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Parti conservateur (Royaume-Uni)

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Pour les articles homonymes, voirParti conservateur etTories.

Parti conservateur
(en)Conservative Party
Image illustrative de l’article Parti conservateur (Royaume-Uni)
Logotype officiel.
Présentation
ChefKemi Badenoch
Fondation1834
SiègeConservative Campaign HQ
4 Matthew Parker Street
Londres
PrésidentRichard Fuller
PositionnementDroite
IdéologieConservatisme
Libéral-conservatisme[1]
Euroscepticisme modéré[1]
Unionisme britannique
Affiliation européenneParti des conservateurs et réformistes européens
Affiliation internationaleUnion démocrate internationale
Adhérents131 680
CouleursBleu
Site webconservatives.com
Présidents de groupe
Leader fantôme de la Chambre des lordsNicholas True
Leader duParti conservateur écossaisDouglas Ross
Leader desConservateurs galloisAndrew R. T. Davies
Représentation
Chambre des communes
119  / 650
Chambre des lords
285  / 832
Parlement écossais
28  / 129
Parlement gallois
14  / 60
Assemblée de Londres
8  / 25
Gouvernement local
4297  / 18645
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LeParti conservateur (enanglais :Conservative Party), officiellementParti conservateur et unioniste (Conservative and Unionist Party), est unparti politiquebritanniquelibéral-conservateur, habituellement classé àdroite.

Le Parti conservateur, fondé en 1834, est l'héritier desTories desXVIIIe et XIXe siècles. Il est depuis sa création l'un des deux principaux partis du Royaume-Uni, d'abord avec leParti libéral puis, à partir desannées 1920, avec leParti travailliste. DesPremiers ministres conservateurs ont été à la tête du gouvernement britannique pendant 57 années au cours duXXe siècle, dont les plus notables sontWinston Churchill (de 1940 à 1945 puis de 1951 à 1955) etMargaret Thatcher (1979 à 1990). Durant le mandat de cette dernière, le Parti conservateur a mis en place d'importantes réformeséconomiques libérales et est devenu largementeurosceptique.

Depuis lesélections générales de 2010, le Parti conservateur est le parti le plus important à laChambre des communes. Il forme, sous la direction du Premier ministre conservateurDavid Cameron, unecoalition avec lesLibéraux-démocrates jusqu'auxélections générales de 2015, puis gouverne seul jusqu'en 2017, puis avec lesoutien desUnionistes-démocrates, avecTheresa May comme Première ministre puisBoris Johnson à la suite de la démission de cette dernière en 2019. Le parti conservateur dispose d'une majorité absolue auxcommunes durant lesélections générales de décembre 2019, ou il obtient la plus grande proportion de votes qu'aucun parti n'ait obtenu depuis 1979.

Le Parti conservateur est par ailleurs le principal parti d'opposition auParlement gallois et auParlement écossais.

Le, le Parti conservateur subit une large défaite auxélections législatives et cède le pouvoir au Parti travailliste[2]. Il forme depuis cette date l'opposition officielle à laChambre des communes, menée par la députée britanniqueKemi Badenoch depuis novembre 2024[3].

Histoire

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Des origines à 1979

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Statue deChurchill àLondres.

Le parti est l'héritier desTories qui étaient l'un des deux groupes parlementaires à partir duXVIIe siècle. Réputés proches de la dynastie Stuart, ils étaient favorables à un pouvoir royal fort et défendaient les intérêts de l'aristocratie foncière. Inspirant la méfiance de la Maison de Hanovre, qui les suspectait de collusion avec la dynastie précédente, les rois duXVIIIe siècle leur préféraient lesWhigs.

AuXIXe siècle, l'extension progressive du suffrage amena lesWhigs comme lesTories à s'organiser en partis politiques. Le groupe parlementairetory rassembla ses associations locales, créant le Parti conservateur. Il se montrait plutôt protectionniste, s'opposant au libre-échangisme du Parti libéral (issu desWhigs). Cependant, une partie des conservateurs favorables au libre-échange, firent scission sous la conduite deRobert Peel. À la fin duXIXe siècle,Benjamin Disraeli a créé un parti fièrement impérialiste mais enfin se fit le chantre d'un « torisme populaire » préoccupé par la question sociale. Le Parti conservateur se distingue alors par sa défense de l'Église anglicane (d'après un dicton de l'époque, « l'Église anglicane, c'est le Parti conservateur réuni en prière ») et sa réticence à accorder l'autonomie à l'Irlande.

AuXXe siècle, le Parti conservateur devint clairementlibre-échangiste, élargissant sa base électorale au-delà de l'aristocratie foncière, en direction de la bourgeoisie, des petits propriétaires et des milieux d'affaires. Il appartint à une coalition d'Union nationale de 1915 à 1922, puis gouverna seul de 1922 à 1924 et de 1924 à 1929. Il forma une nouvelle coalition d'Union nationale, avec les travaillistes, entre 1931 et 1945. Il bénéficia alors du prestige deWinston Churchill, héros de la nation face à la menace nazie.

Après la guerre, le Parti conservateur tenta de s'opposer à l'introduction de lasécurité sociale.Winston Churchill vit dans l'État-providence la pénétration des idées socialistes, qu'il considérait comme totalitaires et contraires à la liberté d'entreprise, valeur essentielle du modèle britannique. Ces arguments ne parvinrent pas à empêcher l'électorat deporter le Labour au pouvoir auxélections de 1945. Le Parti conservateur revint au pouvoir de1951 à1964, puis de1970 à1974, avec un programme beaucoup plus favorable à l'intervention de l'État. Un compromis sur l'État-providence et la nécessité de coopérer avec les syndicats s'établit entre les deux grands partis.

Sur le thème de l'immigration, la frange radicale du Parti conservateur conduite parEnoch Powell développe dans les années 1960 une propagande ouvertement raciste (« si tu veux que ton voisin soit nègre, vote travailliste ») et popularise les thématiques racistes et anti-immigrés dans le débat public qui favoriseront par la suite l'émergence duFront national britannique[4].

SiEdward Heath, Premier ministre entre 1970 et 1974, fit entrer le Royaume-Uni dans laCommunauté européenne, le pays accusa un retard économique sur ses rivaux (laFrance et laRFA). La crise économique qui s'amplifiait s'accompagna d'une crise politique. En 1974, la grève générale lancée dans le secteur minier paralysa le pays.Edward Heath demanda l'arbitrage des électeurs en dissolvant la Chambre. Au bout de deux scrutins, c'est une majorité travailliste qui se dégagea et les conservateurs retournèrent dans l'opposition. Cet épisode causa un profond traumatisme au sein du Parti conservateur qui durcit sa ligne politique dans le sens d'un libéralisme plus affirmé, dénonçant la toute-puissance qui caractériserait les syndicats. Ceci fut à l'origine de l'élection deMargaret Thatcher à la tête du parti.

Période contemporaine (depuis 1979)

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Margaret Thatcher, en poste de 1979 à 1990.

En1975,Margaret Thatcher prit les rênes du Parti conservateur et lui fit prendre un virage à droite.Libérale économiquement, conservatrice sur les questions de société, atlantiste et partisane d'une Europe des nations, elle conquit Downing Street enmai 1979[5]. Sapolitique monétaire restrictive, directement inspirée des idées monétaristes de l'École de Chicago, permit au Royaume-Uni de contenir l'inflation. Elle engagea en parallèle une politique de réduction sensible des dépenses publiques et de la fiscalité, accompagnée d'une dérégulation et d'une limitation du pouvoir des syndicats, qui permirent au Royaume-Uni de renouer avec une croissance élevée et une meilleurecompétitivité, mais à un prix social controversé : chômage de l'ordre de 9 % (avant résorption), tensions sociales, etc. Avec l'arrivée au pouvoir deRonald Reagan en1980, Margaret Thatcher trouva un précieux allié qui partageait sa conception de l'économie et des relations internationales. À l'extérieur, laDame de Fer dut affronter en1982 lacrise des Malouines, dont elle sortit victorieuse et qui lui permit de remporter une écrasante majorité auxCommunes en1983. En matière européenne, elle manifesta son hostilité résolue à toute velléité d'Europe fédérale et obtint en 1984 un rabais à la contribution britannique au budget communautaire. C'est une rupture. Jusqu'alors en effet, lesTories avaient été les plus ardents partisans de la construction européenne au Royaume-Uni, à l'instar d'Edward Heath, artisan de son entrée dans leMarché commun. Elle fut réélue en 1987 avec une majorité légèrement réduite, s'expliquant par un gain de vote travaillistes face à l'AllianceSDP-Libérale[6].

Margaret Thatcher fut évincée de la tête du parti ennovembre 1990, en raison des questions européennes et de lapoll tax. Elle fut remplacée par son dernierChancelier de l'Échiquier,John Major. Celui-ci maintint lesTories au pouvoir jusqu'en 1997 mais il ne parvint pas à enrayer le recul sensible enregistré lors de chaque élection, bien qu'il ait réussi à obtenir le record (14 millions) du nombre de voix aux élections générales de 1992 ; aucun parti n'a réussi à dépasser ou égaler ce record (en comparaison,Tony Blair en a récolté environ 13,6 puis 10,7 et 9,5 respectivement en 1997, 2001 et 2005). Les Britanniques étaient lassés du gouvernement qui les dirigeait depuis 18 années consécutives et à cette lassitude s'ajoutaient des scandales politiques et une lourde division interne au sujet de l'Union européenne.

En mai1997,Tony Blair, chef duNew Labour, provoqua un raz de marée électoral en faveur des travaillistes. LesTories sortent exsangue et déchirés de ces élections : ils sont devenus un parti en lambeaux. Le Parti conservateur est tiraillé entre sa frange eurosceptique et sa fraction plus européenne (Chris Patten ouKenneth Clarke par exemple). En dépit de ses échecs électoraux du parti, les idées conservatrices restent dominantes au sein de la vie politiques britanniques et inspirent les politiques menées par le gouvernement de Tony Blair. L’un des dirigeants conservateurs,Peter Lilley, souligne ainsi que les conservateurs auraient tort de chercher à « marquer leur différence à tout prix » avec un New Labour rallié au libéralisme économique[7].

En2001, la victoire travailliste fut toujours aussi écrasante, les conservateurs gagnèrent quelques sièges face au parti deTony Blair mais en perdirent face auxlibéraux-démocrates. De plus, cette élection connut une abstention record (près de 40 %) et les votes accordés auxTories chutèrent de près de 10 millions en 1997 à 8 millions en 2001.

En2005, le Parti conservateur grignota quelques sièges (33) aux Communes lors des élections générales, mais resta dans l'opposition en raison de son incapacité à formuler un projet crédible et modéré capable d'attirer à lui les classes moyennes. Tony Blair resta au pouvoir tandis que lesLibéraux-démocrates (LibDems) tendirent à s'affirmer comme la véritable opposition aux travaillistes. Entre 1997 et 2005, lesTories éreintèrent trois chefs successifs :William Hague (juin 1997-2001),Iain Duncan Smith (2001-novembre 2003) puisMichael Howard (novembre 2003-décembre 2005). Ce dernier permit à son parti de gagner une trentaine de sièges en 2005, mais cette amélioration de la représentation desTories auxCommunes est certainement due davantage à l'essoufflement du gouvernement Blair qu'aux propositions très droitières desTories.

Souhaitant profiter de la baisse de popularité du gouvernement Blair, le nouveau chef du Parti conservateur,David Cameron, tente d'en rajeunir l'image et de « recentrer » sa ligne politique. Ce dernier permit à son parti de gagner une trentaine de sièges en 2005 et cinq ans plus tard, le, il est nommé Premier ministre après sa victoire relative auxélections législatives, à la tête d'un gouvernement de coalition avec lesLibDems.

Le Parti conservateur met en place dans les années 2010 un système de financement controversé permettant à de riches donateurs d’accéder à une rencontre mensuelle avec un ministre ou un secrétaire d’État en échange de dons supérieurs à50 000 livres par an. Ceux dont les dons sont supérieurs à 250 000 livres bénéficient d'une rencontre mensuelle avec le Premier ministre ou le chancelier de l’Échiquier[8].

Le parti comprend en 2018 environ 124 000 adhérents, dont l'âge médian se situe au-dessus de 60 ans, contre 550 000 adhérents pour leParti travailliste. Il bénéficie cependant du soutien, à des degrés divers, de la grande majorité de la presse (The Sun,Daily Mail,The Daily Telegraph,The Times,Financial Times, etc)[9].

Programme politique

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Questions économiques et sociales

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Économiquement, le Parti conservateur estlibéral : partisan de dépenses publiques limitées, d'une fiscalité réduite, d'unepolitique monétaire rigoureuse et de positions commercialeslibre-échangistes. En 2001, lors de sa première conférence en tant que chef du parti,Iain Duncan Smith promet de« s’attaquer aux services publics », notamment au système de santé (National Health Service, NHS),« une organisation centralisée à la soviétique ». Ce discours radical entraîne un déclin de la popularité du parti auprès de certaines couches de la société et l'incite peu à peu à se repositionner plus au centre, notamment sous l'influence deDavid Cameron, qui explique :« Je suis à la fois quelqu’un de très radical, qui entend changer les choses, et quelqu’un de très prudent et avisé quant à la manière d’y arriver »[7].

C'estGeorge Osborne qui est leShadow Chancellor of the Exchequer desTories en. Très proche de David Cameron, il fait figure de modéré au sein du Parti conservateur et envisage, en cas de retour au pouvoir, une hausse des dépenses publiques pour améliorer les services publics (éducation,NHS, police, transports), cette hausse devant rester inférieure à la croissance du PIB, contrairement à la politique menée depuis 2001 par les travaillistes. Socialement, le Parti conservateur demeure foncièrement hostile aux syndicats et aux réglementations entravant la libre entreprise et le dynamisme du marché du travail. Mais, là aussi, une évolution semble se faire jour avec l'arrivée aux commandes deDavid Cameron, soucieux de la politique d'aide aux handicapés, de la protection de l'enfance et du soutien aux familles. David Cameron est également très attentif aux questions éducatives. Ancien représentant du Cabinet fantôme pour l'éducation, il a annoncé le son intention de soutenir les projets du gouvernement travailliste visant à réformer l'enseignement secondaire en accordant plus d'autonomie et de moyens aux établissements scolaires. Plutôt qu'une réelle évolution idéologique, le chercheur Tim Bale estime qu'il s'agit surtout de« communiquer à l’électorat l’impression que le parti change (…), évolue vers le centre (…) dans l’attente de revenir aux thèmes plus traditionnels du camp conservateur [baisses d’impôts, stabilité familiale et souveraineté nationale], bien que, cette fois, dans un langage plus précautionneux »[7].

Un parti pro-américain

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Sur les questions de sécurité nationale, les conservateurs se rangent dans le camp desÉtats-Unis. En 2003, ils ont soutenu laguerre d'Irak. David Cameron, dans le sillage de ses prédécesseurs depuis SirWinston Churchill, veillerait à maintenir une solide « relation spéciale » entre Londres et Washington, comme en témoigne sa volonté de rapprocher son parti desRépublicains américains. De plus, les conservateurs sont partisans d'une hausse des dépenses militaires[10]. La Grande-Bretagne était, en 2008, la deuxième puissance militaire européenne (en termes de budget) et la4e mondiale. LesTories entendent qu'elle le demeure, surtout depuis lesattaques terroristes du 7 juillet 2005 contre Londres.William Hague, porte-parole du parti pour les affaires étrangères etLiam Fox, son homologue pour les questions de défense, sont desatlantistes convaincus et des tenants d'une défense forte pour le Royaume-Uni. Les conservateurs sont partisans d'une politique de lutte contre l'insécurité musclée, passant avant tout par le renforcement des effectifs de la police et l'octroi de nouveaux moyens aux forces de l'ordre.

Rapport à l'Union Européenne

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Enfin, l'Europe est un sujet central au Royaume-Uni et au sein desTories. Le clivage européen transcende les clivages politiques traditionnels. LesTories n'y échappent pas, même si une tendance se dégage depuis quelques années autour de la conception gaullienne d'une Europe des patries, vaste marché économique dépourvu de réels pouvoirs politiques et respectueuse de la diversité des nations la composant. David Cameron est lui-mêmeeurosceptique : en 2009, les députés européenstories se sont retirés du groupe du PPE (Parti populaire européen), auParlement européen de Strasbourg, jugé tropfédéraliste etdémocrate-chrétien. Toutefois, pris dans le filet d'une coalition avec lesLibéraux-démocrates,pro-européens et favorables à l'Euro, le positionnement de David Cameron apparaît comme flou, moins combatif que celui deMargaret Thatcher, figure de grande influence auprès des électeurs conservateurs[11]. Par exemple, lors d'un débat aux communes (2011), 111 voix sur 594 se prononcent pour un référendum sur le maintien ou la sortie du Royaume-Uni de l'UE, démontrant un véritable clivage au sein-même des élus du parti[12]. À partir de 2016, levote en faveur duBrexit et laprocédure de retrait de l'Union européenne qui s'ensuit renforce les clivages au sein du parti[13].

Positionnement

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Le sociologue Théo Bourgeron relève qu'au cours de la décennie 2010 « le cœur idéologique du Parti conservateur a progressivement glissé ducentre droit vers lesthink tanks de Tufton Street, du nom de cette rue de Westminster dans laquelle se regroupent les boîtes à idées de ladroite radicale héritées de l’ère Thatcher, fréquemmenteurosceptiques,climatosceptiques etlibertariennes[14]. »Le Monde évoque également, dans un article paru en 2023, une radicalisation du discours conservateur « sur l’immigration, les impôts ou les valeurs familiales » et une percée des opinions climatosceptiques[15].

Premiers ministrestories, puis conservateurs

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1762 à 1902après 1902

Chefs et présidents

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Lechef mène le parti au parlement et oriente sa politique. Il a longtemps été désigné de manière opaque par les autres dirigeants. Le fonctionnement du parti se démocratise peu à peu à partir des années 1960 ; en 1965, la nomination est déterminée par le vote des députés conservateurs, puis s'ouvre aux adhérents à partir de 1998, ceux-ci étant alors amenés à choisir entre les deux derniers candidats sélectionnés par les parlementaires[9].

Leprésident du parti, lui, s'occupe de la gestion interne du parti, en particulier de son budget et des relations entre les 650 associations locales et les campagnes nationales.

Résultats électoraux

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Élections générales

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ÉlectionDirigeantVoix%RangSiègesStatutGouvernement
1835Robert Peel261 26940,82e
273  / 658
Opposition
1837379 69448,32e
314  / 658
Opposition
1841306 31456,91er
367  / 658
Majorité
1847Edward Smith-Stanley205 48142,72e
325  / 656
Majorité
1852311 48141,91er
330  / 654
Majorité
1857239 71234,02e
264  / 654
Opposition
1859193 23234,32e
298  / 654
Opposition
1865346 03540,52e
289  / 658
Opposition
1868Benjamin Disraeli903 31838,42e
271  / 658
Opposition
18741 091 70844,31er
350  / 652
Majorité
18801 462 35142,52e
237  / 652
Opposition
1885Lord Salisbury2 020 92743,52e
247  / 670
Opposition
18861 520 88651,11er
394  / 670
Majorité
18922 159 15047,01er
313  / 670
Majorité
18951 894 77249,01er
411  / 670
Majorité
19001 767 95850,31er
402  / 670
Majorité
1906Arthur Balfour2 422 07143,42e
156  / 670
Opposition
1910 (jan.)3 104 40746,82e
272  / 670
Opposition
1910 (déc.)2 420 16946,62e
271  / 670
Opposition
1918Andrew Bonar Law4 003 84838,41er
379  / 707
Majorité
19225 294 46538,51er
344  / 615
Majorité
1923Stanley Baldwin5 286 15938,01er
258  / 625
Opposition
19247 418 98346,81er
412  / 615
Majorité
19298 252 52738,12e
260  / 615
Opposition
1931Ramsay MacDonald11 377 02255,01er
470  / 615
Majorité
1935Stanley Baldwin10 025 08347,81er
386  / 615
Majorité
1945Winston Churchill8 716 21136,22e
197  / 640
Opposition
195012 494 40443,42e
282  / 625
Opposition
195113 717 85148,01er
321  / 625
Majorité
1955Anthony Eden13 310 89149,71er
345  / 630
Majorité
1959Harold Macmillan13 750 87549,41er
365  / 625
Majorité
1964Alec Douglas-Home12 002 64243,42e
304  / 630
Opposition
1966Edward Heath11 418 45541,92e
253  / 630
Opposition
197013 145 12346,41er
330  / 630
MajoritéHeath
1974 (fév.)11 872 18037,92e
297  / 635
Opposition
1974 (oct.)10 462 56535,82e
277  / 635
Opposition
1979Margaret Thatcher13 697 92343,91er
339  / 635
MajoritéThatcher I
198313 012 31642,41er
397  / 650
MajoritéThatcher II
198713 760 93542,21er
376  / 650
MajoritéThatcher III,Major I
1992John Major14 093 00741,91er
336  / 651
MajoritéMajor II
19979 600 94330,72e
165  / 659
Opposition
2001William Hague8 357 61531,72e
166  / 659
Opposition
2005Michael Howard8 785 94132,42e
198  / 646
Opposition
2010David Cameron10 704 64736,11er
306  / 650
MajoritéCameron I
201511 300 30336,91er
330  / 650
MajoritéCameron II,May I
2017Theresa May13 632 91442,31er
317  / 650
MajoritéMay II,Johnson I
2019Boris Johnson13 941 08643,61er
365  / 650
MajoritéJohnson II,Truss,Sunak
2024Rishi Sunak6 828 92523,72e
121  / 650
Opposition

Élections européennes

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Année%MandatsRangGroupe
197948,4
60  / 81
1erDE
198438,8
45  / 81
1erDE
198933,0
32  / 81
2eDE, puisPPE-DE
199427,0
18  / 81
2ePPE-DE
199936,0
36  / 87
1erPPE-DE
200426,7
27  / 78
1erPPE-DE
200927,7
26  / 72
1erECR
201423,1
19  / 73
3eECR
20198,8
4  / 73
5eCRE

Notes et références

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  1. a etb(en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », surparties-and-elections.eu(consulté le).
  2. « Les Travaillistes britanniques écrasent les Conservateurs et reviennent au pouvoir après 14 ans », surLe HuffPost,(consulté le)
  3. « Européen de la semaine - Kemi Badenoch, une tenante de la droite dure à la tête des conservateurs britanniques », surRFI,(consulté le)
  4. Nicolas Lebourg,Le monde vu de la plus extrême droite : du fascisme au nationalisme-révolutionnaire, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan,coll. « Études »,, 260 p.(ISBN 978-2-35412-075-7,lire en ligne),p. 161.
  5. (en) « 1979: Thatcher wins Tory landslide », surnews.bbc.co.uk,(consulté le).
  6. (en) « 1987: Thatcher's third victory », surBBC News,(consulté le).
  7. ab etcRenaudLambert, « L'après-Gordon Brown : décontamination de la marque Tory », surLe Monde diplomatique,.
  8. « Accès privilégié aux ministres, dont Boris Johnson, pour les généreux donateurs des tories »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne)
  9. a etbAgnès Alexandre-Collier, « Le Brexit révèle les fractures des conservateurs britanniques »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne, consulté le).
  10. « Le Royaume-Uni veut muscler son budget de défense »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne).
  11. (en) « George Osborne: All Tories live in the shadow of Baroness Thatcher », surTelegraph.co.uk,(consulté le).
  12. (en) « EU referendum: Rebels lose vote in Commons », surBBC News,(consulté le).
  13. Florentin Collomp, « Le Parti conservateur au bord de l'implosion »,Le Figaro,‎,p. 7(lire en ligne).
  14. ThéoBourgeron, « Immunité collective, la tentation de l’inéluctable », surLe Monde diplomatique,.
  15. « La dérive droitière des conservateurs britanniques »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Grands partis nationaux
Partis régionaux
Partis minoritaires
Anciens grands partis
v ·m
Chefs
Parti locaux
Organisations liées
Histoire
Scrutins internes
Événement interne
v ·m
Partis politiques représentés auParlement européenau sein dugroupe parlementaire desConservateurs et réformistes européens (9e législature)
Partis politiques représentés auParlement européen anciennement membres de l'Alliance (8e législature)
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