Lacouronne solaire constitue la partie externe de l'atmosphère duSoleil. Elle présente deux caractéristiques remarquables :
sa température atteint un million de degrés soit plus de cent fois celle de la surface du Soleil (maximum6 000 °C) ;
elle est à l'origine duvent solaire flux d'ions et d'électrons expulsés à grande vitesse qui bombarde les planètes du système solaire et qui peut perturber certaines activités sur Terre malgré la protection duchamp magnétique terrestre.
Au cours des dernières décennies, les scientifiques ont considérablement approfondi leur connaissance du vent solaire et du Soleil grâce aux observations réalisées à distance depuis la Terre ou à l'aide d'instruments embarqués à bord de satellites scientifiques. Deux découvertes majeures ont été effectuées dans l'étude du Soleil et de son influence sur lesystème solaire : les caractéristiques de lacouronne solaire plusieurs centaines de fois plus chaudes que la surface duSoleil au cours de la décennie 1940, et levent solaire au début des années 1960. Mais les observations effectuées à distance depuis la Terre ou par des satellites situés en orbite ou auxpoints de Lagrange n'ont pas jusqu'à présent permis d'élucider les mécanismes à l’origine de l'échauffement et de l'accélération du vent solaire, qui restent largement inexpliqués[1].
Le projet Solar Probe de 2005, non retenu, nécessitait un énorme bouclier thermique cônique, pour survivre au passage à 4 rayons solaires de notre étoile (vue d'artiste).Assemblage deParker Solar Probe auApplied Physics Laboratory.
Un objectif scientifique identifié depuis le début de l'ère spatiale
Dès le début de l'ère spatiale (1958), le bureau des études spatiales duNational Research Council (NRC) américain recommande le lancement d'une mission spatiale dont l'objectif est d'observer ces phénomènesin situ en effectuant des mesures des particules et des champs dans les régions situées entre le Soleil et l'orbite de la planèteMercure. Durant cinq décennies, cette mission figure dans les objectifs scientifiques de la NASA. Le projet est classé comme prioritaire dans le rapport décennal de 2003 de la NRC consacré aux études du Soleil et de la physique spatiale puis dans celui de 2013[2].
Plusieurs projets de mission d'explorationin situ des régions proches du Soleil sont étudiés par laNASA[Note 1] comme par l'Agence spatiale européenne dès le début de l'ère spatiale. Ce sont d'abord dans les années 1980 et 1990 des projets consistant à envoyer une sonde spatiale plonger au cœur du Soleil. Au début des années 2000, le projetTelemachus resté sans suite[Note 2] est proposé à la NASA et à l'ESA. La mission prévoit un survol des pôles du Soleil à moins de 0,2unité astronomique en utilisant l'assistance gravitationnelle de laTerre et des planètesVénus etJupiter. L'observatoire solaire, qui est équipé depanneaux solaires, parcourt son orbite de 0,2 × 2,5 unités astronomiques en 1,5 an. Il dispose d'instruments permettant d'une part de prendre des images de lacouronne solaire interne mais également de laphotosphère (surface du Soleil), d'autre part d'instruments de mesurein situ des champs et des particules[3],[4].
Au début des années 2000, à la suite de la mise en chantier deNew Horizons, les régions proches du Soleil sont les dernières parties duSystème solaire qui ne sont pas explorées par des sondes spatiales de l'agence spatiale américaine. La NASA, en réponse à la priorité forte accordée par le rapport décennal de 2003 du NRC, effectue en 2004-2005 une étude de faisabilité d'un observatoire spatial solaire. Le projet, baptiséSolar Probe, prévoit le recours à l'assistance gravitationnelle deJupiter pour modifier fortement l'inclinaison orbitale de l'observatoire spatial par rapport auplan de l'écliptique et placer sur uneorbite polaire dont lepérihélie passe au niveau du pôle du Soleil à une distance inférieure à 4 rayons solaires. Du fait de la période de l'orbite (plus de 4 ans avec un aphélie à proximité de Jupiter), la mission ne permet que deux survols. Le recours à desgénérateurs thermoélectriques à radioisotope (RTG) est rendu nécessaire par l'orbite dont l'aphélie se situe loin du Soleil[2],[5]. Bien que jugé techniquement réalisable, le projet n'est pas sélectionné car son coût évalué à 1 100 millions de dollars US n'entre pas dans l'enveloppe financière disponible[6].
En 2008, la NASA dégage le budget nécessaire pour le développement de la mission. Le projet est affecté aucentre spatial Goddard qui, à travers son programmeLiving With a Star, mène des missions d'étude de l'influence duSoleil sur laTerre. L'agence spatiale américaine confie aulaboratoire de physique appliquée de l’Université Johns-Hopkins la conception technique et le développement du satellite. Fin 2009, celui-ci remet les conclusions d'une étude préliminaire sur les technologies nouvelles nécessaires pour permettre la survie de l'observatoire spatial à proximité du Soleil (bouclier thermique, panneaux solaires et circuit de refroidissement)[5]. La phase B se conclut en mars 2014 après une revue préliminaire de conception menée par la NASA deux mois plus tôt. Le lancement de la mission en orbite est alors programmé en août 2018[7]. En mai 2017, la NASA décide de rebaptiser l'observatoire solaireParker Solar Probe en l'honneur du physicienEugene Parker[Note 3] qui a émis l'hypothèse en 1958 qu'un flux de particules énergétiques était émis en permanence par les étoiles. Mesuré par la suite par les missions spatiales, le phénomène a été baptisévent solaire[8]. Début 2017, le coût de développement était évalué à 1 050 millions et celui des études préliminaires, du lancement et de gestion opérationnelle à 530 millions de dollars américains[9].
Comparaison avec la proposition de 2005 et la mission européenne Solar Orbiter
Les caractéristiques de Parker Solar Probe ont évolué de manière importante entre la première esquisse de 2005 et la version développée. Le tableau ci-dessous récapitule les principales différences entre ces deux versions ainsi que les caractéristiques de la sonde spatiale européenneSolar Orbiter, qui remplit une mission similaire et dont le lancement est prévu en 2019.
Six semaines après son lancement,Parker Solar Probe survoleVénus et utilise l'assistance gravitationnelle de la planète pour réduire lepérihélie de son orbite. Il effectue une première incursion dans les régions proches du Soleil en passant vers la fin de l'année 2018 à 0,163 Unité Astronomique (36 rayons solaires) de sa surface. Au cours des années suivantes, l'observatoire solaire Parker utilise à 7 reprises l'assistance gravitationnelle deVénus pour modifier sonorbite héliocentrique : sonaphélie passe de 1 UA à 0,8 UA tandis que lepérihélie passe de 0,163 à 0,044 UA (9,86 rayons solaires). Les trois derniers passages réalisés vers 2023/2024 sont ceux qui sont effectués à la plus courte distance du Soleil. Lapériode orbitale est ramenée de 168 jours à 88 jours. La durée du séjour à moins de 0,3 UA se stabilise rapidement à environ 100-110 heures à chaque orbite[12],[13],[14].
Les phases de l'orbite de travail et configurations des panneaux solaires.
Les opérations effectuées durant la mission se déroulent selon une séquence qui se répète à chaque orbite. Le survol du Soleil et les passages au-dessus de Vénus sont à l'origine de diverses contraintes. Durant une phase de 20 jours centrée sur le passage au plus près du Soleil, l'observatoire solaire entre dans une phase de recueil de données scientifiques intense. Lorsque le satellite ne se trouve plus qu'à 0,25 UA du Soleil, les panneaux solaires sont rétractés derrière le bouclier thermique et seuls leurs extrémités (panneaux secondaires) continuent d'être illuminés et fournissent de l'énergie. Les données scientifiques recueillies sont stockées dans lamémoire de masse. Les liaisons radio avec la Terre se limitent à l'envoi detélémesures vers les stations terrestres et la réception de commandes. Ces liaisons utilisent les antennes à faible gain et sont émises enbande X. Aucune manœuvre n'est effectuée avec le système propulsif durant cette phase pour éviter toute erreur de pointage du bouclier et simplifier le système de contrôle d'attitude. Lorsque l'observatoire solaire, après son survol du Soleil, est à plus de 0,25 UA, les panneaux solaires sont redéployés. À 0,59 UA, l'antenne parabolique grand gain, qui avait été repliée à l'ombre du bouclier thermique, est déployée à son tour et est utilisée pour diffuser les données scientifiques enbande Ka. Si nécessaire le satellite roule sur son axe tout en maintenant le bouclier tourné vers le Soleil pour permettre le pointage de l'antenne grand gain vers la Terre. Les données diffusées sont collectées par le réseau d'antennes paraboliques de 34 mètres du réseauDeep Space Network dans le cadre de sessions de communications d'une durée d'environ 10 heures par jour. Les survols de Vénus entrainent des activités spécifiques 30 jours avant le survol de la planète et 10 jours après celui-ci. Chaque survol est précédé par une ou deux corrections de trajectoire (TCM) à l'aide du système propulsif[15].
Paramètres des orbites successives de la sonde spatiale autour du Soleil
Les distances de périhélie sont calculées à partir du centre du Soleil. L'altitude au-dessus de la surface est calculée en soustrayant un rayon solaire ≈ 0,7 Gm.
La structure centrale et le système de propulsion subissent des tests thermiques.Tests thermiques du système de refroidissement des panneaux solaires. Le bouclier thermique est situé dans la partie supérieure de la photo.
Parker Solar Probe est un engin compact d'une masse de 685 kg bâti autour d'uneplateforme à 6 faces d'un mètre de diamètre comportant dans son centre le réservoir d'ergols. Unbouclier thermique de 2,3 mètres de diamètre est fixé par l'intermédiaire de 6 poutrelles au corps central. L'ensemble a une hauteur de 3 mètres et un diamètre de 2,3 mètres sous lacoiffe dulanceur avant déploiement despanneaux solaires, des antennes et du mât supportant les capteurs de certains instruments. L'observatoire spatial est stabilisé sur 3 axes et maintient en permanence son bouclier thermique orienté vers le Soleil[16].
Parker Solar Probe eststabilisé 3 axes avec sonbouclier thermique tourné en permanence face au Soleil. Le système de guidage et de contrôle maintient l'orientation du satellite tout en s'assurant que les instruments scientifiques sont pointés dans une direction conforme aux attentes. Il contrôle également le déploiement de l'antenne parabolique grand gain et celui des panneaux solaires. Pour déterminer l'orientation de l'observatoire spatial, il s'appuie sur deuxviseurs d'étoiles fixés sur le pont inférieur de la plateforme, 7capteurs de limbe solaire montés à la périphérie de la plateforme qui sont chargés d'alerter le système de contrôle si le bouclier thermique n'est plus pointé de manière précise vers le Soleil et deuxcapteurs solaires digitaux montés sur la face opposée au sens de déplacement qui jouent le même rôle lorsque l'engin spatial se situe à plus de 0,7 UA du Soleil. Deuxcentrales à inertie redondantes fournissent des informations sur les mouvements de rotation. L'orientation est maintenue à l'aide de 4roues de réaction et si nécessaire le système de propulsion. L'avionique est conçue de manière que les capteurs et lesactionneurs chargés de contrôler l'orientation soient toujours opérationnels même lorsque l'engin spatial doit se placer enmode survie. À cet effet, le système de contrôle dispose de deux ordinateurs embarqués redondants, eux-mêmes équipés de trois processeurs redondants. L'observatoire solaire comporte 12 petits propulseurs qui brulent de l'hydrazine sans système de pressurisation des ergols. Il emporte 55 kg d'hydrazine qui lui permettent demodifier sa vitesse de170m/s sur la totalité de la mission. Le système propulsif est utilisé pour les corrections de trajectoire et pour désaturer les roues de réaction[20].
Les télécommunications sont assurées enbande X etKa à l'aide d'une antenne parabolique à grandgain et de plusieurs antennes faible gain. Les transmissions de données scientifiques n'ont lieu que lorsque l'observatoire solaire est au moins à 0,25 unités astronomiques du Soleil. Les commandes transmises depuis la Terre et les données télémétriques envoyées par la sonde sont en revanche transmises en permanence par l'intermédiaire de deux antennes faible gain. Solar Probe+ dispose de deux enregistreurs à semi-conducteurs redondants d'une capacité de 256 gigabits[21],[22].
Schéma de l'observatoire spatial
Face située dans la direction de déplacement du satellite.
Pour pouvoir remplir ses objectifs, Solar Probe Plus emporte à la fois des instruments detélédétection destinés à observer lacouronne solaire à distance et des instruments fonctionnantin situ pour collecter des données sur le milieu ambiant. Quatre suites instrumentales, représentant une masse totale d'environ 50 kg, ont été sélectionnées en septembre 2010[23].
Lecoronographe grand angle WISPR (Wide-field Imager for Solar PRobe) est une caméra grand angle fournissant des images tridimensionnelles de lacouronne solaire et de l'héliosphère interne. Lechamp de vue centré sur l'écliptique couvre la zone comprise entre 13,5° et 108° (direction du Soleil = 0°). L'instrument est monté sur le corps central du satellite de manière que le bouclier thermique joue le rôle de masque en occultant le Soleil et son voisinage immédiat. Le Soleil ayant un angle apparent de 12° lors du passage au plus près du Soleil, les 7,5° occultés supplémentaires (13,5 - 12/2) résultent d'une marge de 2° pour faire face à des anomalies de pointage du satellite et des contraintes géométriques de la plateforme et de masse de l'instrument. WISPR est monté sur la face située dans la direction de déplacement pour permettre l'identification de phénomènes visibles avant leur analyse par des instruments in situ. La partie optique est constituée en fait de deux télescopes, l'un couvrant la partie interne (13 à 53°), l'autre la partie externe (50 à 108°). L'image est produite par un CDD de 2048 × 1920 bits. Lors du passage au plus proche du Soleil, la résolution angulaire obtenue est de 17 secondes d'arc et le champ de vue s'étend de 2,2 à 20 rayons solaires ; WISPR est développé par leNaval Research Laboratory (Californie) sous la direction du professeur Russell Howard[24]. LeCentre Spatial de Liège (Belgique) a œuvré sur la partie optique en anticipant la lumière parasite provenant des réflexions multiples non souhaitées. Il a également contribué au design optique des deux télescopes pour réduire la captation de cette lumière parasite[25]. Un modèle de démonstration du bafflage des télescopes a été testé dans une des cuves du centre[26].
Schémas des instruments FIELDS et WISPR
Coronographe WISPR
Position des capteurs des ondes de plasma, des champs magnétiques et électriques de l'instrument FIELDS
SWEAP (Solar Wind Electrons Alphas and Protons) mesure les caractéristiques desélectrons, desprotons et desions d'hélium constituant l'essentiel duvent solaire. Les données collectées par l'instrument analysées avec celles fournies par les autres instruments doivent contribuer à élucider les mécanismes d'échauffement et d'accélération à l'œuvre dans la couronne solaire. SWEAP comprend 4 capteurs. SPC (Solar Probe Cup) est unecavité de Faraday qui mesure les flux et la direction d'arrivée des ions et des électrons en fonction de leur énergie. Le capteur est positionné face au Soleil en bordure du bouclier thermique de manière à être pleinement exposé et son champ de vue est de 60°[30]. Les trois analyseurs électrostatiques de SPAN (Solar Probe Analyzers) mesurent le vecteur d'arrivée et la vitesse des électrons et des ions avec une résolution angulaire temporelle et énergétique élevée. Les deux capteurs SPAN-A mesurent les ions et les électrons dans la direction de déplacement du satellite et en direction du Soleil tandis que SPAN-B effectue des mesures limitées aux électrons dans la direction opposée au sens du déplacement[31]. SWEAP est développé par l'Université du Michigan et leHarvard-Smithsonian Center for Astrophysics sous la direction du professeur Stuart Bale[32].
En mars 2018, le public était invité à envoyer son nom au Soleil à bord de la première mission de l'humanité pour « toucher » une étoile. Au total, 1 137 202 noms sélectionnés ont été soumis et confirmés au cours de la période de sept semaines et demie, et unecarte mémoire contenant les noms a été installée sur le vaisseau spatial le 18 mai 2018, soit trois mois avant le lancement prévu le 31 juillet. 2018, depuis leKennedy Space Center de la NASA en Floride[1]. Les personnes ayant été sélectionnées se voyaient recevoir individuellement de la part de la NASA un certificat numéroté unique daté avec leurs noms et représentant un ticket jaune et rouge sur fond noir. La carte était montée sur une plaque portant une dédicace et une citation de l'homonyme de la mission, l'héliophysicienEugene Parker, qui a été le premier à théoriser l'existence duvent solaire. Il s'agit de la première mission de la NASA à porter le nom d'un individu vivant. Cette carte mémoire contient également des photos d'Eugene Parker, professeur émérite à l'Université de Chicago, et une copie de son article scientifique révolutionnaire de 1958. Une reproduction commémorative de la plaque portant une carte mémoire identique – moins les noms soumis – a été présentée à Eugene Parker au laboratoire de physique appliquée de l'Université Johns Hopkins en octobre 2017 par l'équipe de la mission.
Plaque et puce
En plus d'une puce contenant les noms soumis, la plaque installée sur le vaisseau spatial Parker Solar Probe contient également une dédicace et une citation d'Eugene Parker. On y lit : "La mission Parker Solar Probe est dédiée au Dr Eugene N. Parker dont les contributions profondes ont révolutionné notre compréhension du Soleil et du vent solaire.
La plaque contenant les noms soumis pour voyager vers le Soleil est montée sous l'antenne parabolique à grand gain de la sonde spatiale (l'objet rond avec un revêtement gris), que le vaisseau spatial utilisera pour transmettre des données vers la Terre.
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Vent solaire vu par la sonde Parker lors de son survol record du Soleil le 25 décembre 2024.
En 2024, la sonde Parker de la NASA a révélé que lacouronne solaire, bien plus chaude que la surface du Soleil, pourrait être chauffée par des "lacets" magnétiques. Ces structures en "S", créées par des inversions duchamp magnétique, libèrent de l'énergie en se déplaçant, réchauffant ainsi la couronne. De nouveaux survols testeront cette hypothèse[33].
↑Huit projets successifs ont été étudiés à l'agence spatiale américaine.
↑Télémaque fils d'Ulysse par référence à la mission américano-européenneUlysses lancée en 1990 pour étudier les régions polaires du Soleil.
↑La NASA donne pour la première fois à une de ses sondes du nom d'une personnalité encore vivante au moment de son lancement.
↑Le lancement sur cette orbite de la sonde européenne Solar Orbiter, trois fois plus lourde, aurait nécessité un lanceur trois fois plus puissant (de la classe duSLS, un modèle dont aucune nation spatiale ne dispose à ce jour.
↑Se placer sur une orbite plus proche du Soleil nécessite tout autant d'énergie que s'en éloigner. Le lanceur doit dissiper l'énergie potentielle gravitationnelle de l'engin spatial plus forte au niveau de l'orbite terrestre qu'au niveau des orbites plus proches du Soleil. L'énergie nécessaire est bien illustrée par le rapport de masse entre le lanceur et le satellite (1/1200).
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.