Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Parti socialiste ouvrier espagnol

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres articles nationaux ou selon les autres juridictions, voirParti socialiste.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

Parti socialiste ouvrier espagnol
(es)Partido Socialista Obrero Español
Image illustrative de l’article Parti socialiste ouvrier espagnol
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire généralPedro Sánchez
Fondation2 mai 1879
SiègeCalle de Ferraz, 70
28008Madrid
PrésidenteCristina Narbona
Vice-secrétaire généraleMaría Jesús Montero
Secrétaire à l'OrganisationRebeca Torró
FondateurPablo Iglesias
Organisation de jeunesseJeunesses socialistes d'Espagne
PositionnementCentre gauche[1]
IdéologieSocial-démocratie[2]
Fédéralisme[3]
Europhilie[4]
Affiliation européenneParti socialiste européen
Affiliation internationaleInternationale socialiste
Alliance progressiste
Adhérents152 913()
Couleurs
  • Rouge
Site webpsoe.es
Présidents de groupe
Congrès des députésPatxi López
SénatJuan Espadas
Parlement européenIratxe García(S&D)
Représentation
Députés
101  / 350
Sénateurs
76  / 266
Députés européens
18  / 61
Députés autonomiques
319  / 1261
Maires
2377  / 8131
Conseillers municipaux
19331  / 67031
modifier 

LeParti socialiste ouvrier espagnol (enespagnol :Partido Socialista Obrero Español),PSOE, est unparti politiqueespagnol decentre gauchesocial-démocrate.

Fondé en 1879, il accède au pouvoir en 1936 et le perd trois ans plus tard, avec la fin deguerre civile qui donne le pouvoir aux franquistes. Il est rendu illégal tout au long de la dictature deFrancisco Franco. Après le retour de la démocratie en 1977, il forme initialement le principal parti d'opposition à l'Union du centre démocratique (UCD).

Il retrouve la direction du gouvernement en 1982, sous la houlette de son secrétaire généralFelipe González. Il mène notamment à bien l'adhésion à la Communauté économique européenne. En 1996, après13 ans et trois mois au pouvoir dont deux ans et demi en minorité, le PSOE bascule dans l'opposition auParti populaire (PP) deJosé María Aznar. Il y reste huit ans. Après avoir réalisé aux élections de 2000 son plus mauvais résultat en23 ans, le Parti socialiste change de génération dirigeante et désigneJosé Luis Rodríguez Zapatero comme secrétaire général.

Revenus à la tête de l'Espagne à la suite des élections de 2004, les socialistes s'y maintiennent pendant sept ans et demi. Ce nouveau passage au pouvoir est marqué par l'adoption dumariage entre deux personnes de même sexe, le retrait des troupes d'Irak, ainsi que la crise économique et la mise en œuvre de politiques d'austérité. Le PSOE retourne dans l'opposition entre 2011 et 2018, subissant une grave crise de direction en 2016 quand le secrétaire généralPedro Sánchez démissionne après que les principaux dirigeants territoriaux ont imposé leur ligne stratégique visant à favoriser le maintien au pouvoir du président du PP,Mariano Rajoy.

Sánchez, réélu à son poste en 2017, ramène son parti au pouvoir en 2018 après avoir fait adopter une motion de censure contre Rajoy. Il remporte les élections anticipées de 2019, puis la répétition électorale de 2020. À cette occasion, il forme un gouvernement de coalition avecUnidas Podemos, qui constitue le premier exécutif partagé depuis 1939.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Fondation

[modifier |modifier le code]
Plaque commémorative des100 ans de la fondation du PSOE, apposée sur le mur du restaurantCasa Labra.

Il est fondé clandestinement au restaurantCasa Labra deMadrid, le, autour d'un noyau d'intellectuels et d'ouvriers, professionnellementtypographes, menés par leGalicienPablo Iglesias. Le premier programme du nouveau parti est approuvé le suivant par une assemblée de 40 personnes.

Le PSOE est ainsi l'un des premiers partis socialistes à faire son apparition enEurope, comme expression des intérêts de la classe ouvrière, engendrée par larévolution industrielle. Depuis, le parti socialiste a orienté son travail vers l'aboutissement de l'émancipationsocialiste, opérant en fonction des périodes historiques des évolutions stratégiques.

Il est présent dans la vie publique espagnole depuis la fin duXIXe siècle, avec une participation directe aux gouvernements progressistes de laSeconde République.

Période républicaine et Front populaire

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Article détaillé :Front populaire (Espagne).

Sous la direction deFrancisco Largo Caballero (1869-1946), le PSOE se radicalise pour n'envisager, à terme, que la dictature du prolétariat pour améliorer le sort des classes populaires. Aussi, surpris par la victoire de la droite aux élections de novembre 1933, parce que les femmes votaient pour la première fois, Caballero s'oppose, sous peine d'insurrection, à la nomination de son chefJosé Maria Gil-Robles à laPrésidence du Conseil. Il déclare à cette occasion :« nous devons en venir à une guerre civile ouverte »[5]. Le PSOE participe, avec d'autres forces de gauche comme laCNT, à la création de la République des ouvriers et des paysans lancée dans lePays basque à l'automne 1934, dans le cadre de laRévolution asturienne qui est écrasée par legénéral Franco.

En dépit du credo révolutionnaire du Parti, ce dernier participe aux élections de février 1936 dans le cadre de la coalition électorale duFront populaire, qui amènent une majorité de gauche auxCortes. Le PSOE est alors le premier parti d'Espagne en terme de voix et de sièges[6]. Sous fond de grèves et d'occupations de terre, les affrontements entrephalangistes fascistes et Jeunesses socialistes se multiplient, dans un climat politique de plus en plus violent. Le 12 juillet 1936, un lieutenant de laGarde d'assaut et militant socialiste,José del Castillo, est abattu par un groupe d’extrême droite non identifié, en représailles à une opération de maintien de l'ordre ayant causé la mort de plusieurs phalangistes en avril 1936. En représailles, un groupe intégrant des membres de la Garde civile assassine le principal chef de l'opposition, le monarchisteJosé Calvo Sotelo le 13 juillet 1936. Cet événement sert de prétexte au déclenchement d'uncoup d’État militaire préparé de longue date[7], le 18 juillet 1936, précipitant l'Espagne dans une guerre civile meurtrière.

Durant la Guerre civile, Caballero devient président du Conseil (1936/37), mais le PSOE, bien que majoritaire aux Cortes (98 députés contre 16 PCE) perd de son influence au profit duParti communiste d'Espagne ; en 1937,Juan Negrín, proche des communistes, le remplace.

Après laguerre d'Espagne, il est interdit durant toute la période durégime franquiste tandis que ses militants et sympathisants sont victimes de persécutions. Il se réfugie d'abord au Mexique, puis en France, jusqu'à sa légalisation par le gouvernement d'Adolfo Suárez en 1976 et il participe aux élections de 1977.

Sous Felipe González

[modifier |modifier le code]

Transition démocratique

[modifier |modifier le code]
L'infirmière centenaireÁngeles Flórez Peón (1918-2024), membre duPSOE, dernière soldate survivante de laguerre d'Espagne.

En 1974 àSuresnes,Felipe González est porté au poste de secrétaire général du PSOE. Il entreprend alors de réorienter le parti par l'abandon dumarxisme au profit de lasocial-démocratie. Il y parviendra au congrès extraordinaire de, non sans avoir démissionné après été mis en minorité sur ce sujet quelques mois plus tôt. Entre 1977 et 1982, il constitue l'un des deux grands partis de latransition démocratique d'abord aux côtés de l'Union du centre démocratique (UCD), puis dans l'opposition. Ainsi González tente de renverserAdolfo Suárez par une motion de censure en.

Retour au pouvoir

[modifier |modifier le code]
Felipe González, en.

Lors desélections générales du, le parti socialiste, emmené par un binôme entre González et son adjointAlfonso Guerra, remporte 48 % des voix et 202 députés sur 350 auCongrès des députés. Ces deux scores sont les meilleurs jamais remportés depuis la chute du franquisme. À partir de, à l'image dessocialistes français, le PSOE prend le« tournant de la rigueur » et organise une douloureuse reconversion de l'industrie espagnole tout en essayant de juguler l'inflation. Cette politique de libéralisme pragmatique conduit à unegrève générale en.

Conservant sa majorité absolue au cours desélections générales anticipées du, il la perd à l'occasion desélections générales anticipées du avec exactement la moitié des sièges à pourvoir. Par la suite, les socialistes sont durement frappés par la crise économique du début desannées 1990, tandis que se multiplient les affaires decorruption et la mise en cause de hauts responsables du parti dans la gestion et le financement duterrorisme d'État desGroupes antiterroristes de libération. Ainsi le président du gouvernement doit-il se séparer en de son vice-président Alfonso Guerra, compromis dans une affaire familiale de détournements de fonds.

Alors qu'il est attendu que leParti populaire (PP) deJosé María Aznar s'impose lors desélections générales anticipées du, le PSOE en sort vainqueur avec une majorité relative de 159 députés. Il doit alors composer avec les nationalistes catalans deConvergence et Union (CiU) et basques duParti nationaliste basque (EAJ/PNV).

Ces treize années et demi de pouvoir du PSOE sont marquées par le développement de l'État-providence, la réforme de l'armée dans un sens professionnel et apolitique, l'adhésion de l'Espagne à laCommunauté économique européenne, une forte croissance économique (du moins dans lesannées 1980) et une entrée massive de capitaux étrangers attirés par les taux d'intérêt élevés.

Déroute de 1995 puis défaite de 1996

[modifier |modifier le code]

Les élections municipales et autonomiques du constituent la première grande déroute des socialistes espagnols, déjà devancés par le PP aux élections européennes de l'année précédente. Il perd ainsi le pouvoir dans ses fiefs desAsturies et de laRégion de Murcie, ainsi que dans les régions très peuplées de laCommunauté de Madrid et laCommunauté valencienne. Il perd le pouvoir dansLa Rioja et la majorité absolue enEstrémadure. Il est également battu dans des villes telles queSaragosse,Valladolid,Vigo,Alicante ouLas Palmas de Grande Canarie.

Malgré toutes ces difficultés,Felipe González garde un grand crédit au sein de l'électorat socialiste. Après que son vice-président du gouvernementNarcís Serra a dû se démettre, il postule pour un nouveau mandat lors desélections générales anticipées du. Il est alors défait par Aznar mais de seulement 300 000 voix et 15 sièges, une marge très faible compte tenu de l'usure du pouvoir et des scandales.

Sous Joaquín Almunia

[modifier |modifier le code]
Joaquín Almunia.

Malgré cet échec, le congrès du PSOE n'est pas anticipé et se tient en. À l'ouverture, Felipe González fait savoir qu'il renonce à conserver le secrétariat général. Le porte-parole parlementaire et ancien ministreJoaquín Almunia, est désigné par l'appareil pour prendre sa succession.

Le, une primaire interne est organisée pour désigner le candidat du PSOE à laprésidence du gouvernement pour les prochaines élections générales. À la surprise générale, Almunia est défait parJosep Borrell, ancien ministre. Faute d'appuis internes suffisants et alors que deux de ses anciens collaborateurs sont mis en cause pour fraude fiscale, Borrell renonce au profit d'Almunia en. Lors des régionales du de cette année, le parti conserve laCastille-La Manche et l'Estrémadure, s'impose dans l'Aragon et lesAsturies et conquiert, à la suite de la formation d'une coalition avec les nationalistes de gauche, lesîles Baléares.

Lesélections générales du sont au contraire une catastrophe pour les socialistes, qui obtiennent leur plus mauvais résultat depuis le retour de la démocratie. Almunia démissionne etManuel Chaves,président de la Junte d'Andalousie, le remplace à titre provisoire afin de gérer le parti jusqu'au congrès fédéral anticipé.

Sous José Luis Rodríguez Zapatero

[modifier |modifier le code]
José Luis Rodríguez Zapatero, second socialiste président du gouvernement post-franquiste.

Reconquête du pouvoir

[modifier |modifier le code]

En, à l'occasion duXXXVe congrès fédéral, le député deLeónJosé Luis Rodríguez Zapatero — perçu comme un rénovateur — est élu secrétaire général avec seulement neuf voix d'avance surJosé Bono, candidat de l'appareil etprésident de la Junte des communautés de Castille-La Manche.

Le, le PSOE remporte les élections autonomiques et municipales, conservant l'Aragon, les Asturies, la Castille-La Manche et l'Estrémadure tandis qu'il perd les îles Baléares (où il progresse tout de même) et entre dans la coalition gouvernementale enCantabrie. Le suivant, les partis de gauche remportent les élections auParlement de Catalogne etPasqual Maragall, duParti des socialistes de Catalogne, est investiprésident de la généralité de Catalogne.

Lors desélections générales du, le PSOE s'impose avec 164 députés sur 350.José Luis Rodríguez Zapatero devient donc le nouveauprésident du gouvernement et forme lepremier gouvernement paritaire de l'histoire espagnole. Au cours de son mandat, la forte croissance économique et la décrue du chômage se poursuivent, tandis que le pays dégage d'importants excédents budgétaires. Le gouvernement légalise lemariage entre personnes de même sexe, ordonne le retrait des troupes espagnoles d'Irak, engage une lutte contre lesviolences conjugales et pour l'égalité et réforme les statuts d'autonomie régionale. Le, la gauche gagne les élections enGalice et le chef de file dessocialistes galiciensEmilio Pérez Touriño est investiprésident de la Junte de Galice.

En 2006 ont lieu des négociations avec l'organisation terroristeETA, qui décrète un cessez-le-feu puis fait exploser une bombe à l'aéroport de Madrid-Barajas, tuant deux personnes. Les discussions sont interrompues et la répression du terrorisme basque s'intensifie.

Auxélections générales du, les socialistes obtiennent 169 députés. En obtenant 11 289 335 voix, le PSOE recueille le plus grand nombre de suffrages favorables pour un parti lors d'élections générales depuis la fin du franquisme, mais convainc une proportion d'inscrits plus faible queFelipe González en 1982, vainqueur avec 1 161 943 bulletins de moins[8].

Zapatero, qui décide de ne pas négocier son investiture avec les autres groupes, obtient la confiance du Congrès à la majorité relative le. Il forme ungouvernement de 17 ministres, dont neuf femmes. Au cours de ce second mandat, il doit gérer les conséquences de lacrise financière qui frappe très durement l'Espagne, où la croissance reposait sur l'immobilier et le crédit.

Crise économique et déclin électoral

[modifier |modifier le code]

Le, le PSOE perd les élections autonomiques en Galice face auparti populaire d'Alberto Núñez Feijóo et arrive en deuxième position lors de celles organisées simultanément auPays basque, où il forme une coalition avec le même parti populaire pour évincer leParti nationaliste basque au pouvoir depuis1979. Le, le socialistePatxi López devient ainsi le premierprésident du gouvernement basque non nationaliste de la communauté autonome[9]. Peu après, la liste du PSOE conduite par l'ancien ministre de la JusticeJuan Fernando López Aguilar arrive deuxième avec plus de 38 % des suffrages lors desélections européennes du, à plus de trois points de celle duParti populaire menée parJaime Mayor Oreja.

Sous Alfredo Pérez Rubalcaba

[modifier |modifier le code]
Alfredo Pérez Rubalcaba.

En, Zapatero indique qu'il ne cherchera pas à obtenir un troisième mandat. Aux élections locales du, le parti subit une déroute sans précédent, supérieure à celle de. Il perd toutes les communautés autonomes soumises au vote qu'il dirigeait, y compris ses bastions deCastille-La Manche et d'Estrémadure, ainsi que des villes symboliques commeSéville ouBarcelone.

Le comité fédéral investit le le ministre de l'Intérieur et numéro deux du gouvernement,Alfredo Pérez Rubalcaba, comme chef de file aux prochaines législatives. Celui-ci quitte alors le gouvernement. Lors desélections générales anticipées du, le PSOE ne remporte que 28,7 % des voix et 110 députés, son plus mauvais score depuis la restauration de la démocratie. Zapatero annonce alors la convocation du congrès fédéral pour les, et, soit cinq mois avant le terme du délai statutaire. Rubalcaba y est élu secrétaire général par 487 voix, contre 465 à l'ancienne ministre de la DéfenseCarme Chacón lors du vote du.

À l'occasion desélections européennes du, le PSOE s'effondre à seulement 23 % des suffrages, ce qui lui donne 14 députés européens sur 52. Le lendemain,Alfredo Pérez Rubalcaba annonce la tenue d'un congrès extraordinaire les et suivants, affirmant qu'il ne sera pas candidat à sa succession. Tandis que Chacón réclame la convocation immédiate des primaires citoyennes pour la désignation du chef de file aux élections législatives, le secrétaire général du groupe parlementaireEduardo Madina demande que le nouveau secrétaire général du parti soit élu par l'ensemble des militants.

Sous Pedro Sánchez

[modifier |modifier le code]
Pedro Sánchez, premier secrétaire général élu par les militants.

Primaires et échecs électoraux

[modifier |modifier le code]

Un vote consultatif des militants est alors convoqué le. Le député de MadridPedro Sánchez l'emporte avec 48,5% des voix, face à Madina et à l'universitaireJosé Antonio Pérez Tapias, représentant de la Gauche socialiste (IS, aile gauche du PSOE)[10]. Son élection formelle au poste de secrétaire général relève cependant du congrès fédéral extraordinaire, convoqué les 26 et 27 juillet.

Lors du congrès, présidé parSusana Díaz,Micaela Navarro est élue présidente du parti, tandis queCésar Luena devient secrétaire à l'Organisation.

Lesélections locales du donnent un résultat mitigé. Le PSOE continue de reculer et ne totalise que 25 % des voix au niveau national, mais l'émergence des forces de la gauche alternative, notammentPodemos, lui permet de reprendre le contrôle de cinq communautés autonomes, dont laCommunauté valencienne après vingt ans d'opposition et ses fiefs deCastille-La Manche etEstrémadure. Il retrouve en outre les mairies deSéville,Palma,Las Palmas de Grande Canarie ou encoreAlicante, appuie la gauche alternative àMadrid,Barcelone ouValence, et lui cède même le pouvoir àSaragosse.

Le suivant, Sánchez est proclamé chef de file pour lesélections législatives du, sans adversaire, donc sans organisation d'élections primaires ouvertes. Ce scrutin voit les socialistes se contenter de 90 députés, dont 81 pour le PSOE. Après avoir passé un accord avecCiudadanos, le secrétaire général échoue au vote d'investiture duCongrès des députés.

La chambre basse n'ayant investi personne à l'expiration du délai constitutionnel, lesCortes Generales sont dissoutes. Sánchez conduit de nouveau les socialistes pour lesélections législatives du, qui se soldent par un nouveau recul avec 85 sièges dont 77 pour le parti socialiste ouvrier espagnol. Après queMariano Rajoy a échoué à son tour au vote d'investiture, le chef du PSOE indique qu'il cherchera à former un gouvernement alternatif avec le soutien de Podemos et Ciudadanos.

Crise de septembre 2016 et retour de Sánchez

[modifier |modifier le code]
Article connexe :39e congrès fédéral du PSOE.
Javier Fernández, chargé de la direction provisoire du PSOE.

Après la déroute des socialistes aux élections autonomiques duen Galice etau Pays basque, Sánchez indique vouloir convoquer le39e congrès fédéral du parti, donc remettre son mandat en jeu devant les militants.

Il est alors ouvertement critiqué par les« barons », emmenés parSusana Díaz etEmiliano García-Page, qui préfèrent la formation d'une direction provisoire (enespagnol :Comisión Gestora) et repousser le congrès après qu'un gouvernement a été formé. S'ensuivent six jours de tensions et de débats statutaires, marqués par la démission de la moitié de la commission exécutive, dont la présidenteMicaela Navarro.

Le, le comité fédéral se réunit. Après trois suspensions de séance, le comité rejette la proposition de convoquer le congrès du PSOE par 132 voix contre et 107 pour.Pedro Sánchez annonce immédiatement sa démission[11].

Dans la nuit qui suit, les principaux cadres territoriaux s'accordent pour la formation d'une« commission politique » présidée par leprésident de la principauté des AsturiesJavier Fernández. La première réunion de cette commission devrait aborder le sujet du blocage politique qui paralyse le Congrès des députés depuis, sans certitude toutefois que la nouvelle direction permette àMariano Rajoy de gouverner en minorité puisqu'une partie des opposants internes à Sánchez partagent avec lui un refus catégorique d'une telle possibilité[12].

De nouveau convoqué le, le comité fédéral décide par 139 voix pour, 96 voix contre et deux abstentions que le groupe parlementaire s'abstiendra lors du prochain vote d'investiture, permettant àMariano Rajoy d'être reconduit pour un second mandat[13]. L'éviction dePedro Sánchez par les hiérarques du PSOE et le soutien parlementaire apporté par les élus du parti au gouvernement de Mariano Rajoy provoque le départ de 20 000 militants (sur 190 000 revendiqués) en quelques jours[14].

Le, les militants sont appelés à élire leur nouveau secrétaire général. Pedro Sánchez l'emporte avec environ 50 % des voix, contre 40 % pourSusana Díaz. Sánchez, dont le positionnement est considéré comme proche de celui de Podemos, indique qu'il envisage de proposer une motion de censure contre Rajoy[15].

Motion de censure et retour au pouvoir

[modifier |modifier le code]

Le, quelques heures après que l'Audience nationale a condamné leParti populaire au pouvoir dans le cadre de l'affaire Gürtel,Pedro Sánchez prend la décision de déposer une motion de censure contreMariano Rajoy. Le cette motion de censure est adoptée par leCongrès des députés par 180 voix contre 169 et une abstention. Sánchez est donc investiprésident du gouvernement d'Espagne[16].

En décembre 2018, le PSOE enregistre le pire résultat de son histoire enAndalousie passant de 47 à 33 sièges et perdant la possibilité de former un gouvernement dans une région qu'il dirigeait depuis 1982. Le parti avait été éclaboussé par un scandale de détournement de fonds destinés à financer les plans de licenciement dans des sociétés en difficulté[17], dans lequel sont impliqués deux anciens présidents de la région[18]. En novembre 2019, 19 anciens responsables du parti en Andalousie sont condamnés pour prévarication et détournement de fonds[19].

Alors que le Parti socialiste gouverne depuis la motion de censure contre Mariano Rajoy avec seulement 84 députés et l'appui irrégulier de Podemos et de différents petits partis régionalistes ou indépendantistes, Pedro Sánchez échoue à faire voter son projet de loi de finances en février 2019. Il prononce alors la dissolution desCortes Generales et convoque desélections anticipées pour le 28 avril suivant. Au cours de ce scrutin, le PSOE arrive en tête — une première depuis 2008 —, totalisant 28,7 % des voix et 123 députés sur 350, un score proche de celui de2011, avant l'apparition dePodemos et deCiudadanos. Le parti obtient également la majorité absolue au Sénat avec 139 sièges, une première depuis1989.

Auxélections municipales espagnoles de 2023, le PSOE et de ses alliés à gauche connaissent une défaite sans appel. Le total des voix reçues place leParti populaire (PP) avec 750 000 votes devant le PSOE et plus de 3 points au-dessus (31,5 % des suffrages contre 28,1 %). Un résultat qui se traduit par le très probable basculement de six des douze régions qui étaient en jeu, dont Valence, l'Aragon et les Baléares, ainsi que de Séville, quatrième ville d'Espagne. À Madrid, le maire de la ville et la présidente de la région, tous deux de droite, améliorent leurs résultats, obtenant la majorité absolue[20]. Sur les dix premières villes du pays, les socialistes n'en dirigent plus qu'une seule. Parmi les raisons invoquées de cette « déroute » sont mentionnées l'échec dans la lutte contre l'inflation, ainsi que les alliances acceptées par le PSOE, notamment avec la gauche radicale. Le parti Podemos étant d'ailleurs en fort recul dans ces élections[21].

Fin juillet 2023, le PSOE subit une défaite relative auxélections législatives, qui ne se traduit pas par le désastre annoncé[22]. Le parti obtient 32% des voix, derrière le Parti populaire (PP) qui a réuni 33% des suffrages. Ces deux partis devancent nettement le parti d'extrême droiteVox, qui rassemble 12,6% des voix. Ce résultat permet au PSOE de détenir 122 sièges au Congrès.

Les années et sont marquées par la multiplication d'affaires politico-financières qui touchent les proches de Pedro Sánchez ou son ancien bras droit,José Luis Ábalos. C'est dans ce contexte que le secrétaire général est réélu, sans concurrent, lors du41e congrès organisé àSéville fin novembre-début décembre[23]. En juin 2025,Santos Cerdán, numéro 3 du Parti socialiste mis en cause dans une affaire de corruption, démissionne de la direction du PSOE et de son mandat de député[24],[25].

Militants

[modifier |modifier le code]
AnnéeÉvénementNombre
Juillet 200837e congrès236 572[26]
Février 201238e congrès216 952[26] (en diminution)
Juillet 2014Congrès extraordinaire198 123[26] (en diminution)
Février 2016Référendum interne189 256[26] (en diminution)
Mai 201739e congrès187 815[26] (en diminution)
Novembre 2019Référendum interne178 651[26] (en diminution)
Octobre 202140e congrès163 847[27] (en diminution)
Novembre 2023Référendum interne160 000[28] (en diminution)
Décembre 2023Comptes annuels152 913[29] (en diminution)

Idéologie

[modifier |modifier le code]

Le programme du PSOE est proche de celui duParti socialiste européen.

Présence internationale

[modifier |modifier le code]

Le PSOE est présent dans différents pays, afin de maintenir une proximité avec les citoyens espagnols résidant à l'étranger. En Europe, les sections locales du continent situées hors d'Espagne sont fédérées par lePSOE Europa.

Dirigeants

[modifier |modifier le code]
Siège du PSOE, àMadrid.
Article détaillé :Commission exécutive fédérale du PSOE.

Présidents

[modifier |modifier le code]

Secrétaires généraux

[modifier |modifier le code]

Vice-secrétaires généraux

[modifier |modifier le code]

Secrétaires à l'Organisation

[modifier |modifier le code]

Porte-paroles au Congrès

[modifier |modifier le code]
TitulaireCirconscriptionDatesLégislature
Felipe GonzálezMadrid
1 an, 7 mois et 22 jours
Constituante
Alfonso GuerraSéville
2 ans, 5 mois et 25 jours
Ire
Javier Sáenz de CosculluelaLa Rioja
3 ans, 8 mois et 20 jours
Ire etIIe
Eduardo Martín TovalBarcelone
7 ans, 11 mois et 6 jours
IIe,IIIe etIVe
Carlos SolchagaNavarre
10 mois et 1 jour
Ve
Joaquín AlmuniaMadrid
3 ans, 4 mois et 9 jours
Ve etVIe
Juan Manuel EguiagarayMurcie
8 mois et 10 jours
VIe
Josep BorrellBarcelone
1 an, 1 mois et 3 jours
VIe
Luis Martínez NovalAsturies
1 an, 2 mois et 7 jours
VIe etVIIe
Jesús CalderaSalamanque
3 ans, 6 mois et 28 jours
VIIe
Alfredo Pérez RubalcabaCantabrie
2 ans et 12 jours
VIIIe
Diego López GarridoMadrid
1 an, 11 mois et 7 jours
VIIIe
José Antonio AlonsoLeón
3 ans, 10 mois et 6 jours
IXe etXe
Soraya RodríguezValladolid
2 ans, 6 mois et 26 jours
Xe
Antonio HernandoMadrid
2 ans, 8 mois et 12 jours
Xe,XIe etXIIe
José Luis ÁbalosValence
26 jours
XIIe
Margarita RoblesMadrid
11 mois et 18 jours
XIIe
Adriana LastraAsturies
3 ans, 2 mois et 20 jours
XIIe,XIIIe etXIVe
Héctor GómezSanta Cruz de Tenerife
1 an et 4 jours
XIVe
Patxi LópezBiscayeDepuis le
3 ans, 2 mois et 14 jours
XIVe etXVe

Résultats électoraux

[modifier |modifier le code]

Cortes Generales

[modifier |modifier le code]
AnnéeChef de fileCongrès des députésSénatGouvernement
Voix%#Sièges
1907Pablo Iglesias0,211e
0  / 404
Extra-parlementaire
1910Benito Pérez Galdós10,3[a]3e(en augmentation)
1  / 404
Opposition
1914Roberto Castrovido (es)8e[a](en diminution)
1  / 404
Opposition
19164e[a](en diminution)
1  / 404
Opposition
1918Melquíades Álvarez4e[b](en stagnation)
6  / 404
Opposition
1919Álvaro de Albornoz et
Pablo Iglesias
6e[a](en diminution)
6  / 404
Opposition
1920Pablo Iglesias12e(en diminution)
4  / 404
Opposition
19237e(en augmentation)
7  / 404
Opposition
1931Julián Besteiro72,92[a]1er(en augmentation)
120  / 404
Majorité relative
1933Francisco Largo Caballero21,684e(en augmentation)
59  / 404
Opposition
193647,03[c]1er(en augmentation)
99  / 404
Majorité relative
Pas d'élections(guerre d'Espagne etfranquisme)
1977Felipe González5 371 86629,392e
103  / 350
47  / 207
Opposition
19795 469 81330,50(en augmentation)2e(en stagnation)
104  / 350
61  / 208
Opposition
198210 127 39248,34(en augmentation)1er(en augmentation)
172  / 350
125  / 208
Majorité absolue
19868 901 71844,33(en diminution)1er(en stagnation)
163  / 350
116  / 208
Majorité absolue
19898 115 56839,88(en diminution)1er(en stagnation)
155  / 350
101  / 208
Majorité relative
19939 150 08339,10(en diminution)1er(en stagnation)
141  / 350
90  / 208
Majorité relative
19969 425 67838,00(en diminution)2e(en diminution)
122  / 350
73  / 208
Opposition
2000Joaquín Almunia7 918 75234,71(en diminution)2e(en stagnation)
106  / 350
53  / 208
Opposition
2004José Luis Rodríguez Zapatero11 026 16342,59(en augmentation)1er(en augmentation)
142  / 350
81  / 208
Majorité relative
200811 289 33544,36(en augmentation)1er(en stagnation)
144  / 350
87  / 208
Majorité relative
2011Alfredo Pérez Rubalcaba7 003 51129,16(en diminution)2e(en diminution)
96  / 350
48  / 208
Opposition
2015Pedro Sánchez5 545 31522,00(en diminution)2e(en stagnation)
81  / 350
47  / 208
Opposition
20165 443 84622,63(en augmentation)2e(en stagnation)
75  / 350
42  / 208
Opposition
04/20197 513 14228,67(en augmentation)1er(en augmentation)
111  / 350
120  / 208
Majorité relative
11/20196 792 19928,00(en diminution)1er(en stagnation)
108  / 350
91  / 208
Majorité relative, en coalition
20237 821 71831,68(en augmentation)2e(en diminution)
102  / 350
60  / 208
Majorité relative, en coalition

Élections européennes

[modifier |modifier le code]
Année%MandatsRangTête de listeGroupe
198739,08
28  / 60
1erFernando MoránSOC
198939,51
27  / 60
1er
199430,79
22  / 64
2ePSE
199935,33
24  / 64
2eRosa Díez
200443,46
25  / 54
1erJosep Borrell
200938,78
23  / 50
2eJuan Fernando López AguilarS&D
201423,01
14  / 54
2eElena Valenciano
201932,84
21  / 59
1erJosep Borrell
202430,19
20  / 61
2eTeresa Ribera

Dernières élections régionales

[modifier |modifier le code]
CommunautéAnnéeVoix%SiègesPositionGouvernement
Andalousie2022888 32524,10
30  / 109
2eOpposition
Aragon2023197 91929,55
23  / 67
2eOpposition
Asturies2023195 99936,50
19  / 45
1erEn coalition
Îles Baléares2023119 54026,53
18  / 59
2eOpposition
Canaries2023247 81127,17
23  / 70
1erOpposition
Cantabrie202366 91920,61
8  / 35
3eOpposition
Castille-et-León2022365 43430,02
28  / 81
2eOpposition
Castille-La Manche2023490 28845,04
17  / 33
1erMajoritaire
Estrémadure2023244 22739,90
28  / 65
1erOpposition
Galice2024211 36114,07
9  / 75
3eOpposition
La Rioja202353 56231,90
12  / 33
2eOpposition
Communauté de Madrid2023614 29618,18
27  / 135
3eOpposition
Région de Murcie2023175 50525,63
13  / 45
2eOpposition
Navarre202368 24720,68
11  / 50
2eEn coalition
Pays basque2024150 75214,09
12  / 75
3eEn coalition
Communauté valencienne2023708 14228,70
31  / 99
2eOpposition
Ceuta20237 15820,96
6  / 25
2eOpposition
Melilla20233 14810,66
3  / 25
3eOpposition

Fédérations

[modifier |modifier le code]
FédérationSecrétaire généralReprésentation
Andalousie (PSOE-A)María Jesús Montero
(Ministre des Finances)
30  / 109
Aragon (PSOE-Aragon)Pilar Alegría
(Ministre de l'Éducation)
23  / 67
Asturies (FSA-PSOE)Adrián Barbón
(Président)
19  / 45
Îles Baléares (PSIB-PSOE)Francina Armengol
(Présidente du Congrès des députés)
18  / 59
Pays basque (PSE-EE-PSOE)Eneko Andueza (es)
12  / 75
Canaries (PSOE Canarias)Ángel Víctor Torres
(Ministre de la Politique territoriale)
23  / 70
Cantabrie (PSC-PSOE)Pedro Casares
8  / 35
Castille-La Manche (PSCM-PSOE)Emiliano García-Page
(Président de la Junte)
17  / 33
Castille-et-León (PSCyL-PSOE)Carlos Martínez
(Maire deSoria)
28  / 81
Catalogne[d]
Estrémadure (PSOE-Ex)Miguel Ángel Gallardo (es)
28  / 65
Europe (PSOE Europa)Juan Cenzual
Galice (PSdeG-PSOE)José Ramón Gómez Besteiro
9  / 75
Communauté de Madrid (PSOE-M)Óscar López
(Ministre de la Transformation numérique)
27  / 136
Région de Murcie (PSRM-PSOE)Francisco Lucas (es)
13  / 45
Navarre (PSN-PSOE)María Chivite
(Présidente)
11  / 50
La Rioja (PSOE-LR)Javier García (es)
12  / 33
Communauté valencienne (PSPV-PSOE)Diana Morant
(Ministre de la Science)
31  / 99

Identité visuelle

[modifier |modifier le code]
  • Premier logo
    Premier logo
  • Logo de 1976 à 2001.
    Logo de 1976 à 2001.
  • Logo depuis 2001.
    Logo depuis 2001.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. abcd eteRésultat de laConjonction républicano-socialiste.
  2. Résultat de l'Alliance des gauches (Alianza de Izquierdas).
  3. Résultats duFront populaire.
  4. La fédération catalane du PSOE a fusionné en 1978 avec plusieurs partis pour former leParti des socialistes de Catalogne (PSC), indépéndant du PSOE.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. (en) « Spanish voters seem to hanker after stable centrist government », surThe Economist,(consulté le)
  2. Gerassimos Moschonas et George Papanagnou, « Posséder une longueur d'avance sur la droite : expliquer la durée gouvernementale du PSOE (1982-96) et du PASOK (1981-2004) »,Pôle Sud,‎,p. 43–104(ISSN 1262-1676,lire en ligne, consulté le).
  3. Nicolas Klein, « L'impasse du fédéralisme voulu par le PS espagnol », surlatribune.fr,(consulté le)
  4. (en) « Spain - Europe Elects », sureuropeelects.eu(consulté le)
  5. Bartolomé Bennassar,Franco, Paris, Perrin,, P.75 ; P.86
  6. JordiCanal, SophieBaby, Jean-PhilippeLuis et StéphaneMichonneau,« Chapitre 14. La Seconde République », dansHistoire de l'Espagne contemporaine,vol. 4, Armand Colin,, 217–239 p.(ISBN 978-2-200-62826-0,lire en ligne)
  7. BartoloméBennassar, « 1. De la victoire du Front populaire au « Mouvement » du 18 juillet »,Tempus,‎,p. 57–74(lire en ligne, consulté le)
  8. (es) Ibon Uría, « El récord de votos a una candidatura: 11.289.335 a Zapatero en 2008 »,Info Libre,‎(lire en ligne, consulté le).
  9. JoanMarcet, « Les élections européennes de juin 2009 en Espagne : première apparition d'un vote sanction »,Revue internationale de politique comparée,vol. Vol. 16,‎,p. 685-696(ISSN 1370-0731,lire en ligne, consulté le).
  10. « Espagne: Pedro Sanchez élu pour rénover le parti socialiste », surladepeche.fr,(consulté le).
  11. (es) Anabel Díez, « Pedro Sánchez dimite como secretario general del PSOE », surelpais.com/,(consulté le).
  12. (es) Anabel Díez, « La gestora del PSOE se reúne el lunes para tratar sobre la investidura », surelpais.com/,(consulté le).
  13. (es) Quico Sallés et Beatriz Candel, « Comité Federal del PSOE, en directo », surlavanguardia.com/,(consulté le).
  14. (es) « 'Fuga' masiva en el PSOE: más de 20.000 militantes quieren 'borrarse' tras la caída de Sánchez »,El Economista,‎(lire en ligne).
  15. François Musseau, « Avec Pedro Sánchez, le Parti socialiste espagnol prend un virage contestataire »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  16. « Espagne : Mariano Rajoy renversé par le Parlement et remplacé par Pedro Sanchez », surEurope 1,(consulté le1er juin 2018).
  17. « Espagne: début d'un méga-procès pour corruption en Andalousie », surlorientlejour.com,.
  18. « Espagne : l'extrême droite entre au Parlement régional d'Andalousie », surlefigaro.fr,.
  19. « Espagne : 19 ex-dirigeants socialistes condamnés dans un scandale de corruption », surlefigaro.fr,(consulté le).
  20. Mathieu de Taillac,Espagne: après la déroute de la gauche, Sanchez dissout le Parlement, lefigaro.fr, 29 mai 2023
  21. Frédéric Says,Espagne : le "tsunami" électoral contre la gauche, symbole de la droitisation de l'Europe, francetvinfo.fr, 29 mai 2023
  22. « L’Espagne en mal de majorité à l’issue des élections législatives »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  23. AFP, « Espagne : Pedro Sánchez reconduit à la tête du Parti socialiste sur fond de scandales »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  24. François-Xavier Gomez,Tempête politique en Espagne après la démission forcée du numéro 3 du Parti socialiste, liberation.fr, 12 juin 2025
  25. Espagne: démission d'un cadre socialiste accusé de corruption, Pedro Sanchez demande pardon, rfi.fr, 12 juin 2025
  26. abcde etf(es) « El PSOE pierde casi 9.200 militantes desde que Sánchez reconquistó Ferraz en 2017 »,El Confidencial,‎(lire en ligne, consulté le).
  27. (es) PSOE, « Memoria de Gestión – Comisión Ejecutiva Federal », sur40congreso.psoe.es,(consulté le).[PDF]
  28. (es) « Las bases del PSOE ratifican el acuerdo con Sumar y el independentismo con un respaldo del 87% »,El País,‎(lire en ligne, consulté le).
  29. (es) « El PSOE sufre la huida de 35.000 afiliados desde que Pedro Sánchez lidera el partido »,Vozpopuli,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • PSOE,sur leWiktionnaire

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Parti socialiste ouvrier espagnol.

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Secrétaires généraux
Présidents
Vice-secrétaires généraux
Secrétaires à l'Organisation
Porte-paroles parlementaires
Congrès
Sénat
Fédérations
Parti associé
Partis absorbés
Congrès
Élections primaires
v ·m
Congrès des députés
XVe législature
Élections du 23/07/2023
(350 députés)
Sénat
XVe législature
Élections du 23/07/2023
(266 sénateurs)
Parlement européen
10e législature
Élections du 09/06/2024
(61 députés sur 720)
Partis dans lesparlements
descommunautés autonomes
Élections du 28/05/2023
2022 (Castille-et-León,Andalousie)
2024 (Galice,Pays basque,Catalogne)
Autres partis
dans des conseils municipaux
Élections municipales espagnoles de 2023
Villes autonomes :
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Parti_socialiste_ouvrier_espagnol&oldid=230687065 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp