cuisine, dephilologie et d’archéologie aide à bien assoir l’histoire des plantes cultivées. Ainsi, l’examen détaillé des sources archéologiques, de la littérature égyptienne, grecque, latine et hébraïque permet de confronter ces hypothèses d’origine avec l’observation botanique de terrain et les données archéologiques. Pour Harris Paris[19], diverses données de cette approche multidisciplinaire indiquent que le centre d’origine de la pastèque à dessert est l’Afrique du Nord-Est (Soudan, Égypte), qu’elle a été domestiquée pour son eau et ses nutriments en région méditerranéenne il y a 4 000 ans et que la forme douce de la pastèque à dessert remonte à environ 2 000 ans.

En 1773, l'élève deLinné,Peter Thunberg, récolta des spécimens deCitrullus lanatus dans les dunes près duCap et les déposa à l’herbier d’Uppsala en Suède[1]. En tant qu’élève de Linné, il connaissait parfaitement la description de la pastèque faite par son professeur que celui-ci avait nomméeCucurbita citrullus L. Spec. Pl., 1753[20] (=Citrullus battich Forsk. 1775 =Citrullus vulgaris Schrad. 1836). C’est pourquoi, dans sa description en 1774 de son spécimen deC. lanatus, il insista sur le caractère rugueux de ses feuilles (foliis scabris) et le caractère poilu de ses fruits (fructu lanato), pour bien marquer la différence.

Chomicki et Renner[1] ont montré en 2015, avec une étude dephylogénie moléculaire, que la collecte de 1773 de Thunberg n’était ni une espèce sœur ni un parent très proche de la « pastèque » dont legénome avait été séquencé par Guo[14] en 2013. L’hypothèse selon laquelle la pastèque descendait du melontsamma sud-africain (Citrulus amarus) qui a prédominé entre les années 1930 et 2013, découlait de l’erreurtaxonomique qui associa la collecte de Thunberg de 1773 à la pastèque cultivée (effectuée dans les années 1930 par L.H. Bailey[21]). Cette erreur se répercuta sur la classification en trois sous-espèces deCitrullus lanatus (voir ci-dessus) qui sont en revanche des espèces non apparentées.

En 2021, les travaux d’analyse génétique deschromosomes deCitrullus faites par l’équipe de Renner, Wu, Pérez-Escobar et Chomicki[22] ont clarifié les ancêtres sauvages possibles de la pastèque cultivée. Ils ont découvert qu’une pastèque duSoudan, à pulpe blanchâtre non amère, connue sous le nom de « melon duKordofan » (C. lanatus subsp.cordophanus), était le plus proche parent des pastèques domestiquées et un ancêtre possible, ce qui concorde avec les peintures funéraires égyptiennes récemment interprétées qui suggèrent que la pastèque douce aurait pu être consommée dans lavallée du Nil comme dessert, il y a 4 360 ans.

Le genreCitrullus qui possédait4 espèces en contient maintenant 7 (en 2023[23]). OutreC. lanatus, il existe aussi4 espèces originaires de la régionNamib-Kalahari (Citrullus amarus , C. ecirrhosus , C. naudinianus et C. rehmii), une espèce d’Afrique de l’Ouest[n 7] (C. mucosospermus) et une autrre d’Afrique du Nord jusqu’en Inde (Citrullus colocynthis). Toutes les espèces sauvages ont une pulpe blanche qui ne peut pas être consommée crue en raison de la présence de composésterpéniques amers appeléscucurbitacines. Seuls les fruits deC. mucosospermus n'ont parfois pas un gout amer mais plutôt fade ; les grosses graines molles de cette espèce sont utilisées dans les ragouts « egusi » d'Afrique de l'Ouest.

L’hypothèse principale de Renner et al (2021) est que la pastèque à chair rouge et sucrée aurait été domestiquée auDarfour par lesNubiens ou d’autres ethnies nilo-sahariennes et que sa culture se serait propagée vers le nord, jusqu’en Égypte, il y a 4 360 ans. Une autre hypothèse mais moins probable est que la domestication de la pastèque se soit faite en Afrique de l’Ouest oùC. mucosospermus, à graines molles, est endémique.

Culture

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Les pastèques sont des plantes tropicales ou subtropicales et ont besoin de températures supérieures à25 °C pour prospérer et de18 °C dans le sol pour germer. À l'échelle du jardin de région tempérée, les graines sont généralement semées en godet au chaud et transplantées dans un sol sableux bien drainé avec un pH compris entre 5,5 et 7 et des niveaux moyens d'azote.

Culture de la pastèque au Sénègal.

Les principaux ravageurs de la pastèque sont lespucerons, lesmouches des fruits et lesnématodes à galles. Dans des conditions d'humidité élevée, les plantes sont sujettes à des maladies des plantes telles que l'oïdium et levirus de la mosaïque. Raison pour laquelle, en Afrique, on les sème en fin de saison des pluies (septembre ou octobre).

Certaines variétés souvent cultivées au Japon et dans d'autres parties de l'Extrême-Orient sont sensibles au flétrissement causé par desFusarium. Legreffage de ces variétés sur des porte-greffes résistants aux maladies offre une protection[24].

Variétés sans pépin

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Les variétés sans pépins sont devenues très communes dans le commerce. Ce sont des pastèquestriploïdes obtenues enpollinisant une fleur de pastèquetétraploïde avec lepollen d'une pastèque diploïde ordinaire (avec2 copies deschromosomes), la graine résultante donnera une plante triploïde avec3 copies de chromosomes dans chaque cellule[25]. Mais comme elle ne produit pas de pollen viable, il faut produire de nouvelles graines hybrides chaque année[26].

Habituellement, les cultivateurs placent un rang de pastèques diploïdes pour environ trois à quatre rangs de pastèques triploïdes, bien que ces ratios puissent varier en fonction des conditions locales et des pratiques agricoles spécifiques. Le département américain de l'Agriculture recommande d'utiliser au moins une ruche paracre (4 000 m2 par ruche) pour la pollinisation des variétés conventionnelles. Les hybrides sans pépin ayant du pollen stérile, il faut les planter avec des rangées de variétés avec du pollen viable. Étant donné que l'approvisionnement en pollen viable est réduit et que la pollinisation est beaucoup plus critique pour produire la variété sans pépins, le nombre recommandé de ruches par acre (densité de pollinisateur) augmente à trois ruches par acre (1 300 m2 par ruche). Les pastèques ont une période de croissance prenant au minimum85 jours à partir du moment de la transplantation pour que le fruit mûrisse correctement.

Pastèque cubique

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Pastèque cubique au Japon.

Au Japon, des agriculteurs de la ville deZentsūji dans lapréfecture de Kagawa ont trouvé un moyen de produire des pastèques cubiques en faisant pousser les fruits dans des bocaux en verre, la croissance du fruit suivant alors naturellement la forme du récipient[27]. Cette forme rend le fruit plus facile à empiler et à stocker, cependant, la récolte étant effectuée bien avant la maturité, ces fruits ne sont pas comestibles mais sont utilisés comme plantes ornementales, et leur prix est beaucoup plus élevé que celui d'une pastèque normale (10 000 yens l'unité soit un peu plus de80 euros)[28].

Des pastèques en forme de pyramide ont également été développées et toute forme polyédrique peut potentiellement être utilisée.

Variétés

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Plus de480 variétés sont inscrites auCatalogue européen des espèces et variétés,31 variétés sont inscrites au Catalogue officiel français dont quatre sur la liste SVI (anciennes variétés pour amateurs). Parmi celles-ci on trouve :

  • À graines rouges à confire à chair verte
  • Alana
  • Catherine
  • Céline
  • Crispeed
  • Gamus Zeinebis
  • Kadija
  • Lusia
  • Moon and Stars
  • Orangeglo
  • Paladin
  • Sugar Baby

La pastèque Fashion est une variété sans pépins qui est le résultat d'un croisement forcé entre une variétététraploïde (produite par traitement à lacolchicine) et une variétédiploïde, ce qui donne une variététriploïde ayant la particularité d'être sans pépins et stérile[25].

Il existe également des variétés-populations de pastèques à confiture appeléescitre ougigérine, cultivées au Japon et dans le Sud de l'Europe.

  • Variété sans pépin
    Variété sans pépin
  • Variété « Orangeglo »
    Variété « Orangeglo »

Culture intensive de la pastèque de plein champ en zone tempérée ou méditerranéenne

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Pour obtenir des départs en végétation précoce, la pastèque peut être cultivée de façon similaire au melon sous mini-tunnels plastiques ou sur paillis de plastique noir, et irriguée au goutte-à-goutte (voirCulture intensive du melon de plein champ).

Pastèque, pulpe crue
Valeur nutritionnelle moyenne
pour 100 g
Apport énergétique
Joules165 kJ
(Calories)(38,9 kcal)
Principaux composants
Glucides8,33 g
Amidon<0,35 g
Sucres7,9 g
Fibres alimentaires? g
Protéines0,69 g
Lipides<0,5 g
Eau91 g
Cendres totales0,39 g
Minéraux etoligo-éléments
Calcium6 mg
Cuivre0,03 mg
Fer0,16 mg
Magnésium11 mg
Manganèse0,02 mg
Phosphore9,7 mg
Potassium100 mg
Sodium<5 mg
Zinc0,1 mg
Vitamines
Vitamine B10,015 mg
Vitamine B20,01 mg
Vitamine B3 (ou PP)0,3 mg
Vitamine B50,2 mg
Vitamine B60,64 mg
Vitamine B936,9 mg
Vitamine B120 mg
Vitamine C4,26 mg
Vitamine D0 mg
Acides aminés
Acides gras

Source :table ciqual
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Nutrition

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Des fruits

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Composée à 91 % d'eau en moyenne[29], avec des propriétés hydratantes, la pastèque est faible enmatières grasses et ne contient pas decholestérol. Bien que composée principalement d’eau, la pastèque contient également d'importants composés nutritionnels, notamment des sucres, dulycopène et desacides aminés favorisant la santé cardiovasculaire, tels que lacitrulline, l'arginine et leglutathion (Guo et al[14]).

Lacitrulline sert à synthétiser un autreacide aminé capital dans l'organisme, l'arginine, qui joue un rôle clé dans la division cellulaire, lacicatrisation et l'élimination de l'ammoniaque.

La pastèque est surtout réputée pour être riche enantioxydants. Elle contient également quelques vitamines (vitamine C,vitamine B1,vitamine B6 etvitamine A).

Une étude de Burton‑Freemanet al.[30] 2021, a passé en revue les données cliniques publiées entre 2000 et 2020, pour évaluer les effets de la consommation de pastèque sur la santé cardiovasculaire. Sur treize études portant sur les bénéfices cardiovasculaires de la pastèque, huit ont porté sur lapression artérielle et sept d'entre ont fait état de réductions de la pression artérielle systolique tandis que quatre ont fait état d'une réduction de la pression artérielle diastolique. Sept autres études portant sur le statut lipidique ont fait état d'une réduction ducholestérol total et toutes ces études, à l'exception d'une seule, font également état d'une réduction ducholestérol LDL (le mauvais cholestérol).

  • Usages

La pastèque est un fruit rafraichissant appréciée lors des grandes chaleurs. Dans lesrégions tropicales et méditerranéennes, elle est considérée comme une boisson non polluée car protégée par son écorce[3].

AuMoyen-Orient, on fait avec la pulpe un « miel » appelénardek.

EnRussie, il s’agit d’une réduction de la pulpe de pastèque sans ajout de sucre, jusqu’à ce que le jus ait la consistance du miel. La production denardek a été adoptée comme un moyen de préserver la récolte de pastèques jusqu’à l’arrivée de la nouvelle saison[31].

Dans certaines régions d’Iran, d’Asie centrale et duCaucase, la pulpe de la pastèque est généralement cuite avec du sucre et peut inclure d'autres ingrédients comme des noix ou des épices pour ajouter de la saveur. Le produit final est une confiture épaisse qui peut être consommée seule ou utilisée comme garniture pour le pain, les desserts, etc.

Lenardek est souvent consommé pendant la période du Nouvel An persan,Nowruz, mais il peut également être trouvé à d'autres moments de l'année. Il est considéré comme une friandise spéciale et est souvent offert en cadeau.

Des graines

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Composition des graines de pastèques

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Graines de pastèques
sèches décortiquées[32]
Analyse nutritionnelle moyenne
pour 100 g
NomQuantitéUnité
Eau5,05g
Énergie557kcal
Protéine28,3g
Lipide47,4g
Cendre3,94g
Glucide
(par différence)
15,3g
Calcium, Ca54mg
Fer, Fe7,28mg
Magnésium, Mg515mg
Phosphore, P755mg
Potassium, K648mg
Sodium, Na99mg
Zinc, Zn10,2mg
Cuivre, Cu0,686mg
Manganèse, Mn1,61mg
Vitamine C,0
Thiamine0,19mg
Riboflavine0,145mg
Niacine3,55mg
Acide pantothénique0,346mg
Vitamine B60,086mg
Folate58µg

USDA FoodData Central donne la table d’analyse nutritionnelle ci-contre des graines de pastèques sèches, décortiquées[32].

Les graines de pastèque ont de nombreux atouts nutritionnels puisqu’elles sont riches en minéraux essentiels, en fibres alimentaires, en antioxydants naturels, en vitamines, en protéines, en acides aminés et en acides gras essentiels.

Les acides gras

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L’acide oléique et l’acide linoléique sont des acides gras présents dans la graine de pastèque.

Les minéraux

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Lesminéraux essentiels que l’on retrouve dans la graine de pastèque sont le fer, le manganèse, le zinc, le magnésium, le phosphore et le potassium.

Les vitamines

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La graine de pastèques est riches en thiamine c'est-à-dire lavitamine B1, riboflavine qui est lavitamine B2 et en niacine lavitamine B3.

Les acides aminés et les protéines

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Dans les graines de pastèque, nous retrouvons 28acides aminés dont huit acides aminés sont non protéiques. Les acides aminés protéiques majoritaires dans la graine de pastèque sont l’arginine, l’acide glutamique, l’acide aspartique et l’alanine qui représentent plus de la moitié des acides aminés présent dans la graine.

Maturité

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Le poids est un indice de maturité, elle doit donc être lourde. Elle doit sonner creux quand on la frappe légèrement. Sur la plante, elle doit être cueillie dès que la vrille opposée à son pédoncule est complètement sèche : c'est le signe de sa maturité.

Production

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La pastèque est, en poids, le deuxième légume cultivé au monde derrière la tomate[18]

Production en tonnes. Chiffres 2018-2019.
Données de FAOSTAT (FAO).Base de données de la FAO, accès du 21 février 2021.
Drapeau de la République populaire de ChineChine61 755 74661 %60 861 24160 %
Drapeau de la TurquieTurquie4 031 1744 %3 870 5154 %
Drapeau de l'IndeInde2 520 0002 %2 495 0002 %
Drapeau du BrésilBrésil2 244 0012 %2 278 1862 %
Drapeau de l'AlgérieAlgérie2 095 7572 %2 206 8662 %
Drapeau de l'IranIran1 459 6982 %1 930 6922 %
Drapeau de la RussieRussie1 969 9542 %1 785 2772 %
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis1 771 0511 %1 680 5141 %
Drapeau de l'ÉgypteÉgypte1 431 9191 %1 583 9181 %
Drapeau du MexiqueMexique1 472 4591 %1 345 7051 %
Drapeau du KazakhstanKazakhstan1 248 6131 %1 340 9931 %
Drapeau de l'OuzbékistanOuzbékistan1 836 9591 %1 232 4601 %
Drapeau de la République socialiste du Viêt NamVietnam1 200 1041 %1 227 8461 %
Drapeau de l'EspagneEspagne1 092 4001 %1 200 0901 %
Drapeau du SénégalSénégal1 172 7721 %1 190 4811 %
Autres pays9 635 4337 %9 577 6519 %
Total100 458 926100 %100 414 933100 %

Dans la culture

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Usage symbolique

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États-Unis

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Carte postale raciste datée de 1909

Aux États-Unis, la pastèque est associée auracisme envers lesAfro-Américains.Après laguerre de Sécession, des cartes postales montrant desNoirs américains se gorgeant de pastèques sont devenues extrêmement populaires. Une fois qu'ils sont devenus libres, de nombreux Noirs ont en effet gagné leur vie en cultivant et en vendant des pastèques. Le fruit était donc un symbole de liberté.

« Comme les blancs du sud se sont sentis menacés par la libération des noirs, ils ont répondu en faisant de ce fruit un symbole de leurs stéréotypes sur la saleté, la paresse et la puérilité des noirs », explique William Black, doctorant en histoire àRice University[33].

Le sénat de l’Oklahoma a voté une loi le déclarant la pastèque comme sonlégume officiel, parce que l’un de ses villages (Rush Springs) organise un festival de la pastèque chaque année. Bien que des sénateurs aient objecté que la pastèque est définie par les dictionnaires comme étant un fruit, la loi est adoptée, d’autres sénateurs expliquant que lacourge et leconcombre, membres de la même famille de végétaux, sont cuisinés comme des légumes : la définition des fruits et des légumes n'était ici, selon eux, qu'élargie[34].

Solidarité avec les Palestiniens

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Manifestation à Bruxelles en 2023.
Article détaillé :Pastèque (symbole palestinien).

La pastèque devient un symbole de l’identité palestinienne à partir de 1980,Israël ayant interdit d'afficher les quatre couleurs dudrapeau palestinien (vert, rouge, noir et blanc) en 1967. Depuis la pastèque est devenue un moyen d'afficher un soutien à lacause palestinienne. L’émoji de la pastèque, créée en 2015 pour lessmartphones, permet aux internautes de contourner lesalgorithmes qui censurent le soutien auxPalestiniens sur les réseaux sociaux[35].

Divers

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La pastèque (melancia enportugais) est aussi le sobriquet donné au groupe politique portugaisCoalition démocratique unitaire, qui réunit les communistes et les écologistes (vert dehors, rouge dedans)[36].

Elle est aussi au cœur du filmLa Saveur de la pastèque deTsai Ming-liang, sorti en 2005.

Utilisations récréatives

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Le ski en pastèques est une activité récréative proposée enAustralie lors duChinchilla Melon Festival[37],[38].

Autres

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Notes

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  1. L’INPN, l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, donne en plus comme noms vernaculairesPastèque laineuse, etCitrulle laineux
  2. aussi communément appeléecourge gigérine oucourge barbarine,tsamma, en anglaiscitron melon
  3. voir aussi la page du taxon WFO (2023) Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, publié sur internet[1]
  4. les noms valides (acceptés) changent au fur à mesure des recherches. Les deux premiers noms donnés par Guo et al 2012 ne sont plus acceptés parPlant List (Snapshot of taxonomy) en juin 2023, ils passent du statut de sous-espèce à celui de nouvelle espèce du genreCitrullus. Le nom donné entre parenthèses est le nom valide selon l’instantané de juin 2023 de WFOWorld Flora Online.
  5. enlangues khoïsan d’après le Wiktionarytsamma
  6. le nom vulgaire « melon du Kordofan », employé dans la langue commune, ne doit pas faire illusion sur sa nature botanique, car c’est bien une espèce du genreCitrullus, donc une « pastèque » et non du genreCucumis comme les melons
  7. Bénin, Ghana, Nigeria

Références

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  1. abc etdGuillaume Chomicki, Susanne S. Renner, « Watermelon origin solved with molecular phylogenetics including Linnaean material: another example of museomics »,New Phytologist,vol. 205,no 2,‎(lire en ligne)
  2. (en)World Flora Online :Citrullus amarus Schrad. (+descriptions)
  3. a etbMichel Chauvet,Encyclopédie des plantes alimentaires, 700 espèces du monde entier, 1700 dessins, Belin,, 878 p.
  4. Vilmorin-Andrieux,Les Plantes potagères, chez Vilmorin-Andrieux, Quai de la Mégisserie Paris,(lire en ligne)
  5. Monnier J.,LES SEMENCES, à la Pyramide, Trelazé,(lire en ligne)
  6. ab etc(en)POWO :Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai
  7. Biodiversity Heritage Library :3553135
  8. François Couplan,Dictionnaire étymologique de botanique, delachaux et niestlé,, 238 p.
  9. « PASTÈQUE », surherbier-guyane.ird.fr(consulté le)
  10. Alain Rey (direction), Marianne Tomi, Tristan Hordé, Chantal Tanet, Alain Rey,Dictionnaire historique de la langue française, Tomes I et II, Le Robert,
  11. ab etcC. Jeffrey, Flore de Zambie, FZ, Vol 4, Partie 0, page 414, ( 1978 ), « Citrullus lanatus Thunb. Matsuma. & Nakai [famille des CUCURBITACÉES] »(consulté le)
  12. (en)Flora of China :Citrullus lanatus
  13. a etbSusanne S. Renner, Shan Wu, Oscar A. Pérez-Escobar, and Guillaume Chomicki, « A chromosome-level genome of a Kordofan melon illuminates the origin of domesticated watermelons »,PNAS,vol. 118,no 23,‎
  14. abc etdShaogui Guo, Jianguo Zhang, Honghe Sun, Jerome Salse, William J Lucas, ...Yong Xu, « The draft genome of watermelon (Citrullus lanatus) and resequencing of 20 diverse accessions »,nature genetics,vol. 45,‎,p. 51-58
  15. « Qu’est-ce que la méréville ? (citre, gigérine, pastèque blanche, pastèque à confiture,…) », surJujube en cuisine,(consulté le)
  16. blog, « La confiture de melon d’eau charentais »(consulté le)
  17. C. Jeffrey,« Cucurbitaceae », dans R. Büttner,Encyclopedia on Agricultural and Horticultural Crops, Vol 3, Springer Science & Business Media,
  18. a etbMichel Pitrat, Claude Foury, coord,Histoires de Légumes, Des origines à l’orée duXXIe siècle, Quae, Institut National de la Recherche Agronomique, 2003, 2015, 410 p.
  19. Harry S. Paris, « Origin and emergence of the sweet dessert watermelon, Citrullus lanatus »,Annals of Botany,vol. 116,no 2,‎,p. 133-148(lire en ligne)
  20. Biodiversity Heritage Library :359031
  21. Bailey LH. 1930. Three discussions in Cucurbitaceae. Gentes Herbarum 2: 175–186.
  22. Susanne S. Renner, Shan Wu, Oscar A. Pérez-Escobar, and Guillaume Chomicki, « A chromosome-level genome of a Kordofan melon illuminates the origin of domesticated watermelons »,PNAS,vol. 118,no 23,‎
  23. (en)World Flora Online :Citrullus Schrad. (+descriptions)
  24. Michel Pitrat, « Variétés résistantes aux bioagresseurs Qui fait quoi ? »,Jardins de France,‎,p. 31-33(lire en ligne)
  25. a etb(es)“EVALUACIÓN COMPARATIVA EN CULTIVO DE SANDÍA TRIPLOIDE CV. FASHION DE DOS POLINIZADORES, POLINIZADOR CONVENCIONAL CV. JENNY Y DESECHABLE SP4”
  26. Bob Wildfong, Semences du patrimoine, « Comment ont-ils fait une pastèque sans graines? »(consulté le)
  27. (en)Square fruit stuns Japanese shoppers sur BBC News, 15 juin 2001
  28. (en-US) « Cube watermelon shipments begin in Kagawa »,The Japan Times Online,‎(ISSN 0447-5763,lire en ligne, consulté le)
  29. ciqual, anse, « Pastèque, pulpe, crue »(consulté le)
  30. Britt Burton‑Freeman, Morganne Freeman, Xuhuiqun Zhang, Amandeep Sandhu, Indika Edirisinghe, « Watermelon and l-Citrulline in Cardio-Metabolic Health: Review of the Evidence 2000–2020 »,Current Atherosclerosis Reports,vol. 23,no 81,‎
  31. science service, « Russia Makes Syrup Out of Watermelon »,Scientific American,vol. 142,no 2,‎
  32. a etbUSDAFoodData Central, « Seeds, watermelon seed kernels, dried »(consulté le)
  33. Pourquoi la pastèque est un symbole raciste aux États-Unis ? Slate.fr - 09.12.2014
  34. « Oklahoma Declares Watermelon Its State Vegetable »
  35. Léa Masseguin, « Contournement. Comment la pastèque est devenue un symbole de solidarité avec les Palestiniens »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  36. (pt-BR) « O teste da melancia », surMises Brasil(consulté le)
  37. « Le ski en pastèques, une nouvelle discipline créée en Australie », surla1ere.francetvinfo.fr,(consulté le)
  38. « MELON EVENTS », surmelonfest.com.au(consulté le)
  39. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine,Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française,p. 30.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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