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Parti des travailleurs (France, 1991)

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Parti des travailleurs
Image illustrative de l’article Parti des travailleurs (France, 1991)
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire nationalDaniel Gluckstein
Fondation11 novembre 1991
Fusion deMPPT
UAS
Disparition15 juin 2008
Siège87,rue du Faubourg-Saint-Denis
75010Paris
PositionnementExtrême gauche
IdéologieInternationalisme
Trotskisme
Socialisme
Communisme
Anarcho-syndicalisme
Euroscepticisme
Affiliation internationaleEntente internationale des travailleurs et des peuples
CouleursRouge etnoir
Site webAucun
Parti ouvrier indépendant

Parti des travailleurs (2015)

Suivant

LeParti des travailleurs (PT) est unparti politiquefrançais, créé en 1991 et fusionné en 2008 dans leParti ouvrier indépendant.

Représenté officiellement par son secrétaire nationalDaniel Gluckstein, le Parti des travailleurs possédait une structure nationale fédérale (départements et courants). Son journal était l'hebdomadaireInformations ouvrières qui déclarait avoir près de 7 000 abonnés[1],[2] ; l'Organisation communiste internationaliste (trotskistelambertiste), qui avait environ 3 000 adhérents dans lesannées 1990[3], est la composante la plus importante du PT.

Chronologie

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  • 10- : leMouvement pour un parti des travailleurs (MPPT) devient le Parti des travailleurs sur la base d'une charte en quatre points :
  •  : le PCI devient le Courant communiste internationaliste du PT.
  •  : élections européennes. La Liste pour l'Europe des travailleurs et de la démocratie, soutenue par le PT et conduite parDaniel Gluckstein, obtient 0,44 %.
  •  : création du Comité national pour l'abrogation dutraité de Maastricht, réunissant le PT et certains membres duPCF (Rémy Auchédé, Jean-Jacques Karman).
  •  : premier tour de l'élection présidentielle : 0,47 % pourDaniel Gluckstein. Au second tour de l'élection présidentielle, le PT refuse d'appeler à voter pourJacques Chirac.
  • Le PT appelle à voter « non » au référendum sur letraité constitutionnel européen lors du vote du, affirmant ainsi défendre les revendications et les acquis des travailleurs qu'il considère mis à mal par l'Europe de Maastricht et par les gouvernements successifs, de gauche comme de droite, ayant appliqué la politique de l'Union européenne.
  • Pour l'élection présidentielle de 2007, le Parti des travailleurs soutientGérard Schivardi, maire deMailhac et conseiller général de l'Aude (ex-PS), présenté par le Comité national pour la reconquête de la démocratie politique.
  •  : Daniel Gluckstein et Gérard Schivardi appellent à la formation d'unParti ouvrier indépendant qui sera annoncée par ce dernier lors de sa campagne présidentielle[4].
  • 14- : congrès de fondation duParti ouvrier indépendant, réunissant plusieurs centaines de délégués qui représentent 10 071 membres fondateurs[5]. Une scission éclate en 2015 et voit la fondation duParti ouvrier indépendant démocratique (POID).
  •  : le POID change son nom enParti des travailleurs, afin de se distinguer duPOI, qui a fait campagne pourLa France insoumise en 2022. Il reprend ainsi le nom du parti, fondé en 1991, qui avait précédé le POI[6].

Positions politiques

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Issu duMouvement pour un parti des travailleurs (1985-1991), le Parti des travailleursrevendiquait, en 2007, 6 000 adhérents[réf. nécessaire]. Il était membre de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples (EIT) et de l'Alliance européenne des travailleurs.

Il existait officiellement, dans le Parti des travailleurs, quatre courants issus du mouvement ouvrier, ces courants n'étant pas des tendances. La majorité des membres du PT n'étaient pas affiliés à un courant.

Si le PT revendiquait sa structuration en courant, il ne publiait pas de chiffres permettant de déterminer l'importance relative des différents courants en son sein.

Bien souvent les adhérents du PT étaient aussi des syndicalistes dans les organisations issues de la premièreCGT : CGT actuelle,CGT-FO,FSU.

Contrairement àLutte ouvrière et à laLigue communiste révolutionnaire, le Parti des travailleurs ne se revendiquait pas explicitement dutrotskisme, bien que son courant majoritaire revendiquât cette affiliation. Le dénominateur commun entre ses membres était l'attachement aux quatre points de sa charte (cf. premier point de la partie Chronologie). Les médias français font néanmoins couramment référence au PT comme à un parti trotskiste[8].

L'importance du Parti des travailleurs dans le paysage électoral politique institutionnel français était faible : aucun député, quelques maires, quelques conseillers municipaux, un nombre de votants inférieur à 1 % (50 000 à 130 000 votes selon les élections). Ainsi, malgré l'influence que certaines enquêtes lui accordaient dans les syndicats ouvriers, le PT, qui s'est présenté à trois reprises à l'élection présidentielle, a obtenu 0,38 % des voix avecPierre Boussel en1988, 0,47 % en2002 avecDaniel Gluckstein et 0,34 % en2007 avecGérard Schivardi.

Le PT ne vivait que des cotisations de ses militants[9]. Il refusait notamment le financement des partis politiques par l'État en raison de son attachement à l'indépendance financière, condition, selon lui, d'indépendance politique. En conséquence, le PT reversait intégralement l'argent de l'État à un fonds d'aide ouvrière internationale géré par l'Entente internationale des travailleurs et des peuples[9], qui sert exclusivement à aider des militants, groupes et organisations ouvrières qui combattent, selon leurs termes, la répression des patrons, des gouvernements et des États.

Politique

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Refus de l'Union européenne

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Le Parti des travailleurs s'est opposé à la constitution de l'Union européenne et autraité de Maastricht. Fréquemment accusé de dérives « nationalistes » par ses détracteurs, notamment de laLCR[10], le PT développe une orientation de défense des « conquêtes sociales et démocratiques constituées dans le cadre national ». Il considère dans son texte fondateur que l'Union européenne est une arme de guerre contre les salariés, les agriculteurs et les jeunes visant, par le développement de la « concurrence libre et non faussée » à casser les statuts publics et les conventions collectives nationales pour unifier le marché du continent européen, principalement au compte des investisseurs « impérialistes ».

Le PT se réclame de l'« internationalisme ouvrier » et s'est affilié à l'Entente internationale des travailleurs et des peuples.

L'entrisme

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Comme le veut la politiquetrotskiste de dialogue politique interne et externe entre les membres des partis degauche, l'OCI, ancêtre du courant trotskiste du PT, aurait pratiqué une forme d'entrisme, jusque dans lesannées 1980.Lionel Jospin a fait partie de ces militants à double carte mais a, par la suite, rompu avec l'organisation trotskiste.

Le PT et les syndicats

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Dans sa charte constitutive en quatre points, le PT se prononçait pour l'indépendance entre les partis et les syndicats ouvriers. Cela n'empêche pas la présence de nombreux membres du PT (comme du PS, PC et NPA) parmi les militants de la CGT, de FO, de la FSU à des postes de direction plus ou moins importants.

Pierre Lambert a lui-même milité au sein de la fédération FO des employés et cadres (FEC) de laCaisse nationale d'assurance-maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). La fédération FO de la métallurgie a compté dans ses rangs quelques militants de poids inscrits au PT comme Yvon Rocton, à l'origine de la grève deSud-Aviation en mai1968.

Le Parti des travailleurs a réfuté les accusations d'entrisme dans les syndicats ouvriers, arguant qu'il ne comprenait pas pourquoi un adhérent du PT qui se syndiquait devait être stigmatisé comme un « entriste », quand les adhérents du PS, du PC, du RPR devaient être vus comme des syndiqués normaux. On peut y noter une certaine malveillance d'ennemis politiques, appuyée sur des enquêtes très partiales[11].

Résultats électoraux

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Élections présidentielles

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DateCandidatVoix%Rang
2002Daniel Gluckstein132 6860,4716e
2007Gérard Schivardi123 5400,3412e

Élections législatives

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DateVoix%Sièges
199349 5360,20
0  / 577
199750 7190,20
0  / 577
200735 7610,14
0  / 577

Élections européennes

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DateVoix%Sièges
199485 0230,44
0  / 87
2004131 4340,77
0  / 78

Notes et références

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  1. 6 816 abonnés au n° 843, semaine du1er au 7 mai 2008. Le nombre d'abonnés revendiqués est inscrit en couverture de chaque numéro d'Informations ouvrières.
  2. Informations ouvrières deviendra en 2008 l'hebdomadaire duParti ouvrier indépendant.
  3. Christophe Nick,Les Trotskistes, Fayard, 2002,p. 553.
  4. « Lancement d'un nouveau "parti ouvrier indépendant" à la gauche de la gauche »,AFP,‎(lire en ligne)
  5. « Le Parti ouvrier indépendant est né »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  6. Voir surlatribunedestravailleurs.fr.
  7. « RÉFLEXIONS »,(version du surInternet Archive)
  8. « Gérard Schivardi, soutenu par le Parti des travailleurs, PORTRAIT »,L'Obs,‎(lire en ligne)
  9. a etbJean-Paul Bolufer,Publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l’exercice 2005, Paris,Journal officiel,, 473 p.(lire en ligne)
  10. « Le Parti des Travailleurs hausse le ton »,L'Obs,‎(lire en ligne)
  11. « Dossier Special Elections 2002 »,(version du surInternet Archive)

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Ouvrage collectif,Quelques enseignements de notre histoire, Éditions SELIO
  • Philippe Campinchi,Les Lambertistes, un courant trotskiste français, Balland,2000
  • Jean-Jacques Marie,Le Trotskisme et les trotskistes, Armand Colin, 2002
  • Christophe Bourseiller,Cet étrange Monsieur Blondel,1997
  • Daniel Gluckstein etPierre Lambert,Itinéraires
  • Daniel Gluckstein, préface de Pierre Lambert,Un faussaire nomméChristophe Bourseiller
  • Raymond Marcellin,L'Importune Vérité - Dix ans après mai 68, un ministre de l'Intérieur parle, Éditions Plon, Paris,1978Voir plus particulièrement le chapitre XIV, « Ne pas se tromper d'époque : les forces révolutionnaires mondiales ».
  • Karim Landais,Passions militantes, rigueur historienne, tome 1, 620 pagesInterviews de P. Broué, M. Lequenne, B. Fraenkel, P. Simon, V. Daniels, C. Beridel, V. Presumey, A. Hébert, L. Wolfgang, C. Berg. Ainsi que plusieurs textes de Karim Landais dont son mémoire de DEA « Introduction à une étude de l'OCI-PCI. Éléments pour une socio-histoire des relations de pouvoir » et plusieurs articles disponibles sur le sitemondialisme.org. Livre disponible à la librairie La Brèche.

Articles connexes

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