
Lapartition du Vietnam est effectuée le après laguerre d'Indochine et lesaccords de Genève, divisant leViêt Nam en deuxÉtats souverains : au nord, larépublique démocratique du Viêt Nam (dit « Nord-Viêt Nam »,régime communiste sous l'influence de l'Union soviétique etChine) et au sud, l'État du Viêt Nam puis larépublique du Viêt Nam (dit « Sud-Viêt Nam », régimeanticommuniste etcapitaliste sous l'influence desÉtats-Unis. Cette division de fait a perduré jusqu'en avril 1975. Cette division était nominalement de nature militaire, traçant une ligne militaire temporaire conformément à l'accord d'armistice du jour, les forces de la République démocratique du Vietnam (Viet Minh) se regroupant au Nord et les forces françaises au Sud. Une déclaration complémentaire du même jour promettait la tenue d'élections générales pour l'unification deux ans plus tard. L'État du Viêt Nam n'a pas participé à l'accord de Genève mais a également été contraint d'abandonner le Nord car sa force militaire était bien inférieure à celle du Viet Minh[1],[2].
Elle suivait alors le tracé du17e parallèle nord et représente un des points culminants de laguerre froide entre lesÉtats-Unis et leurs alliés constitutifs dubloc de l'Ouest et, d'autre part, l'Union soviétique et leurs alliés constitutifs dubloc de l'Est. Par ailleurs, lesÉtats-Unis et l'État du Viêt Nam — créé par les Français en1949 en remettant au pouvoir l'ancien empereurBảo Đại (déposé parNgô Đình Diệm en 1955), plus tard la République du Viêt Nam — ne signèrent pas les accords de Genève de 1954. A noter que l'État du Vietnam a été créé en tant qu'État indépendant au sein de l'Union française et que son indépendance a été achevée le 4 juin 1954 avant la signature des accords de Genève et la prise de contrôle du Nord par les communistes, la République du Vietnam avait donc le droit refuser les élections générales en juillet 1956 comme stipulé dans les accords de Genève[3]. LeNord-Viêt Nam communiste a également été confronté à un nettoyage de classe et à unerépression politique en raison de laréforme agraire, rendant lesélections libres impossibles[4],[5],[6],[7].
Le gouvernement de Ngô Đình Diệm s'opposa fermement aux accords de Genève et à la partition du pays, et mena une politique de répression sévère contre les cadres communistes restés au Sud. Cela conduisit à laguerre du Viêt Nam et à la formation duViet Cong, contrôlé et soutenu par le Nord, pour lutter contre le gouvernement sud-vietnamien. Cetteguerre civile et cetteguerre par procuration prirent fin avec la victoire des communistes et l'effondrement de la République du Viêt Nam le30 avril 1975. Après les élections générales d'avril 1976 : le Viêt Nam est réunifié pour devenir laRépublique socialiste du Viêt Nam, un pays communiste, le[8],[9],[10].