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Parti socialiste (France)

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Parti socialiste
Image illustrative de l’article Parti socialiste (France)
Logotype officiel.
Présentation
Premier secrétaireOlivier Faure
Fondation1905 (SFIO)
1969 (PS)
Fusion deSFIO
UCRG
UGCS
CIR(1971)[1]
Objectif socialiste(1975)
Scission dansPDS(1970)
MDC(1993)
LGM(2007)
PG(2009)
ND(2013)
G·s(2017)
GDS(2018)
GRS(2019)
FP(2022)
LC(2023)
Siège45,boulevard Saint-Martin
75003Paris(depuis 2025)
Première secrétaire déléguée[note 1]Johanna Rolland
Porte-parolesRémi Branco
Arthur Delaporte
Stéphane Delpeyrat
Dieynaba Diop
Fatiha Keloua-Hachi
Julie Martinez
Yannick Ohanessian
Alexandre Ouizille
Emma Rafowicz
Mélanie Thomin
Stéphane Troussel
Secrétaire généralPierre Jouvet
Mouvement de jeunesseLes Jeunes Socialistes
Journal procheLe Populaire(jusqu'à 1970)

Le Nouveau Populaire(depuis 2025)

Personnages-clésAlain Savary
Guy Mollet
François Mitterrand
Pierre Mauroy
Michel Rocard
Laurent Fabius
Jacques Delors
Lionel Jospin
Ségolène Royal
François Hollande
Jean-Marc Ayrault
Martine Aubry
Benoît Hamon
Olivier Faure
PositionnementActuel :
Gauche àcentre gauche[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]

Historique :
Gauche àgauche radicale[10],[11]

IdéologieActuelle :
Progressisme[12]
Social-démocratie[13],[14]'
Social-écologie[15]
Europhilie[16],[17],[4]

Courants internes :
Socialisme démocratique[18],[10]
Socialisme[2]
Réformisme[19]
Écosocialisme[20]
Social-libéralisme[21],[3]

Historique :
Anticapitalisme(jusqu'en 1991 officiellement)[10]
Marxisme(courant interne lors de la fondation)[10]

Affiliation nationaleUnion de la gauche socialiste et démocrate(1973)
Programme commun(1972-1977)
Gauche plurielle(1997-2002)
Nouvelle Union populaire écologique et sociale(2022-2024)
Nouveau Front populaire(depuis 2024)
Affiliation européenneParti socialiste européen
Affiliation internationaleInternationale socialiste
Alliance progressiste
Adhérents50 000 (2024)[22]
CouleursRose[23]
Site webparti-socialiste.fr
PrécédentSection française de l'Internationale ouvrière
Présidents de groupe
Assemblée nationaleBoris Vallaud(SOC)
SénatPatrick Kanner(SER)
Parlement européenIratxe García(S&D)
Assemblée parlementaire du Conseil de l'EuropeFrank Schwabe(SOC)
Représentation
Députés
65  / 577
Sénateurs
63  / 348
Députés européens
10  / 81
Présidence de conseils départementaux
23  / 98
Présidence de conseils régionaux
4  / 18
Maires de communes de plus de 30 000 habitants
45  / 279
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LeParti socialiste (PS) est unparti politique français, classé àgauche et aucentre gauche sur l'échiquier politique.

Créé en 1969 aucongrès d'Alfortville autour de laSection française de l'Internationale ouvrière (fondée en1905 sous l'impulsion deJean Jaurès), le Parti socialiste trouve son origine dans le courant de pensée dusocialisme démocratique. Aucongrès d'Épinay en 1971, il s'élargit à nouveau en intégrant laConvention des institutions républicaines dont le fondateur,François Mitterrand, est élu premier secrétaire. Sous sa direction, le PS oriente alors son action sur l'union de la gauche et l'élaboration d'unprogramme commun de gouvernement avec leParti communiste français.

François Mitterrand remporte l'élection présidentielle de 1981, devenant le premierchef d'État socialiste sous laCinquième République ; il réalisedeux septennats présidentiels qui sont marqués par des mesures sociales puis par le « tournant de la rigueur », ainsi que par deuxcohabitations avec ladroite. Le Parti socialiste revient au pouvoir avec la formation dugouvernement Jospin, à la suite de la victoire de lagauche plurielle auxélections législatives de 1997 après la dissolution de l'Assemblée Nationale.Lionel Jospin est éliminé de l'élection présidentielle de 2002 dès le premier tour, arrivant en troisième position derrière le candidat d'extrême droite, fondateur du Front National,Jean-Marie Le Pen, ce qui inaugure une décennie d'absence du parti de toute responsabilité au sein de l'exécutif.

Désigné candidat à l'élection présidentielle à l'issue d'uneprimaire ouverte,François Hollande est ensuite éluprésident de la République en2012. Sonquinquennat est notamment marqué par sa forte impopularité et par des tensions avec les« frondeurs », des socialistes en désaccord avec la politique économique et sociale tournée vers lecentre desgouvernements de Jean-Marc Ayrault,de Manuel Valls puisde Bernard Cazeneuve.

Après le quinquennat de François Hollande qui ne se représente pas en raison d'une forte impopularité, le Parti socialiste voit en grande partie de ses cadres rejoindre son ancienministre de l'économieEmmanuel Macron et son mouvementEn marche, refusant de soutenirBenoît Hamon à l'électionen 2017. Concurrencé à gauche par l'ancien sénateur socialisteJean-Luc Mélenchon,Benoît Hamon ne parvient pas à se qualifier pour le second tour.

Le Parti socialiste perd auxélections législatives suivantes son hégémonie au sein de la gauche française. Sous la direction d'Olivier Faure, il conserve néanmoins un fort ancrage lors des élections locales suivantes. La candidature de lamaire de ParisAnne Hidalgo lors de l'élection présidentielle de 2022 donne au parti son pire résultat à un scrutin présidentiel, ne parvenant pas à franchir le seuil pour obtenir le remboursement de ses frais de campagne.

Le parti opère alors un virage à gauche en rejoignant la coalition de laNouvelle Union populaire écologique et sociale, menée parLa France insoumise deJean-Luc Mélenchon, lors desélections législatives de 2022, ce qui conduit à des contestations en interne. Lesélections européennes de 2024 voient le Parti socialiste, mené parRaphaël Glucksmann, obtenir le plus grand nombre de suffrages parmi les quatre principaux partis de laNouvelle Union populaire écologique et sociale. Lors desélections législatives anticipées de 2024, il est partie prenante duNouveau Front populaire.

Fondements

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Doctrine

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La déclaration de principes est le texte qui fixe les valeurs fondamentales du PS. La première a été adoptée en 1905 par laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Elle déclarait dans son premier article[24] :

« Le Parti socialiste est un parti de classe qui a pour but desocialiser les moyens de production et d'échange, c'est-à-dire de transformer la sociétécapitaliste en une sociétécollectiviste oucommuniste, et pour moyen l'organisation économique et politique duprolétariat. Par son but, par son idéal, par les moyens qu'il emploie, le parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par laclasse ouvrière, n'est pas un parti de réforme, mais un parti delutte des classes et derévolution. »

La déclaration de principe de 1946 réaffirme le caractère révolutionnaire du parti et reste fidèle aumarxisme sur un grand nombre de points :« Le caractère distinctif du Parti socialiste est de faire dépendre la libération humaine de l'abolition du régime de la propriété capitaliste qui a divisé la société en classes nécessairement antagonistes, et créé pour l'une la faculté de jouir de la propriété sans travail, pour l'autre l'obligation de vendre son travail, et d'abandonner une part de son produit aux détenteurs du capital. »[25].

Une nouvelle déclaration de principe est adoptée en 1969, au moment du regroupement de la« gauche non communiste » et de la création du Parti socialiste moderne. Elle insiste sur le caractère« révolutionnaire » du parti :« L'utilisation des réformes implique que l'on ait conscience de leur valeur et de leurs limites. Le Parti socialiste sait toute la valeur des réformes qui ont déjà atténué la peine des hommes et, pour beaucoup d'entre eux, accru leurs capacités révolutionnaires. Mais il tient également à mettre en garde les travailleurs, la transformation socialiste ne peut pas être le produit naturel et la somme de réformes corrigeant les effets du capitalisme. Il ne s'agit pas d'aménager un système, mais de lui en substituer un autre. »[26].

La quatrième déclaration de principe est adoptée en 1990. Elle fait suite à l'exercice du pouvoir par le PS, qui a alors été confronté aux réalités de la mondialisation capitaliste. La déclaration prône« une société d'économie mixte qui, sans méconnaître les règles du marché, fournisse à la puissance publique et aux acteurs sociaux les moyens de réaliser des objectifs conformes à l'intérêt général »[27]. Le PS adopte par ailleurs la notion de « développement durable » pour redéfinir plus globalement le modèle de société qu’il entend promouvoir[28].

Enfin, la version actuelle de la déclaration de principe a été adoptée en. Elle affirme dans son article premier[29] :

« Être socialiste, c'est ne pas se satisfaire du monde tel qu'il est, c'est vouloir changer la société. L'idée socialiste relève, à la fois, d'une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure. Le but de l'action socialiste est l'émancipation complète de la personne humaine. »

Cette version marque un changement par rapport aux précédentes. Elle ne fait plus référence aux« oppositions des classes »[27], parle pour la première fois de la création de richesse, prône une« économie de marché régulée » et« un secteur privé dynamique »[30]. PourFrançois Bilger cette évolution met fin à une« exception française » : en effet, d'après lui, le PS était le seul grand parti de tendance socialiste ou social-démocrate en Europe à ne pas s'être rallié officiellement à l'économie de marché[31]. La déclaration conserve néanmoins« une critique historique du capitalisme créateur d'inégalités, facteur de crises, et de dégradations des équilibres écologiques »[29].

Selon cette déclaration, la principale idéologie du parti est lesocialisme démocratique. Les socialistes se réclament de la tradition de l'humanisme, de la philosophie desLumières et des valeurs proclamées par laRévolution française. Ils placent l'égalité, ledéveloppement durable, leprogrès et ladémocratie en tête des finalités d'un PS qui se définit commerépublicain,laïque,réformiste,féministe,humaniste etdécentralisateur[29].

En 2017, le chercheur Thibaut Rioufreyt qualifie la doctrine officielle du PS de« chimérique », et ce« dans un double sens » : d'une part parce qu'elle« ne renvoie à rien de réel » et d'autre part« parce [qu'elle] juxtapose des éléments hétérogènes : un peu denationalisations pour les uns, un peu de référence à la social-démocratie scandinave pour les autres… Le résultat est schizophrène, avec des contradictions jamais réglées. Il ne s’agit pas vraiment de synthèse, mais d’éclectisme »[21].

Courants

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Historiquement, la SFIO puis le PS ont toujours hébergé des sensibilités différentes dusocialisme français, organisées en courants.

Dans les années 2010, on identifie une« aile droite », ditesociale-libérale, représentée notamment parManuel Valls[32] ouGérard Collomb[33], et une« gauche du PS » menée parBenoît Hamon etEmmanuel Maurel[34]. Ces quatre personnalités quittent toutefois le parti après l’élection présidentielle française de 2017, les deux premiers se rapprochant deLa République en marche, les deux derniers fondant chacun leur propre parti (respectivementGénération.s et laGauche républicaine et socialiste).

Au cours de la décennie 2020 et notamment à la suite de l'accord de laNouvelle Union populaire écologique et sociale puis duNouveau Front populaire, le parti est divisé entre une« aile gauche » favorable à l'union avec l'ensemble de la gauche, y comprisLa France insoumise, menée parOlivier Faure,Boris Vallaud ouJohanna Rolland, et une« aile droite » hostile à une alliance avecJean-Luc Mélenchon, représentée en partie par les « éléphants », les cadres historiques du parti, commeAnne Hidalgo,Stéphane Le Foll etCarole Delga.

À l'occasion de chaque congrès, les militants sont amenés à voter pour élire leurs futurs représentants. À cette occasion, les courants se structurent autour des motions et chaque motion présente un texte d'orientation soumis au vote des adhérents[35]. À l'occasion ducongrès de Nancy de 2025, les motions en présence sont :

  • motion A : « Le cœur de la gauche », dont le premier signataire estOlivier Faure ;
  • motion B : « Unir », dont le premier signataire estBoris Vallaud ;
  • motion C : « Changer pour gagner », dont le premier signataire estNicolas Mayer-Rossignol ;

La motion A ayant recueilli la majorité des voix des militants au premier tour avec 42,21 %[36],Olivier Faure est ensuite réélupremier secrétaire du Parti socialiste face àNicolas Mayer-Rossignol avec 50,9 % des voix[37].

Organisation interne

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Organigramme des instances du Parti socialiste
Organigramme des instances du Parti socialiste depuis2012.

Adhérents

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Du fait d'une longue confrontation avec les communistes, les socialistes ont largement entretenu une tradition militante de terrain, éditant nombre de tracts, mais aussi de journaux internes, de publications externes et d'autres brochures.

Galvanisé par l'élection de François Mitterrand, en mai 1981, le parti revendique à cette époque 214 000 adhérents, un chiffre qui va sensiblement baisser au cours des vingt années suivantes, affichant 119 116 en 1999, jusqu'au rebond de l'année 2006, où le parti déclare 260 000 adhérents[38].

Lors duCongrès de Reims en novembre 2008, le nombre revendiqué d'adhérents du parti est de 232 511[39]. Ce chiffre était de 203 000 en septembre 2009[40] mais baisse à 131 000 en 2013 / 2014 durant le mandat deFrançois Hollande, dont la moitié seulement à jour de cotisation[41]. Au, le parti annonce compter 111 450 adhérents[42]. En 2021, il comprend près de 22 000 adhérents à jour de cotisation[43]. En janvier 2023, peu avant son80e Congrès, le Parti socialiste annonce avoir plus de 41 000 adhérents à jour de cotisation[44].

L'âge minimal d'adhésion au Parti socialiste est de quinze ans. L'adhésion au parti est libre, individuelle et chaque adhérent possède les mêmes droits.

Lors de chaque congrès, les adhérents votent pour les textes d'orientation définissant la ligne du parti, et les responsables sont élus à tous les niveaux : section locale, fédération départementale et au niveau national. Dans les années 2000, une procédure de consultation interne est mise en place afin que les militants puissent participer à des décisions de ligne politique du parti sur des questions précises. D'autres innovations à l'adresse des sympathisants doivent permettre que ces derniers, sous l'appellation« adhérents du projet », puissent participer très concrètement à l'élaboration du projet socialiste. Ce processus est mis en sommeil à la suite duréférendum du 29 mai 2005[45].

Le profil des adhérents socialistes, habituellement désignés comme dans les autres partis de gauche par le sobriquet amical« camarades », a peu évolué au cours du temps : le Parti socialiste n'a jamais été réellement un parti d'ouvriers et la base de recrutement se situe parmi les classes moyennes, surtout les enseignants, les cadres territoriaux et fonctionnaires, ainsi que les salariés de bas échelon et cadres du secteur privé.

Des événements traditionnels rythment annuellement la vie militante du parti, comme l'université d'été, chaque fin août àLa Rochelle de 1993 à 2015[46] et en 2019[47], puis depuis 2020 àBlois[48], ou comme les nombreuses« fêtes de la Rose », dont la plus médiatique a étécelle de Frangy-en-Bresse, le week-end qui précède l'université d'été.

Congrès

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Article détaillé :Congrès socialiste (France).

Le congrès du Parti socialiste est la plus haute instance du parti. Depuis 2010[49], un congrès est organisé dans les six mois qui suivent uneélection présidentielle et à mi-mandat du quinquennat. Un congrès extraordinaire peut être convoqué à tout moment.

Lors de chaque congrès, les adhérents sont appelés à voter sur des textes d'orientation politique, appelée «motions», déposés par les courants du parti. Ce vote sur les motions détermine à la proportionnelle la représentation de chacun des courants dans toutes les instances du parti : section locale, fédération départementale, délégués au congrès, conseil national, bureau national. À partir ducongrès de 2012, le vote sur les motions est couplé avec l'élection du premier secrétaire : les premiers signataires de chacune des deux motions arrivées en tête sont candidats pour le second tour.

Instances nationales

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Article connexe :Premier secrétaire du Parti socialiste.

Les membres du conseil national (autrefois comité directeur) sont désignés par les délégués au congrès national proportionnellement aux résultats obtenus par les différentes motions. Le conseil national est composé de204 membres élus par le congrès national et de 102 premiers secrétaires fédéraux. Le conseil national exécute et fait exécuter lamotion d'orientation majoritairement adoptée par le congrès. Il se réunit au moins quatre fois par an. Il constitue en quelque sorte le parlement interne du parti, car il est le reflet direct de la réalité des sensibilités et des courants du PS.

Le bureau national (autrefois bureau exécutif) assure l'administration et la direction duparti dans le cadre des attributions que lui délègue le conseil national. Ses membres sont désignés selon les mêmes procédures que les membres du conseil national. Il comprend54 membres sous la direction du premier secrétaire et se réunit tous les mardis en fin d'après-midi.

Les membres du secrétariat national sont élus par le conseil national sur proposition du premier secrétaire. Ils ont la charge de la mise en œuvre des décisions prises par le conseil national et le bureau national. Le secrétariat national, dont les réunions ont lieu le mardi à 13 h[réf. nécessaire], assure ainsi la gestion du parti. Chaque secrétaire national a la charge d'un secteur d'activité du parti et rend compte devant le conseil national de l'activité de son secteur. À l'occasion du congrès, la direction nationale du parti rend compte de son activité dans un rapport statutaire soumis aux militants. Les secrétaires nationaux sont assistés par des délégués nationaux ayant la charge d'une partie du secteur de chaque secrétariat[50].

Instances locales

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La section est la structure de base du Parti socialiste et peut être locale ou thématique. En général, elle s'organise au sein d'un canton, d'une commune ou d'un quartier mais il existe également des sections organisées autour d'une entreprise ou d'uneuniversité, voire autour de thèmes.

La section est le cadre de militantisme le plus direct : ce sont les sections qui organisent les collages d'affiche, les distributions de tract, les porte-à-porte, etc. Ce sont elles également qui constituent le relais essentiel entre le « national » (direction nationale), la « fédé » (fédération départementale), les élus et les militants et c'est en leur sein que se pratique le débat interne, que ce soit dans le cadre d'un congrès ou d'une consultation interne.

Le secrétaire de section est élu à bulletins secrets et au scrutin uninominal majoritaire à deux tours par la première assemblée générale des adhérents de la section suivant le congrès national. Il est l'animateur de la section et son porte-parole. La section est administrée par une commission administrative composée à la proportionnelle du résultat des motions dans la section lors du dernier congrès.

La maison du parti de la fédération des Ardennes àCharleville-Mézières.

La fédération met en œuvre la politique du parti au niveau local. Il existe une fédération pour chaque département métropolitain, chaque département ou territoire d'outre-mer, plus une pour les Français de l'étranger. Les instances de la fédération sont renouvelées à chaque congrès. Le conseil fédéral (CF) est l'instance de décision de la fédération. Il délègue certaines de ses prérogatives au bureau fédéral (BF). Le secrétariat fédéral assure la gestion politique de la fédération, en liaison avec le secrétariat national du parti, et agit par délégation de la CF ou du BF. Le secrétariat fédéral est constitué de membres choisis par le premier secrétaire fédéral, parmi la majorité politique de la fédération. Les secrétaires fédéraux ont la charge de le seconder dans la gestion courante de la fédération et dans l'application des décisions du CF, ils ont la charge d'un ou plusieurs secteurs d'activité. Le premier secrétaire fédéral est élu au scrutin majoritaire à deux tours par les militants après la tenue du congrès national.

L'union régionale regroupe les fédérations d'une même région. Elle est dirigée par un comité régional du parti qui détermine la politique du parti concernant les problèmes propres à la région et veille à son application en liaison avec les élus. Le comité régional est élu par une convention régionale qui se réunit dans la quinzaine de jours suivant le congrès national et procède à l'élection du secrétaire régional au scrutin majoritaire à deux tours. Celui-ci ne peut cumuler sa fonction avec celle de premier secrétaire d'une fédération de sa région.

Instances internationales et européennes

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Le Parti socialiste est membre de l'Internationale socialiste (IS), l'organisation mondiale des partissocialistes,sociaux-démocrates ettravaillistes, et de l'Alliance progressiste. Au niveau européen, le PS est membre duParti socialiste européen (PSE) et dugroupe dessocialistes et démocrates auParlement européen.

Organisations associées

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Le Parti socialiste travaille avec des organismes dont l'action participe à la réalisation de ses objectifs. Ils peuvent être liés organiquement au Parti socialiste ou simplement partenaire :

Investitures des candidats

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Article connexe :Primaire citoyenne de 2011.

Les candidats socialistes aux élections sont désignés par le vote des adhérents puis officiellement investis par le conseil national.

Pour les élections uninominales (élections cantonales etlégislatives) ainsi que pour la désignation des têtes de liste pour les autres scrutins, les adhérents votent pour le candidat de leur choix. Pour les scrutins de liste (municipales,régionales,européennes), les adhérents peuvent approuver une liste présentée par la fédération départementale ou voter pour une liste alternative.

En1995 et2007, le candidat du Parti socialiste pour l'élection présidentielle a également été désigné par le vote des adhérents du parti. Toutefois, en 2011 le PS a, pour la première fois en France, désigné son candidat pour l'élection présidentielle de 2012 lors d'uneprimaire ouverte à l'ensemble desFrançais inscrits sur les listes électorales.

Histoire

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Article détaillé :Histoire du socialisme en France.

1831-1905 : le mouvement ouvrier et les origines du socialisme français

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Les théories développées dans la première partie duXIXe siècle par les premiers penseurs socialistes (Saint-Simon,Fourier,Cabet,Leroux) au sein d'une bourgeoisie éclairée influencent peu les milieux populaires.

Ces théoriciens qualifiés d'utopistes par la suite se démarquent ainsi du socialisme scientifique, développé par la suite parKarl Marx avec son analyse de la société industrielle. Au-delà de l'utopie, la réalité est imprimée au fer chaud de la révolution industrielle : les nouvellesconditions de travail engendrées par celle-ci entraînent des révoltes vite réprimées :révolte des canuts lyonnais en 1831, journées dejuin 1848,Commune de Paris en 1871… La « question sociale » est mise au premier plan, mais la révolution de 1848 fait déjà apparaître des divergences entre les démocrates socialistes réformistes (Ledru-Rollin,Louis Blanc) et les partisans de la révolution (Blanqui,Barbès), qui considèrent la violence comme le seul moyen permettant un changement profond du système économique et social. Le combat pour la république, contre la monarchie censitaire et contre le Second Empire, se conjugue alors avec la lutte contre les nouvelles conditions de travail et de vie engendrées par la révolution industrielle. Lagauche républicaine s'organise et cherche à effectuer une synthèse entre la tradition montagnarde de larévolution de 1789-1794 et les questions sociales que lemouvement ouvrier naissant fait surgir.

LaDeuxième Internationale est constituée en 1889 à Paris et l'influence des idées deKarl Marx y est dominante. Cependant, les idées libertaires etanarcho-syndicalistes continuent à influencer une partie dumouvement ouvrier, qui manifeste sa méfiance à l'égard de lapolitique. Après lareconnaissance du droit syndical en 1884, la Confédération générale du travail (CGT) se constitue en 1895. En 1906, elle adopte la « Charte d'Amiens » qui consacre le principe de l'indépendance dusyndicalisme par rapport aux partis politiques. De là découle l'absence de liens organiques entre partis et syndicats, principe qui distingue fortement le socialisme français de lasocial-démocratie de l'Europe du Nord.

Jean Jaurès.

Lesocialisme politique en France s'unifie en 1905 sur injonction de l'Internationale, au congrès du Globe avec la fusion des différents courants socialistes (« guesdistes », « blanquistes », « réformistes »…) dans la nouvelle Section française de l'internationale ouvrière. Peu à peu, le député du TarnJean Jaurès s'impose comme la figure majeure du socialisme en France, par son combat pour l'unité, par sa volonté de synthèse entre larépublique et lesocialisme, entre le patriotisme et l'internationalisme, entre les idéesmarxistes et la tradition de laRévolution française libérale. LaSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO), qui se veut parti ouvrier, a acquis une large base électorale (en particulier avec lesocialisme municipal) et militante : les paysans, les ouvriers, les artisans côtoient les intellectuels et les fonctionnaires.

1905-1920 : de l'union à la scission

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Articles connexes :Section française de l'Internationale ouvrière etCongrès de Tours.
Logo de laSection française de l'Internationale ouvrière.

Les principes de l'internationalisme et dupacifisme portés jusqu'alors par lemouvement ouvrier et laIIe Internationale sont remis en question par l'adhésion de laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et de la majorité de laCGT à la politique d'union sacrée au déclenchement de laPremière Guerre mondiale[51]. Cependant, l'assassinat de Jean Jaurès, la durée de la guerre, les sacrifices et désillusions qu'elle entraîne, vont faire croître une opposition qui s'organise lors de laconférence de Zimmerwald en, autour de la minorité des dirigeants socialistes de différents pays ayant refusé l'union sacrée, qu'ils considèrent comme une trahison des idées socialistes et internationalistes. En 1917, larévolution russe accentue une poussée à gauche dans le parti et suscite de plus en plus de sympathie. La SFIO, profondément traumatisée et divisée, se trouve donc devant le choix de l'adhésion à laIIIe Internationale, dirigée parLénine et les bolcheviques.

Lecongrès de Tours (1920).

Lecongrès de Tours de décembre 1920 survient après l'échec électoral de 1919 (chambre « bleu horizon ») et l'échec syndical des grandes grèves de 1920, mais également après la fin de la guerre qui avait vu la majorité des dirigeants socialistes soutenir le gouvernement au nom de l'union sacrée. Par ailleurs, les bolcheviques défendent la possibilité d'une révolution mondiale et tentent par les 21 conditions d'adhésion à laIIIe Internationale de se constituer une avant-garde révolutionnaire dans chaque pays.

Les conditions d'une scission sont réunies : le congrès voit l'opposition entre un socialismeréformiste (basé sur le parlementarisme), position défendue par Blum ; un courant plus révolutionnaire mais refusant de s'affilier à l'Internationale de Lénine, position défendue parJean Longuet (qui, au niveau international, sera représentée par l'Union des partis socialistes pour l'action internationale) ; et une volonté révolutionnaire d'adhésion à laIIIe Internationale. Les trois-quarts des congressistes votent la motion d'adhésion à l'Internationale Communiste (mais les « 21 conditions » ne sont pas votées), puis créent la Section Française de l'Internationale Communiste (SFIC, puisParti communiste)[52]. La « Vieille Maison » SFIO est maintenue autour deLéon Blum,Jean Longuet et de quelque 20 000 adhérents[réf. nécessaire].

1921-1938 : le cartel des gauches, le Front populaire

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Léon Blum.
Livret d'adhésion au Parti socialiste (SFIO) d'un menuisier du Bas-Rhin (1925).

Lecartel des gauches entre 1924 et 1926 signe une majorité de gauche à la Chambre autour de la SFIO et des radicaux. Les socialistes pratiquent alors pour la première fois le soutien sans participation au gouvernement.

La stalinisation du PC s'accompagne de nombreuses exclusions et de départs de militants qui, pour certains, reviennent à la SFIO — laquelle redevient ainsi la principale organisation de gauche.

LeFront populaire est constitué en 1935. Après les élections victorieuses de mai 1936, unegrève générale spontanée permet d'obtenir un large ensemble de réformes sociales (augmentation des salaires, conventions collectives, congés payés, semaine de40 heures au lieu de 48, etc.). Le gouvernement dirigé parLéon Blum se constitue en juin 1936. Les difficultés économiques et les rigidités de l'appareil de production amènent le gouvernement à pratiquer une « pause » dans les réformes sociales. La politique de non-intervention dans laguerre d'Espagne divise les socialistes, tandis que les premières réformes étant réalisées, le soutien des radicaux faiblit. Les derniers mois dugouvernement Blum voient une dégradation de la situation. Mis en minorité devant le Sénat en juin 1937, le gouvernement démissionne. En 1938, la SFIO exclut son aile gauche qui crée alors un parti dissident : leParti socialiste ouvrier et paysan.

1939-1958 : de la Résistance à laIVe République

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Daniel Mayer.

Les socialistes français restés fidèles à laRépublique se ressaisissent et s'organisent dès 1940 sous l'impulsion, notamment, deDaniel Mayer dans des réseaux de résistance. Le parti SFIO est reconstitué dans la clandestinité sous le nom deComité d'action socialiste entre mars 1941 et mars 1943.Léon Blum, avant d'être déporté, l'illustre par son comportement au cours duprocès de Riom, obligeant Vichy à l'interrompre le. Sa prison est le point de ralliement des socialistes résistants, et il les exhorte inlassablement à l'action, jusqu'à ce qu'il soit déporté. Les socialistes forment d'après Marc Sadoun le premier groupe de laRésistance non communiste mais contrairement auParti communiste, ils ne lient pas la reconstitution du parti et la formation des groupes de combat (sauf enProvence, avec leréseau Brutus et en Bretagne avec l'action deTanguy Prigent), ce qui limite leur visibilité. Ils sont hégémoniques dès le début àLibération Nord, majoritaires àLibération-Sud et dans lesMouvements unis de la Résistance (MUR) dès leur constitution, influents àCeux de la Résistance, au sein l'Organisation civile et militaire et, à partir de 1942, dans le mouvementCombat. Seuls Brutus et Libération Nord sont des relais solides pour le Parti socialiste clandestin.

Des membres de la SFIO siègent auConseil national de la Résistance (CNR) mais aussi quelques-uns dans les arcanes deVichy. La SFIO pratique une « épuration interne » sévère. Elle édicte des règles sévères quant à la réintégration des cadres du parti, mais l'application locale est plus délicate. Les fédérations sont plus indulgentes que les instances nationales du parti. Sur les 168 parlementaires (députés, sénateurs) d'avant guerre, 53 sont réintégrés sans conditions : les32 députés encore vivants ayant refusé devoter les pleins pouvoirs à Philippe Pétain (François Camel,Marx Dormoy,Georges Pézières,Léon Roche sont morts durant l'occupation) et21 réintégrés en vertu de leur « attitude résistante indiscutable ». 84 élus sont définitivement exclus du parti, pour avoir votés les pleins pouvoirs ou pour s'être abstenus ou pour manque deRésistance. L'épuration est l'occasion d'un renouvellement important des cadres : parlementaires, direction nationale, secrétaires fédéraux[53]. De plus, elle coïncide avec un rajeunissement des cadres. L'ascension rapide deGeorges Brutelle, résistant de vingt-cinq ans à peine qui devient secrétaire général adjoint en 1947, en témoigne de manière spectaculaire. Certains exclus de la SFIO créent, avec l'ancien secrétaire généralPaul Faure,Charles Spinasse et d'autres militants ayant, de près ou de loin, collaboré avec lerégime de Vichy, unParti socialiste démocratique qui rejoint leRGR.

Les socialistes participent au gouvernement avec de Gaulle jusqu'en janvier 1946 puis, selon la formule du tripartisme (SFIO,PCF,MRP), jusqu'en mai 1947. Les réformes de structure réalisées à la Libération et pendant le tripartisme continuent de modeler le visage de la France moderne : vote des femmes, nationalisations, Sécurité sociale (à l'initiative du ministre communiste Ambroise Croizat), comités d'entreprise. La SFIO a joué un rôle essentiel dans la rédaction du programme du CNR.

La SFIO connaît une brève période d'euphorie dans l'immédiat après-guerre. En mai 1945, la plupart des maires socialistes élus lors des élections municipales précédentes (1935) sont réélus, et plusieurs grandes villes basculent dans le camp socialiste, commeBordeaux,Grenoble,Cherbourg et même la très conservatriceNice. En janvier 1946, c'est un socialiste,Félix Gouin, qui succède au généralde Gaulle à la tête du gouvernement provisoire. Cette année-là, la SFIO compte environ 350 000 adhérents, record historique jamais égalé depuis.

Guy Mollet.

Mais elle se trouve rapidement confrontée, à l'intérieur, au problème de la concurrence duPCF et, à l'extérieur, à la constitution des deux grands blocs antagonistes.

Auxélections constituantes de 1945, le PCF dépasse pour la première fois la SFIO (26 contre 24 %). Le congrès de septembre 1946 se tient alors que le parti traverse une grave crise d'identité.Guy Mollet anime une tendance de gauche composite qui met en minorité la direction sortante (Daniel Mayer) soutenue parLéon Blum.

Guy Mollet affirme sa fidélité à la doctrinemarxiste, à lalutte des classes, à l'unité d'action avec lePCF et condamne les « révisionnismes ».

PourLéon Blum et les socialistes assurant des responsabilités gouvernementales, le souci majeur reste l'instauration du nouveau régime parlementaire sur le plan intérieur et, à l'extérieur, la recherche d'une troisième voie entre le protectorat américain et la dictature stalinienne. Ainsi se comprennent les efforts pour créer une Europe forte et indépendante.

Lors desélections législatives de novembre 1946, la SFIO passe sous le seuil de 18%, largement distancée par le PCF, fort d'une centaine de journaux réunis autour de l'Union française de l'information, qui obtient dans le sillage de labataille de la production son meilleur score historique, plus de 28,3% des voix.

En mai 1947, lePCF quitte le gouvernement, refusant à la fois la politique indochinoise et le partage de responsabilités gouvernementales de plus en plus lourdes du fait de la grave situation économique et sociale. Dès l'automne 1947, le PCF mène une virulente campagne anti-socialiste et s'affirme toujours plus comme parti totalementstalinien.

En 1950, deux journalistes,Georges Lustac etHenri Noguères, tous deux socialistes, amis et collaborateurs deGaston Defferre[54],[55],[56],[57], s'appuient sur le journalNord Matin et surLe Provençal pour fonder en 1950 un concurrent de l'AFP, l'Agence centrale de presse, à laquelle sont abonnés quelques années plus tard une vingtaine de journaux régionaux.

La SFIO, engluée dans la troisième force (alliance avec les radicaux et le MRP en opposition à la fois aux gaullistes et aux communistes), connaît un effritement de ses positions électorales et un déclin militant. En 1948Marcel-Edmond Naegelen, député et membre du comité directeur de la SFIO, devient gouverneur général de l'Algérie. Il couvre la fraude électorale massive favorisant les candidats de l'administration lors des élections de 1948 et 1951 des délégués du second collège de l'Assemblée algérienne, fraude qu'il nie puis justifie[58].

En 1954, c'estPierre Mendès France, alors radical socialiste, qui paraît incarner le renouveau de la gauche non communiste. Les difficultés et les drames de la décolonisation amènent les socialistes à prendre la direction d'un gouvernement deFront républicain lors desÉlections législatives françaises de 1956, en ayant mené campagne contre laguerre d'Algérie. Outre letraité de Rome sur laCEE, la troisième semaine de congés payés…, l'action politique du gouvernement deGuy Mollet est marquée par laguerre d'Algérie. Mollet ne parvient pas à imposer ses idées à l'Assemblée et aux colons, très hostiles à toute idée de discussions avec leFLN eta fortiori d'indépendance, et il fait voter en 1956 par l'Assemblée les pouvoirs spéciaux à l'armée (loi adoptée par presque tous les groupes représentés au parlement, duParti communiste auCNIP), ce qui va permettre en particulier une généralisation de la torture. Le service militaire est également porté à27 mois, et le nombre de soldats français en Algérie passe de 100 000 en 1955 à 600 000 en septembre 1956. Le durcissement de la guerre qui s'ensuit conduisentPierre Mendès France etAlain Savary à quitter le gouvernement. La SFIO sort profondément divisée et coupée de la jeunesse. Le « molletisme » de la vieille SFIO est largement critiqué. LaIVe République ne survit pas au coup de force qui, en mai 1958, ramène de Gaulle au pouvoir.

1958-1971 : en difficulté face à la droite gaulliste

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L'attitude vis-à-vis du régime deCharles de Gaulle divise encore les socialistes de la SFIO. Une minorité de la SFIO ainsi que d'autres élus de la gauche non communiste commeFrançois Mitterrand etPierre Mendès France, se dressent contre le « coup d'État ». Certains minoritaires de la SFIO quittent le parti et fondent leParti socialiste autonome, dirigé parÉdouard Depreux etAlain Savary. En 1960, le PSA fusionne avec de petits mouvements de chrétiens de gauche et de dissidents communistes, l'Union de la gauche socialiste (Gilles Martinet,Claude Bourdet), Tribune du Communisme (Jean Poperen) pour former leParti socialiste unifié (PSU).

François Mitterrand crée laConvention des institutions républicaines (CIR) avecCharles Hernu etLouis Mermaz en 1964, alors que la même année le mouvement syndical annonce son renouvellement : laCFTC se divise, aboutissant à la création de laCFDT sous l'impulsion d'Eugène Descamps. Cette période voit naître un grand nombre de clubs politiques de gauche, Club Jean-Moulin, Vie Nouvelle (Jacques Delors)…

François Mitterrand.

À l'approche de l'élection présidentielle de 1965,Gaston Defferre, soutenu par le centre et le centre gauche, songe un moment à être candidat : lacandidature de Monsieur X et son idée de« grande fédération » socialisto-centriste échouent du double fait du MRP et de la SFIO. Dès 1965,François Mitterrand et la CIR proposent une candidature de gauche non communiste. Un rassemblement s'opère avec laFédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) qui aboutit à la candidature deFrançois Mitterrand. Il sera soutenu par lePCF, puis, à un degré moindre, par lePSU.

François Mitterrand obtient 32 % des voix au premier tour, mettant ainsi de Gaulle en ballottage à la surprise générale, et 45 % des voix au second tour. En 1966, laFGDS publie son programme et passe avec lePCF un accord électoral de désistement au profit du candidat de gauche le mieux placé. Cet accord est efficace puisqu'il amène l'opposition à un siège de la majorité lors desélections législatives de 1967. C'est même un succès en voix, puisque la gauche obtient 46 % des suffrages exprimés, contre 42,6 % pour les gaullistes et leurs alliés, qui ne gardent le contrôle de l'Assemblée nationale que grâce au découpage des circonscriptions électorales. En février 1968, l'accord entre FGDS et PCF est élargi et laisse supposer une véritable union de la gauche lors desélections suivantes.

Mais le mouvement demai 68 affaiblit laFGDS en surprenant une gauche non communiste en pleine recomposition, laquelle n'arrive qu'à tenter de récupérer maladroitement les événements (déclaration de F. Mitterrand au stade Charléty le 28 mai sur la « vacance du pouvoir »). Après l'échec du référendum et le départ de De Gaulle en 1969,le nouveau Parti socialiste, fondé aucongrès d'Alfortville le 4 mai 1969, désigneGaston Defferre comme candidat à la présidence de la République. L'échec du tandem formé parGaston Defferre etPierre Mendès France (un peu plus de 5 % des voix, tandis queMichel Rocard, alors candidat duPSU obtient 3,6 % des voix) précipite la recomposition du parti. Le PS s'élargit aucongrès d'Issy-les-Moulineaux du 11 au 13 juillet 1969 : formé de la SFIO (Guy Mollet,Pierre Mauroy,Gaston Defferre,Jean-Pierre Chevènement) de l'UCRG (Alain Savary) de l'UGCS (Jean Poperen), il fait de l'unité de la gauche un axe politique.

1971-1995 : l'« ère » Mitterrand

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« La rose au poing », emblème historique du PS.

1971-1981 : rénovation et reconquête électorale

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C'est lecongrès d'Épinay, en 1971, qui marque l'étape la plus importante de l'unité et de la rénovation du socialisme. Au PS s'agrègent désormais laCIR et une partie du « courant chrétien », comme une partie d'Objectif socialiste, le mouvement deRobert Buron. Le congrès d'Épinay élitFrançois Mitterrand comme premier secrétaire et donne mandat à sa direction de préparer un accord de gouvernement avec lePCF. En mars 1972, le congrès deSuresnes adopte le programme « changer la vie ». Le 27 juin, le « programme commun de gouvernement » est signé avec le PCF et contresigné par les radicaux de gauche peu après. En mars 1973, lesélections donnent plus de 48 % des voix à la gauche et le PS rattrape le PCF pour la première fois de l'après-guerre. En1974, après la mort deGeorges Pompidou,François Mitterrand est à nouveau le candidat unique de la gauche. Il échoue de peu face àValéry Giscard d'Estaing (49,19 % des voix au second tour) et ce résultat marque la progression des socialistes et de la gauche dans le pays.

Lesélections cantonales de 1976 etde 1979, ainsi que lesélections municipales de 1977, sont un succès pour la gauche et surtout pour les socialistes, qui devancent nettement les communistes : en mars 1976, le PS obtient 26 % des suffrages exprimés contre 23 % au PCF, quatorze présidences de conseils généraux basculent à gauche, dont neuf pour les socialistes, trois pour les radicaux de gauche et deux pour les communistes ; un an plus tard, la gauche remporte 157 des221 villes de plus de 30 000 habitants, dont 81 pour le Parti socialiste (44 en 1971) ; en 1979, la gauche enregistre un gain net de deux conseils généraux.

Cette dynamique précipite le rassemblement des courants socialistes, qui se concrétise aux « Assises du socialisme », en octobre 1974, avec l'entrée d'une partie des adhérents duPSU (Michel Rocard, Robert Chapuis), de membres de laCFDT (Jacques Chérèque,Jacques Delors) et de la troisième composante (Vie nouvelle,groupes d'action municipale,objectif socialiste…) qui rejoignent, pour l'essentiel, la majorité du parti.

Au congrès de Pau, en 1975, leCERES deJean-Pierre Chevènement cesse de faire partie de la majorité du parti et constitue désormais la minorité.

1981-1995 : présidence de François Mitterrand

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François Mitterrand en 1988.

Le, l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République ouvre une période nouvelle dans l'histoire du socialisme français. C'est la premièrealternance politique entre la gauche et la droite sous laVe République. Lesélections législatives de juin sont un triomphe électoral pour les socialistes : pour la première fois de leur histoire, ils obtiennent la majorité absolue à l'Assemblée nationale et devancent nettement lePCF qui enregistre un recul certain, perdant sa base électorale composée d'ouvriers au profit des socialistes.Pierre Mauroy forme un gouvernement auquel participent quatre ministres communistes et ce jusqu'en juillet 1984, mois au cours duquel Fabius devient Premier ministre.

Lionel Jospin succède àFrançois Mitterrand à la direction du parti. Dans un premier temps, legouvernement Pierre Mauroy mène une politique de relance et de profondes réformes, conforme aux110 Propositions du candidat Mitterrand (abolition de la peine de mort, augmentation sensible du SMIC, du minimum vieillesse et des allocations familiales, réduction du temps de travail à39 heures, possibilité de prendre sa retraite à60 ans, nationalisations, décentralisation, nouveaux droits des travailleurs, dépénalisation de l'homosexualité, libération des médias, radios libres[59], Fête de la Musique, etc.).

Mais rapidement, la crise économique internationale, le refus opposé parRonald Reagan etMargaret Thatcher de soutenir une politique de relance coordonnée et les faiblesses persistantes des entreprises françaises conduisent le gouvernement de Pierre Mauroy à opter dès 1982, et surtout en 1983, pour une politique de « rigueur économique ». Ces décisions découlent certes du choix fondamental de l'économie ouverte et de la construction européenne, mais aussi indéniablement des profondes réformes de 1981. Dans le domaine européen, les socialistes français jouent un rôle très important, sous l'impulsion du président Mitterrand, comme leurs prédécesseurs l'avaient fait sous laIVe République. Jean-Pierre Chevènement quitte le gouvernement pour protester contre la politique de rigueur, baptisée par Lionel Jospin : « la parenthèse libérale ».

L'inflation est maîtrisée, l'économie française modernisée, mais les effets positifs de cette politique sont sérieusement limités sur le front du chômage. Le PS perd du terrain auxélections municipales de 1983 et surtout auxélections cantonales de 1985. Auxeuropéennes de 1984, si la baisse est assez limitée, le parti communiste voit son score réduit de moitié. Le 18 juillet 1984,Laurent Fabius remplacePierre Mauroy commePremier ministre et forme ungouvernement auquel les communistes refusent de participer.

En politique intérieure, les socialistes achèvent la décentralisation, réforment la formation professionnelle et infléchissent la politique d'aménagement du territoire (loi Montagne et loi Littoral).

Le congrès de Toulouse, en 1985, traduit l'évolution idéologique et politique du parti en particulier vers laculture de gouvernement. Jacques Delors parle d'« un petitBad Godesberg ». Les socialistes perdent lesélections législatives de 1986, qui se déroulent pour la première et unique fois (sous laVe République) à la proportionnelle départementale, mais obtiennent cependant un score honorable : 31,2 % (contre 22,8 % en 1978).François Mitterrand demeureprésident de la République et nommeJacques Chirac à la tête du gouvernement. De 1986 à 1988 c'est la « cohabitation ». Le Parti socialiste est dans l'opposition.

Autocollant édité par le PS lors des manifestations de janvier 1994.

En1988,François Mitterrand est largement réélu avec 54 % des voix. Le candidat socialiste, qui a fait campagne sur le thème de la « France unie », se prononce pour une certaine ouverture de la majorité. Lesélections législatives donnent une majorité relative au PS.Michel Rocard est nommé Premier ministre. En intégrant des personnalités dites d'ouverture, issues de la « société civile » et du centre, son gouvernement reflète la réalité de la majorité présidentielle, mais le PS est le seul grand parti à le soutenir. Dans le parti, le départ deLionel Jospin du premier secrétariat provoque des tensions au sein du courant majoritaire mitterrandiste.Pierre Mauroy est élu premier secrétaire contreLaurent Fabius. Deux ans plus tard, lecongrès de Rennes voit s'opposer durement les partisans de la motion 1 (Mauroy-Mermaz-Jospin) et ceux de la motion 5 (Laurent Fabius). Finalement,Pierre Mauroy est réélu à l'unanimité après une synthèse générale qui associe à la direction du parti l'ensemble des courants qui s'étaient exprimés à travers la présentation de sept motions différentes.

En 1990,François Mitterrand engage la France dans laguerre du Golfe. Ce choix est contesté par les amis deJean-Pierre Chevènement, qui quittent le PS pour fonder leMouvement des citoyens (MDC).

Au-delà de cette petite scission, le Parti socialiste est de plus en plus sévèrement critiqué à sa gauche, notamment pour avoir défendu letraité de Maastricht, ratifié par un referendum positif en 1992, à 51 %. Les nouvelles formations comme le MDC, ainsi que les organisations protestataires — notammentaltermondialistes — ne pardonnent pas aux socialistes de soutenir une Europe qualifiée de trop peu politique et sociale, servant seulement à soutenir une économie libérale.

Les années Mitterrand sont également marquées par de nombreuses affaires, qui causent, avec l'échec de la lutte contre le chômage, la déroute électorale de 1993.Édouard Balladur accède au poste dePremier ministre.

1997-2017 : l'« ère » Hollande

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1995-2002 : le « droit d'inventaire » de Lionel Jospin

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Le siège du PS de 1981 à 2017, 10,rue de Solférino.
Article détaillé :Gouvernement Lionel Jospin.

En décembre 1994, le retrait deJacques Delors de l'élection présidentielle ouvre une période incertaine. Pour la première fois dans l'histoire du Parti socialiste, deux candidats à la candidature se confrontent :Lionel Jospin sera finalement choisi contreHenri Emmanuelli au cours d'uneprimaire par un vote direct et secret des militants. À 65,83 % contre 34,17 % des voix, le vote avantage largementLionel Jospin[60]. Ce dernier se trouve investi lors d'une convention de désignation le 5 février 1995, qui marque le lancement de la campagne présidentielle. Réclamant un « droit d'inventaire » sur le bilan socialiste, Lionel Jospin réussit à être en tête des candidats du premier tour, avec plus de 23 % des voix mais perd au second tour avec 47,3 % des suffrages face àJacques Chirac. Quittant laprésidence de la République,François Mitterrand encourage les socialistes à affronter le cycle politique qui s'ouvre. Il meurt quelques mois plus tard, le. Après la présidentielle, Henri Emmanuelli cède sa place à l'ex-candidat Jospin, qui fait adopter par les militants l'élection du premier secrétaire au suffrage direct des adhérents. Le, il est élu avec 94,16 % des voix.

Après la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac, laGauche plurielle (alliance du PS avec lePCF,Les Verts, lePRG et leMDC) remporte lesélections législatives de 1997 et Lionel Jospin est nommé Premier ministre par Jacques Chirac le, inaugurant laTroisième cohabitation.François Hollande, choisi par Lionel Jospin pour lui succéder à la tête du PS, est élu premier secrétaire le avec 91 %, contre 9 % àJean-Luc Mélenchon[61].

La conjoncture économique associée à des choix politiques s'appuyant sur la relance par la consommation est très bonne : près d'un million d'emplois sont créés. Des mesures comme laréduction du temps de travail sont prises pour aider à la reprise de l'emploi (35 heures mises en place parMartine Aubry), celle-ci demeure discutée, y compris par des économistes qui mettent en doute la pertinence d'une telle mesure, mais sa contribution à la réduction du chômage est indéniable même si elle ne peut être précisément comptabilisée. LeMinistre de l'IntérieurJean-Pierre Chevènement démissionne le 29 août 2000 pour protester contre la mise en place des Accords de Matignon concernant laCorse.

Ces années sont aussi marquées par :

2002 : échec au premier tour de la présidentielle

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Au bout d'unecohabitation de cinq années avecJacques Chirac, le 20 février 2002[63],Lionel Jospin est désigné candidat officiel du PS à l'élection présidentielle à l'issue d'un vote interne quasi unanime[64]. Le slogan de la campagne socialiste est « Présider autrement »[63].

Avec seulement 16,18 % des suffrages exprimés, le candidat socialiste est éliminé dès le premier tour. Ce « 21 avril » est un traumatisme pour les socialistes, qui appellent à voter par défaut au second tour pour Jacques Chirac contre le candidat duFront national,Jean-Marie Le Pen. Le soir du premier tour, Lionel Jospin annonce son intention de se retirer de la vie politique dès la fin effective de la législature. Par les élections législatives qui suivent la présidentielle, les Français confirment la défaite des socialistes et placent le PS dans l'opposition. Dans le courant de l'été qui suit, le premier secrétaire,François Hollande, intègreLaurent Fabius et ses partisans au sein de la direction.

2002-2012 : dans l'opposition

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2002-2007 : succès locaux et échec à la présidentielle de 2007
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Lecongrès de Dijon de se déroule dans un profond mouvement d'introspection causé par l'échec de 2002 et les inquiétudes face au score de l'extrême gauche.François Hollande y pose la question de la pratique gouvernementale à long terme et ses alliés le pressent d'adopter une ligne « réformiste de gauche », tandis que des pôles de rénovation se créent autour duNouveau Parti socialiste (NPS), constitué à la suite d'un appel lancé en octobre 2002 parBenoît Hamon,Julien Dray,Christian Paul,Arnaud Montebourg, alors président de la Convention pour la sixième République, etVincent Peillon, qui critiquent le « social-libéralisme » et qui revendiquent uneVIe Républiqueparlementaire. Une autre partie de l'aile gauche, représentée par l'ex-Gauche socialiste et le courant « Démocratie - Égalité » — qui rassemblait les amis d'Henri Emmanuelli et lesex-poperénistes, dont le député des LandesAlain Vidalies, membre du Bureau national du PS —, fusionne en 2002 au sein du courant « Nouveau Monde » autour d'Henri Emmanuelli etJean-Luc Mélenchon.

Les clivages persistent sur l'analyse de la défaite lors du second tour de la présidentielle, le 21 avril 2002. Pour la direction, elle ne s'est pas faite franchement sur un bilan plutôt jugé par tous comme positif, mais surtout sur un manque de souffle et de perspectives. Il s'agirait alors de définir une plate-forme programmatique pour esquisser le concept d'une « gauche durable », c'est-à-dire capable de gagner les élections successivement, mettant ainsi un terme aux mécaniques de balanciers ou d'alternance, qui empêchent l'installation d'un projet politique à long terme. Pour les courants de gauche, le gouvernement Jospin a été sanctionné à cause d'une politique qualifiée desocial-libérale.

Auxélections régionales etcantonales de 2004, la gauche remporte 24 régions sur 26 (20 régions sur les 22 de la métropole, et les quatre régions d'outre-mer) ainsi que la majorité des conseils généraux (pour la première fois depuis 1946). Cette tendance est confirmée auxélections européennes de juin 2004, où lePS emporte31 sièges (contre 22 sortants) avec 28,9 % des suffrages exprimés (record pour un parti se présentant seul à cette élection en France) et devient la plus forte délégation au sein dugroupe socialiste européen.

En 2004, le PS prend position en faveur dumariage homosexuel,Lionel Jospin etSégolène Royal y étant toutefois opposés. Cette dernière évolue, proposant en 2007 un débat à l'Assemblée sur le sujet si elle est élue présidente. En 2012, il s'agit d'un engagement de campagne deFrançois Hollande[65].

Au niveau européen, les chefs d'État signent après modification par la Conférence intergouvernementale leTraité établissant une constitution pour l'Europe (TCE) proposé par laConvention sur l'avenir de l'Europe présidée parGiscard. Le Parti socialiste demande auprès du présidentJacques Chirac la tenue d'un référendum national sur le sujet.

Afin de dégager une ligne officielle,François Hollande convoque une consultation interne le où les adhérents du PS se prononcent à plus de 58 % en faveur de sa ratification. Ce résultat ne suffit toutefois pas à rassembler. Certains partisans du non commeLaurent Fabius,Jean-Luc Mélenchon,Marc Dolez ouHenri Emmanuelli décident de mener campagne contre l'adoption du traité, en dépit du vote des militants. Certains (comme l'hebdomadaireMarianne) évoquent des malversations lors de ce vote[réf. nécessaire], notamment dans les fédérations du Nord et des Bouches-du-Rhône.

François Hollande en 2006.

Leréférendum du 29 mai 2005 se conclut par la victoire du non à presque 55 %. Selon les sondages, la majorité des électeurs socialistes qui se sont rendus aux urnes ce jour-là ont voté non[66].Lors du Conseil national du,Laurent Fabius et ses proches sont exclus du secrétariat national, pour ne pas avoir respecté le vote interne. Les partisans du « non » n'ayant pas ouvertement fait campagne contre laligne du parti sont quant à eux maintenus.

Afin de se voir renouvelée la confiance des militants, le premier secrétaireFrançois Hollande convoque uncongrès anticipé pour le 18 novembre 2005 au Mans.

Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2007, l'ouverture à l'investiture du candidat ou de la candidate socialiste a eu lieu en. Le 9 mars 2006, le Parti socialiste lance dans ce but une vaste campagne d'adhésion par internet, en réduisant jusqu'au le montant de l'adhésion à20 euros. Pour la première fois, la démarche d'adhésion peut se faire en ligne sur le site du Parti, ce qui porte début juin ses troupes à un niveau jamais atteint depuis les années 1980 : 202 000 militants. Paris serait devenue la première fédération du Parti socialiste en nombre d'adhérents, ce qui serait une première dans l'histoire du parti (cette place était détenue avant-guerre par la fédération de laSeine, puis depuis 1945 du Nord et du Pas-de-Calais)[réf. nécessaire].

Conformément aux engagements pris lors ducongrès du Mans (2005), la direction nationale du parti entreprend un vaste programme de rénovation interne qui comprend l'objectif de la parité dans les investitures pour lesélections législatives de 2007, un effort sur la diversité, la refonte des outils de communication et de campagne (fichier centralisé, mise à niveau des outils internet) ainsi que la facilitation de l'adhésion.

Dominique Strauss-Kahn,Bertrand Delanoë etSégolène Royal en, àParis.

Le projet socialiste, adopté le 22 juin par les adhérents (85 % des suffrages exprimés) et ratifié le 30 juin 2006 lors d'une convention nationale de ratification, est présenté comme étant celui des candidats socialistes pour les élections législatives tout comme celui dont devra largement s'inspirer la personne investie par le parti pour porter les couleurs socialistes à l'élection présidentielle de 2007.

L'arrivée de nouveaux adhérents a modifié la sociologie du parti : selon une étude deFrédéric Sawicki etRémi Lefebvre dans la fédération du Nord[67], seuls 10 % des adhésions seraient celles d'anciens compagnons de route, contre 90 % sans lien avec le parti jusque-là. L'âge moyen a baissé de 55 à 43 ans (15 % de retraités, contre 40 %) ; la féminisation a progressé tout en restant assez loin de la parité ; le nombre d'adhérents titulaires d'un bac+3 est passé de 30 à 54 % ; une ouverture aux salariés du privé a réduit la place occupée par les fonctionnaires et militants syndicaux.

Ces changements renforcent certainement la base de Ségolène Royal, qui jouit d'une forte sympathie dans l'opinion. Elle ne fait partie d'aucun courant et défend des thèmes, commentés comme polémiques ou audacieux pour la famille socialiste, comme la famille ou la sécurité tout en donnant quelques accents « alters » à ses prises de position, notamment en faveur de ladémocratie participative ou contre lesOGM. Alors qu'ils sont à la tête des réseaux les mieux structurés au sein du PS, les « présidentiables »Laurent Fabius etDominique Strauss-Kahn ne réussissent pas à s'imposer selon les sondages et les médias et que d'autres figures du PS, comme Lionel Jospin, Jack Lang,Bernard Kouchner, renoncent à leur candidature faute d'écho de celle-ci. Le 16 novembre 2006, lors du vote interne pour la désignation de la candidature socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal est plébiscitée par les adhérents (176 230 adhérents ont voté) avec 60,62 % des suffrages, devançant largement Dominique Strauss-Kahn (20,83 %) et Laurent Fabius (18,54 %).

Ségolène Royal présente son programme présidentiel le. « Le programme de Ségolène Royal est vraiment socialiste » assure François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste. Cette observation vient en réponse aux inquiétudes suscitées par la précampagne, où la candidate se posait souvent en rupture par rapport aux discours traditionnels de la gauche.

Le, lors du premier tour de laprésidentielle, Ségolène Royal accède au second tour de la présidentielle avec 25,87 % des voix. Le soir même,Dominique Voynet,Olivier Besancenot,Arlette Laguiller,José Bové etMarie-George Buffet appellent à voter Royal lors du second tour du 6 mai. En revanche, elle ne bénéficie pas du soutien du candidatUDF,François Bayrou.

Le, la candidate du Parti socialisteSégolène Royal réunit46,94 % des votants (soit 16 790 611 voix), contre 53,06 % à son adversaireNicolas Sarkozy, qui est donc élu Président de la République.

2007-2008 : dissensions internes, congrès de Reims
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La défaite lors du second tour de la présidentielle, en avril 2007, bien qu'annoncée par de nombreux sondages avant les dates de scrutin, amène à nouveau la gauche à se remettre en question :Laurent Fabius etDominique Strauss-Kahn appellent dès les résultats à une refonte de la pensée socialiste, tandis queOlivier Besancenot, candidat de laLigue communiste révolutionnaire (LCR), appelle à la création d'unNouveau Parti anticapitaliste qui s'opposerait à la lignesocial-libérale représentée par le PS.

De plus, legouvernement François Fillon débauche, dans le cadre de sa politique d'ouverture, trois membres du PS. Le fondateur deMédecins du monde,Bernard Kouchner, est ainsi nomméministre des Affaires étrangères, tandis que l'ex-directeur adjoint du cabinet de Jospin,Jean-Pierre Jouyet, signataire de l'appel « desGracques » (club social-libéral) à une alliance PS-UDF pendant lacampagne présidentielle de 2007[68], est nommésecrétaire d'État aux Affaires européennes auprès de Kouchner. Enfin,Éric Besson, qui avait quitté le PS, le 21 février 2007, pour rejoindre l'équipe de Sarkozy, est nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques. Tous ces transfuges, ayant causé de fortes perturbations à l'intérieur du parti, sont par la suite exclus[69].

Enfin, Sarkozy écarteDominique Strauss-Kahn de la scène nationale en le soutenant comme candidat de la France à la présidence duFonds monétaire international (FMI), poste qu'il obtient le 28 septembre 2007, après le renoncement de son rival au sein de l'UE, l'ex-Premier ministre polonaisMarek Belka.

À l'issue de la présidentielle,François Hollande déclare ainsi vouloir rester à la tête du PS jusqu'au prochaincongrès, à Reims, qui devait avoir lieu après lesélections municipales de mars 2008.

Dans son livreL'Impasse, publié en septembre 2007,Lionel Jospin estimait queSégolène Royal « [n'avait] pas les qualités humaines ni les capacités politiques » nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et « espérer gagner la prochaine présidentielle[70] ». Jospin apportait alors son soutien à Delanoë contre Royal[71].

Le PS a donc décidé de se « rénover » avec le premier « Forum de la rénovation » organisé le 24 novembre 2007, àAvignon.

Les difficultés rencontrées par le gouvernement deFrançois Fillon et l'impopularité grandissante de Nicolas Sarkozy permettent au PS de remporter lesélections municipales etcantonales des 9 et 16 mars 2008, permettant ainsi de contrôler une majorité de grandes villes[69] et 51 des 58 conseils généraux (sur 100) présidés par la gauche.

À l'issue desélections sénatoriales de septembre 2008, la droite garde laprésidence du Sénat,Gérard Larcher (UMP) est élu président de la haute assemblée par173 voix contre 134 pour le sénateur de l'Ariège et président dugroupe socialiste au Sénat,Jean-Pierre Bel. Le PS a néanmoins remporté21 sièges ; cette progression est confirmée lors desélections sénatoriales de septembre 2011, où la gauche (Parti socialiste et autres formations) remporte177 sièges, soit la majorité absolue ; c'est une première dans laCinquième République.

Martine Aubry en meeting àAubervilliers.

Vingt-et-une contributions générales et thématiques ont été rédigées par différentes personnalités ou sensibilités et courants du parti en vue de la préparation ducongrès de Reims de novembre 2008[72]. Six motions sont en lice lors du vote des militants le 6 novembre[73], conduites respectivement parGérard Collomb etSégolène Royal[74] (motion E, 29,0 % des voix),Bertrand Delanoë[75] (motion A, 25,24 %),Martine Aubry[76] (motion D, 24,32 %),Benoît Hamon[77] (motion C, 18,52 %),Christophe Caresche[78] (motion B, 1,59 %),Franck Pupunat[79] (motion F, 1,25 %).

Quelques jours avant le vote des motions, Ségolène Royal s'oppose à Bertrand Delanoë[80] en déclarant que « le modèle de lasocial-démocratie » est un « modèle périmé »[81]. Benoît Hamon se distingue de Ségolène Royal en affirmant notamment que leRevenu de solidarité active (RSA), « par son financement et son objet », n'est « pas une mesure de gauche » et en critiquant leGrenelle de l'environnement[82].

Concluant à la victoire de la majorité sortante et de la lignesociale-libérale etcentriste deSégolène Royal, le sénateur de l'EssonneJean-Luc Mélenchon et le député duNordMarc Dolez, signataires de la motion C, décident, à la suite de l'annonce des résultats, de quitter le parti, s'opposant notamment à l'idée de son recentrage sur l'échiquier politique et à une alliance avec leMouvement démocrate deFrançois Bayrou, prônée par les signataires de la motion E[83]. Ils créent une scission en annonçant la formation d'un nouveau parti plus ancré à gauche, leParti de gauche[84].

À l'issue du congrès, la motion E arrivée en tête ne réussit pas à rassembler une majorité, les motions A, C et D ne parviennent pas davantage à un accord entre elles. Faute de synthèse, c'est le vote des militants qui est décisif. Martine Aubry, Benoît Hamon et Ségolène Royal se déclarent candidats au poste de Premier secrétaire dont l'élection est prévue le 20 novembre. Bertrand Delanoë décide de ne pas se présenter ; la motion A ne présente aucun candidat ni ne donne aucune consigne de vote, mais dès le lendemain, dans une lettre ouverte aux militants, Bertrand Delanoë appelle ceux-ci à « voter massivement » pour Martine Aubry. Le 20 novembre, au premier tour de scrutin pour l'élection du premier secrétaire, Ségolène Royal recueille 42,9 % des voix, Martine Aubry 34,5 % et Benoît Hamon 22,6 %. Ce dernier appelle alors les militants à voter pour Martine Aubry au second tour le lendemain.

Le, selon les résultats officiels,Martine Aubry arrive en tête du second tour du vote des militants pour le poste de premier secrétaire, en l'emportant face à Ségolène Royal de42 voix, soit 50,02 % contre 49,98 %[85]. Le camp de Ségolène Royal conteste ce résultat en émettant des soupçons d'erreurs voire de fraude dans le comptage des voix, mais la commission de récolement communique les résultats définitifs du scrutin quelques jours plus tard : 50,04 % des voix (67 451 voix) pour Martine Aubry et 49,96 % des voix (67 349 voix) pour Ségolène Royal, soit102 voix d'écart en faveur de Martine Aubry. Le soir même, le Conseil national valide l'élection de Martine Aubry comme première secrétaire par159 voix contre 76 et 2 abstentions.

2008-2012 : préparation de l'élection présidentielle de 2012
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Militants du PS manifestant le à Paris.
Logo de 2010 à 2016.

Ces divisions fragiles sont accentuées par les mauvais résultats — Le Monde parle même d'un« revers cinglant »[86] — du Parti socialiste auxélections européennes de juin 2009 lors desquelles il ne rassemble que 16,48 % des suffrages sur l'ensemble du pays, talonné parEurope Écologie à 16,28 %[87]. En outre, il passe de 31 à 14 sièges auparlement de Strasbourg. Ségolène Royal a par exemple indiqué que ce sont 6,7 millions de voix qui ont été perdues par rapport au premier tour de l'élection présidentielle de 2007[88]. Cette défaite de la gauche n'est cependant pas uniquement française mais européenne dans son ensemble[89].

Durant l'été 2009, de nombreux membres de la direction nationale se prononcent pour une démarche de primaires ouvertes aux sympathisants de gauche pour désigner le candidat du PS, voire d'autres partis ralliés, à laprésidentielle 2012. L'idée lancée parArnaud Montebourg, secrétaire national à la rénovation est validée par la première secrétaireMartine Aubry avant l'université d'été[90]. L'idée était originellement lancée par le laboratoire d'idéesTerra Nova, dans un rapport de 2008. Le, une consultation interne est organisée. Les militants doivent répondre à onze questions portant sur les primaires, le non-cumul des mandats, la parité, la diversité, la démocratie et les règles d'éthiques internes au parti. Les onze propositions sont adoptées. C'est la proposition portant sur la mise en place de règles garantissant la sincérité des votes qui a obtenu le plus de suffrages favorables, tandis que celle tendant à favoriser la diversité recueille la plus forte opposition. 92 342 militants ont voté, soit un taux de participation de 45,94 %[91].

Lors desrégionales de 2010, le PS réaffirme son leadership à gauche face auxVerts et auxcommunistes. Excepté le cas particulier et le conflit avec ledivers gaucheGeorges Frêche dans leLanguedoc-Roussillon, le PS sort net vainqueur. La gauche l'emporte sur la droite dans 20 Régions sur 22 (et 2 Régions sur 4 en Outremers). La gauche perd deux régions en outre-mer, mais conserve toutes ses régions en métropole, tandis que la droite l'emporte à nouveau en l'Alsace.

Le Parti socialiste prend part à la contestation de laréforme des retraites de 2010, en indiquant qu'il souhaite conserver l'âge légal de départ à la retraite à60 ans avec décote et65 ans pour le taux plein, et propose d'élargir l'assiette de cotisation afin d'augmenter les recettes, et de taxer les revenus du capital, laretraite en France étant financée principalement par desprélèvements obligatoires sur le travail.

Courant 2011, une note deTerra Nova, proche du PS, provoque des remous quant à la stratégie électorale de celui-ci : il lui est notamment reproché de vouloir délaisser lavaleur travail et les ouvriers face à des valeurs humanistes de défense des minorités[92],[93].

Lors du premier tour desélections cantonales de 2011 le PS arrive nationalement en tête avec 24,94 % des suffrages exprimés[94]. CependantMarianne observe que la défaite de l'UMP ne profite pas au PS, mais que les voix que l'UMP perd vont plutôt au FN[95]. Lors du second tour, le PS recueille 35,43 % des voix et un total de 820 élus.

À partir du, et jusqu'à la fin de laprimaire socialiste,Harlem Désir assure les fonctions de premier secrétaire en tant que premier secrétaire délégué,Martine Aubry s'étant mise en retrait de la direction du parti du fait de sa candidature à la primaire.

Le, à la suite durenouvellement triennal duSénat, le Parti socialiste et ses partenaires de gauche deviennent majoritaire à la chambre haute pour la première fois sous laVe République.Jean-Pierre Bel est élu président du Sénat le suivant.

Les et, le Parti socialiste organise uneélection primaire pour l'élection présidentielle de 2012. À l'issue du second tour,François Hollande est choisi par les électeurs de gauche face àMartine Aubry pour représenter le Parti socialiste à l'élection présidentielle.

2012-2017 : présidence de François Hollande

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François Hollande en 2014.

Le,François Hollande estéluprésident de la République au second tour de scrutin, avec 51,64 % des suffrages, face àNicolas Sarkozy. Il nommeJean-Marc Ayraultpremier ministre d'ungouvernement composé de ministres socialistes,écologistes etradicaux de gauche. Auxélections législatives de juin, le PS remporte289 sièges : après1981, c'est seulement la seconde fois que les socialistes disposent de lamajorité absolue à l'Assemblée nationale. Le,Claude Bartolone est éluprésident de l'Assemblée nationale.

Uncongrès ordinaire du PS a lieu à Toulouse en.Martine Aubry quitte son poste depremière secrétaire. AvecJean-Marc Ayrault, elle soutient une motion regroupant la majorité des sensibilités dont le premier signataire qu'ils désignent,Harlem Désir, est élu premier secrétaire par les militants à un scrutin auquel seuls les premiers signataires des deux motions arrivées en tête sont candidats, en vertu de la réforme adoptée en 2010[96],[97]. Ce processus est critiqué au sein du parti car il aboutit à ce que le premier signataire désigné par Aubry et Ayrault soit sûr d'être élu[98],[99],[100].

Des tensions apparaissent entre le PS et le gouvernement, notamment lorsque Harlem Désir appelle à être « à la pointe de la confrontation avec les conservateurs européens »[101], visant laCDU au pouvoir en Allemagne. À la suite des réactions en France et en Allemagne, plusieurs ministres en exercice, dont Jean-Marc Ayrault et Michel Sapin, interviennent pour dénoncer ces déclarations[102].

Après lesélections municipales de 2014, marquées par une défaite historique pour la gauche,Manuel Valls est nomméPremier ministre. Cette nomination confirme l'orientation sociale-libérale donnée à son quinquennat par François Hollande et le rapproche dublairisme[3].

Ce choix deFrançois Hollande est parfois contesté à l'intérieur même du PS[103]. Alors que le parti sous la direction d'Harlem Désir est jugé« sclérosé », ce dernier est nommé secrétaire d'État aux Affaires européennes et quitte la direction du PS[104],[105]. Lors du conseil national du 15 avril 2014, l'aile gauche du PS demande l'organisation immédiate d'un congrès afin de débattre des orientations profondes du PS et que l'élection du successeur de Harlem Désir se fasse devant tous les militants. Après un vote de refus du conseil national, elle présente Sylvain Mathieu, premier secrétaire fédéral de la Nièvre, contreJean-Christophe Cambadélis qui l'emporte avec 62 % des voix. À l'Assemblée nationale, des députés, dits « frondeurs », s'opposent à la ligne économique du gouvernement Valls mais, en lors ducongrès de Poitiers, les adhérents votent en majorité pour la motion présentée par Jean-Christophe Cambadélis et soutenue par les membres du gouvernement[106]. Durant l'année 2014[107],[108] puis en 2015, le PS connait un fort recul du nombre de ses adhérents qui dépasse les 50 % en trois dans des fédérations comme le Var, en raison notamment de l'impopularité du président de la République[109].

Comme c'était déjà évoqué en 2009[110], lasocial-écologie devient le slogan du PS à partir de la campagne desélections départementales de 2015, sous l'impulsion du Premier secrétaireJean-Christophe Cambadélis[111],[112] ; le terme intègre ainsi lelogo du parti.

Le, Jean-Christophe Cambadélis lance la « Belle Alliance populaire » afin de rassembler laMajorité présidentielle deFrançois Hollande, dans l'optique de l'élection présidentielle de 2017[113]. Elle regroupait le PS, lePRG et l'UDE (une coalition de centre-gauche qui réunit des dissidents d'EÉLV et duMoDem).

Benoît Hamon en 2017.

Le Parti socialiste organise laprimaire citoyenne de 2017 quelques semaines après que François Hollande a annoncé ne pas briguer de second mandat présidentiel. Au début de la campagne, le parti paraît fragilisé par les défections de certains élus qui rejoignent l'ancien ministre de l'ÉconomieEmmanuel Macron, candidat à la présidentielle (En marche)[114],[115], ainsi que par des dissensions internes, notamment au sujet de l'avenir de l'Europe[116]. À sa gauche, le PS est également sous la pression du candidat soutenu par le PCFJean-Luc Mélenchon. Ainsi, selon le politologueFrédéric Sawicki,« Plus encore que le risque de marginalisation, c'est tout simplement le risque d'éclatement qui plane au-dessus du Parti socialiste »[117].Benoît Hamon sort vainqueur du second tour de la primaire et obtient le ralliement du candidat EÉLVYannick Jadot à sa candidature, à laquelle il donne une tonalité très écologiste et anti-nucléaire[118].

L'historienJacques Julliard regrette cependant que pour la première fois depuis longtemps, lasocial-démocratie ne soit pas représentée à l'élection présidentielle française (situant Emmanuel Macron dans la mouvancecentriste). Il analyse cela comme résultant de la perte du contrôle du parti par François Hollande durant son quinquennat, le départ desfrondeurs du gouvernement et leur prise de majorité au sein du PS pendant la primaire, soutenus en cela par la base la plus militante des socialistes. Il conclut que« cela marque au moins provisoirement la fin de laculture de gouvernement à l'intérieur de la gauche »[119].

À l'issue du premier tour, avec 6,36 % des suffrages exprimés, Benoît Hamon obtient le plus faible score de la gauche socialiste depuisGaston Defferre à l'élection de 1969 (5,01 %). Pour le second tour opposantEmmanuel Macron etMarine Le Pen, il appelle« à battre le plus fortement possible le Front national, à battre l’extrême droite en votant pour Emmanuel Macron, même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter demain »[120]. Cette lourde défaite suscite des critiques au sein du parti, l'aile droite comme l'aile gauche n'excluant plus un schisme et la fin du PS[121],[122]. Le premier secrétaireJean-Christophe Cambadélis annonce à la suite du premier tour un« nouveau PS » :« Le parti d’Épinay est mort, et bien mort. »[123]. Ce constat est partagé parManuel Valls etStéphane Le Foll[124].

Depuis 2017 : l'« ère » Faure

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2017-2022 : restructuration, nouvelles scissions et maintien local

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Logo de 2016 à 2024

Pour lesélections législatives de 2017, le PS fait disparaître de sa plate-forme programmatique élaborée sous la houlette deGuillaume Bachelay plusieurs propositions phares de Benoît Hamon, comme le revenu universel d'existence, 49-3 citoyen, reconnaissance duburn out comme maladie professionnelle ou encore sortie du diesel à l'horizon 2025 et sortie du nucléaire[125]. PourLes Décodeurs duMonde, cette nouvelle plate-forme« rapproche sensiblement les positions du PS de celles du président élu »[126]. SelonLe Parisien, dans les circonscriptions où se présentent les principales figures de LREM, le PS envoie les candidats des partis partenaires (Europe Écologie Les Verts, PRG et UDE) afin de ménager ses relations avec le parti présidentiel et de se concentrer sur les circonscriptions plus aisément gagnables[127].

Deux ministres dupremier gouvernement d'Édouard Philippe, Premier ministre d'Emmanuel Macron, sont membres du Parti socialiste :Gérard Collomb etJean-Yves Le Drian. Cependant, le secrétaire général,Jean-Christophe Cambadélis estime qu'il s'agit d'un« gouvernement de droite pour la droite » et qu'il« n'y a pas de ministre socialiste » au gouvernement[128]. Le, celui-ci dit envisager une refondation et un changement de nom après les législatives[129]. Lesélections législatives de 2017 confirment une sanction du PS après la présidence deFrançois Hollande, le parti ne conservant qu'une trentaine de députés, perdant largement la confortable majorité absolue qu'il avait obtenu en 2012.Benoît Hamon et seize anciens ministres de François Hollande perdent leurs sièges tandis queManuel Valls parvient à conserver le sien, LREM ne lui présentant pas d'opposant, mais quitte le parti pour siéger dans legroupe LREM comme apparenté[130].Benoît Hamon quitte à son tour le PS peu après pour fonder lemouvement du1er Juillet[131], qui devient « Génération.s » quelques mois plus tard.

Symbole des difficultés après la grande hémorragie de députés qui le prive d'une grande source de financement, le Parti socialiste doit vendre son siège historiquerue de Solférino[132] et le transfère àIvry-sur-Seine fin 2018[133]. Après la démission de Jean-Christophe Cambadélis en juin 2017 du poste de premier secrétaire, lecongrès d'Aubervilliers en avril 2018 voit l'élection deOlivier Faure, chef du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, pour lui succéder[134] face àStéphane Le Foll,Luc Carvounas etEmmanuel Maurel[135].

Le Parti socialiste possède au cours du premier quinquennat d'Emmanuel Macron un champ politique réduit, situé entre la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon et le centre libéral du président. Les nombreuses figures de l'aile droite du parti ayant rejointsLa République en marche accentue cette difficulté à imposer des thèmes tandis que certains membres de l'aile gauche quittent le parti pour créer l'Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste, afin de se rapprocher de Jean-Luc Mélenchon[136]. Olivier Faure est ainsi contraint de trouver un difficile équilibre entre les différentes tendances du parti pour éviter son implosion mais ne parvient pas à imposer de ligne politique claire[137].

Anne Hidalgo en 2020.

Pour lesélections européennes de 2019, le conseil national du parti désigne l'essayiste et cofondateur dePlace publique (PP)Raphaël Glucksmann, comme tête de liste[138]. C'est la première fois que des élections européennes voient le PS ne pas mener une liste autonome[139] et la première fois depuis 1971 que le parti laisse à l'un de ses partenaires la tête de la liste à laquelle il participe[140]. En protestation, plusieurs personnalités dontStéphane Le Foll etSégolène Neuville, quittent le bureau national du PS[141]. Avec 6,19 % des suffrages exprimés, le PS enregistre le score le plus bas de son histoire[142]. Néanmoins, lesélections municipales de 2020 comme lesdépartementales etrégionales de 2021 voient le parti se maintenir localement et à faire basculer de nombreuses grandes villes à gauche, notamment grâce à ses alliances avecEÉLV et leParti communiste[143].

Anne Hidalgo annonce en 2021 sa candidature pour l’élection présidentielle de 2022, qui est validée lors d'une primaire interne face au maire du Mans et ancien ministreStéphane Le Foll[144]. Olivier Faure est reconduit à la tête du parti lors ducongrès de Villeurbanne la même année[145]. Olivier Pérou affirme toutefois dans son livreAutopsie d'un cadavre que de vives tensions existent en interne entre la candidate socialiste et son premier secrétaire : la première aurait imposé sa candidature en interne, accusant le deuxième de « rouler pour d'autres » en souhaitant discuter d'une candidature commune avec les autres partis de gauche[146]. Olivier Faure lui aurait prophétisé un « désastre » en cas d'absence d'alliance[147]. Preuve d'une absence d'homogénéité chez les socialistes : d'anciens ministres commeFrançois Rebsamen,Marisol Touraine ouJuliette Méadel fondent la Fédération progressiste afin de soutenirEmmanuel Macron dès le premier tour[148].

Le scrutin présidentiel est, conformément à ce que craignait Olivier Faure une débâcle sans précédent : Anne Hidalgo obtient seulement 1,74 % des suffrages exprimés, un score inférieur à l'écologisteYannick Jadot et du communisteFabien Roussel. Seuls les candidats trotskystesNathalie Arthaud etPhilippe Poutou ont réalisé un score plus faible. Cet échec, le plus faible score jamais obtenu par un candidat socialiste, laisse planer le doute sur l'avenir du parti historique de la gauche française[149]. Des discussions sur cet avenir ont lieu entreFrançois Hollande, Anne Hidalgo etMartine Aubry sans qu'Olivier Faure y soit convié, une démarche peu appréciée dans l'entourage du premier secrétaire[150].

2022 : union avec les autres partis de la gauche

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Pour lesélections législatives de 2022, le Parti socialiste rejoint, après avoir initialement été écarté[151], les discussions avecla France Insoumise dans le but d'établir une union des partis de gauche aux côtés du Parti communiste et des écologistes afin de présenter un candidat commun dans chaque circonscription[152]. Olivier Faure parvient à faire voter l'accord par le conseil national malgré l'opposition de certains « éléphants » du parti commeAnne Hidalgo,Stéphane Le Foll etCarole Delga, farouchement hostiles à tout accord avec la formation deJean-Luc Mélenchon[153]. Ils dénoncent une « reddition » étant notamment en désaccord concernant le fait de « désobéir à certaines règles européennes », de sortir de l'Otan ou dunucléaire en démantelant les projets d'EPR[154]. L'ancien premier ministreBernard Cazeneuve quitte en conséquence le parti[155].

Sur les circonscriptions réservés au parti dans le cadre de laNouvelle Union populaire écologiste et sociale, le Parti socialiste en remporte une trentaine et sauve son groupe parlementaire[156] malgré la présence de candidatures dissidentes soutenues par plusieurs cadres historiques[157]. Beaucoup d'observateurs et de militants de gauche jugent que la NUPES a eu l'effet d'un recadrage à gauche pour le parti[158]. En effet, s'il était considéré comme plutôtcentriste et libéral au cours de laprésidence de François Hollande, le rapprochement avecLa France insoumise a démontré un virage à gauche très important ; entre autres la volonté de passer à uneVIe République et le retour de la retraite à60 ans,conquête socialiste du début desannées 1980.

Cette ligne, assumée parOlivier Faure, reste néanmoins contestée par une partie des socialistes qui voit dans la NUPES une soumission à La France Insoumise[159].

2023-2024 : tensions internes et élections intermédiaires

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Lecongrès de Marseille voit Olivier Faure affronter deux candidatures plus ou moins hostiles à la poursuite de la NUPES,Hélène Geoffroy etNicolas Mayer-Rossignol, dans un contexte tendu[160]. La veille de l'ouverture du congrès,Mediapart révèle que vingt-cinq candidats dissidents auxlégislatives de 2022, opposés à la ligne Faure, se sont affiliés auParti radical de gauche en déposant leur candidatures en préfecture, ce qui a contribué à priver le Parti socialiste d'un million d'euros de financements électoraux[161]. Après une nuit de contestations de la victoire entre le camp d'Olivier Faure et celui de Nicolas Mayer-Rossignol, s'accusant tous deux d'irrégularités, le Parti socialiste annonce la réélection d'Olivier Faure avec 50,83 % des suffrages[162].

Les représentants des deux textes d’orientation s'accordent sur la réélection d'Olivier Faure comme premier secrétaire tandis que Nicolas Mayer-Rossignol devient secrétaire délégué aux côtés deJohanna Rolland[163].Hélène Geoffroy devient présidente du conseil national du parti[164]. Plusieurs observateurs notent que cette situation est amenée à poser des difficultés au premier secrétaire reconduit pour affirmer sa ligne politique[165],[166] mais également de fragiliser l'union de la gauche[167]. Le refus de la fédération du Parti socialiste de l'Ariège de soutenir l'insoumiseBénédicte Taurine lors de l'élection législative partielle de 2023 dans la1re circonscription de l'Ariège pour soutenir, contre la décision de la direction du parti, la candidature dissidente deMartine Froger est révélatrice des tensions entre les deux camps[168],[169].

Lessénatoriales de 2023 permettent de stopper l'érosion du nombre d'élus socialistes à la chambre haute, qui était en baisse depuis 2014, notamment grâce à des listes communes avec les communistes et les écologistes qui permettent également aux deux autres partis d'augmenter leur nombre de sénateurs[170]. Cependant, certains responsables LFI, exclus de l'accord en raison de leur faible nombre d'élus locaux[171], présentent leurs propres listes[172], ce qui a pour conséquence une division des voix dans certains départements qui limite le gain de sièges pour la gauche[173].

À la suite de l'attaque du Hamas contre Israël en octobre 2023 et au refus de Jean-Luc Mélenchon et de son cercle rapproché de qualifier le Hamas de "terroriste", une crise interne se déclenche au PS entre Olivier Faure et ses opposants qui souhaitent remettre en cause l'appartenance à la NUPES[174]. Le conseil national du PS vote par 54% des voix un« moratoire sur sa participation aux travaux » de la NUPES, dénonçant« la conflictualisation permanente » selon eux de LFI[175].

Pour lesélections européennes de 2024, le Parti socialiste renouvelle son alliance avecPlace publique et reconduit ainsiRaphaël Glucksmann comme tête de liste[176]. Bénéficiant d'une bonne dynamique de campagne au détriment des écologistes, la liste parvient à se hisser à la troisième place juste derrière la liste présidentielle, envoyant 13 députés au parlement européen[177].

Depuis 2024 : membre du Nouveau Front populaire et retour des tensions

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Le lendemain de ladissolution de l'Assemblée nationale parEmmanuel Macron à la suite des résultats historiques de l'extrême droite aux européennes, le Parti socialiste rejoint la coalition duNouveau Front populaire initié parFrançois Ruffin[178]. Cette coalition est néanmoins accueilli avec des réserves par ses alliés dePlace publique[179],[180]. Grâce à ses résultats aux européennes, le parti parvient à obtenir une centaine de circonscriptions supplémentaires par rapport à l'accord de la NUPES, au détriment deLa France insoumise[181]. La coalition de gauche obtient une majorité relative de députés tandis que le Parti socialiste obtient une soixantaine de sièges[182], doublant son nombre d'élus par rapport à la précédente législature[183],[184].

Bien que le parti sorte renforcé de la séquence législative, parvenant également à imposer le nom deLucie Castets comme candidate du NFP pour le poste de Première ministre[185], les tensions internes resurgissent à la fin du mois d'août lors de l'université d'été du parti àBlois[186],[187],[188]. Après le refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets, l'opposition interne souhaite que le parti soutienne inconditionnellement un potentiel gouvernementBernard Cazeneuve[189],[190], proposition rejetée par le bureau national à majorité fauriste qui qualifie ce vote d'« instrumentalis[ation] […] pour des objectifs internes »[191].

Michel Barnier, finalement nomméPremier ministre par le président, ne reste que trois mois en poste avant de subir unemotion de censure votée par l'ensemble de la gauche ainsi que l'extrême droite, lors du vote du budget de 2025[192]. En conséquence, Emmanuel Macron nommeFrançois Bayrou pour le remplacer[193], que le Parti socialiste accepte de rencontrer avec leParti communiste etLes Écologistes pour négocier des avancées sur le budget auprès du nouveau chef de gouvernement[194], une démarche violemment critiquée parLa France insoumise qui appelle à une démission du président[195].

Finalement, lors de ladéclaration de politique générale, le Parti socialiste décide ne pas censurer legouvernement Bayrou avant le vote sur le budget[196]. Toutefois, huit députés socialistes votant la motion de censure contre la décision de leur groupe[197]. Des observateurs notent que cette non-censure, décidée après de longs débats, est une victoire de l'opposition interne du parti[198],[199].François Hollande se félicite notamment de cette décision et appelle à l'intégration des lignes politiques deRaphaël Glucksmann et deBernard Cazeneuve au sein du parti ainsi qu'au refus d'une candidature commune de la gauche lors de la prochaine présidentielle[200], des propos critiqués par les jeunes élus du parti[201],[202].

L'opposition à Olivier Faure, regroupée lors ducongrès de Nancy dans une coalition menée à nouveau parNicolas Mayer-Rossignol[203] et jugée baroque par son alliance entre les anciensfrondeurs tenants d'une ligne populaire commePhilippe Brun et les sociaux-libéraux proches deFrançois Hollande commeHélène Geoffroy[204], ne parvient pas à faire chuter le secrétaire sortant qui est à nouveau reconduit[205].

En août 2025, le PS annonce qu'il n'accordera pas la confiance au premier ministreFrançois Bayrou qui doit la solliciter le 8 septembre pour valider son plan d'économies[206].

Géographie et sociologie électorales

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Durant un grand laps de temps, le Parti socialiste était surtout implanté dans leNord (dont la fédération était dirigée parAugustin Laurent puisPierre Mauroy) et dans lesBouches-du-Rhône (où la fédération était présidée parGaston Defferre), ce qui explique lenéologisme des « Bouches-du-Nord » pour désigner ces fédérations s’alliant lors des congrès du parti[207],[208],[209].

Le Parti socialiste, historiquement implanté dans toutes les régions et en particulier dans les régions ouvrières, a vu le cœur de son électorat se déplacer durant les années 2000-2010 dans les régions de l'Ouest de la France (Bretagne etNouvelle-Aquitaine) et les grandes métropoles, glissement en partie expliqué, pour l'Ouest de la France, par le fait que ces territoires ont été moins sujets à l'immigration et au sentiment d'insécurité[210]. Il connaît un important recul dans les terres où il possédait une forte implantation historique comme le Nord-Pas-de-Calais.

PourRémi Lefebvre, professeur de science politique et spécialiste du Parti socialiste,« le PS est devenu un parti debobos, de diplômés, d’urbains, de fonctionnaires ouverts sur la mondialisation ». Il ne serait« plus du tout un parti des milieux populaires »[211]. PourChristophe Guilluy, le PS a abandonné ce qu'il désigne sous le terme de « France périphérique » qui recouvre les classes populaires de la France périurbaine ou de la ruralité qui ne votent plus pour le Parti de Jaurès. Ainsi selon Guilluy, « le vote pour l’UMP et pour le PS est de plus en plus celui des protégés (retraités et fonctionnaires) ou bénéficiaires (catégories supérieures) de lamondialisation ». Il y ajoute une différence générationnelle : « les plus de60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement »[212]. Selon David Valence, cette séparation entre le PS et les milieux populaires a eu lieu dès la fin des années Mitterrand. Le vote socialiste s'appuie sur les salariés du public et a depuis longtemps perdu les salariés pauvres du privé et les demandeurs d'emploi[213].

Cette modification de la sociologie du PS se traduit dans les votes : auxélections départementales de 2015, seulement 15 % des ouvriers et 18 % des employés ont voté pour les candidats du PS (contre respectivement 49 % et 38 % pour le Front national)[214].

Pour le politologueLaurent Bouvet, le Parti socialiste qui était au début des années 1980 le parti de la classe moyenne,« remplace alors le social par le « sociétal » ». Pour ce« peuple de substitution » que sont lesclasses supérieures urbaines, lesminorités, il met en place un« projetmulticulturel, sociétal etlibéral ». Cette stratégie accompagne la transformation interne des militants et cadres du Parti socialiste qui se caractérise par la perte de sa diversité sociale. Le PS autrefois représentatif de tous les secteurs de la société et des classes sociales devient un parti où catégories socio-professionnelles favorisées, diplômés du supérieur, et« agents publics […] règnent en maîtres »[215].

La présidence deFrançois Hollande voit également une érosion du Parti socialiste chez les fonctionnaires, catégorie qui lui était en 2012 encore largement favorable. Ce déclin se ferait principalement au profit du Front national[216].

Les candidats du Parti socialiste attirent la très grande majorité du vote des populations musulmanes. Ainsi, selon une étude du corps électoral menée le 6 mai 2012 sur 10 000 votants, 93 % des électeurs musulmans pratiquants, qui sont estimés à2 millions dans cette étude, ont voté pour François Hollande au second tour des élections présidentielles. Au premier tour, 59 % d'entre eux avaient voté pour lui, 23 % pourJean-Luc Mélenchon[217].

Personnalités du Parti socialiste

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Premiers secrétaires

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Article détaillé :Premier secrétaire du Parti socialiste.

Direction nationale

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Secrétariat national

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Membres (depuis lecongrès de Nancy)[218] :

Présidents de la République

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Premiers ministres

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Premiers ministres socialistes de laVe République
DatesNomFonctions
1981-1984Pierre Mauroydéputé (1973-1981 et 1986-1992),
maire deLille (1973-2001),
député européen (1979-1980),
sénateur (1992-2011)
1984-1986Laurent Fabiusdéputé (1978-1981, 1986-2000 et 2002-2012),
président de l'Assemblée nationale (1988-1992 et 1997-2000),
ministre (1981-1984, 2000-2002 et 2012-2016),
maire duGrand-Quevilly (1995-2000),
président du Conseil constitutionnel (depuis 2016)
1988-1991Michel Rocarddéputé (1969-1973, 1978-1981 et 1986-1988),
maire deConflans-Sainte-Honorine (1977-1994),
ministre (1981-1985),
sénateur (1995-1997),
député européen (1994-2009)
1991-1992Édith Cressonmaire deThuré (1977-1983),
députée européenne (1979-1981),
ministre (1981-1986 et 1988-1990),
députée (1981, 1986-1988),
maire deChâtellerault (1983-1997),
commissaire européenne (1994-1999),
adjointe au maire deChâtellerault (1997-2008).
1992-1993Pierre Bérégovoyministre (1982-1986 et 1988-1992),
député (1986-1988 et 1993),
maire deNevers (1983-1993)
1997-2002Lionel Jospindéputé (1981-1988 et 1997),
député européen (1984-1988),
ministre (1988-1992),
membre du Conseil constitutionnel (2015-2019)
2012-2014Jean-Marc Ayraultmaire deSaint-Herblain (1977-1989),
député (1986-2012 et 2014-2016),
maire deNantes (1989-2012),
ministre des Affaires étrangères (2016-2017)
2014-2016Manuel Vallsmaire d'Évry (2001-2012),
député (2002-2012 et 2017-2018),
ministre de l'Intérieur (2012-2014)
2016-2017Bernard Cazeneuvedéputé (1997-2002 et 2007-2012),
maire deCherbourg-Octeville (2001-2012),
ministre délégué au Budget (2012-2014),
ministre de l'Intérieur (2014-2016)

Présidents de l'Assemblée nationale

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PortraitNomDates du mandatLégislatureCirconscription
1Louis Mermaz2 juillet 19811er avril 1986VIIeIsère (5e)
2Laurent Fabius23 juin 198821 janvier 1992IXeSeine-Maritime (4e)
3Henri Emmanuelli22 janvier 19921er avril 1993Landes (3e)
(2)Laurent Fabius12 juin 199727 mars 2000XIeSeine-Maritime (4e)
4Raymond Forni27 mars 200018 juin 2002Territoire de Belfort (1re)
5Claude Bartolone26 juin 201220 juin 2017XIVeSeine-Saint-Denis (9e)

Présidents du Conseil constitutionnel et de la Cour des comptes

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Direction d'instances européennes et internationales

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Résultats électoraux

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Article connexe :Résultats électoraux de la SFIO (jusqu'en 1969).

Élections présidentielles

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AnnéeCandidatPremier tourSecond tourStatut
Voix%RangVoix%Rang
1969Gaston Defferre1 133 2225,014eÉliminé
1974François Mitterrand11 044 37343,251er12 971 60449,192eBattu
19817 505 96025,852e15 708 26251,761erÉlu
198810 367 22034,101er16 704 27954,021erÉlu
1995Lionel Jospin7 097 78623,301er14 180 64447,362eBattu
20024 610 11316,183eÉliminé
2007Ségolène Royal9 500 11225,872e16 790 44046,942eBattue
2012François Hollande10 272 70528,631er18 000 66851,641erÉlu
2017Benoît Hamon2 291 2886,365eÉliminé
2022[219]Anne Hidalgo616 4781,7510eÉliminée
Résultats des candidats du PS aux élections présidentielles, de 1974 à 2022.

Élections législatives

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AnnéePremier tourDeuxième tourSiègesStatutGouvernement
Voix%RangVoix%Rang
19734 579 88818,92e
89  / 491
Opposition
19786 412 81922,82e
104  / 491
Opposition
19819 077 43536,01er
267  / 491
Majorité absolue
19868 693 93931,01er
203  / 577
Opposition (cohabitation)
19888 493 70234,81er9 198 77845,311er
275  / 577
Majorité relative
19934 476 71617,63e5 697 79528,002e
59  / 577
Opposition (cohabitation jusqu’en 1995)
19975 961 61223,531er9 751 42338,051er
255  / 577
Majorité relative (majorité absolue encoalition) (cohabitation)
20026 086 59924,112e7 482 16935,262e
140  / 577
Opposition
20076 436 13624,732e8 622 52942,252e
186  / 577
Opposition
20127 618 32629,351er9 420 88940,911er
280  / 577
Majorité relative (majorité absolue en coalition)
20171 685 6777,445e1 032 8425,685e
30  / 577
Opposition
2022a 877 5443,866e1 099 7665,306e
28  / 577
Opposition
2024b 2 774 088c 8,654e2 634 1769,663e
65  / 577
Opposition

a Au sein de laNUPES.
b Au sein duNFP.
c Le parti a peut-être obtenu en réalité une voix de moins, le score exact est incertain en raison d'une erreur de dépouillement dans un bureau de vote.

Élections sénatoriales

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AnnéeSiègesRangRésultat
1971
49  / 283
2eMinorité
1974
51  / 283
3e
1977
62  / 295
1er
1980
69  / 304
1er
1983
70  / 317
2e
1986
64  / 319
3e
1989
66  / 321
3e
1992
70  / 321
2e
1995
75  / 321
2e
1998
78  / 321
2e
2001
83  / 321
2e
2004
97  / 331
2e
2008
116  / 343
2e
2011
140  / 348
1erMajorité
2014
111  / 348
2eMinorité
2017
78  / 348
2e
2020
64  / 348
2e
2023
64  / 348
2e

Élections européennes

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AnnéeVoix%SiègesRangTête de listeGroupe
1979a 4 763 02623,53
20  / 81
2eFrançois MitterrandPSE
19844 188 87520,75
20  / 81
2eLionel Jospin
1989a 4 286 35423,61
17  / 81
2eLaurent Fabius
19942 824 17314,49
15  / 87
2eMichel Rocard
1999b 3 874 23121,95
18  / 87
1erFrançois Hollande
20044 960 75628,90
31  / 78
1erAucunes[220]
20092 838 16016,48
14  / 72
2eS&D
2014a 2 650 35713,98
12  / 74
3e
2019c 1 403 1706,19
3  / 79
6eRaphaël Glucksmann
2024d 3 423 64113,83
10  / 81
3e

a Liste commune avec leMouvement des radicaux de gauche/Parti radical de gauche (1979 :2 sièges ; 1989 :5 sièges ; 2014 :1 siège).
b Liste commune avec leParti radical de gauche et leMouvement des citoyens, qui ont chacun remporté deux sièges.
c Liste commune avecPlace publique (2 sièges),Nouvelle Donne (1 siège) et leParti radical de gauche (0 siège).
d Liste commune avecPlace publique (3 sièges).

Élections régionales

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AnnéePremier tourSecond tourConseillersPrésidents
Voix%RangVoix%Rang
19868 145 68729,31[221]1er
585  / 1818
3  / 26
19924 449 70718,07[221]2e
362  / 1877
1  / 26
19986 979 42331,87[221]1er
422  / 1827
8  / 26
20048 117 52333,47[221]1er12 737 70149,30[221]1er
 / 1749
21  / 26
20105 673 91229,14[221]1er10 494 67549,70[221]1er
559  / 1749
20  / 26
20155 019 72323,41[221]3e7 336 67629,15[221]2e
349  / 1722
5  / 17
20212 271 29515,47[note 2]3e2 453 73916,07[note 2]3e
221  / 1926

Élections cantonales puis départementales

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AnnéePremier tourSecond tourConseillersPrésidents
Voix%RangVoix%Rang
19701 250 08314,803e840 17618,762e
263  / 1609
24  / 100
19731 811 66822,672eNC
423  / 1926
19  / 100
19762 761 06826,591er1 949 90230,811er
520  / 1863
27  / 101
19792 888 34526,961er2 392 56132,971er
542  / 1847
33  / 101
19823 737 01529,711er2 659 32534,851er
509  / 2014
28  / 101
19852 854 51924,851er2 436 35131,221er
424  / 2044
22  / 100
19882 724 45229,981er2 222 04137,231er
514  / 2043
22  / 100
19922 359 75019,011er2 102 52224,721er
514  / 1945
16  / 100
19942 451 89222,491er2 392 28029,891er
514  / 1922
17  / 100
19982 653 66023,941er2 865 29534,551er
654  / 2038
24  / 100
20012 706 31922,161er2 306 92530,601er
494  / 1997
30  / 100
20043 215 05426,211er4 009 79538,561er
834  / 2034
44  / 100
20083 572 78926,741er2 415 34835,111er
665  / 2020
51  / 100
20112 284 96724,941er2 802 09435,431er
670  / 2026
54  / 101
20152 708 42713,303e2 967 88316,062e
954  / 4108
27  / 98
2021620 3274,53758 2255,71
738  / 4108
21  / 95

Élections municipales

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ÉlectionPremier tourSecond tourVilles + 100 000 hab.Rang (villes + 100 000 hab.)Conseillers municipaux
1971
8  / 35
1977
14  / 39
1983
9  / 37
1989
15  / 37
1995
18  / 37
2001
17  / 37
9775  / 215560
200831,52 %[221]33,33 %[221]
26  / 40
1er
10457  / 215560
201418,02 %[221]27,61 %[221]
15  / 42
2e
12278  / 215560
20201,82 %1,95 %
14  / 42
1er (ex æquo avecLR[note 3])
2569  / 222818

Siège

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Entre 1971 et 1975, le siège du Parti socialiste se trouvecité Malesherbes, dans le9e arrondissement de Paris. Ce siège est le même que celui de la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière)[222].

À partir de 1981, le siège du parti se situe 10,rue de Solférino (7e arrondissement de Paris)[223], dans un hôtel particulier occupé sousVichy par le secrétariat d'État à l'Information et à la Propagande. L'immeuble fut d'abord loué, puis acheté en 1986 à l'UNMRIFEN (Union nationale des mutuelles de retraite des instituteurs et fonctionnaires de l'Éducation nationale)[224] pour la somme de53 millions de francs (soit 11,3 millions d'euros en 2017)[225].

À la suite des défaites du Parti socialiste aux électionsprésidentielle etlégislatives de 2017, les finances du parti ne permettent plus d'entretenir l'immeuble : la direction collégiale décide alors de vendre le siège[226],[227]. Les locaux, qui s'étendent sur 3 000 m2, sont évalués à une somme comprise entre 23 millions d'euros et 53 millions d'euros, soit entre 7 798 € et 17 600 € du mètre carré[225]. Le bâtiment historique est finalement vendu pour45 millions d'euros à la société Apsys, tandis que le PS achète et rénove un bâtiment situé au 99, rue Molière, àIvry-sur-Seine pour un total de7 millions d'euros[228], qui devient le nouveau siège du parti fin 2018[229].

Identité visuelle

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Notes et références

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Notes

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  1. Également chargée de la coordination et animation du secrétariat national.
  2. a etbListes dont la tête de liste est issue du Parti socialiste.
  3. Au moment de l'élection, 15 maires ensuite.

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Voir aussi

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Bibliographie

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Ouvrages généraux

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Essais, discours

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Études par périodes

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Longue durée
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Troisième République
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Entre-deux-guerres
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Front populaire
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Seconde Guerre mondiale
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Quatrième République
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Cinquième République
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Études régionales

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Biographies

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