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Parti communiste du Brésil

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(Redirigé depuisPartido Comunista do Brasil)
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Ne doit pas être confondu avecParti communiste brésilien.


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Parti communiste du Brésil
(pt)Partido Comunista do Brasil
Image illustrative de l’article Parti communiste du Brésil
Logotype officiel.
Présentation
PrésidenteLuciana Santos
Fondation(officiellement)[1]
(scission duParti communiste brésilien)
Scission deParti communiste brésilien
SiègeBrasilia,Brésil[2],[3]
Légalisation
Organisation de jeunesseUnion de la jeunesse socialiste (en)
JournalClasse Operária
Numéro d'identification TSE65
PositionnementGauche àgauche radicale[4]
IdéologieCommunisme
Marxisme-léninisme[2]
Socialisme
Progressisme
Affiliation régionaleForum de São Paulo
Affiliation internationaleSéminaire communiste international(défunt)
Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers
Adhérents414 642(octobre 2020)[5]
CouleursRouge etjaune
Site webpcdob.org.br
Représentation
Députés
8  / 513
Maires
81  / 5570
Conseillers municipaux
998  / 51748
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Drapeau du Parti communiste du Brésil.

LeParti communiste du Brésil (enportugais :Partido Comunista do Brasil, abrégé en PCdoB) est unparti politiquebrésilien créé parMaurício Grabois etJoão Amazonas (pt) le, au moment de larupture sino-soviétique.

Historique

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Le PCdoB est à l'origine une scission pro-cubaine duParti communiste brésilien dirigé parLuís Carlos Prestes. Toutefois, lorsque Prestes obtient de l'URSS une condamnation du PCdoB, celui-ci se rapproche de laChine, dans une alliance plus stratégique qu'idéologique[6].

En1964, unedictature militaire s'installe. Le PCdoB, interdit, mène uneguérilla dans la région de l'Araguaia, à la limite des États duPará, duMaranhão et deGoiás (aujourd'hui,Tocantins). La rébellion est écrasée par la dictature au prix de massacres et d'un usage abondant de la torture ; le PCdoB en sort significativement affaibli, plusieurs de ses principaux cadres ayant été tués. Lorsque la dictature militaire prend fin, en1985, le PCdoB redevient légal et il commence à s'organiser au sein des mouvements syndicaux et étudiants à la suite du début du processus de démocratisation dans les années 1980. En novembre1989, le PCdoB mène pour la première fois une campagne avec leParti des travailleurs (PT) en faveur de la candidature présidentielle deLuiz Inácio Lula da Silva, sans succès. Vont alors suivre plusieurs années denéolibéralisme.

Le PCdoB est l'un des principaux acteurs du mouvement « Fora Collor » en 1992 qui conduit à la destitution du présidentFernando Collor de Mello, dans un contexte de crise économique et d'affaires de corruption[7].

En2002, le PCdoB soutient à nouveau la candidature à la présidence de Lula et cette fois avec succès. Le gouvernement Lula n'a cependant pas la majorité au sein du Parlement, 24 des 27 États fédérés sont aux mains d'une coalition conservatrice. Le PCdoB possède douze parlementaires, dont six femmes, au Parlement national (513 membres). Jusqu'au début de l'année2007,Aldo Rebelo, le président du Parlement national, et Agnelo Queiroz, le ministre des Sports, étaient membres du PCdoB.

Le PCdoB a soutenu la candidature deLula aux élections générales d' et deDilma Rousseff en 2010. Cette même année, il obtient, lors des élections parlementaires, 15 sièges de députés et deux de sénateurs, contre 13 et 1 précédemment. Lors de l'élection présidentielle de 2018, la communisteManuela d'Ávila est candidate aux côtés deFernando Haddad[8].

Il est aujourd'hui le plus important des deux partis communistes du Brésil. Il a également acquis une expérience de la gouvernance après sa victoire aux élections gouvernatoriales de 2014 dans l'État le plus pauvre du Brésil,Maranhão[7].

Au niveau international, le PCdoB fait partie deRencontre internationale des partis communistes et ouvriers.

Idéologie

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Le PCdoB s'est constitué à l'origine comme une organisation historiquement liée à la tradition marxiste-léniniste de l'Internationale communiste. Son identité politique et idéologique s'est consolidée en s'opposant à ce qu'il appelait le «révisionnisme» des années 1960, identifié aux orientations prises par l'URSS après le XXème Congrès du Parti communiste de l'Union soviétique. Le PCdoB s'est ensuite aligné sur la Chine deMao Zedong. Après le début des réformes économiques libérales en République populaire de Chine en 1979, le PCdoB a décidé de s'aligner sur laRépublique populaire socialiste d'Albanie, un exemple de cohérence et de fidélité au marxisme-léninisme selon ses dirigeants.

Dans les années 80, la crise politique de l'Union Soviétique a été évaluée par le PCdoB comme le résultat de l'intégration croissante de l'URSS au capitalisme et à ses politiques "social-impérialistes" ; le régime soviétique a été caractérisé comme une variété de capitalisme d'État. En 1991, lorsque la crise a atteint l'Albanie, le PCdoB a décidé de réévaluer ses formulations théoriques sur le révisionnisme, et est devenu non aligné. Lors de son 8eme congrès, en 1992, PCdoB a critiqué l'expérience bolchevique. Le parti a réaffirmé son adhésion au marxisme-léninisme et au socialisme, prenant un chemin différent de celui de plusieurs autres organisations communistes à travers le monde.

Le parti a également été marqué par une institutionnalisation croissante au sein du système politique brésilien. Il est allié depuis la fin des années 80 auParti des Travailleurs deLula, participant à des gouvernements fédéraux et nationaux avec ce parti. Cela peut être également perçu dans une lettre envoyée au Parti communiste américain à l'occasion de sa 29e convention nationale en 2010. Dans ce document, le PCdoB affirme sa préoccupation face à l'effondrement de l'économie grecque, et en blâme les politiques néolibérales. Le parti énumère ses objectifs électoraux pour les élections générales de 2010 comme étant la "consolidation de la présence communiste dans les institutions", "l'élargissement de l'influence sur les classes populaires" et "le maintien des forces démocratiques et progressistes à la tête du gouvernement national".

Membres éminents

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Résultats électoraux

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Élections présidentielles

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AnnéeCandidat soutenu1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1989Luiz Inácio Lula da Silva11 622 67317,182e31 076 36446,972eBattu
199417 122 12727,072eBattu
199821 475 21831,712eBattu
200239 455 23346,441er52 793 36461,271erÉlu
200646 662 36548,611er58 295 04260,831erÉlu
2010Dilma Rousseff47 651 43446,911er55 752 52956,051erÉlue
201443 267 66841,591er54 501 11851,641erÉlue
2018Fernando Haddad31 342 00529,282e47 040 90644,872eBattu
2022Luiz Inácio Lula da Silva57 259 50448,431er60 345 99950,901erÉlu

Notes et références

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  1. [1] Apresentação do Partido
  2. a etbTSE Estatuto do Partido Comunista do Brasil
  3. (br) « Partidos - Partidos políticos - PCdoB », surtse.jus.br(br) « Partidos - Partidos políticos - PCdoB », surtse.jus.br
  4. (en) DanBotz, « Brazil: Lula, Rousseff, and the Workers Party Establishment in Power »,New Politics,(consulté le)
  5. (pt) « Estatísticas do eleitorado – Eleitores filiados », Tribunal Superior Eleitoral(consulté le).
  6. (en) Rene De La Pedraja,Wars of Latin America, 1948-1982 : The Rise of the Guerrillas,McFarland,(lire en ligne),p. 174.
  7. a etb(en-US) « “Brazilian Inequality Is Female” », surjacobinmag.com,
  8. Erika Campelo et Glauber Sezerino, « Brésil : vers un duel entre gauche et extrême-droite à la présidentielle ? »,Basta,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Principaux partis et mouvements politiques brésiliens actuels
Chambre des députés
(513 sièges)
Sénat fédéral
(81 sièges)
Catégorie:Parti politique au Brésil
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