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Parti social-démocrate d'Allemagne

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Pour les articles homonymes, voirParti social-démocrate etSPD (homonymie).

Parti social-démocrate d’Allemagne
(de)Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Image illustrative de l’article Parti social-démocrate d'Allemagne
Logotype officiel.
Présentation
PrésidentsLars Klingbeil etBärbel Bas
Fondation (ADAV)
(SDAP)
SiègeWilly Brandt-Haus
Wilhelmstraße 141
10963Berlin
Vice-présidentsPetra Köpping
Serpil Midyatli
Achim Post
Anke Rehlinger
Alexander Schweitzer
Secrétaire généralTim Klüssendorf
Mouvement de jeunesseJusos
PositionnementCentre gauche[1]

Historique :
Gauche(1863-1959)
IdéologieSocial-démocratie[2]
Troisième voie
Progressisme
Social-libéralisme
Fédéralisme européen
Affiliation européenneParti socialiste européen
Affiliation internationaleInternationale socialiste
Alliance progressiste
Adhérents357 117(2024)[3]
CouleursRouge
Site webspd.de
Présidents de groupe
BundestagMatthias Miersch
Parlement européenIratxe García(S&D)
Représentation
Députés
120  / 630
Sénateurs
23  / 69
Députés européens
14  / 96
Ministres-présidents
7  / 16
Députés régionaux
516  / 1821
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LeParti social-démocrate d’Allemagne (enallemand :Sozialdemokratische Partei Deutschlands, abrégé enSPD), fondé en 1875 sous le nom de SAP et rebaptisé SPD en 1891, est un partisocial-démocrate et le plus vieuxparti politique d'Allemagne. C'est le seul des grandspartis actuels de laRépublique fédérale d'Allemagne qui existait sous une forme comparable avant laSeconde Guerre mondiale. C'est, avec laCDU, le parti politique allemand ayant le plus d'adhérents avec un total de 500 000[4]. Après la guerre, il a longtemps été le seul parti de gauche de taille notable du pays, jusqu'à la création deDie Linke, plus à gauche.

La social-démocratie allemande trouve ses origines dans larévolution de Mars 1848, puis se développe durant la période de l'Empire allemand. Elle a dû faire face à une résistance féroce des autres partis qui ont voté entre 1878 et 1890 leslois antisocialistes qui interdisent toutes associations sociales-démocrates. Malgré tout, en1912 le parti devient le premier parti du pays en termes de suffrages recueillis. Il doit cependant attendre 1918 puis larépublique de Weimar pour participer aux gouvernements. La montée duParti communiste et la crise économique mondiale poussent le parti sur la défensive. Malgré son vote contre laloi des pleins pouvoirs, le parti ne peut rien contre l'ascension au pouvoir desnazis. Ceux-ci interdisent le parti et persécutent ses membres, allant jusqu'à en envoyer certains dans les premierscamps de concentration dès 1933. Des militants du SPD participent à larésistance allemande au nazisme. Une fois la guerre terminée, la démocratie revient en Allemagne et le parti retrouve sa position antérieure. La bonne santé économique de l'Allemagne le laisse toutefois dans un premier temps dans l'opposition. Il faut attendre 1966 pour que le parti sorte de l’opposition en gouvernant en tant que partenaire minoritaire de la CDU/CSU. Le parti accède enfin à la chancellerie en 1969 et restera à la tête du gouvernement jusqu'en 1982 porté par les chanceliersWilly Brandt puisHelmut Schmidt. Il passe ensuite près de 20 ans dans l'opposition, ce qui se traduit par une longue crise interne.Gerhard Schröder remporte les élections fédérales de 1998 grâce à un programme centriste et met en place en 2003 le très controverséAgenda 2010. Cette loi, d'orientation libérale, ne trouve pas de consensus au sein du parti, ce qui conduit à la naissance duWASG en 2005, qui devientDie Linke en 2007, sur son aile gauche. Le SPD est au pouvoir quasiment sans discontinuer (à l’exception d’une brève période d’opposition de 2009 à 2013) depuis 1998, alternant entre la chancellerie et le statut de partenaire minoritaire de la CDU/CSU, ce qui n’a pas facilité la quête d’une direction politique claire ou l’émergence d’une nouvelle offre.

Les résultats du parti se sont globalement améliorés à partir de 1950 et jusqu’à son accession à la chancellerie en 1969, avant de chuter continuellement entre 1970 et 1990. La décennie 1990-2000 voit néanmoins une inversion de la tendance, qui culmine avec l’arrivée de Schröder à la chancellerie en 1998. Néanmoins, la décennie 2000-2010 voit le SPD entamer une nouvelle chute avant de se stabiliser autour de 20-25% pendant la décennie 2010-2020.

La base électorale du parti, historiquement constituée des ouvriers et des artisans, s'est transformée dans la seconde partie duXXe siècle et repose aujourd'hui avant tout sur les fonctionnaires et les salariés. Au plan régional, le parti est mieux représenté dans l'ouest de l'Allemagne. Il dirige actuellement sept Länder sur seize et participe au gouvernement de cinq autres en tant que partenaire minoritaire.

La structure du parti repose sur les assemblées générales annuelles où les décisions importantes sont prises par les délégués, élus indirectement par la base des militants. Des associations internes, les AG, permettent aux membres d'une même tranche d'âge ou d'une même branche professionnelle de se rassembler et d'échanger au sein du parti.

Le SPD gouverne actuellement lesLänder deBasse-Saxe,Brandebourg,Brême,Hambourg,Mecklembourg-Poméranie-Occidentale,Rhénanie-Palatinat,Sarre et participe aux gouvernements deBerlin,Hesse,Saxe,Saxe-Anhalt etThuringe avec laCDU.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de la social-démocratie allemande.

Précurseurs et sous l'Empire allemand

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L'histoire de la social-démocratie allemande débute peu avant 1850 avec la fondation d'organisations« socialistes utopiques » à l'étranger, notamment laLigue des justes (qui devient par la suite laLigue des communistes). Larévolution de Mars 1848 marque un point de départ, avec la création d'une première organisation nationale : laFraternité générale des travailleurs allemands[5]. Elle aide au développement dessyndicats et des partis socialistes au sein de l'ensemble de laconfédération germanique[6]. Par la suite, le est fondée l'Association générale des travailleurs allemands (ADAV de l'allemand Allgemeine Deutsche Arbeiterverein) deFerdinand Lassalle. En parallèle, apparaît un mouvement concurrent mené parAugust Bebel etWilhelm Liebknecht qui sont proches deKarl Marx. Ensemble ils fondent successivement leParti populaire saxon en 1866, puis leSDAP en 1869. Les deux tendances s'opposent sur les questions des syndicats et de la forme que doit prendre l'unité allemande. Elles fusionnent finalement en 1875,4 ans après la formation de l'Empire allemand, et forment leSAP[7].

Leslois antisocialistes de 1878, souhaitées par lechancelier impérialOtto von Bismarck, interdisent les partis politiques et les organisations socialistes jusqu'à la fin des années 1880. Le SAP est l'un des principaux partis fondateurs de laDeuxième Internationale. Après l'abrogation des lois antisocialistes, le SAP est renommé pour devenir le SPD en 1890 qui s'impose rapidement comme un des principaux partis politiques allemands, malgré les arrestations fréquentes des rédacteurs en chef de ses journaux, de ses cadres et de ses élus[8]. Dans la seconde moitié des années 1890,Eduard Bernstein fait éclater le débat dit« révisionniste ». La question est de savoir si le parti doit suivre une voie révolutionnaire ou réformatrice, dite donc révisionniste. La direction du parti se décide pour cette seconde solution[9].

Les différents partis politiques ouvriers entre 1863 et 1933.

Lors desélections de 1912, il devient pour la première fois le premier parti politique en termes de mandats auReichstag avec 34,8 % des voix et110 sièges détrônant ainsi leZentrum. Toutefois, il reste dans l'opposition jusqu'auxréformes d'Octobre de 1918. Le gouvernement n'a en effet pas besoin d'unvote de confiance du parlement.

Au cours des années, différents courants politiques se développent au sein de la social-démocratie. Certains se scindent du SPD, mais à l'exception duParti communiste d'Allemagne (KPD), ils finissent par y être réintégrés. À ses débuts la tendance démocrate, dite« radicale », fortement influencée par Lassalle domine le mouvement. Elle est favorable aucorporatisme, ce qui limite l'influence dusyndicalisme. Ce n'est que par la suite que lemarxisme s'impose. Le véritable tournant a lieu dans les années 1890 avec le débat interne au parti sur la manière de mettre en place ses idées. L'aile réformatrice y gagne en influence face à celle révolutionnaire qui à la mort de Bebel en 1913 se retrouve en minorité[10]. Les théories sociales et économiques développées parKarl Marx, leur développement historique, ainsi que les concepts révolutionnaires en découlant marquent profondément la social-démocratie jusqu'à la seconde moitié duXXe siècle.

Pendant laPremière Guerre mondiale, l'USPD fait scission en 1917 pour protester contre la politique depaix des forteresses menée par le reste du SPD[11]. Le parti vote en effet les crédits de guerre[12]. Cette décision du SPD le de se rallier à la guerre, est décrite parRosa Luxemburg comme« une déroute politique et morale allant jusqu’à l’anéantissement, un effondrement inouï ». L'USPD compte parmi ses membres : Rosa Luxemburg,Karl Liebknecht,Hugo Haase,Karl Kautsky,Paul Levi,Otto Rühle,Anna Stiegler, ouClara Zetkin. L'aile gauche du USPD, laLigue spartakiste, donne naissance en, après larévolution de 1918, au Parti communiste d'Allemagne (KPD). Il absorbe finalement la majorité de gauche de l'USPD en 1920. La grande majorité des restes de ce dernier parti rejoint finalement le SPD en 1922. Il disparaît définitivement en 1931 en rejoignant leParti socialiste ouvrier d'Allemagne.

Sous la république de Weimar

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Au début de larévolution allemande le SPD et l'USPD s'allient pour placer le chef du SPD,Friedrich Ebert, au poste de président. Avec le parti libéralDDP et le parti catholiqueZentrum, le SPD est l'un des partis fondateurs de larépublique de Weimar en 1919. Après l'échec du parti (qui passe de 38,7 % à 21,6 %, tout en restant premier parti d'Allemagne) et de ses partenaires bourgeois aux élections de 1920, le SPD ne participe plus aux gouvernements que de manière anecdotique. Sur les treize années de la République, il n'est présent au gouvernement qu'un peu moins de cinq ans, alternant succès et recul électoral à chaque passage au pouvoir[13].

La montée duParti communiste d'Allemagne (KPD) ne tarde pas à limiter l'influence du SPD. De plus, une partie de la gauche du SPD est exclue en 1931 et fonde leParti socialiste ouvrier d'Allemagne (SAPD). En 1933, le SPD ne recueille plus que 18,3 % des voix, à comparer aux 37,9 % qu'il obtenait en 1919.

Sous le Troisième Reich

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DesSA devant des membres prisonniers du SPD en aucamp de concentration d'Oranienbourg, de gauche à droite :Ernst Heilmann,Friedrich Ebert junior,Alfred Braun,Heinrich Giesecke,Hans Flesch (de) etKurt Magnus.

Après l'arrivée au pouvoir desnazis, le SPD est le seul parti à ne pas voter laloi des pleins pouvoirs auReichstag le. Le KPD était déjà interdit. Comme tous les autres partis et syndicats allemands (à l'exception du parti uniqueNSDAP), le SPD est interdit par le gouvernement nazi dès l'été 1933. De nombreux membres du parti partent en exil ; les autres sont poursuivis, emprisonnés de manière provisoire ou envoyés dans lescamps de concentration où certains perdent la vie.

Le parti se reconstitue en exil, ditSopade, dans un premier temps à Prague, d'où il est chassé en 1938 par l'invasion de la Tchécoslovaquie à la suite desaccords de Munich. Les sociaux-démocrates allemands se réinstallent en France, pays qu'ils doivent à leur tour fuir pour Londres en 1940 à la suite de la défaite militaire française. Quelques jours après le début de laSeconde Guerre mondiale, le SPD en exil à Paris avait affirmé son soutien aux Alliés et à la suppression par la voie militaire du gouvernement nazi.

De nombreux militants du SPD ont été actifs dans larésistance allemande au nazisme, et la répression les a durement atteints.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale

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Renaissance et opposition : 1945-1967

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Fusion forcée du SPD avec le KPD à l'Admiralspalast de Berlin le, ici la poignée de main entreOtto Grotewohl etWilhelm Pieck.

Dès la fin de laSeconde Guerre mondiale, le SPD renaît de ses cendres dans toutes leszones d'occupation et reprend l'organisation et l'idéologie qui était la sienne avant le conflit. Dans lazone soviétique toutefois, futureRDA, les autorités soviétiques et les cadres duParti communiste d'Allemagne (KPD), bénéficiant de la complicité de cadres sociaux-démocrates commeOtto Grotewohl, obligent lafusion du SPD avec le KPD, pour donner naissance auParti socialiste unifié d'Allemagne (SED), qui devient ensuite le parti dirigeant de laRDA. EnRFA, le chef du SPDKurt Schumacher refuse fermement la proposition de fusion que lui fait le KPD en 1949.

Entre 1949 et 1966, le SPD est le principal parti d'opposition, laCDU/CSU ayant toujours la majorité auBundestag.

Godesberg et le retour au gouvernement : 1959-1982

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Willy Brandt (à gauche) avec le président américainRichard Nixon.

En 1959, leprogramme de Bad Godesberg marque un tournant, le SPD abandonnant toutes idées marxistes. Il ne se considère donc plus comme un parti de classe, mais comme un parti du peuple. Ce changement permet l'entrée du parti dans unegrande coalition avec la CDU/CSU dirigée par lechancelier fédéralKurt Georg Kiesinger de 1966 à 1969. La participation du SPD à cette coalition gouvernementale confirme qu'il fait désormais partie de l'establishment[14]. En 1969,Willy Brandt prend la tête d'une coalition avec les libéraux duFDP, donnant de nouveaux espoirs aux partisans d'une politique progressiste, notamment dans les mouvements estudiantins[14]. Son mandat est marqué par l'Ostpolitik sur le plan étranger et par l'interdiction pour les extrémistes d'entrer dans la fonction publique. Brandt démissionne en 1974 après la révélation qu'un de ses collaborateurs les plus proches,Günter Guillaume, est un agent de la RDA.

Helmut Schmidt, qui succède à Brandt au poste de chancelier, dispose de moins de liberté politique. Le parti est sous pression. Les actes terroristes d'extrême gauche de laRAF font que les conservateurs exigent une fort renforcement sécuritaire. De l'autre côté, l'aile gauche durablement renforcée par lesmouvements de 1968, critique vivement la politique énergétique et contre la politique ferme adoptée dans lacrise des euromissiles[14]. La fin de la coalition sociale-libérale en 1982, date à laquelle le FDP brise la coalition, plonge le parti dans l'opposition pour longtemps. La crise interne s'installe également.

Longue période dans l'opposition : 1982-1998

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Helmut Schmidt.

En 1983 les Verts (Grüne) font leur entrée dans le jeu politique en obtenant leurs premiers sièges auBundestag. Ce parti est le premier concurrent de gauche du SPD depuis les années 1950 ; il crée cependant la possibilité d'une « majorité à gauche du centre » (Willy Brandt).

Le,Markus Meckel, un pasteur, etMartin Gutzeit (de) fondent leParti social-démocrate de RDA, non inféodé aux anciennes structures communistes. Il fusionne avec le SPD peu avant laréunification.

Coalition rouge-verte : 1998-2005

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En 1998, la vision de Brandt devient réalité :Gerhard Schröder est élu chancelier avec le soutien d'une coalition SPD-Verts. Le président du partiOskar Lafontaine est nommé ministre des Finances. Le conflit entre laRealpolitik du chancelier et les positionskeynésianistes plus marquées à gauche de son ministre/chef-de-parti est inévitable et aboutit à la démission de Lafontaine de toutes ses fonctions en. Ayant perdu la majorité dans la chambre haute du parlement (Bundesrat) un mois plus tôt, le gouvernement est dans l'obligation de s'entendre avec l'opposition dans la plupart des sujets majeurs ce qui lui rend la situation difficile.

En 2003 est voté l'Agenda 2010, symbole de la politique économique libérale de Schröder. Il rencontre une forte résistance interne et crée des dissensions entre les différents courants politiques du parti. Le chancelier doit peser de tout son poids pour imposer sa réforme.

Gerhard Schröder lors d'un discours de campagne en 2005.

Le, Oskar Lafontaine rend sa carte de membre et intègre dans la foulée l'Alternative électorale travail et justice sociale (WASG) qui vient de passer une alliance électorale avec lePDS, le successeur du SED est-allemand, pour les élections de l'automne. La WASG s'était formée déjà depuis quelques mois par scission du SPD. Le parti n'a pas le vent en poupe : le nombre des adhérents, proche d'un million dans les années 1970, passe à moins de 600 000 en 2005. La défaite lors des élections régionales en Rhénanie du Nord-Westphalie, bastion du parti, pousse le chancelier et la direction du SPD à appeler à des élections législatives anticipées. Un autre motif pour ses élections est le risque pour les sociaux-démocrates de laisser une majorité de deux tiers à l'Union et au FDP en cas de nouvelle défaite aux élections régionales. Le parti fait campagne pour la poursuite des réformes et une reconduction de la coalition rouge-verte.

Deuxième grande coalition : 2005-2009

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Lors desélections fédérales de 2005, ses rivaux à gauche WASG et PDS font liste commune sous le nom « Die Linke.PDS » (La Gauche.PDS), menés par l'ancien président du SPD,Oskar Lafontaine. Malgré les sondages qui prévoient une catastrophe pour le SPD, le parti limite les dégâts ; bien que battu, il fait quasiment jeu égal avec la CDU (36,8 % des voix et226 députés pour la CDU contre 36,2 %222 députés pour le SPD). La CDU n'a par conséquent pas la majorité nécessaire pour former seule le gouvernement, alors que le SPD, au contraire pourrait mathématiquement former une coalition à gauche avec les verts (8,1 %,51 députés) et Die Linke.PDS (8,7 %,54 députés) qui réussit une première percée aux élections, et notamment à l'ouest.

Oskar Lafontaine.

Le SPD refusant de s'allier à Die Linke préfère alors participer à une nouvellegrande coalition menée par la chancelièreAngela Merkel (CDU), gouvernement de l'Allemagne de 2005 à 2009.

Après les élections, les principaux promoteurs de l'Agenda 2010, Gerhard Schröder et le ministre de l'Économie et du Travail, Wolfgang Clement, ont quitté le premier plan de la politique. Sous le nouveau président,Matthias Platzeck, plus conciliant que Schröder, le débat s'est calmé, mais après sa retraite, il restera à son successeurKurt Beck la tâche de stabiliser le parti dont il est le neuvième président depuis 1987, alors qu'il n'y en avait eu que trois entre 1946 et 1987.

Dès lors, le SPD se retrouve dans la situation difficile de devoir gouverner avec la droite alors que le partiDie Linke peut s'établir comme le seul parti d'opposition de gauche. Un problème structurel pour le parti reste que son programme et son orientation officielle sont encore en grande partie ceux du congrès réformateur deBad Godesberg de 1959 et des années 1970, ce qui crée une division interne entre ceux qui souhaitent rester fidèle à ces idées et un courant favorable à une « modernisation » du parti vers des positions plus « centristes ». Pour contrer la montée en puissance de Die Linke, Beck oriente le SPD dans le sens d'une ligne politique plus ancrée à gauche, remettant en question les réformes entreprises sous l'égide de Schröder. Ce revirement fera long feu : dans le courant de l'année 2008 Beck est renversé par l'aile droite du parti, qui le remplace parFranz Müntefering et désigneFrank-Walter Steinmeier comme candidat à la chancellerie. Les deux hommes, proches de Schröder et membres du gouvernement de grande coalition ré-alignent le SPD sur ses positions centristes. Ce nouveau revirement stratégique est un échec : le parti s'effondre dans les sondages et obtient un résultat historiquement mauvais de 20,8 % des voix auxélections européennes de 2009 et d'autres résultats très médiocres lors de trois scrutins régionaux organisés un mois avant lesélections fédérales.

Retour dans l'opposition : 2009-2013

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Ces défaites coïncidant avec une montée en puissance de Die Linke, le SPD entreprend un nouveau virage à gauche à quelques jours du scrutin fédéral, mais Steinmeier s'obstine à rejeter toute forme d'accord national avec Die Linke, et prône même la formation d'unecoalition en feu tricolore fédérant le SPD, les verts et leFDP qui mène dans le même temps une campagne clairement libérale. La fin de non-recevoir adressée à Steinmeier par le leader libéral-démocrateGuido Westerwelle achève de ruiner les chances des sociaux-démocrates de se maintenir au pouvoir autrement qu'en maintenant en place la grande coalition sous domination chrétienne-démocrate.

Cette accumulation de difficultés et de contradictions sera à l'origine d'une défaite historique auxélections fédérales de 2009: avec seulement 23 % des voix, le SPD perd plus de onze points, un tiers de ses élus et réalise sa plus mauvaise performance depuis la chute du nazisme. Rejeté dans l'opposition, il semble entrer dans une crise durable.

Lors du congrès suivant, tenu àDresde les, et, le parti a rénové l'ensemble de sa direction. L'ancienministre fédéral de l'EnvironnementSigmar Gabriel est ainsi élu président avec 94 % des voix, tandis qu'Andrea Nahles, figure de l'aile gauche du SPD, devient secrétaire générale. Aucun vice-président n'est reconduit, et parmi les nouveaux figurentKlaus Wowereit,bourgmestre-gouverneur de Berlin à la tête d'une coalition avecDie Linke, et la ministre des Affaires sociales deMecklembourg-Poméranie-OccidentaleManuela Schwesig, jeune femme de35 ans révélée au moment de la campagne électorale.

Troisième grande coalition : 2013-2018

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Lesélections fédérales de 2013 sont un succès pour le parti d'Angela Merkel, qui obtient 41,5 % des voix et rate la majorité absolue de seulement cinq sièges contre 25,7 % à son principal rival, le SPD, dont la campagne menée parPeer Steinbrück est jugée mauvaise par les analystes politiques[15]. Le SPD choisit de s’allier avec la droite, alors que l’ensemble des forces de gauche et des écologistes dispose de la majorité des sièges[16]. Il obtient sixportefeuilles ministériels, Sigmar Gabriel devenant en particulier vice-chancelier et ministre fédéral de l'Économie[17]. Les accords avec la CDU prévoient notamment l'introduction d'un salaire minimum et de faciliter l'obtention de la double-nationalité pour les enfants turcs nés en Allemagne[18].

Le SPD est confronté à un recul constant de ses effectifs, avec 70 000 membres de moins entre 2007 et 2016[19].

Quatrième grande coalition : 2018-2021

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Lesélections fédérales de 2017 sont un nouvel échec pour le SPD, qui n'obtient que 20,51 % des voix.Le Figaro explique :« La sociologie électorale de l'Allemagne, avec l'éclatement du salariat ou la fragilisation des classes moyennes, a rendu plus difficiles les élections pour la gauche, privée de sa base électorale traditionnelle »[20].

Première coalition en feu tricolore : depuis 2021

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Lors desélections fédérales de 2021, le SPD, mené parOlaf Scholz, arrive en tête des suffrages avec 25,74 % des voix, devançant laCDU/CSU pour la première fois depuis2002[21]. Avec une majorité relative de 206 sièges, il est contraint de former une coalition avec l'Alliance 90/Les Verts et leParti libéral-démocrate. Le 8 décembre 2021,Olaf Scholz succède àAngela Merkel comme chancelier fédéral[22].

Le mandat d'Olaf Scholz est secoué par l'Invasion de l'Ukraine par la Russie à partir de février 2022. La question de l'envoi d'armes devient un sujet sensible au sein de la coalition, entrainant des tensions avec les écologistes[23]. Lahausse des prix de l'énergie et la dépendance allemande aux importations de gaz russe est également une source de conflit[24]. En 2023, SPD enregistre un important revers lors desélections régionales à Berlin, devancé par laCDU et talonné parAlliance 90/Les Verts. Bien que la coalition conserve la majorité, le recul du SPD illustre les difficultés nationales du parti[25].

Auxélections européennes de juin 2024, la coalition au pouvoir d'Olaf Scholz connaît une « sévère défaite » arrivant troisième après la CDU et l’AFD. Le Parti social-démocrate enregistre le plus mauvais score de son histoire, avec 13,9 % des voix[26]. Début septembre, lors des scrutins régionaux de Thuringe et de Saxe, la SPD connaît à nouveau un fort recul avec un score estimé entre 6,5 et 8,5 % dans ces deux régions[27]. Les résultats confirment un nouveau revers majeur du gouvernement de coalition du chancelier Olaf Scholz avec les Verts et les libéraux du FDP, un an avant les élections législatives de 2025[28].

Auxélections fédérales de février 2025, la SPD réalise son deuxième plus mauvais score depuis la Seconde Guerre mondiale. Le dirigeant de la CDUFriedrich Merz compte néanmoins pouvoir former une coalition avec les sociaux-démocrates de la SPD[29].

Résultats électoraux

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Empire allemand

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Résultats aux élections législatives des sociaux-démocrates sous l'Empire allemand[30]
Année%Mandats
ADAV additionné au SDAP
18713,2
2  / 382
18746,8
9  / 397
SAP
18779,1
12  / 397
18787,6
9  / 397
18816,1
12  / 397
18849,7
24  / 397
188710,1
11  / 397
SPD
189019,8
35  / 397
189323,3
44  / 397
189827,2
56  / 397
190331,7
81  / 397
190728,9
43  / 397
191234,8
110  / 397

République de Weimar

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Résultats aux élections législatives durant la république de Weimar[31]
Année%Mandats
191937,9
163  / 423
192021,7
102  / 459
05/192420,5
100  / 472
12/192426,0
131  / 493
192829,8
153  / 491
193024,5
143  / 577
07/193221,6
133  / 608
11/193220,4
121  / 584
03/193318,3
120  / 647

Au niveau fédéral depuis 1949

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Histogramme des résultats du SPD aux élections législatives de 1949 à 2009 en pourcentage
Carte des scores du SPD aux élections législatives de 2013 par circonscription
Article connexe :Système électoral allemand.
Résultats aux élections fédérales
de 1949 à aujourd'hui[32]
AnnéeVoix
(majoritaire par circonscription)
Voix
(à la proportionnelle)
Pourcentage
(à la proportionnelle)
Mandats
sur total
ÉvolutionCandidat à la chancellerie
19496 934 97529,2
131  / 402
Kurt Schumacher
19538 131 2577 944 94328,8
162  / 509
en augmentation 22Erich Ollenhauer
195711 975 4009 495 57131,7
181  / 519
en augmentation 19Erich Ollenhauer
196111 672 05711 427 35536,2
203  / 521
en augmentation 22Willy Brandt
196512 998 47412 813 18639,3
217  / 518
en augmentation 14Willy Brandt**
196914 402 37414 065 71642,7
237  / 518
en augmentation 20Willy Brandt*
197218 228 23917 175 16945,8
242  / 518
en augmentation 5Willy Brandt*
197616 471 32116 099 01942,6
224  / 518
en diminution 18Helmut Schmidt*
198016 260 67742,9
228  / 497
en augmentation 4Helmut Schmidt*
198314 865 80738,2
202  / 498
en diminution 26Hans-Jochen Vogel
198714 025 76337,0
193  / 497
en diminution 9Johannes Rau
199015 545 36633,5
239  / 662
en augmentation 46Oskar Lafontaine
199417 140 35436,4
252  / 672
en augmentation 13Rudolf Scharping
199820 181 26940,9
298  / 669
en augmentation 43Gerhard Schröder*
200218 484 56038,5
251  / 603
en diminution 47Gerhard Schröder*
200518 129 10016 194 66534,2
222  / 614
en diminution 29Gerhard Schröder**
200912 079 7589 990 48823,0
146  / 620
en diminution 76Frank-Walter Steinmeier
201312 843 45811 252 21525,7
193  / 631
en augmentation 47Peer Steinbrück**
201711 429 2319 539 38120,5
153  / 709
en diminution 40Martin Schulz**
202112 234 69011 955 43425,7
206  / 736
en augmentation 53Olaf Scholz*
20259 936 4338 149 12416,4
120  / 630
en diminution 86Olaf Scholz**
* Accède à la chancellerie
** Participe au gouvernement

Au niveau régional

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  • Le SPD dirige ou participe au gouvernement de douze Länder sur seize :
Dirige le gouvernementCarte
LandMinistre-présidentCabinet actuel
Drapeau de Basse-SaxeBasse-SaxeOlaf Lies
depuis le
Lies
SPD-Grünen
Drapeau de BrandebourgBrandebourgDietmar Woidke
depuis le
WoidkeIV
SPD-BSW
Drapeau de BrêmeBrêmeAndreas Bovenschulte
depuis le
BovenschulteII
SPD-Grünen-Linke
Drapeau de HambourgHambourgPeter Tschentscher
depuis le
TschentscherII
SPD-Grünen
Drapeau du Mecklembourg-Poméranie-OccidentaleMecklembourg-Poméranie-OccidentaleManuela Schwesig
depuis le
SchwesigII
SPD-Linke
Drapeau de la Rhénanie-PalatinatRhénanie-PalatinatAlexander Schweitzer
depuis le
Schweitzer
SPD-Grünen-FDP
 SarreAnke Rehlinger
depuis le
Rehlinger
SPD
Partenaire de coalition
LandVice-ministre-présidentCabinet actuel
Drapeau de BerlinBerlinFranziska Giffey
depuis le
Wegner
CDU-SPD
Drapeau de la HesseHesseKaweh Mansoori
depuis le
Rhein II
CDU-SPD
Drapeau de la SaxeSaxePetra Köpping
depuis le
KretschmerIII
CDU-SPD
Drapeau de Saxe-AnhaltSaxe-AnhaltArmin Willingmann
depuis le
HaseloffIII
CDU-SPD-FDP
Drapeau du Land de Thuringe ThuringeGeorg Maier
depuis le
Voigt
CDU-BSW-SPD

Cette forte représentation régionale lui permet d'avoir 28 sièges sur 69 auBundesrat.

  • Dans l'opposition
  • Dans la coalition sans présidence
  • Dans la coalition avec présidence
AnnéeBWBYBEBBHBHHHEMVNINWRPSASNSTSHTH
199026,030,438,227,044,250,054,419,126,022,8
199138,848,040,844,8
199229,446,2
199340,4
199430,054,129,544,349,416,634,029,6
199523,633,438,046,0
199625,139,839,8
199736,2
199828,734,347,935,9
199922,439,342,639,444,410,718,5
200042,843,1
200133,329,736,544,8
200240,620,0
200319,642,329,133,4
200431,930,530,89,814,5
200537,138,7
200625,230,830,245,621,4
200736,7
200818,634,136,730,3
200933,023,724,510,425,418,5
201034,5
201123,128,338,648,435,735,721,5
201239,130,630,4
201320,630,732,6
201431,912,412,4
201532,845,6
201612,721,630,136,210,6
201736,931,229,627,2
20189,719,8
201926,224,97,78,2
202039,2
202111,021,439,635,78,4
202233,426,743,516,0
20238,418,429,815,1
202430,97,36,1
202533,5

Bade-Wurtemberg[33]

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Année%SiègesPositionGouvernement
198032,5
40  / 124
2eOpposition
198432,4
41  / 126
2eOpposition
198832,0
42  / 125
2eOpposition
199229,4
46  / 146
2eTeufelII
199625,1
39  / 155
2eOpposition
200133,3
45  / 128
2eOpposition
200625,2
38  / 139
2eOpposition
201123,1
35  / 138
3eKretschmannI
201612,7
19  / 143
4eOpposition
202111,02
19  / 154
3eOpposition

Basse-Saxe[34]

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Année%SiègesPositionGouvernement
197046,3
75  / 149
1erKubel I
197443,1
67  / 155
2eKubel II
197842,2
72  / 155
2eOpposition
198236,5
63  / 171
2eOpposition
198642,1
66  / 155
2eOpposition
199044,2
71  / 155
1erSchröder I
199444,3
81  / 161
1erSchröder II
199847,9
83  / 157
1erSchröder III,Glogowski &Gabriel
200333,4
63  / 183
2eOpposition
200830,3
48  / 152
2eOpposition
201332,6
49  / 137
2eWeil I
201736,9
55  / 137
1erWeil II
202233,43
57  / 146
1erWeil III,Lies

Bavière[35]

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Année%SiègesPositionGouvernement
199828,7
67  / 204
2eOpposition
200319,6
41  / 180
2eOpposition
200818,6
39  / 187
2eOpposition
201320,6
42  / 180
2eOpposition
20189,6
22  / 205
5eOpposition
20238,4
17  / 203
5eOpposition

Berlin[36]

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Année%SiègesPositionGouvernement
200129,7
44  / 141
1erWowereit II
200630,8
53  / 149
1erWowereit III
201128,3
47  / 149
1erWowereit IV &Müller I
201621,6
38  / 160
1erMüller II
202121,44
36  / 147
1erGiffey
202318,40
34  / 159
2eWegner

Brandebourg[37]

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Année%SiègesPositionGouvernement
199038,2
36  / 88
1erStolpe I
199454,1
52  / 88
1erStolpe II
199939,3
37  / 89
1erStolpe III &Platzeck I
200431,9
33  / 88
1erPlatzeck II
200933,0
31  / 88
1erPlatzeck III &Woidke I
201431,9
30  / 88
1erWoidke II
201926,2
25  / 88
1erWoidke III
202430,9
32  / 88
1erWoidke IV

Brême[38]

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Année%SiègesPosition
199138,8
41  / 100
1er
199533,4
37  / 100
1er
199942,6
47  / 100
1er
200342,3
40  / 83
1er
200736,7
32  / 83
1er
201138,6
36  / 83
1er
201532,8
30  / 83
1er
201924,94
23  / 84
2e

Hambourg[39]

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Année%SiègesPosition
200136,5
46  / 121
1er
200430,5
41  / 121
2e
200834,1
45  / 121
2e
201148,4
62  / 121
1er
201545,6
58  / 121
1er
202039,2
54  / 121
1er
202533,5
45  / 121
1er

Hesse[40]

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Année%SiègesPosition
200329,1
33  / 110
2e
200836,7
42  / 110
2e
200923,7
29  / 118
2e
201330,7
37  / 110
2e
201819,8
29  / 137
2e

Mecklembourg-Poméranie-Occidentale[41]

[modifier |modifier le code]
Année%SiègesPositionGouvernement
199027,0
21  / 66
2eOpposition
199429,5
23  / 71
2eSeiteII
199834,3
27  / 71
1erRingstorff I
200240,6
33  / 71
1erRingstorff II
200630,2
23  / 71
1erRingstorff III &Sellering I
201135,6
27  / 71
1erSellering II
201630,6
26  / 71
1erSellering III &Schwesig I
202139,59
34  / 79
1erSchwesig II

Rhénanie-du-Nord-Westphalie[42]

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Année%SiègesPosition
200042,8
102  / 231
1er
200537,1
74  / 187
2e
201034,5
67  / 181
2e
201239,1
99  / 237
1er
201731,2
69  / 199
2e
202226,66
56  / 195
2e

Rhénanie-Palatinat[43]

[modifier |modifier le code]
Année%SiègesPosition
199639,8
43  / 101
1er
200144,7
49  / 101
1er
200645,6
53  / 101
1er
201135,7
42  / 101
1er
201636,23
39  / 101
1er
202135,71
39  / 101
1er

Sarre[44]

[modifier |modifier le code]
Année%SiègesPosition
196030,0
16  / 50
2e
196540,7
21  / 50
2e
197040,8
23  / 50
2e
197541,8
22  / 50
2e
198045,4
24  / 51
1er
198549,2
26  / 51
1er
199054,4
30  / 51
1er
199449,4
27  / 51
1er
199944,4
25  / 51
2e
200430,8
18  / 51
2e
200924,5
13  / 51
2e
201230,6
17  / 51
2e
201729,6
17  / 51
2e
202243,50
29  / 51
1er

Saxe[45]

[modifier |modifier le code]
Année%SiègesPosition
199019,1
32  / 160
2e
199416,6
22  / 120
2e
199910,7
14  / 120
3e
20049,8
13  / 124
3e
200910,4
14  / 132
3e
201412,4
18  / 126
3e
20197,73
10  / 119
5e

Saxe-Anhalt[46]

[modifier |modifier le code]
Année%SiègesPosition
200220,0
25  / 115
3e
200621,4
24  / 97
3e
201121,5
26  / 105
3e
201610,6
11  / 87
4e
20218,41
9  / 97
4e

Schleswig-Holstein[47]

[modifier |modifier le code]
Année%SiègesPosition
200043,1
41  / 89
1er
200538,7
29  / 69
2e
200925,4
25  / 95
2e
201230,4
22  / 69
2e
201727,2
21  / 73
2e
202215,97
12  / 69
3e

Thuringe[48]

[modifier |modifier le code]
Année%SiègesPositionGouvernement
199022,8
21  / 89
2eOpposition
199429,6
29  / 88
2eVogelII
199918,5
18  / 88
3eOpposition
200414,5
15  / 88
3eOpposition
200918,5
18  / 88
3eLieberknecht
201412,4
12  / 91
3eRamelow I
20198,2
8  / 90
4eRamelow II
20246,0
6  / 88
5eVoigt

Élections européennes

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Résultats aux élections européennes[49]
AnnéeVoix%MandatsTête de liste
197911 370 04540,8
35  / 81
Willy Brandt[50]
19849 296 41737,4
33  / 81
Katharina Focke[51]
198910 525 72837,3
31  / 81
Gerd Walter[52]
199411 389 69732,2
40  / 99
Klaus Hänsch
19998 307 08530,7
33  / 99
Klaus Hänsch
20045 547 97121,5
23  / 99
Martin Schulz
20095 472 56620,8
23  / 99
Martin Schulz[53]
20147 999 95527,3
27  / 96
Martin Schulz
20195 914 96315,8
16  / 96
Katarina Barley
20245 548 52813,9
14  / 96
Katarina Barley

Base électorale et adhérents

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Évolution du nombre d'adhérents du SPD après-guerre.

Après la guerre, le SPD s'est rapidement refondé et à rassembler les socialistes de tous bords, notamment ceux revenant d'exil et ceux ayant participé à la résistance. En 1949, le parti compte 750 000 membres, puis atteint un premier pic en 1951 avec 820 000 adhérents. Ce nombre diminue ensuite, en 1958 il n'y a plus que 590 000 personnes dans le parti.

Dans les années 1960, le nombre d'adhérents croît de nouveau pour atteindre le million en 1977. Dans les années qui suivent, il commence sa lente érosion mais reste au-delà de la barre des 900 000. La réunification est suivie d'un léger regain de partisans relativement passager. La chute se poursuit par la suite : entre 1990 et 2008 le parti a perdu 400 000 adhérents.

Au niveau de la composition, le vieillissement de la population a également touché le parti. Les retraités et fonctionnaires ont remplacé les ouvriers et salariés pauvres qui composaient la base électorale auparavant.

Le parti compte en un peu moins de 500 000 adhérents[54]. Au niveau de la pyramide des âges : 44 % des membres ont plus de60 ans, 6 % moins de 29. Au niveau de la féminisation 69 % des encartés sont de sexe masculin. Côté situation professionnelle : 34 % sont retraités, 23 % fonctionnaires au sens large, 15 % salariés, 8 % ouvriers, 5 % chômeurs, 5 % femmes au foyer, 4 % indépendants, 2 % exercent une profession libérale, 2 % étudiants, enfin 2 % n'ont pas répondu[55].

Structure

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Structure du SPD.

Organisation

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Les adhérents sont organisés dans environ 13 500 associations qui élisent régulièrement des délégués qui participent au réunion dans les sous-district. Ceux-ci sont au nombre de 350 et sont eux-mêmes rassemblés dans20 districts, qui envoient au total600 délégués aux assemblées générales du parti qui ont lieu sur un rythme annuel.

Elles sont le plus haut organe de décision du parti. Elle élit une commission de surveillance, une de discipline ainsi que la direction. Cette dernière dirige le parti entre les assemblées générales.

Selon les cas, des associations recouvrant les communes, les arrondissements ou les districts peuvent également exister pour des raisons d'ordre pratique.

Le congrès du Parti est la plus haute instance du parti. Il nomme la Commission, le tribunal d'arbitrage fédérale et de la direction du parti. Le Conseil d'administration gère les affaires Parti jours officielles entre la partie.

Outre cette structure de base, il existe d'autres niveaux qui ont été créés pour la plupart des besoins politiques locales. Il s'agit notamment des associations de circonscription comme une subdivision de sous-districts, qui comprennent plus d'un comté, le nom de «association de circonscription», cependant, due en partie aussi aux districts eux-mêmes, si vous coupez exactement équivalent à un comté. En Bavière, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat sont districts supplémentaires en dessous du niveau de l'association nationale. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat ces quartiers représentent les vieux quartiers de partis qui existaient jusqu'à sa fusion dans un quartier de l'État. En Bavière, les associations de circonscription correspondent aux districts administratifs qui forment là avec les jours de district une corporation municipale indépendante.

Direction

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PrésidentsNorbert Walter-Borjans etSaskia Esken
Secrétaire généralLars Klingbeil
Vice-présidentsKevin Kühnert,Hubertus Heil,Anke Rehlinger,Klara Geywitz,Serpil Midyatli
Responsable des affaires européennesUdo Bullmann
TrésorierDietmar Nietan (de)
Autres membresDoris Ahnen,Martin Dulig,Joachim Poß,Michael Groschek (de),Gabriele Lösekrug-Möller (de),Matthias Miersch (de),Hubertus Heil,Kerstin Griese,Petra Crone (de),Michaela Engelmeier,Niels Annen (de),Dagmar Schmidt (de),Armin Schild (de),Dietmar Woidke,Elke Ferner,Heiko Maas,Ralf Stegner,Katrin Budde,Jan Stöß (de),Christoph Matschie,Sascha Vogt (de),Florian Pronold (de),Ute Vogt,Homaira Mansury,Peter Friedrich (de)[56]

Organisation régionale

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LandPrésident[57]
(Mise à jour :)
Nombre d'adhérents
(Mise à jour : fin 2009)
Nombre d'adhérents
rapporté au nombre d'habitants
Résultat aux dernières élections régionales[58],[59]Résultats aux élections législatives 2017
Bade-WurtembergStoch, AndreasAndreas Stoch (en)039 2750,37 %11,0 % (2021)16,4 %
BavièreKohnen, NataschaNatascha Kohnen (en)069 0230,55 %8,4 % (2023)15,3 %
BerlinGiffey, FranziskaFranziska GiffeyRaed, SalehSaleh Raed (en)016 2810,47 %18,4 % (2023)17,9 %
BrandebourgWoidke, DietmarDietmar Woidke006 5230,26 %30,9 % (2024)17,6 %
BrêmeKarolin, SaschaSascha Karolin (en)004 8410,73 %29,8 % (2023)26,8 %
HambourgLeonhard, MelanieMelanie Leonhard (en)010 6100,60 %39,2 % (2020)23,5 %
HesseFaeser, NancyNancy Faeser063 1321,04 %15,1 % (2023)23,5 %
Mecklembourg-Poméranie-OccidentaleSchwesig, ManuelaManuela Schwesig002 8300,17 %39,6 % (2021)15,1 %
Basse-SaxeWeil, StephanStephan Weil066 6800,84 %33,4 % (2022)27,4 %
Rhénanie-du-Nord-WestphalieKutschaty, ThomasThomas Kutschaty (en)136 8400,76 %26,7 % (2022)26,0 %
Rhénanie-PalatinatLewentz, RogerRoger Lewentz042 4631,06 %35,7 % (2021)24,2 %
SarreRehlinger, AnkeAnke Rehlinger021 4852,09 %43,5 % (2022)27,2 %
SaxeDulig, MartinMartin Dulig004 3320,10 %7,3 % (2024)10,5 %
Saxe-AnhaltKleemann, JulianeJuliane Kleemann (en)Schmidt, AndreasAndreas Schmidt (en)004 1650,18 %8,4 % (2021)15,2 %
Schleswig-HolsteinMidyatli, SerpilSerpil Midyatli019 6510,69 %16,0 % (2022)23,3 %
ThuringeMaier, GeorgGeorg Maier004 3890,19 %6,1 % (2024)13,2 %

Associations liées au parti

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Le SPD est lié à de nombreuses associations, diteArbeitsgemeinschaften (AG), qui sont représentées lors des assemblées générales. Pour trois de ces associations l'inscription est automatique :

  • lesJusos, qui rassemble tous les membres du SPD ayant moins de35 ans ;
  • l'ASF (de) rassemble toutes les femmes membres du parti ;
  • l'AG 60 plus (de) rassemble les adhérents ayant plus de60 ans.

D'autres associations liées existent, organisées le plus souvent de manière corporatiste. Il n'est pas obligatoire d'être membre du SPD pour y appartenir. Elles sont :

  • l'AfA (de) rassemble les salariés. Elle est proche de l'aile gauche et a environ 100 000 membres ;
  • l'AfB (de) rassemble les professions liées à l'éducation et à la formation ;
  • l'ASG rassemble les professions liées à la santé ;
  • l'ASJ rassemble les professions liées à la justice ;
  • l'AGS (de) rassemble les entrepreneurs et cadre, elle compte 35 000 membres ;
  • lesSchwusos (de) rassemble lesLGBT.

Groupes de réflexion

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Des groupes de réflexion et de travail existent afin de se concentrer sur certains sujets. D'autres groupes tentent de mettre sur pied des projets divers. L'AKC s'occupe par exemple de la question de la chrétienté au sein du parti. L'AJS se concentre sur les questions juives. L'AvS avait auparavant pour mission d'aider les sociaux-démocrates poursuivis en RDA. Ces groupes sont organisés de manière semblable aux AG mais ne disposent pas des mêmes droits.

La décision des objectifs de chaque groupe de travail est prise par ce dernier. Ils doivent favoriser la coopération entre membres du SPD sur certains sujets. Des forums existent également : ils ont pour but d'améliorer la communication entre membres.

Parité

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En 1988, un quota a été mis en place afin d'améliorer la parité homme/femme dans le parti. La règle prévoit que chaque direction et délégation doit avoir au moins 40 % de membres de chaque sexe. Les hommes étant généralement majoritaire on parle d'un quota de femmes. Cette règle a également pour conséquence que sur les listes électorales les femmes et les hommes sont alternés.

Assemblées générales et programmes politiques

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Le bâtimentWilly Brandt àBerlin, siège du SPD.

Assemblées générales

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Article détaillé :Assemblées générales du SPD.

Depuis sa création, le SPD tient chaque année son assemblée générale, si on excepte la période deslois antisocialistes où elle n'a eu lieu qu'à espaces irréguliers. Ceux ayant le plus d'influence sont ceux où des programmes politiques nouveaux ont été votés.

Programmes politiques

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Au cours de son histoire, le parti a eu différents programmes politiques :

Programme des différents partis sociaux-démocrates
AnnéeNom du programmeCommentaire
1869Programme d'Eisenach (de)[60]Principes fondateurs du SDAP
1875Programme de Gotha[61]Fusion du SDAP avec l'ADAV
1891Programme d'Erfurt[62]Programme d'inspiration marxiste
1921Programme de Görlitz (de)[63]Programme à l'accent fortement révisionniste du MSPD
1925Programme d'Heidelberg[64]Appelle à la formation des États-Unis d'Europe
1959Programme de Godesberg[65]Le parti devient populaire
1989Programme de Berlin[66]
2007Programme de Hambourg[67]Programme actuel du SPD

En 2013, le programme en vigueur est celui de Hambourg, voté en 2007. L'objectif annoncé est de gouverner avec l'aide de la« majorité solidaire[68] ». Lesocialisme démocratique est décrit comme la« vision d'une société libre, juste et solidaire[69] », les tâches de long terme et la social-démocratie devant prendre le pas sur la loi du marché.

Laliberté, lajustice et lasolidarité sont érigés comme valeurs fondamentales du parti. Le fil conducteur au niveau politique doit être lajustice sociale. L'économie sociale de marché doit être renforcée, ses produits mieux répartis, afin d'apporter confort à l'ensemble de la population. Le SPD pense qu'il faut renforcer l'État, notamment dans sa dimension sociale, afin de défendre les plus démunis et les plus faibles. Le parti considère également que la politique fiscale ne doit pas se faire au détriment des générations futures, et veut donc faire diminuer la masse de la dette étatique. Le principe d'État-providence est réaffirmé.

Au niveau de la politique sociétale, le parti défend lesdroits de l'Homme, l'ouverture de la société et laparticipation citoyenne. Sur le plan extérieur, le SPD souhaite une politique de conciliation en faveur de la paix dans le monde. La mondialisation doit être accompagnée d'une politique démocratique. La politique européenne doit également être soutenue et amplifiée.

Courants politiques internes

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En interne, on peut distinguer deux courants politiques importants : l'aile gauche, fortement sociale-démocrate, est structurée par leForum Demokratische Linke 21 et lagauche parlementaire (de) ; l'aile droite, conservatrice modérée, se rencontre dans lecercle de Seeheimer et dans lecentre de Nuremberg. En outre, leréseau de Berlin tente de se séparer de ces deux tendances distinctes. Concrètement l'aile droite soutient la politique libérale menée parGerhard Schröder, symbolisée par l'Agenda 2010. L'aile gauche souhaite au contraire revenir à un État-social fort.

Personnalités importantes

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Présidents du SPD depuis 1946

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Article détaillé :Liste des présidents du SPD.
  1. Kurt Schumacher (1946-1952)
  2. Erich Ollenhauer (1952-1963)
  3. Willy Brandt (1964-1987)
  4. Hans-Jochen Vogel (1987-1991)
  5. Björn Engholm (1991-1993)
  6. Johannes Rau, par intérim (1993)
  7. Rudolf Scharping (1993-1995)
  8. Oskar Lafontaine (1995-1999)
  9. Gerhard Schröder (1999-2004)
  10. Franz Müntefering (2004-2005)
  11. Matthias Platzeck (2005-2006)
  12. Kurt Beck (2006-2008)
  13. Frank-Walter Steinmeier, par intérim (2008)
  14. Franz Müntefering (2008-2009)
  15. Sigmar Gabriel (2009-2017)
  16. Martin Schulz (2017-2018)
  17. Andrea Nahles (2018-2019)
  18. Norbert Walter-Borjans etSaskia Esken (2019-2021)
  19. Lars Klingbeil etSaskia Esken (2021-2025)
  20. Lars Klingbeil etBärbel Bas (depuis 2025)
  • Kurt Schumacher.
    Kurt Schumacher.
  • Erich Ollenhauer.
    Erich Ollenhauer.
  • Willy Brandt.
    Willy Brandt.
  • Hans-Jochen Vogel.
    Hans-Jochen Vogel.
  • Björn Engholm.
    Björn Engholm.
  • Johannes Rau.
    Johannes Rau.
  • Rudolf Scharping.
    Rudolf Scharping.
  • Oskar Lafontaine.
    Oskar Lafontaine.
  • Gerhard Schröder.
    Gerhard Schröder.
  • Franz Müntefering.
    Franz Müntefering.
  • Matthias Platzeck.
    Matthias Platzeck.
  • Kurt Beck.
    Kurt Beck.
  • Frank-Walter Steinmeier.
    Frank-Walter Steinmeier.
  • Franz Müntefering.
    Franz Müntefering.
  • Sigmar Gabriel.
    Sigmar Gabriel.
  • Martin Schulz.
    Martin Schulz.
  • Andrea Nahles.
    Andrea Nahles.
  • Norbert Walter-Borjans.
    Norbert Walter-Borjans.
  • Saskia Esken.
    Saskia Esken.
  • Lars Klingbeil.
    Lars Klingbeil.
  • Bärbel Bas.
    Bärbel Bas.

Chanceliers sociaux-démocrates

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Chancelier impériaux allemands sociaux-démocrates
NuméroPhotoNomEntrée en fonctionFin des fonctions
1Friedrich Ebert (1871-1925)
2Philipp Scheidemann[70] (1865-1939)
3Gustav Bauer (1870-1944)
4Hermann Müller (1876-1931)
5Hermann Müller (1876-1931)
Chanceliers fédéraux allemands sociaux-démocrates
NuméroPhotoNomEntrée en fonctionFin des fonctionsÉlection
1Willy Brandt (1913-1992)1969
2Helmut Schmidt (1918-2015)démission de Brandt
3Gerhard Schröder (1944-)1998
4Olaf Scholz (1958-)2021

Commissaires européens issus du SPD

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  • Wilhelm Haferkamp : Vice-présidence et Énergie (1967-1970), Vice-présidence, Marché intérieur et Énergie (1970-1973), Affaires économiques et financières (1973-1977) / Vice-présidence et Relations extérieures (1977-1985)
  • Alois Pfeiffer : Affaires économiques, Emploi et Eurostat (1985-1989)
  • Monika Wulf-Mathies : Politique régionale (1995-1999)
  • Günter Verheugen : Élargissement (1999-2004) / Vice-présidence, Enterprises et Industries (2004-2009)

Présidents d'Allemagne issu du SPD

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Président du Reich sociaux-démocrates
NuméroPhotoNomEntrée en fonctionFin des fonctionsÉlection
1Friedrich Ebert (1871 – 1925)1919
Présidents fédéraux allemands sociaux-démocrates
NuméroPhotoNomEntrée en fonctionFin des fonctionsÉlection
1Gustav Heinemann (1899 – 1976)1969
2Johannes Rau (1931 – 2006)1999
3Frank-Walter Steinmeier (1956 – )2017

Notes et références

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  1. (en) « Greek debt crisis: Violence in Athens ahead of Germany vote », surBBC News,(consulté le).
  2. (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », surparties-and-elections.eu(consulté le).
  3. (de) « Wie die SPD den Neustart wagen will », surtagesschau.de,(consulté le).
  4. Dans les années 2010, les nombres de membres des deux partis sont très proche
  5. « Allgemeine Deutsche Arbeiterverbrüderung ».
  6. Hoffrogge 2011,p. 35.
  7. Hoffrogge 2011,p. 69-72.
  8. Chris Harman,Une histoire populaire de l'humanité, La Découverte,, 430 p.
  9. Lehnert 1983,p. 95.
  10. Hoffrogge 2011,p. 146-189.
  11. (de) « Grundlinien der USPD (April 1917) », surgermanhistorydocs.ghi-dc.org(consulté le).
  12. (de) SusanneMiller,Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung,t. 2, « Der erste Weltkrieg und die Spaltung der Arbeiterbewegung »,p. 301-354.
  13. Christian Baechler,L'Allemagne de Weimar (1919-1933), Fayard, 2007,p. 130.
  14. ab etc(en) E. Gene Frankland,« Germany. The rise, fall and recovery of Die Grünen », dans Dick Richardson et Chris Rootes,The Green challenge : the development of Green parties in Europe, Routledge,(ISBN 978-0-415-10649-8),p. 15-31.
  15. « Triomphe de Merkel, qui frôle la majorité absolue au Bundestag », surlemonde.fr,(consulté le).
  16. Dominique Vidal, « Droite allemande, du nouveau »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne, consulté le).
  17. « Des surprises dans le cabinet Merkel III », surallemagne.blog.lemonde.fr,(consulté le).
  18. Frédéric Lemaître, « Allemagne : accord de coalition entre CDU et SPD », surlemonde.fr,(consulté le).
  19. Allan Popelard, Paul Vannier, « Renaissance des travaillistes au Royaume-Uni »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne, consulté le).
  20. Nicolas Barotte, « Martin Schulz joue sa survie à la tête des sociaux-démocrates »,Le Figaro,‎,p. 6(lire en ligne).
  21. Thomas Wieder, « Elections en Allemagne : un paysage politique émietté, des extrêmes contenus et une victoire disputée entre CDU et SPD »,Le Monde,(consulté le)
  22. « Scholz succède à Merkel et promet à l'Allemagne un "nouveau départ" »,L'Express,(consulté le)
  23. Thomas Wieder, « Guerre en Ukraine : le chancelier allemand, Olaf Scholz, sommé d’accélérer les livraisons d’armes »,Le Monde,(consulté le)
  24. « L’Allemagne ne possède que peu d’alternatives au gaz russe », surPublic Sénat,(consulté le)
  25. « Allemagne: le SPD d'Olaf Scholz subit un cuisant revers lors d'une élection à Berlin », surRFI,(consulté le)
  26. Emmanuel Grasland, « En Allemagne, sévère défaite pour la coalition au pouvoir d'Olaf Scholz »,Les Echos,‎(lire en ligne, consulté le)
  27. « Allemagne : l'extrême droite arrive en tête en Thuringe, une première lors d'un scrutin régional », surFranceinfo,(consulté le)
  28. « Allemagne : victoire « historique » de l’AfD à une élection régionale, Scholz sanctionné », surLe Soir,(consulté le)
  29. Fabien Cazenave, « Allemagne. L’élection se joue à seulement 13 000 voix, la droite va gouverner avec le SPD », surouest-france.fr,
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  53. (de) « Martin Schulz als Spitzenkandidat der SPD », surfocus(consulté le).
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  67. (de) « Programme de Hambourg de 2007 »(consulté le).
  68. « solidarischen Mehrheit ».
  69. « Vision einer freien, gerechten und solidarischen Gesellschaft ».
  70. Officiellement Philipp Scheidemann ne porte pas le titre de chancelier impérial :Reichskanzler mais de ministre-président impérial :Reichsministerpräsident

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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