Pour les articles homonymes, voirPRG.
Ne doit pas être confondu avecParti radical,Mouvement radical ouLes Radicaux de gauche.
| Parti radical de gauche | |
Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Président | Guillaume Lacroix |
| Fondation | 1972 (MGRS) 1973 (MRG) 1994 (Radical) 1996 (PRS) 1998 (PRG) |
| Scission de | RAD (1972) MR (2019) |
| Scission dans | Les Radicaux de gauche(2017) |
| Siège | 320rue Saint-Honoré 75001Paris |
| Présidents d'honneur | Jean-Michel Baylet Roger-Gérard Schwartzenberg |
| 1er vice-président | Vincent Garel |
| Secrétaire général | Hadrien Laurent |
| Trésorier | Jean-Bernard Bros |
| Coordinateur du Secrétariat national | Cédric Rousset |
| Porte-paroles | Franck Guéguéniat Assia Meddah |
| Mouvement de jeunesse | JRG – Jeunes du centre gauche |
| Adhérents | 4 000(2023) |
| Positionnement | Centre gauche |
| Idéologie | Radicalisme Laïcisme Républicanisme Solidarisme Social-libéralisme[1] Europhilie |
| Affiliation française | La Convention(depuis 2023) |
| Affiliation européenne | ARE(1994-1999) |
| Couleurs | Bleu etjaune |
| Site web | partiradicaldegauche.fr |
| Présidents de groupe | |
| Sénat | Maryse Carrère(RDSE) |
| Représentation | |
| Sénateurs | 4 / 348 |
| Présidence de conseils départementaux | 2 / 95 |
| Conseillers départementaux | 87 / 4058 |
| Conseillers régionaux | 35 / 1757 |
| Maires de communes de plus de 20 000 habitants[2] | 1 / 502 |
| Maires | 127 / 34955 |
| modifier | |
LeParti radical de gauche (PRG) est unparti politiquefrançais decentre gauche,républicain etlaïc, créé en 1972 par des membres dissidents duParti radical. Il connaît plusieurs dénominations au cours de son existence, notamment celle duMouvement des radicaux de gauche (MRG) de 1973 à 1994.
Le parti entame en 2017 un processus d'union avec leParti radical au sein duMouvement radical (MR). Avant la dissolution prévue du PRG, sa direction nationale restaure son indépendance début 2019. Une partie des membres font alors le choix de rester au MR.Guillaume Lacroix devient dans la foulée président du parti.
Le PRG est né en 1972 d'une scission duParti radical, car ses animateurs (Maurice Faure,René Billères,Robert Fabre etJacques Maroselli) souhaitaient adhérer auprogramme commun de la gauche et soutenir la candidature unique deFrançois Mitterrand pour l'élection présidentielle de 1974. La tendance, opposée aux orientations deJean-Jacques Servan-Schreiber est initialement connue sous le nom de Groupe d'études et d'action radical-socialiste (GEARS).
Selon Frédéric Fogacci, historien spécialiste du radicalisme et directeur des études à la Fondation Charles-de-Gaulle,« la rupture de 1972 s'est faite au moment de l'union de la gauche. Son président d'alors, Jean-Jacques Servan-Schreiber, refuse de s'allier aux communistes. Mais ceux qui, localement, avaient besoin des voix de la gauche pour gagner aux législatives de 1973, ont fait scission pour sauver leur siège. Il s'agissait davantage de stratégies locales que de désaccords idéologiques »[3].
Le mouvement prend ensuite le nom de Mouvement de la gauche radicale-socialiste (MGRS), qui l'emporte sur Mouvement d'action radical-socialiste (MARS).
En, son nom change et devient Mouvement des radicaux de gauche (MRG).
Les tentatives deRobert Fabre qui voulait accueillir au sein du MRG un certain nombre de gaullistes de gauche, commeLéo Hamon ouJean Charbonnel, lui valent de solides inimitiés de la part des radicaux de gauche les plus proches duPS. Il est nommé, en 1978,Médiateur de la République parValéry Giscard d'Estaing. Son départ est suivi de l'exclusion de plusieurs de ses proches.
Le Mouvement des radicaux de gauche gagne la présidence duConseil régional de la Corse en 1974 avecFrançois Giacobbi et la garde jusqu'en 1980 pour la récupérer en 1981-1982. En 1982, laCorse change de statut et devient une collectivité territoriale, dès lors c’est le président de l'assemblée de Corse qui dirige l'exécutif insulaire.Prosper Alfonsi (MRG) président de la région corse devient président de l'assemblée de Corse et le reste jusqu'en 1984. Après 1984, la droite remporte les élections territoriales.
La candidature deMichel Crépeau à l'élection présidentielle de 1981 est décevante. Il obtient 2,09 % des voix[4]. Le MRG participe au gouvernement et obtient 14 élus aux élections législatives.
Une scission survient en 1982 et voit la création duParti démocrate français (PDF)[5].
Auxélections européennes de 1984, le MRG présente une liste commune avec des écologistes (dontBrice Lalonde) et l'UCR d'Olivier Stirn. La liste « Entente radicale écologiste pour les États-Unis d'Europe » obtient 3,32 % des voix, mais aucun élu.
Auxélections législatives de 1986, une tentative de présenter des listes autonomes en alliance avec le MGP (Mouvement gaulliste populaire) achève de convaincre le MRG que l'alliance avec le PS demeure la seule solution raisonnable pour sa survie. Seuls sept députés sont élus. Dès lors,François Doubin puisÉmile Zuccarelli s'emploieront, à la tête du MRG, à reconstruire tout à la fois une identité politique aux radicaux de gauche et une alliance équilibrée avec le Parti socialiste.
Lors de l'élection présidentielle de 1988, le MRG soutient dès le premier tour la candidature deFrançois Mitterrand. Il obtient 9 élus auxélections législatives et participe, à nouveau, au gouvernement. Auxélections européennes de 1989, il participe à la liste conduite par le PS et obtient 2 élus (Jean-François Hory etAndré Sainjon).
En1993, le MRG ne compte plus que six députés dont une nouvelle recrue :Bernard Tapie[6] qui adhère le[7]. Le MRG des Bouches-du-Rhône et « Énergie Sud », créé auxélections régionales de mars 1992 par Bernard Tapie, fusionnent.

La liste « Énergie radicale » conduite parBernard Tapie auxélections européennes de 1994 obtient 12,0 % des voix et 13 élus :Noël Mamère,Bernard Tapie,Jean-François Hory,Catherine Lalumière,Christiane Taubira,Michel Dary,André Sainjon,Bernard Castagnède,Odile Leperre-Verrier,Pierre Pradier,Christine Mustin-Mayer,Dominique Saint-Pierre etAntoinette Fouque.
Le, le parti abrège son nom pour s'appeler tout simplement « Radical »[8], mais il garde en sous-titre la mention « Mouvement des radicaux de gauche, de la réforme et de la république ».
En,Jean-François Hory, président du mouvement, annonce sa candidature à l'élection présidentielle d'avril suivant ; il propose notamment la« mise hors la loi » du chômage des jeunes et la« fiscalisation de la protection sociale »[9]. Il se retire quelques mois plus tard, devant les sondages défavorables[10] et faute de soutien de Bernard Tapie et des cadres du MRG (Émile Zuccarelli,Michel Crépeau ouRoger-Gérard Schwartzenberg, qui préfèrent soutenirLionel Jospin dès le premier tour)[11]. Jean-François Hory quitte alors la présidence du MRG.
En,Jean-Michel Baylet succède à Jean-François Hory et s'associe avec une autre figure médiatique,Bernard Kouchner qui est alors nommé « président délégué à l'innovation politique »[12]. Le parti est rebaptisé Parti radical-socialiste (PRS) le[8].
Aux élections législatives de 1997, au sein de lagauche plurielle, le PRS obtient 14 élus ou apparentés et participe au gouvernement. Jusqu'en 2002[13], ces députés siègent à l'Assemblée nationale aux côtés desVerts et deschevènementistes au sein duGroupe radical, citoyen et vert (RCV).
Le parti est rebaptisé Parti radical de gauche le[8].
Durant l'élection présidentielle de 2002, le PRG choisit d'être représenté par une personnalité non membre,Christiane Taubira, députée deGuyane. Cette décision crée au sein du PRG de fortes tensions, plusieurs de ses élus et dirigeants et au premier plan d'entre euxÉmile Zuccarelli choisissant de soutenir la candidature du républicainJean-Pierre Chevènement. Christiane Taubira obtient 2,32 % au scrutin présidentiel. Elle intègre provisoirement le PRG en qualité de vice-présidente avant de renoncer à cette fonction en 2005 et d'appeler avec Émile Zuccarelli et une majorité de députés PRG à voter « non » au référendum du sur le projet de Traité constitutionnel européen. Le PRG apparaît alors divisé entre un courant « social-libéral » autour deJean-Michel Baylet et un courant républicain de gauche conduit par Émile Zuccarelli conforté par ses victoires consécutives au référendum insulaire puis au référendum sur le TCE.
Pour l'élection présidentielle de 2007, les militants réunis en congrès extraordinaire ont validé à une forte majorité la stratégie d'union avec le Parti socialiste dès le premier tour de l'élection présidentielle. Il en résulte un accord global entre le PS et le PRG pour les législatives : 36 circonscriptions électorales lui sont réservées. La majorité élue étant de droite, le PRG obtient neuf députés dont cinq femmes. Plusieurs sortants sont battus :Émile Zuccarelli,Roger-Gérard Schwartzenberg,François Huwart… Faute d'avoir obtenu la réduction à 15 députés du seuil de constitution d'ungroupe parlementaire, les députés radicaux de gauche constituent le groupeSocialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC) avec les députés duParti socialiste et duMouvement républicain et citoyen. Le groupe SRC est présidé parJean-Marc Ayrault.
En 2008, six députés radicaux de gauche[14] et des sénateurs du RDSE se prononcent en faveur de la révision de la constitution et contribuent à ce que celle-ci soit adoptée.
Lors desélections régionales de 2010, la vague rose apparue lors des précédentes élections régionales de 2004 est consolidée, le PS et le PRG gardent toutes leurs régions. Le PRG arrache la Corse à la droite. Il ne reste à la droite que l’Alsace. D’ailleurs, si dans toutes les régions le PS est tête de liste et le PRG son allié, en Corse la situation est inversée. Le PRG fort de son ancrage local présente deux listes: une avecÉmile Zuccarelli, maire deBastia à sa tête et une avecPaul Giacobbi, fils du1er président de la région Corse. La liste Giacobbi arrive devant, les deux listes PRG fusionnent et gagnent les élections territoriales. LaCollectivité territoriale de Corse repasse aux mains des radicaux de gauche 26 ans après l’avoir dirigée. Paul Giacobbi est éluprésident du conseil exécutif de Corse, le 25 mars 2010 ; il le reste jusqu’en décembre 2015.
Jean-Michel Baylet se présente à laprimaire citoyenne de 2011 organisée par leParti socialiste afin de faire candidature commune à la présidentielle. Il finit en dernière position avec 0,6 % des voix. En, les statuts d'un « Pôle radical et écologiste » sont signés entre le PRG etGénération écologie[15],[16].
À la suite des électionsprésidentielle etlégislatives de 2012, à l'entrée de plusieurs ministres PRG augouvernement (Anne-Marie Escoffier,Sylvia Pinel,Christiane Taubira), le PRG forme, à l'Assemblée nationale, avec un députéMdP (Jean-Noël Carpentier), un dissidentPS (Olivier Falorni), un éluMoDem (Thierry Robert) et un éluGUSR (Ary Chalus), le groupe parlementaireRadical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP).Paul Giacobbi quitte en 2014 le PRG en raison de conflits avec la direction nationale de son parti.

Le, Sylvia Pinel succède àJean-Michel Baylet à la présidence du PRG. Exerçant cette charge par intérim, elle doit affronter lors du congrès de septembre un autre candidat à la présidence du parti, Guilhem Porcheron, ce qui rompt avec les pratiques en cours sous la présidence de Jean-Michel Baylet, qui était élu par acclamation ou à mains levées[17]. Après avoir annoncé sa candidature l'élection présidentielle de 2017 sans passer par laprimaire de gauche, Sylvia Pinel fait voter sa participation à ladite primaire[18],[19] : elle termine en avant-dernière position, avec 2,02 % des voix[20]. Alors que le parti soutient le vainqueur de la primaire,Benoît Hamon, plusieurs personnalités du PRG, comme Jean-Michel Baylet,Thierry Braillard etAnnick Girardin, appellent à voter pour le candidatEn marche,Emmanuel Macron[21],[22].
Annick Girardin etJacques Mézard font leur entrée dans legouvernement Édouard Philippe après la victoire d’Emmanuel Macron. Si le PRG propose au nouveau président« une coalition large de gouvernement, capable de lui assurer une majorité présidentielle pour agir utilement dans l'intérêt de la France et des Français », aucun accord électoral n'est conclu entre les deux partis, leMoDem étant l'unique parti à être associé parLa République en marche aux élections législatives[23]. Après le scrutin, le PRG essaie sans succès de constituer à l'Assemblée nationale un groupe indépendant dugroupe socialiste rassemblant les radicaux de gauche, des dissidents socialistes (commeManuel Valls), des divers gauche et des écologistes[24].
Historiquement, une fusion a régulièrement été envisagée avec leparti radical « valoisien ». Ainsi, en 2007,Jean-Michel Baylet etJean-Louis Borloo (parti radical) font part de leur souhait de fusion des deux mouvements[25].
Après les élections législatives de 2017, le projet de fusion prend corps[26]. Le 15 et, les deux partis se rassemblent lors d'universités d'été communes àMontpellier[27]. Pour l'occasion, trois noms ont été déposés pour le nouveau parti réunifié :Les Progressistes,Force sociale et libérale etLa République radicale[27]. La réunification des deux partis est soumise au vote lors du congrès organisé conjointement par les deux partis les 9 et[28]. Les deux partis fusionnent en unMouvement radical (MR)[29]. Le parti réunifié est coprésidé, durant une période de transition de deux ans, parLaurent Hénart etSylvia Pinel[30].
Opposés à la fusion,Virginie Rozière etStéphane Saint-André annoncent la création d'un nouveau mouvement politique, Les Radicaux de gauche, dont ils sont les co-présidents[31]. En réaction, Sylvia Pinel les démet de leurs fonctions au sein du PRG[32].

Le, avant l'extinction de la période transitoire de deux ans à l'issue de laquelle le PRV et le PRG devaient pleinement fusionner, le comité exécutif du PRG quitte le Mouvement radical, redoutant que ce dernier ne rejoigne la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron lors de son congrès du[33]. En effet, une partie du MR avait tendu la main àLa République en marche en vue desélections européennes[34].Guillaume Lacroix est élu à cette occasion président du PRG[35]. Sylvia Pinel s'associe à cette démarche et renonce à la co-présidence du MR[36].
Le, le PRG se réunit pour officialiser la décision[37],[38]. Son président annonce vouloir à cette occasion « refonder le centre-gauche » et appeler à la « création d'une fédération des forces humanistes et sociales »[37].
Lors de la convention nationale du PRG du, le parti change de nom et devient « PRG – Le centre gauche »[39],[40]. Guillaume Lacroix est élu à bulletin secret ce même jour[41]. Le parti se présente comme un allié de l'ancien Premier ministre socialisteBernard Cazeneuve[40].
Le 18 décembre 2021, le PRG annonce son soutien à la candidature deChristiane Taubira à l'élection présidentielle de 2022, alors que celle-ci a annoncé la possibilité d'une candidature[42],[43]. Finalement, le parti annonce le 14 février 2022 se mettre en retrait de cette candidature ajoutant que les élus PRG seraient libres de soutenirChristiane Taubira. Le parti ne soutient, en ce sens, aucun candidat, regrettant l'impossibilité pour la gauche de s'unir pour cette élection présidentielle[44].
Pour leslégislatives de 2022, le Parti radical de gauche ne rejoint pas laNUPES aux côtés desinsoumis, desécologistes, dessocialistes et descommunistes et ainsi présente des candidatures indépendantes dans une centaine de circonscriptions[45],[46]. La formation souhaite rallier les candidatssocialistes dissidents, également opposés à la NUPES, au sein d'une « Gauche au réel » (républicaine, écologiste, européenne et laïque) qui doit rassembler le centre gauche opposé àEmmanuel Macron.
Le Parti radical de gauche perd ses deux sièges de députés lors de ces dernières législatives mais conserve un député apparenté (Olivier Falorni)[47],[48], qui rejoint toutefois le groupeMoDem trois mois plus tard[49].
Après l'élection présidentielle de 2022, et en réaction à la création de laNUPES, quelques élus locaux rejoignent le PRG[50],[51] et les députés socialistes « dissidents » se rattachent financièrement au PRG.
Le, le PRG rejointLa Convention, mouvement créé par l'ancien Premier ministre socialisteBernard Cazeneuve, qu'il a d'ailleurs initialement soutenu pour la présidentielle[52],[53],[54].
Lors de la Convention national du parti, le, devant la présence de Bernard Cazeneuve, Guillaume Lacroix annonce la candidature de son parti aux européennes, il prendra la tête de cette liste[55],[56].
Le, le PRG annonce la création d'une coalition pour l'Europe et les territoires « anti-Nupes » pour les élections européennes,« une liste de rassemblement affranchie de tout extrémisme, représentative de toute la société et respectueuse de tous les territoires »[57],[58]. Cette coalition regroupe outre le PRG, les régionalistes deRégions et peuples solidaires, les pro-européens deVolt France. Elle est rejointe par les composantes du mouvement de la Convention deBernard Cazeneuve comme leMouvement des citoyens, leMouvement des progressistes et le Collectif des sociaux-démocrates réformateurs (dissidents deTerritoires de progrès)[59],[60].
Le, lors du meeting qui se tient àLabège (près de Toulouse), le PRG et ses alliés dévoilent le programme et les 81 noms de leur liste pour lesélections européennes de 2024, dénommée (ETE) « Europe, Territoires, Écologie »[61],[62].
Prenant acte du résultat des élections européennes, le PRG soutient« tous les candidats républicains » ou« qui partagent ses valeurs », en refusant de soutenir les candidats issus deLes Écologistes ouLa France insoumise capables de l'emporter contre l'extrême droite[63].
| Portrait | Nom | Dates du mandat | Dénomination du parti | |
|---|---|---|---|---|
| Robert Fabre | MGRS puis MRG | |||
| Michel Crépeau | [64] | MRG | ||
| Roger-Gérard Schwartzenberg | (intérim)[64] (élection) | |||
| Jean-Michel Baylet | 1983 | 1985 | ||
| François Doubin | 1985 | 1988 | ||
| Yvon Collin | 1988 | 1989 | ||
| Émile Zuccarelli | 1989 | 1992 | ||
| Jean-François Hory | 14 juin 1992 | 18 octobre 1995 | Radical | |
| Vacance de la présidence du au. La direction collégiale est assurée par les trois vice-présidents jusqu'au prochain congrès du parti[65]. | ||||
| Jean-Michel Baylet | Parti radical-socialiste puis PRG | |||
| La vice-présidenteSylvia Pinel assure l'intérim du au. | ||||
| Sylvia Pinel | 9 décembre 2017 | PRG | ||
| Disparition du parti par sa fusion dans leMouvement radical avant sa relance en 2019. | ||||
| Guillaume Lacroix | 6 février 2019 | En fonction | PRG | |
Les personnalités suivantes, issues du parti, ont été membre d'un gouvernement :
| Année | Candidat | Premier tour | Second tour | Statut | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||
| 1974 | soutien àFrançois Mitterrand | |||||||
| 1981 | Michel Crépeau | 642 847 | 2,21 | 7e | soutien àFrançois Mitterrand | Éliminé | ||
| 1988 | soutien àFrançois Mitterrand | |||||||
| 1995 | soutien àLionel Jospin | |||||||
| 2002 | Christiane Taubira | 660 447 | 2,32 | 13e | appelle à voter contreJean-Marie Le Pen | Éliminée | ||
| 2007 | soutien àSégolène Royal | |||||||
| 2012 | soutien àFrançois Hollande | |||||||
| 2017 | soutien àBenoît Hamon | |||||||
| 2022 | soutien à aucun candidat | |||||||
| Année | % | Sièges[66] | Statut | Gouvernement | |
|---|---|---|---|---|---|
| 1er tour | 2d tour | ||||
| 1973 | 2,8 | ? | 13 / 490 | Opposition | |
| 1978 | 2,1 | 2,4 | 10 / 491 | Opposition | |
| 1981 | 1,4 | ? | 14 / 491 | Majorité absolue | |
| 1986 | 0,4 | 7 / 577 | Opposition | ||
| 1988 | 1,1 | 1,3 | 9 / 577 | Majorité absolue puis relative | |
| 1993 | 0,9 | 1,2 | 6 / 577 | Opposition | |
| 1997 | 1,4 | 2,2 | 13 / 577 | Majorité absolue | |
| 2002 | 1,5 | 2,1 | 7 / 577 | Opposition | |
| 2007 | 1,3 | 1,6 | 8 / 577 | Opposition | |
| 2012 | 1,7 | 2,3 | 12 / 577 | Majorité absolue | |
| 2017 | 0,5 | 0,4 | 3 / 577 | Majorité absolue puis Opposition | Philippe I etII |
| 2022 | 0,5 | 0,2 | 1 / 577 | Majorité relative | |
| 2024 | 0,1 | 0 / 577 | Extra-parlementaire | ||
| Année | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste | Groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1979a | 4 763 026 | 23,5 | 2 / 81 | 2e | François Mitterrand(PS) | SOC |
| 1984b | 670 474 | 3,32 | 0 / 81 | 6e | Olivier Stirn(UCR) | Aucun |
| 1989a | 4 286 354 | 23,6 | 5 / 81 | 2e | Laurent Fabius(PS) | SOC |
| 1994 | 2 344 457 | 12,03 | 13 / 87 | 4e | Bernard Tapie(MRG) | ARE |
| 1999c | 3 874 231 | 22,0 | 2 / 87 | 1er | François Hollande(PS) | PSE |
| 2004 | 121 573 | 0,71 | 0 / 78 | 14e | Circonscription régionale | |
| 2009 | Ne se présente pas. | |||||
| 2014a | 2 650 357 | 14,0 | 1 / 74 | 3e | Circonscription régionale | S&D |
| 2019d | 1 403 170 | 6,19 | 0 / 79 | 6e | Raphaël Glucksmann(PP) | S&D |
| 2024e | 63 497 | 0,26 | 0 / 81 | 17e | Guillaume Lacroix(PRG) | |
a Liste commune avec leParti socialiste (1979 : 20 sièges ; 1989 : 17 sièges ; 2014 : 12 sièges).
b Liste commune avec leUCR (0 siège) et leMEP (0 siège).
c Liste commune avec leParti socialiste (18 sièges) et leMouvement des citoyens (2 sièges).
d Liste commune avecPlace publique (2 sièges),Nouvelle Donne (1 siège) et leParti socialiste (3 sièges).
e Liste commune avecRégions et Peuples solidaires,Volt France, leMouvement des Citoyens, leMouvement des Progressistes, le CSDR et l'Avenir n'attend pas.
| Année | Voix | % | Sièges[67] | Présidents (membre du PRG) |
|---|---|---|---|---|
| 1986 | 11 416 135 (Programme commun: PS - PRG - PCF) | 41,72 | 27 / 1776 | 0 / 26 |
| 1992 | 6 024 904 | 24,46 | 13 / 1859 | 0 / 26 |
| 1998 | 8 005 830Gauche plurielle | 36,55 | 27 / 1827 | 0 / 26 |
| 2004 | 12 896 828 | 49,92 | 64 / 1880 | 0 / 26 |
| 2010 | 11 456 758 | 54,05 | 70 / 1839 | 1 / 26 |
| 2015 | 8 083 168 | 32,12 | 36 / 1757 | 0 / 18 |
| 2021 | 34 / 1757 | 0 / 18 |
| Année | Premier tour | Second tour | Conseillers | Présidents | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||
| 1973 | 164 712 | 1,99 | NC | 68 / 1926 | / 100 | |||
| 1976 | 253 158 | 2,44 | NC | 169 928 | 2,68 | NC | 97 / 1863 | / 101 |
| 1979 | 203 157 | 1,89 | NC | 136 655 | 1,88 | NC | 25 / 1847 | / 101 |
| 1982 | 217 143 | 1,72 | NC | 132 798 | 1,74 | NC | 61 / 2014 | 5 / 101 |
| 1985 | 173 348 | 1,72 | NC | 139 266 | 1,78 | NC | 57 / 2044 | / 100 |
| 1988 | 129 847 | 1,42 | NC | 91 153 | 1,52 | NC | 44 / 2043 | / 100 |
| 1992 | 108 764 | 0,88 | NC | 88 774 | 1,04 | NC | 33 / 1945 | 4 / 100 |
| 1994 | 130 178 | 1,19 | NC | 73 548 | 0,92 | NC | 26 / 1922 | 3 / 100 |
| 1998 | 119 272 | 1,05 | NC | 88 524 | 1,04 | NC | 28 / 2038 | 5 / 100 |
| 2001 | 150 695 | 1,23 | NC | 100 143 | 1,33 | NC | 26 / 1997 | 4 / 100 |
| 2004 | 156 296 | 1,27 | NC | 134 365 | 1,29 | NC | 44 / 2034 | 3 / 100 |
| 2008 | 183 208 | 1,37 | NC | 100 861 | 1,47 | NC | 84 / 2020 | 2 / 100 |
| 2011 | 135 958 | 1,48 | NC | 119 697 | 1,51 | NC | 51 / 2026 | 3 / 101 |
| 2015 | 62 370 | 0,31 | NC | 64 110 | 0,35 | NC | 63 / 4108 | 3 / 98 |
| 2021 | NC | NC | NC | NC | NC | NC | 87 / 4058 | 2 / 95 |
À la suite desélections législatives de juin 2017, le PRG remporte deux sièges sous étiquette PRG et en tant que soutiens de la majorité présidentielle[68]. Les sortantsAlain Tourret (LREM), suspendu de ses fonctions au sein du PRG pour son soutien à Emmanuel Macron[69] et opposé à une candidate PRG sur sa circonscription[70],Joël Giraud (PRG) etJacques Krabal (PRG) sont quant à eux réélus sous une autre étiquette. En outre,Stéphane Mazars etAnne Blanc sont des conseillers départementaux et membres du PRG mais sont élus à l'Assemblée nationale sous l'étiquette LREM.Stéphanie Kerbarh est quant à elle aussi membre du PRG[71] lors de son élection tout en recevant l'investiture LREM[72].
Annick Girardin étant nommée au gouvernement en, son suppléant,Stéphane Claireaux, devient député[73].
| Identité | Circonscription |
|---|---|
| François Huwart | 3e circonscription d'Eure-et-Loir |
| Identité | Circonscription |
|---|---|
| Annick Girardin | 1re circonscription deSaint-Pierre-et-Miquelon |
| Identité | Circonscription | Groupe parlementaire |
|---|---|---|
| Jeanine Dubié | 2e circonscription des Hautes-Pyrénées | LT |
| Olivier Falorni | 1re circonscription de Charente-Maritime | LT |
| Sylvia Pinel | 2e circonscription de Tarn-et-Garonne | LT |
| Identité | Circonscription | Groupe parlementaire |
|---|---|---|
| Annick Girardin | Circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon | LREM |
| Stéphane Claireaux | ||
| Anne Blanc | 2e circonscription de l'Aveyron | LREM |
| Joël Giraud | 2e circonscription des Hautes-Alpes | LREM |
| Stéphanie Kerbarh | 9e circonscription de la Seine-Maritime | LREM puisLT |
| Jacques Krabal | 5e circonscription de l'Aisne | LREM |
| Stéphane Mazars | 1re circonscription de l'Aveyron | LREM |
| Alain Tourret | 6e circonscription circonscription du Calvados | LREM |
| Département | Nom | Groupe | Remarques | |
|---|---|---|---|---|
| Alpes-de-Haute-Provence | Jean-Yves Roux | RDSE | ||
| Hérault | Christian Bilhac | RDSE | ||
| Hautes-Pyrénées | Maryse CARRÈRE | RDSE | ||
| Département | Nom | Groupe | Remarques | |
|---|---|---|---|---|
| Hautes-Pyrénées | Maryse Carrère | RDSE | ||
| Seine-Saint-Denis | Ahmed Laouedj | RDSE | ||
| Puy de Dôme | Eric Gold | RDSE | ||
Les JRG - Jeunes de centre gauche sont reconstitués lors de la convention du PRG de 2019. Ils regroupent les adhérents du parti âgés entre 15 et 29 ans[74].
Les élus membres du PRG sont regroupés au sein de l'Association nationale des élus de la gauche radicale et républicaine (ANEGRR).
Le Parti radical de gauche est mentionné sur les affiches de campagne des candidats de gauche dans la sérieBaron noir et plus particulièrement pendant la campagne présidentielle de Philippe Rickwaert.