LeParti des pirates (enallemand :Piratenpartei Deutschland, abrégé enPIRATEN), est un parti politique allemand créé en 2006, inspiré par lePiratpartiet suédois[1],[2]. Le parti parvient à décrocher des sièges lors des élections aux assemblées de quatreLänder à partir de son entrée à laChambre des députés de Berlin fin 2011, mais il connaît par la suite un échec et perd tous ses sièges en 2017. Il compte également plusieurs dizaines de conseillers municipaux.
Les Pirates allemands ont l'habitude de renouveler régulièrement leur équipe dirigeante. Une élection est réalisée chaque année, notamment lors du décollage électoral du parti en 2011.
À chaque nouvelle entrée dans le parlement d'unLand, le parti connaît une forte progression dans les intentions de vote pour les élections fédérales de 2013[16]. Ils dépassent le seuil de représentativité des 5 % après leur entrée à Berlin en septembre, fluctuent ensuite autour des 7 % et lors des élections en Sarre en, ils atteignent 12 %. Après leur entrée aux Landtag deSchleswig-Holstein et deRhénanie-du-Nord-Westphalie en mai, leur résultat se tasse un peu toutefois. Enfin en 2013, leur résultat retombe autour de 2 % dans les élections régionales deBasse-Saxe, deBavière ou deHesse comme lors desélections législatives fédérales du.
Après quelques tentatives aux élections desLänder en 2008, le parti forme une liste auxélections européennes de 2009 où il reçoit moins de 1 % (229 117 voix)[17],[18]. Le même jour, la section suédoise remporte deux sièges, les premiers du mouvement international.
Quelques jours après, juste avant la clôture de laseizième législature du Bundestag, Jörg Tauss, député fédéral depuis sept ans, abandonne leParti social-démocrate d'Allemagne (SPD) dont il était membre depuis 38 ans, pour se joindre au Parti pirate. En effet, le SPD approuve la censure de lapédopornographie sur Internet, ce qui ouvre la voie selon lui à une plus grande intrusion de l'État dans la vie privée. Il n'est cependant pas réélu en septembre suivant, son parti réalisant 2 %.
Le Parti des pirates, après avoir obtenu de faibles scores, se renforce à la fin d'une année 2011 très chargée électoralement. C'est auxélections régionales de 2011 à Berlin que, pour la première fois, lesPiraten remportent des sièges dans un parlement local. Ils entrent à la Chambre des députés après une campagne sur un ton décalé, provocateur, qui réussit auprès des jeunes Berlinois[19].
Mais cette percée aussi soudaine qu’inattendue ne fait pas long feu. À la fin de l'année 2012, les intentions de vote fédérales en faveur du PP décroissent, éloignant la perspective d'une entrée du parti au Bundestag. Lors desélections du Landtag de Basse-Saxe, le, le PP n'obtient que 2,1 % des suffrages exprimés, très loin du seuil de 5 % permettant d'obtenir des élus. Le suivant, le parti n'obtient que 2 % des voix lors desélections législatives régionales en Bavière et aucun élu. Enfin, lors des élections fédérales du, le parti ne totalise que 2,2 % des suffrages.
Lors du renouvellement des assemblées régionales où le parti est présent, il connaît un grave échec, ne totalisant plus que 1,7 % des voix lors desélections berlinoises en. La situation se répète lors des trois élections régionales en 2017, successivement enSarre, dans leSchleswig-Holstein et enRhénanie-du-Nord-Westphalie où le parti réalise de faibles scores et perd tous ses sièges.