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| Parti démocratique slovène (sl)Slovenska demokratska stranka | |
Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Président | Janez Janša |
| Fondation | 16 février 1989 |
| Siège | Trstenjakova ulica 8,Ljubljana (Slovénie) |
| Vice-présidents | Zvone Černač Sonja Ramšak |
| Hymne | Slovenska pomlad (Printemps slovène)[1] |
| Positionnement | Centre droit[2] àdroite[3],[4],[5] |
| Idéologie | National-conservatisme[6] Nationalisme[7] Conservatisme social[8] Populisme de droite[3],[9],[10] Europhilie[2] Opposition à l'immigration[3],[11] |
| Affiliation européenne | Parti populaire européen |
| Groupe au Parlement européen | PPE |
| Affiliation internationale | Internationale démocrate centriste Union démocrate internationale |
| Adhérents | 30 000(2013)[12] |
| Couleurs | |
| Site web | sds.si |
| Présidents de groupe | |
| Assemblée nationale | Jože Tanko |
| Parlement européen | Manfred Weber(PPE) |
| Représentation | |
| Députés | 24 / 90 |
| Députés européens | 4 / 9 |
| Maires | 17 / 212 |
| Conseillers municipaux | 537 / 2750 |
| modifier | |

LeParti démocratique slovène (enslovène :Slovenska demokratska stranka,SDS) est unparti politiqueslovène dedroite, fondé en 1992 et dénommé ainsi depuis 2003.
Le Parti social-démocrate de Slovénie (Socialdemokratska stranka Slovenije, en slovène, SDSS) est fondé en 1992, sur les restes de l'Union sociale-démocrate de Slovénie (SDZS), fondée en 1989 comme parti d'opposition au régime communiste de l'époque. Il est alors présidé par Jože Pučnik.
Lors des élections législatives qui se tiennent au mois de décembre suivant, le SDSS se contente de 3,3 % des voix et quatre députés sur 90. Il entre cependant dans legouvernement de coalition du libéral-démocrateJanez Drnovšek,Janez Janša étant ministre de la Défense. Celui-ci prend, en, la présidence du parti, mais est exclu du gouvernement en. Le SDSS se retire en conséquence de la coalition au pouvoir.
Sous la direction de son nouveau président, le parti prend un tournant plusconservateur avec des éléments de rhétorique parfoisnationalistes etpopulistes. Cette stratégie s'avère payante puisqu'aux élections législatives de, la formation remporte 16,1 % des suffrages et 16 parlementaires, se classant ainsi au troisième rang des forces politiques.
Bénéficiant du soutien deViktor Orbán, Janez Janša suit la même voie que plusieurs formations conservatrices d'Europe centrale et orientale consistant à s'approprier et, au pouvoir, à mettre en œuvre des promesses électorales issues de l’extrême droite afin d’élargir son assise électorale. En Slovénie, cette politique a entrainé un fort déclin des formations d’extrême droite, dont une partie des idées sont désormais défendues par le SDS[13].
À la fin de la législature, en, un changement d'alliance à l'Assemblée nationale permet auParti populaire slovène (SLS+SKD) de prendre la direction du gouvernement, avec l'appui du SDSS. Celui-ci obtient quatre ministères, dont la Défense pour Janša, et les Affaires économiques.
Alors que les législatives qui se tiennent en octobre suivant voient la victoire de laDémocratie libérale slovène (LDS), le SDSS, qui recule à 15,8 % des voix et 14 députés, dépasse le SLS et devient le premier parti de l'opposition.
À l'élection présidentielle de 2002 (en), le SDSS appuieBarbara Brezigar (en), indépendante, largement défaite par le président du gouvernement Drnovšek lors du second tour. L'année suivante, il prend son nom actuel.
Avec 17,7 % des voix et deux sièges sur 7, les démocrates se placent troisième à l'occasion despremières élections européennes slovènes, le.
Lesélections législatives du 3 octobre suivant, les premières auxquellesJanez Drnovšek ne participe pas, aboutissent à une victoire du SDS sur la LDS, avec 29,1 % des suffrages et 29 parlementaires, six de plus que le parti alors au pouvoir.Janez Janša forme ensuite unecoalition avec laNouvelle Slovénie (NSi), le SLS et leParti démocrate des retraités slovènes (DeSUS), et se fait investirprésident du gouvernement.
À l'occasion de l'élection présidentielle qui se tient fin 2007, le parti soutient le député européen de la NSi et premier chef du gouvernement slovène démocratiquement élu,Alojz Peterle. Favori du scrutin, il est pourtant écrasé au second tour par l'indépendantDanilo Türk, candidat du centre-gauche.
Environ un an plus tard, auxélections législatives du 21 septembre 2008, le SDS remporte 29,3 % des voix et 28 parlementaires, soit un de moins que lesSociaux-démocrates (SD) deBorut Pahor. Lecentre gauche, qui dispose de 42 sièges, s'associe avec le DeSUS et renvoie ainsi Janša dans l'opposition.
Les élections européennes de confirment la bonne tenue du parti, qui conserve ses deux sièges avec 26,7 % des voix.
Par la suite, le délitement de la coalition dirigée par Pahor conduit à desélections législatives anticipées le. Bien que le SDS arrive finalement deuxième, juste derrière le partiSlovénie positive (PS), avec 26,2 % des voix et 26 élus, il constitue une coalition de cinq partis, avec laListe civique (DL), le DeSUS, le SLS et NSi,Janez Janša remportant l'investiture des députés le. À la fin de l'année, le parti présente un de ses députés européens,Milan Zver, à l'élection présidentielle, mais il ne franchit pas la barre du premier tour.
Au bout d'un an, la DL, le DeSUS puis le SLS quittent le gouvernement, du fait des accusations de corruption visant le président du gouvernement. Le, l'Assemblée nationale vote à son encontre une motion de défiance et le remplace parAlenka Bratušek, présidente de PS, qui constitue son gouvernement le suivant. Janša renonce alors à reprendre son siège de député et annonce sa mise en retrait de la politique.
Le parti a reçu 20,69 % des suffrages exprimés lors desélections législatives du, et a remporté 21 sièges à l'Assemblée nationale[14]. Après les deux ans de prison ferme de condamnation de son leader, le SDS accentue son positionnement à droite, en semblant définitivement s'éloigner de son positionnement centriste initial. Son discours radical lui permet de dépasser 25 % des voix lors desélections de juin 2018 et de devenir le principal parti slovène[15].
| Année | Voix | % | # | Députés | Gouvernement |
|---|---|---|---|---|---|
| 1990 | 79 951 | 7,39 | 7e | 6 / 80 | Peterle(1990-92),Drnovšek I(1992) |
| 1992 | 39 675 | 3,34 | 8e | 4 / 90 | DrnovšekII(1993-1994), opposition(1994-1996) |
| 1996 | 172 470 | 16,13 | 3e ( | 16 / 90 | Opposition(1997-2000),Bajuk(2000) |
| 2000 | 170 228 | 15,81 | 2e ( | 14 / 90 | Opposition |
| 2004 | 281 710 | 29,08 | 1er ( | 29 / 90 | JanšaI |
| 2008 | 307 735 | 29,26 | 2e ( | 28 / 90 | Opposition |
| 2011 | 288 719 | 26,18 | 2e ( | 26 / 90 | JanšaII(2012-2013) |
| 2014 | 181 052 | 20,71 | 2e ( | 21 / 90 | Opposition |
| 2018 | 222 042 | 24,92 | 1er ( | 25 / 90 | Opposition(2018-2020),JanšaIII(2020-2022) |
| 2022 | 276 177 | 23,52 | 2e ( | 27 / 90 | Opposition |
| Année | % | # | Députés | Groupe |
|---|---|---|---|---|
| 2004 | 17,7 | 3e | 2 / 7 | PPE |
| 2009 | 26,7 | 1er ( | 2 / 7 | PPE |
| 2014 | 24,8 | 1er ( | 3 / 8 | PPE |
| 2019 | 26,4[a] | 1er ( | 2 / 8 | PPE |