Le Paris Saint-Germain voit le jour en 1970 lors de la fusion entre la section football duStade saint-germanois, club fondé en 1904, et leParis Football Club, club virtuel sans stade ni équipe créé dix-huit mois auparavant dans le but de redonner une équipe professionnelle à la capitale, après la chute duRacing Club de France et duStade français. Champion dedeuxième division dès sa première année d'existence, le club est pourtant scindé en deux en 1972 : le Paris FC gardant l'effectif et le statut professionnel, ainsi que l'occupation duParc des Princes, tandis que le Paris Saint-Germain repart avec l'équipe amateur enDivision 3 et prend alors domicile auStade Georges-Lefèvre. Deux ans plus tard, le Paris FC est relégué en deuxième division tandis que le PSG retrouve la première division et le Parc des Princes.
A la suite de son retour dans l'élite en 1974, et jamais relégué depuis, le club est d'abord présidé parDaniel Hechter puisFrancis Borelli, avec lequel le Paris Saint-Germain gagne ses deux premièresCoupes de France en1982 et1983 ainsi que son premierchampionnat de France en1986. En 1991, le diffuseur du championnat à la télévision,Canal+, investit dans le PSG et en prend le contrôle pendant 15 ans. Les premières années voient le club parisien connaître un grand succès avant une période plus instable. En tout, ce sont 12 titres qui sont remportés sous l'ère Canal+. Paris remporte notamment en1996 laCoupe d'Europe des vainqueurs de coupe, devenant ainsi le second club français à gagner une coupe d'Europe.
En 2006, le PSG est vendu aufonds d'investissement américainColony Capital, vivant plusieurs saisons compliquées malgré deux coupes nationales remportées. Puis, le club est racheté en 2011 parQatar Sports Investments (QSI), la filiale sportive dufonds souverain qatarienQatar Investment Authority (QIA). L'homme d'affaires et ex-tennisman qatarienNasser Al-Khelaïfi devenant le président-directeur général du club, QSI investit des moyens financiers très importants permettant d'acheter des joueurs parmi les plus chers au monde. Le Paris Saint-Germain devient alors un club d'une dimension mondiale et gagne 38 trophées en l'espace de 14 ans.
Club le plus titré de l'hexagone avec 56 trophées au palmarès en compétitions officielles, le PSG est recordman de toutes les principales compétitions nationales et a été, entre autres, sacré treize fois champion de France. En 2015, le club réalise le premier « quadruplé » en remportant laLigue 1, laCoupe de France, laCoupe de la Ligue et leTrophée des champions, performance rééditée en 2016, 2018 et 2020. En 2025, le Paris Saint-Germain décroche à la fois l'ensemble des titres nationaux ainsi que sa premièreLigue des Champions en s'imposant 5 buts à 0 face à l'Inter Milan, plus large victoire jamais enregistrée en finale de C1[1]. Plus tard dans la même année, le PSG devient le premier club français à gagner uneSupercoupe d'Europe.
Champion de Paris en 1957[d 1], le Stade se maintient parmi l'élite des clubs amateurs du CFA treize saisons durant, sous la conduite de son entraîneurRoger Quenolle et de son présidentHenri Patrelle. En point d'orgue, les « Blancs » de Saint-Germain atteignent les quarts de finale de laCoupe de France en1969, où ils affrontent l'Olympique de Marseille. Le match aller a lieu auParc des Princes devant 14 760 spectateurs, le retour austade Vélodrome. La confrontation voit la logique qualification des professionnels marseillais[4]. Troisième de son groupe de CFA en 1969, le Stade réitère la même performance l'année suivante. L'ouverture aux équipes amateurs de la Division 2 nationale, dite « open », mise en place cet été-là, dont Patrelle, membre du Conseil fédéral de la FFF, est l'un des instigateurs, offre la promotion aux joueurs sangermanois.
Alors que le Stade saint-germanois du présidentHenri Patrelle s'apprête à obtenir sa promotion endeuxième division en 1970[5], un projet de relance du football de haut niveau àParis tourne en rond depuis plus de dix-huit mois. LeParis Football Club, créé en 1969 à la suite d'une étude du Conseil fédéral de laFédération française de football, est resté un club virtuel toute la saison précédente. À quelques semaines de la reprise en 1970, le Paris FC n'a ni joueurs, ni entraîneur, ni encadrement, ni stade, ni inscription en championnat. Pressé par le temps, l'idée de fusionner avec le Stade saint-germanois s'impose. Le, l'assemblée des associés du PFC vote pour la fusion avec Saint-Germain. Le 30 mai, la FFF publie la liste des clubs participant au prochain championnat de deuxième division : le Paris Saint-Germain FC figure sous ce nom sur cette liste au titre de la promotion duStade saint-germanois.
Pierre-Étienne Guyot est nommé premier président de la nouvelle entité créée. Mais dans les faits, la direction du nouvel ensemble est confiée aux deux vice-présidents :Guy Crescent, venu du Paris FC, et Henri Patrelle, le président historique du Stade saint-germanois. Patrelle garde la main sur l'aspect sportif tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance. Le premier international français à rejoindre le club estJean-Claude Bras[6].Jean Djorkaeff, capitaine de l'équipe de France, rejoint le club dès le 22 juin. Le premier match disputé sous le nom « Paris Saint-Germain FC » est une rencontre amicale de présaison face àUS Quevilly. Les Normands s'imposent 1-2 le austade Jean-Bouin[7]. Le 23 août, le Paris SG dispute son premier match officiel pour le compte de la première journée duchampionnat de France de deuxième division : les Parisiens ramènent un match nul dePoitiers (1-1).
Profitant du refus de montée de l'US Quevilly pour des raisons financières, le PSG est promu enD2 dès 1973. Pour pouvoir rester en seconde division, le PSG doit trouver rapidement des investisseurs extérieurs afin de financer d'importants travaux pour mettre en norme son stade au Camp des Loges.Daniel Hechter et ses amis,Francis Borelli, l'acteurJean-Paul Belmondo, Guy Bossant, Charles Talar et Jacques Bloch, font leur entrée en scène. Ces nouveaux dirigeants issus du show-business seront surnommés quelques mois plus tard par la presse « Le gang des chemises roses »[11]. Peu après, Daniel Hechter lui-même dessine lemaillot « historique » du club[12].
Le partenariat entreHenri Patrelle et Daniel Hechter dure seulement un an. Il avait débuté le avec la signature d'un protocole entre le PSG et Daniel Hechter. Afin d'éviter une nouvelle affaire semblable à celle du PFC, le nom (Paris Saint-Germain Football Club) et les couleurs du club (bleu, blanc et rouge) deviennent protégées par contrat. Ce protocole est signé sur papier à en-tête du club où figure déjà le logo en forme de « tour Eiffel » stylisée, en usage dès la saison 1972-1973. Le siège social du club est transféré àSaint-Germain-en-Laye. Patrelle conserve son titre et sa qualité de président du PSG, mais Daniel Hechter, président du comité de gestion, joue un rôle majeur au club. Un conflit s'instaure alors entre les deux hommes pour le contrôle plein et entier du PSG. De même, sur le banc,Robert Vicot, officiellement entraîneur, doit souvent s'effacer devantJust Fontaine, officiellement directeur technique.
Cette double direction n'empêche pas le club d'être promu enD1 en juin 1974 à l'issue d'un match de barrage face àValenciennes. Ironie du sort, leParis FC chute enD2 dans le même temps. C'est au lendemain de cette promotion que Daniel Hechter devient officiellement président du club, poste qui était jusque-là toujours occupé par Patrelle. En faisant son retour parmi l'élite, le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Le club s'installe dès lors auParc des Princes.
La présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux. Malgré le fait qu'il a toujours clamé son innocence et dénoncé un complot contre lui, Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978, et est interdit à vie de gestion de clubs de football, à la suite du scandale de ladouble billetterie duParc des Princes[13]. Une partie du produit de la vente de billets était versée aux joueurs afin de leur offrir un complément de revenus plutôt que de le faire rentrer dans les caisses du club[14].
1978-1991 : l'ère Borelli, premiers trophées majeurs et découverte de l'Europe
Francis Borelli, vice-président du club et dirigeant depuis 1973 auprès de Daniel Hechter, prend la présidence le 9 janvier 1978 pour treize saisons et demi[15]. Sous sa conduite, le Paris Saint-Germain remporte ses premiers trophées majeurs : deuxcoupes de France[16]. La première en 1982 après une finale épique disputée face àSaint-Étienne, alors emmené parMichel Platini, qui joue là son dernier match pour un club français. Le PSG l'emporte 6 à 5 aux tirs au but après un match nul2 buts partout,Nabatingue Toko etDominique Rocheteau inscrivant les buts parisiens, Platini deux buts pour les Verts[17]. En 1983, Paris conserve son titre en l'emportant face au nouveau champion de France,Nantes (victoire 3 à 2)[18].
Le club de la capitale vit sa première épopée européenne enCoupe des coupes 1982-1983 qui se finit en quart de finale contre l'équipe belge deWaterschei. Le PSG, vainqueur 2-0 à l'aller à domicile, part favori pour la qualification. C'est lors de cette confrontation contre le vainqueur de laCoupe de Belgique que le record d'affluence auParc des Princes reste le plus élevé avec 49 575 spectateurs. Mais lors du match retour, les Belges gagnent 3 à 0 après prolongation et se qualifient[19].
La saison suivante, le PSG se qualifie une nouvelle fois pour laCoupe des coupes et se fait encore éliminer de justesse, cette fois-ci en huitième de finale par laJuventus dePlatini (2-2 à domicile et 0-0 à l'extérieur).
En 1988,Tomislav Ivić devient entraîneur du PSG[25]. Il y obtient d'abord de bons résultats, le club parisien terminant à la deuxième place du championnat, à trois points de l'Olympique de Marseille. La saison suivante est plus décevante : les Parisiens sont éliminés rapidement enCoupe UEFA par laJuventus[26], et avec 14 défaites terminent à la cinquième place de D1[27].
Résistant à l'assaut duMatra qui, cinq années durant, tenta, en vain, de ravir au PSG sa position de numéro 1 dans la capitale, le président Borelli et son système de gestion à l'ancienne se trouvent à bout de souffle à l'attaque des années 1990.
1991-2006 : l'ère Canal+, âge d'or européen puis déclin
Présidence de Denisot, le PSG joue les premiers rôles en Europe (1991-1998)
Inquiet des difficultés financières du club, le Maire de Paris,Jacques Chirac, souhaite qu'un repreneur soit trouvé, idéalement par un média français. Il chargeBernard Brochand de sonder les différents patrons de presse[28]. Un accord est trouvé avecCanal+ qui investit en 1991 dans le PSG à hauteur de 39,8 % des actions de laSociété Anonyme à Objet Sportif (SAOS) nouvellement créée.Michel Denisot devient vice-président délégué du club[29],Pierre Lescure président de la SAOS, et Bernard Brochand président de l'Association Paris Saint-Germain. Le diffuseur du championnat souhaite relancer son intérêt en opposant un adversaire à l'Olympique de Marseille. Malgré le départ de son célèbre meneur de jeu yougoslaveSafet Sušić, le recrutement d'Artur Jorge comme entraîneur et de plusieurs joueurs majeurs (Paul Le Guen,Valdo,Ricardo,David Ginola ouLaurent Fournier) permet à Paris de finir sur le podium (3e).
La saison suivante,Alain Roche,Vincent Guérin,Bernard Lama (qui remplace l'emblématiqueJoël Bats) etGeorge Weah renforcent davantage l'effectif. Après une première partie de saison en tête, Paris s'incline et termine deuxième. Le club parisien s'offre également uneCoupe de France face à Nantes (3-0), et un beau parcours enCoupe UEFA en éliminant successivementNaples,Anderlecht puis leReal Madrid à la suite d'un match de légende en quart de finale (4-1). Le PSG sera ensuite éliminé par laJuventus Turin en demi-finale.
En 1993-1994, Michel Denisot est promu président-délégué tandis que le BrésilienRaí renforce encore l'effectif, même si son adaptation est difficile. Paris s'installe en tête en octobre et ne la lâchera plus. Le PSG est de nouveauchampion de France8 ans après et atteindra les demi-finales de laCoupe des coupes, éliminé parArsenal après avoir sorti, pour la deuxième fois consécutive, le Real Madrid au tour précédent.
La saison suivante voitLuis Fernandez remplacerArtur Jorge. Paris ne peut faire mieux que la troisième place en championnat, mais il s'offre une nouvelleCoupe de France, ainsi que la premièreCoupe de la Ligue. Le club accède également pour la première fois de son histoire à une demi-finale deLigue des champions (face à l'AC Milan)[30], en ayant éliminé leFC Barcelone deJohan Cruyff en quart de finale et réalisé un bilan parfait en phase de groupes (6 victoires sur 6).
L'été 1995 est celui du changement : plusieurs joueurs majeurs quittent la capitale (Weah, Ginola, Valdo, Ricardo), alors quePatrice Loko,Bruno Ngotty ouYouri Djorkaeff arrivent. La saison démarre sur les chapeaux de roue, Paris est très largement en tête du championnat. Mais le début de l'année 1996 est difficile et le club parisien voitAuxerre fondre sur lui. Denisot fait appel àYannick Noah pour remobiliser l'effectif. Paris s'inclinera en championnat (il finira deuxième) mais remporte laCoupe des coupes le 8 mai 1996 face auRapid Vienne (1-0, but de Ngotty), en ayant éliminé précédemmentParme (en quart de finale) puisLa Corogne (en demi). Le PSG devient alors le second club français à gagner une Coupe d'Europe.
Durant l'été 1996,Luis Fernandez cède sa place àRicardo Gomes, tandis que les premiers effets de l'arrêt Bosman se font sentir sur le recrutement (notamment avec le départ de Djorkaeff) malgré la venue du BrésilienLeonardo. Après une nouvelle première partie de saison en tête, le PSG voitMonaco s'échapper et termine deuxième. De plus, malgré une qualification face auLiverpool FC en demi-finale, Paris s'incline en finale de laCoupe des coupes face àBarcelone (1-0). Enfin,Bernard Lama est contrôlé positif au cannabis et doit quitter le club. À la fin de la saison,Canal+ passe de 39,8 à 56,8 % au capital du club et devient donc majoritaire.
Pendant l'été 1997, Paris recruteChristophe Revault,Éric Rabésandratana,Marco Simone etFlorian Maurice. À la suite d'une erreur administrative (Laurent Fournier fut aligné alors qu'il était suspendu), le club frise l'élimination aux préliminaires de laLigue des champions contre leSteaua Bucarest, mais se rattrape au retour (5-0) après une défaite sur tapis vert (3-0). La saison débute bien, mais l'équipe connaît une période difficile à l'automne. Le Paris Saint-Germain est éliminé en phase de groupe de laC1 à la différence de buts et voit le podium s'éloigner en championnat. Le sourire reviendra avec les succès en finale des Coupes de laLigue et deFrance, mais Paris termine huitième en championnat.
Michel Denisot passe la main et c'estCharles Biétry, l'autre candidat au poste en 1991, qui le remplace. Biétry décide de faire table rase du passé et une grande partie de l'effectif (dont Rai, Fournier, Le Guen, Guérin et Roche) quitte le club. Ils sont remplacés parJay-Jay Okocha,Christian Wörns ou encoreBernard Lama, de retour au club. Ricardo, lui aussi, quitte le club, etAlain Giresse est finalement choisi pour le remplacer. Mais très vite, la mayonnaise ne prend pas, l'équipe est en milieu de tableau en championnat et subit une élimination prématurée enCoupe d'Europe face auMaccabi Haïfa. Face à ces résultats, Giresse est démis de ses fonctions à l'automne 1998 et il est remplacé parArtur Jorge. Malgré tout, les résultats ne s'améliorent pas. Biétry en tire les conséquences et démissionne, il est remplacé parLaurent Perpère. La saison est gâchée, Perpère prépare la suite et remplace Jorge parPhilippe Bergeroo au printemps 1999. Le PSG termine neuvième.
Après cette saison épouvantable, l'été 1999 sert à faire le ménage dans l'effectif. Plusieurs joueurs arrivés un an auparavant quittent le club, qui recruteAli Benarbia,Laurent Robert, ouChristian. Le PSG réalise unexercice 1999-2000 convaincant, il reste sur le podium la majeure partie de la saison et termine deuxième. Seule ombre au tableau, la défaite en finale de laCoupe de la Ligue, face auFC Gueugnon.
Lasaison suivante, Paris est extrêmement ambitieux et dépense plusieurs centaines de millions de francs pour recruterNicolas Anelka,Bernard Mendy,Sylvain Distin,Peter Luccin etStéphane Dalmat dans le cadre du projet "PSG Banlieue" de son actionnaireCanal+. Le PSG signe égalementLionel Letizi etFrédéric Déhu. Si l'équipe est convaincante à domicile, elle souffre à l'extérieur, ce qui l'empêche de dominer. À partir de novembre, les résultats plongent, et Paris passe de la tête au milieu de tableau en quelques semaines. Après une lourde défaite début décembre àSedan (5-1), Bergeroo est renvoyé et est remplacé parLuis Fernandez de retour au PSG afin de sortir le club de cette mauvaise passe. Ce dernier fait notamment venir à Paris des joueurs duchampionnat espagnol (commeMauricio Pochettino ou encoreMikel Arteta). Mais les résultats ne s'améliorent pas. Paris perd enCoupe d'Europe face àLa Corogne (4-3) après avoir mené 0-3, ce qui élimine le PSG au stade de la deuxième phase de groupes. Le match face àGalatasaray est marqué par de graves incidents dans les tribunes. Paris termine9e duchampionnat de France, mais voit la pépite brésilienneRonaldinho débarquer.
Alors que Canal+ devient propriétaire de 90,8 % du PSG à l'été 2001, le club dépense encore beaucoup d'argent pour faire venirJosé Aloisio,Gabriel Heinze,Cristóbal,Reinaldo ou bien encoreHugo Leal.Dominique Casagrande est échangé avecJérôme Alonzo. Dans le même temps, de nombreux joueurs importants les saisons précédentes, ainsi que la plupart des joueurs du "PSG Banlieue", quittent le club. Malgré cette débauche de moyens et un succès enCoupe Intertoto en août, les résultats ne sont pas extraordinaires. EnCoupe UEFA, Paris est éliminé dès les seizièmes de finale aux tirs au but face auxRangers, et en championnat, le PSG ne parvient pas à monter sur le podium. Anelka, très décevant cette saison et dont les relations avec l'entraîneur sont tendues, est prêté en Angleterre au mercato hivernal et sera bradé l'été suivant.Fabrice Fiorèse arrive, de même queJérôme Leroy qui signe son retour. Finalement, Paris termine4e et ne se qualifie donc pas pour laLigue des champions.
Lasaison 2002-2003 est marquée par une austérité lors du mercato. Des joueurs commeJay-Jay Okocha ouMikel Arteta ne sont pas remplacés. Paris parvient à prendre la tête fin octobre, mais ce sera son seul éclat de la saison. EnCoupe UEFA, le PSG est à nouveau éliminé au stade des seizièmes de finale, cette fois-ci face au modeste club portugais duBoavista. En championnat, le club parisien plonge en milieu de tableau,Ronaldinho est laissé sur le banc,Luis Fernandez sauve sa tête en prenant les supporters à témoin. Finalement, Paris finira11e et s'incline en finale de laCoupe de France face àAuxerre.
Face au bilan sportif et financier désastreux (65 millions d'euros de déficit pour la saison 2002-2003[31]), Canal+ débarque Perpère et Fernandez, et nomme les deux hommes phares du succès lillois,Francis Graille président,Vahid Halilhodžić entraineur. Le capitaineMauricio Pochettino est libéré de son contrat etRonaldinho est cédé à Barcelone, tandis quePauleta devient le buteur du PSG. Le début de saison est difficile, mais Halilhodžić parvient à trouver la bonne formule. Paris s'installe sur le podium (saison finalement bouclée à la2e place) et remporte son premier titre en6 ans, avec laCoupe de France. Mais la fin de saison est gâchée par le départ du capitaineFrédéric Déhu à Marseille.
Célébration de la victoire en Coupe de France en 2006.
Après Déhu, ce sontHeinze etSorin qui s'en vont. Paris se débarrasse également de plusieurs joueurs devenus indésirables et dépense tout son budget recrutement sur des joueurs tels queJérôme Rothen,Fabrice Pancrate,Sylvain Armand etMario Yepes. Fiorèse suit finalement son ami Déhu à l'OM dans les dernières heures du mercato. Mais l'équipe n'est pas complète et le début desaison 2004-2005 est désastreux. Paris s'embourbe dans le ventre mou du championnat et termine dernier de son groupe deLigue des champions. Halilhodžić croit trouver enSergueï Semak le joueur manquant à l'effectif, mais rien ne s'arrange et Graille décide de se séparer de son collaborateur. Il nommeLaurent Fournier pour finir la saison. Sous son commandement, les résultats s'améliorent légèrement et le club termine9e. À la fin de la saison, Canal+ écarte Graille au profit dePierre Blayau, puis rachète les dernières parts d'Alain Cayzac et devient propriétaire à 100 %.
En juin 2006,Canal+ revend le club à unfonds d'investissement américain (Colony Capital), unesociété d'investissements française (Butler Capital Partners) et à une banque américaine (Morgan Stanley). Les trois entités détiennent chacune un tiers du capital social du club.Alain Cayzac est nommé président du club le[32]. Malgré le changement de propriétaire et de direction,Guy Lacombe demeure l'entraîneur du club et l'effectif ne connaît pas de bouleversement majeur. En dépit de cette stabilité, le début de saison est difficile, Paris ne parvient même pas à passer dans la première moitié du tableau. Le pire est atteint en novembre avec une lourde défaite enCoupe UEFA au Parc face à l'Hapoël Tel-Aviv (2-4), puis la mort par balle d'unultra parisien par un policier après le match. Début janvier 2007,Guy Lacombe est limogé etPaul Le Guen le remplace. Malgré une descente dans la zone de relégation en mars, les résultats s'améliorent sensiblement, Paris parvient jusqu'aux huitièmes de finale deCoupe UEFA et termine sa saison à la15e place en championnat.
La saison suivante doit marquer le retour de Paris en haut du classement. Certains ajustements espèrent être faits avec les arrivées deJérémy Clément,Marcos Ceará etZoumana Camara, tandis que du côté des départs on retrouve notammentDavid Rozehnal,Bonaventure Kalou etÉdouard Cissé. Mais à nouveau, le PSG reste dans la seconde moitié du classement puis bascule dans la zone de relégation. En janvier 2008,Butler Capital Partners est poussé vers la sortie par Colony Capital qui leur rachète en avril une grande partie des parts du club. Une éclaircie apparaît avec le succès enCoupe de la Ligue face à Lens (2-1) mais rien ne s'arrange en championnat. Face à une situation désespérée,Alain Cayzac préfère démissionner le 21 avril, remplacé jusqu'à la fin de la saison parSimon Tahar. Il faudra attendre la dernière journée et une victoire inespérée àSochaux (2-1) pour que le Paris Saint-Germain se maintienne enLigue 1. EnCoupe de France, le club se hisse tout de même en finale, mais s'inclinera face à Lyon (1-0).
Pour remplacer Alain Cayzac, c'estCharles Villeneuve qui est nommé président. Durant l'intersaison 2008, la formation parisienne est profondément modifiée :Mario Yepes,Jérôme Alonzo etPauleta arrivent en fin de contrat,Bernard Mendy etAmara Diané sont vendus. Les anciens internationaux françaisClaude Makélélé etLudovic Giuly, en fin de carrières, sont recrutés pour encadrer le groupe.Mateja Kežman,Guillaume Hoarau, etStéphane Sessègnon sont également intégrés dans l'équipe. La première partie de saison est réussie, Paris lutte pour le podium. Cependant, une mini-crise survient : le, Charles Villeneuve est forcé de démissionner.Sébastien Bazin prend alors la présidence provisoire. EnCoupe UEFA, Paris se hisse jusqu'aux quarts de finale de la compétition. La direction du club annonce par la suite que Paul Le Guen ne sera pas reconduit pour la saison prochaine. Dès lors, l'équipe enchaine les mauvais résultats jusqu'à la dernière journée. Le PSG finit sixième, laissant échapper une qualification pour laLigue des champions, et finalement pour laLigue Europa.
Les dirigeants choisissent l'ancien parisienAntoine Kombouaré pour remplacer Le Guen. En parallèle,Colony Capital rachète les parts deMorgan Stanley le 30 juin 2009. L'équipe subit peu de changement lors du mercato, avec seulement les arrivées deMevlüt Erdinç,Grégory Coupet etChristophe Jallet, et le départ deMickaël Landreau. En septembre,Robin Leproux remplace Sébastien Bazin à la tête du club. La faiblesse du banc parisien conjugué aux blessures à répétition des titulaires ne permettent pas au club d'espérer mieux que le milieu de tableau. En février 2010, lors du matchPSG-OM, un supporter parisien membre duKop of Boulogne est assassiné par des membres duVirage Auteuil lors d'une rixe entre les deux tribunes aux abords du Parc des Princes. La réaction des pouvoirs publics est quasiment immédiate et entraîne la dissolution par décrets des principaux groupes de supporters. Paris terminera cette saison à la13e place. Toutefois, le club remporte une nouvelleCoupe de France.
Pour remplacerCarlo Ancelotti, le Paris Saint-Germain signe l'ancien sélectionneur françaisLaurent Blanc[51]. Plus tard, le club recrute l'attaquant uruguayenEdinson Cavani contre une indemnité de 64,5 millions d'euros, nouveau record en France[52]. Le très prometteur défenseur brésilienMarquinhos signe également au PSG. Enfin, le club voit le départ de plusieurs joueurs arrivés lors du premier mercato de l'ère qatari ainsi que des derniers rescapés de la période Colony Capital. Paris domine de nouveau le championnat et son groupe de Ligue des champions en première partie desaison 2013-2014. Les Parisiens sont ensuite battus sur le fil au stade des quarts de finale de la Ligue des champions parChelsea FC, puis remportent la Coupe de la Ligue[53]. En mai 2014, le PSG obtient son quatrième titre de champion de France, le deuxième consécutif[54].
Le Paris Saint-Germain, célébrant son titre de champion de France en 2015 pour la troisième fois consécutive.
Pendant l'intersaison 2014 et la période des transferts, le PSG sera l'une des cibles du fair-play financier organisé par l'UEFA. En conséquence, le club voit son budget de transferts et sa masse salariale encadrés[55]. Cependant, le PSG fait un nouveau « gros coup » sur le marché des transferts avec le défenseur brésilienDavid Luiz[56]. Sur le plan sportif, le club hérite d'un favori en huitièmes de finale de ligue des champions : leChelsea FC qu'il élimine, contre toute attente, en prolongation àStamford Bridge après un match haut en rebondissements[57]. La formation parisienne est cependant éliminée par le FC Barcelone affronté une nouvelle fois en quart de finale[58]. En France, Paris remporte son cinquième titre de champion dans la dernière ligne droite[59] et rafle également les deux coupes nationales, laCoupe de la Ligue et laCoupe de France, ce qui, avec leTrophée des champions 2014 remporté en début de saison, lui permet de réaliser un quadruplé inédit dans l'histoire du football français[60].
Au cours de l'été 2015, la recrue star du mercato est l'attaquant argentinAngel Di Maria. Lasaison 2015-2016 voit la formation parisienne remporter son sixième titre de champion dès le mois de mars[61] en battant au passage le record de points avec 96 unités et celui de la meilleure différence de buts (+83)[62]. Le PSG remporte pour la seconde fois consécutive les deux coupes nationales. En revanche, le bilan est décevant enLigue des champions de l'UEFA puisque le club est éliminé en quart de finale pour la quatrième fois consécutive. Cette-fois ci, Paris chute contreManchester City[63].
La star brésilienneNeymar arrive à Paris en août 2017 pour222 millions d'euros.
Pour lasaison 2017-2018, le duoAntero Henrique /Maxwell (qui vient tout juste de raccrocher les crampons) remplaceOlivier Létang etPatrick Kluivert à la direction sportive. Dans la foulée, le PSG signeDani Alves et réalise ensuite le« transfert du siècle » avec l'attaquantNeymar qui signe pour222 millions d'euros, montant record dans l'histoire du football. Le PSG termine son mercato en recrutant le très jeune prodigeKylian Mbappé pour180M€. Du côté des départs, on retrouve notammentBlaise Matuidi,Serge Aurier etLucas Moura. Paris réalise un excellent parcours en phase de groupes de laLigue des champions mais se fait à nouveau éliminer au stade des huitièmes de finale de la compétition, cette fois-ci face auReal Madrid. Le club de la capitale remporte la huitièmeCoupe de la Ligue de son histoire puis sonseptième championnat. Le Paris SG réalise ensuite un troisième quadruplé national avec laCoupe de France.
Après son premier sacre dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, le présidentNasser al-Khelaïfi annonce sa volonté de conquérir laCoupe du monde des clubs et remporter à nouveau laLigue des champions, affichant de nouvelles ambitions à long terme[102]. Les médias évoquent alors la possibilité de s'appuyer sur la jeunesse de l'effectif afin de gagner d'autres trophées de cette envergure et ainsi s'inviter à la table des plus grands clubs mondiaux historiques tels que leReal Madrid ouManchester United[103]. Quelques jours plus tard, les Parisiens s'envolent auxÉtats-Unis afin de disputer la première édition du nouveau format de laCoupe du monde des clubs. En Amérique, le PSG élimine successivement l'Inter Miami deLionel Messi, leBayern Munich puis leReal Madrid et atteint la finale contre leChelsea FC. Mais les joueurs de la capitale sont méconnaissables lors de celle-ci et perdent face auxBlues 3-0, passant à côté d'un quintuplé inédit sur la saison 2024-2025.
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En2015, le PSG devient la seule équipe à réussir le quadrupléTrophée des champions/championnat/coupe de France/coupe de la Ligue[114]. Il réitère cette performance en2016[115],2018 et2020. Dans son histoire, le club avait déjà remporté deux doublés coupe de France/coupe de la Ligue (en1995[116] et en1998[117]), ce qui n'a jamais été réalisé. En2014, le club remportait son premier doublé championnat/coupe de la Ligue[118].
Individuellement,Zlatan Ibrahimović devient le meilleur buteur en compétition officielle sur une saison en 2015-2016 (50 buts)[119].Pauleta est quant à lui le meilleur buteur de lacoupe de la Ligue avec un même club (10 buts)[120]. Lors de ladite saison 2015-2016,Angel Di Maria devient lemeilleur passeur du championnat sur une saison avec 18 passes[121]. Auxtrophées UNFP du football, l'équipe ayant remporté le titre de meilleur joueur le plus souvent est celle du Paris Saint-Germain (11 fois). Individuellement,Zlatan Ibrahimović etKylian Mbappé l'ont gagné trois fois, ce qui est un record. De même que le PSG a obtenu le titre de meilleur entraîneur de la saison le plus grand nombre de fois (4 fois).Laurent Blanc est d'ailleurs l'entraîneur à l'avoir emporté le plus souvent avec un même club (2 fois au PSG). Enfin deux parisiens,Thiago Silva etMarco Verratti, ont été nommés dans l'équipe type de la saison à 7 reprises, ce qui est un record. Côté transfert, pour terminer sur les records individuels, le Paris Saint-Germain acquiert pour222 millions d'eurosNeymar à l'été 2017, soit le plus gros achat de l'histoire[122].
Collectivement, lors de cette fameuse saison 2015-2016, le PSG acquiert son titre dès la30e journée, soit à8 journées de la fin. Ce qui en fait le champion le plus précoce de l'histoire du championnat à 20 clubs[123]. Il devancera le second au classement de31 points, ce qui sera là aussi une nouveauté[123]. À la trêve déjà, il comptait51 points. Ce qui lui permettait de battre le record détenu alors par l'Olympique lyonnais[123], et devancer le second à la trêve de19 points, ce qui devenait inédit là aussi[124]. Le club améliorerera son propre record du nombre de points engrangés dans un championnat à 20 clubs pour l'établir à96 points[123], en remportant 30 victoires[123], dont 15 à l'extérieur[123] et en perdant un match à l'extérieur[123]. Le club devient l'équipe ayant remporté le plus grand nombre de points à l'extérieur (48 points)[123]. Ces différents records rejoignent désormais le plus petit nombre de défaites à domicile. Ce que l'équipe parisienne a réussi à trois reprises dans son histoire (1985-1986[125],1993-1994[126] et2014-2015[127]). Dans le domaine défensif, cette saison 2015-2016 verra aussi le club battre le record de l'Olympique de Marseille de1991-1992 avec19 buts encaissés[123], en encaissant7 buts à l'extérieur[123]. Ce qui lui permettra d'atteindre une différence de buts de +83 grâce aux buts marqués cette année-là[123], dont un +36 à l'extérieur[123]. Un match sur cette saison retiendra notre attention, il s'agit de la victoire 9-0 face à l'ESTAC Troyes austade de l'Aube, le 13 mars 2016, établissant ainsi la plus large victoire à l'extérieur de l'histoire de la Ligue 1[123]. À l'heure du bilan, le PSG terminera pour la5e fois consécutive meilleure attaque du championnat[123]. De2012-2013 à2013-2014, le club avait égalé le nombre de saisons consécutives à avoir terminé meilleure attaque et meilleure défense lors d'une même saison (2 saisons)[128],[129].
S'agissant du championnat, le PSG a enchaîné36 matchs consécutifs sans défaite de 2014-2015 à 2015-2016[123], et égalé le record de l'AS Saint-Étienne de18 matchs consécutifs sans défaite à l'extérieur (31e journée 2014-2015 à25e journée 2015-2016)[130],[131]. Des records qui s'ajoutent au plus grand nombre de matchs sans encaisser de buts (clean-sheets) établi sous les ordres deCarlo Ancelotti, avecSalvatore Sirigu dans les buts en 2012-2013 (23 matchs)[132]. Quant au niveau européen, le PSG n'a pas perdu à domicile durant33 matchs consécutivement de2006-2007 à 2014-2015[133].
Pour ce qui concerne la coupe d'Europe, il a participé à 5 demi-finales consécutives de coupe d'Europe de1993 à 1997[134]. Enfin, lors de la phase de poule de laLigue des champions 1994-1995, le PSG remporta tous ses matchs de poule, ce qu'aucun autre club hexagonal n'a réalisé à ce jour[135]. À noter par ailleurs qu'individuellement,Zlatan Ibrahimović co-détient le record de passes décisives effectuées en un seul match. Il avait réalisé 4 passes décisives lors du match face auDinamo Zagreb le 6 novembre 2012 en phase de groupe[136].
En coupe de France, en1993 et en2017, le PSG est devenu le seul vainqueur de la compétition n'ayant encaissé aucun but durant tout son parcours[137]. Il s'agit également de l'équipe qui a disputé le plus grand nombre de finales consécutives dans l'histoire de cette coupe, soit 7 finales de suite entre 2015 et 2021[112].
En coupe de la Ligue cette fois, en2015, le PSG est parvenu à l'emporter en n'ayant joué aucun match à domicile durant tout son parcours. Il dispose par ailleurs du plus grand nombre de victoires consécutives en finale (5 victoires de2014 à2018)[112]. La finale contre leSC Bastia en 2015 est la finale avec le plus grand écart de buts inscrits pour un vainqueur (4 buts d'écart)[112]. D'ailleurs, ces deux équipes sont celles s'étant rencontrées le plus fréquemment lors d'une finale (2 fois, en1995 et 2015)[112]. Individuellement ici,Edinson Cavani est le joueur ayant inscrit le plus grand nombre de buts en plusieurs finales (4 buts en 2014 et 2015)[112], et à avoir inscrit le plus grand nombre de buts en une seule finale (2 buts en 2014 et 2015)[112].Zlatan Ibrahimović a, lui aussi, réussi cette performance en 2015[138].
EnLigue des champions, bien que le PSG soit la première équipe de l'histoire de la compétition à connaître une élimination en phase à élimination directe après s'être imposé à l'aller sur le score de 4-0 (à l'issue de la« remontada » barcelonaise lors de la saison2016-2017)[67], le club de la capitale est aussi l'équipe la plus prolifique des phases de poules en établissant le record du nombre de buts marqués en matchs de groupe lors de la saison2017-2018 (25), à la suite d'une victoire sur le score de 7-1 contre leCeltic Glasgow le[139] suivie d'une réalisation inscrite lors du dernier match de poule à l'extérieur contre leBayern Munich (défaite 1-3). Enfinale de la Ligue des champions 2024-2025, le PSG bat le record de la plus large victoire en finale de la compétition, avec une victoire 5-0 sur l'Inter Milan[140].
Le 7 octobre 2018, le club bat un record détenu depuis 1936 par l'Olympique lillois qui avait réussi à remporter ses huit premiers matchs, en remportant ses quatorze premiers matchs de championnat.
Il devient lors de la saison 2018-2019 le premier club français à disputer 45 saisons d'affilée au sein de l'élite (51 en 2024-2025), détrônant leFootball Club de Nantes qui en avait disputé 44 de 1963 à 2007.
Identité du club
Date de fondation
Comme pour d'autres clubs français, les sources ne s'accordent pas toutes sur la date de fondation du Paris Saint-Germain FC[Note 5]. L’appellation « Paris Saint-Germain Football Club » est créée en 1970 lors de la fusion de deux clubs :
1970 est devenue l'année retenue par le club comme date de fondation[142]. Celle-ci a figuré sur le logo du club de 1996 à 2013, et est reprise par des institutions comme laLFP[143] ou l'UEFA[144]. Néanmoins, si cette fusion a bien officiellement eu lieu en[145], le fait que le Paris Saint-Germain FC soit un nouveau club est discutable, une fusion n'aboutissant pas nécessairement à la fondation d'un nouveau club. En effet, comme le précise leDictionnaire officiel du Paris Saint-Germain de Michel Kollar, le Paris FC n'est alors qu'une « association de personnalités regroupées pour la création d'un grand club de football à Paris »[146]. Bien que l'association soit affiliée à laFFF, elle n'a ni joueur ni terrain. Le Paris Saint-Germain Football Club peut donc difficilement être considéré comme un nouveau club, émanant davantage d'un changement de nom du Stade saint-germanois, qui reçoit l'aide d'un nouvel investisseur[Note 6]. En 1998, Thierry Berthou, supporteur du club et historien de formation, publie un livre intituléHistoire du Paris Saint-Germain Football-Club (1904-1998) qui explique notamment pourquoi la date de fondation de 1904 devrait être conservée[147]. Selon lui,« l'arrivée de nouveaux investisseurs ou le changement de nom d'un club ne sont pas des éléments suffisants pour parler de création »[148]. Son travail ne trouve pas écho auprès du club, et il reçoit même des menaces de procès en cas d'« erreur » dans le livre de la part deDaniel Hechter etFrancis Borelli, présidents du club de 1974 à 1991[149],[150].
Depuis les années 2000, la date exacte du est avancée par le club[142]. Cette date précise n'a pourtant aucune valeur historique[148]. En effet, celle-ci correspond uniquement à la date d'acceptation du changement de nom de l'association Paris Football Club en Paris Saint-Germain Football Club par lapréfecture de police de Paris, ce qui n'a pourtant aucun rapport avec une date de fondation[Note 7]. Auparavant, la date du était même retenue par le club[réf. à confirmer], celle-ci correspondant à la date de publication auJournal officiel de ce changement de nom[151], mais fut entre-temps destituée, car celui-ci avait en fait déjà joué en championnat le. Néanmoins, la date du n'a pas plus de sens, car le club, qui avait déjà joué en amical sous le nom de Paris Saint-Germain FC les et, était déjà annoncé sous ce nom en comme qualifié pour disputer le championnat National 1970-1971[5], et surtout que le nomParis Saint-Germain Football Club était déjà effectif et officiel depuis le Conseil fédéral de laFFF du[145].
Une troisième date de fondation, celle de 1973, a même été proposée jusqu'en 1991 et l'arrivée deCanal+ au sein de la direction du club. Elle correspond à la prise en main du club par le créateur de modeDaniel Hechter, qui revendique le titre de « vrai fondateur » dans son autobiographie[152],[153]. Cette date a, par exemple, été reprise dansL'Équipe du[réf. nécessaire], tandis qu'un documentaire censé fêter le40e anniversaire officiel du club diffusé le parCanal+, qui conserve le « contrôle éditorial »[154], n'évoque pas le débat de la date de fondation et fait débuter son documentaire en 1973[155].
LeStade saint-germanois évolua principalement en blanc jusqu'en1970[156]. Après la fusion avec le PFC, le club adopte les couleurs rouges et bleues de Paris associés au blanc royalsangermanois. Le premiermaillot du PSG en 1970 est rouge avec short blanc et bas bleus[157]. Les couleurs blanches et bleues sont rappelées au col et aux poignets.
Le couturierDaniel Hechter entre au club en mai1973 et dessine unmaillot qui devient un symbole fort du club. Il se compose d'une large barre verticale rouge au centre, encadrée par des liserés blancs en proportion[158] rappelant les couleurs deSaint-Germain-en-Laye, short et chaussettes rouges. Ce maillot bleu-blanc-rouge-blanc-bleu dit « historique » est arboré dès la saison 1973-1974 en Division 2[159]. Les tons du rouge et du bleu ont évolué, et la dimension de la bande centrale rouge également. Ce maillot est toujours utilisé en 2025-2026, mais il a connu nombre de tentatives de modifications, toutes rejetées par les supporters. Une version inversée à dominante rouge avec barre verticale centrale bleue fut en usage comme co-premier maillot de 1974 à 1976 aux côtés du traditionnel Hechter.
Francis Borelli, successeur de Daniel Hechter, fut le premier à tenter de remplacer lemaillot d'Hechter par un ensemble blanc orné de deux fines bandes rouges et bleues dès1981, le maillot d'Hechter étant dans le même temps relégué au rang de deuxième maillot. Évolution graphique en1990, avec uneTour Eiffel stylisée remplaçant les deux barres rouge et bleue. Ce maillot reste en usage deux saisons et assure la transition entre l'ère Borelli et l'ère Canal. En janvier1992, le club adopte un maillot blanc avec des touches de bleu sur les épaules.
Le blanc est abandonné en 1993 avec unmaillot bleu et une barre verticale rouge centrale qui se démultiplie sur les côtés. Surnommé « la couverture » par les supporters, ce maillot est vite remplacé dès1994 par une réplique bleu roi du maillot d'Hechter. Le col connaît des variations, mais les couleurs restent identiques jusqu'en2000. À cette date, les liserés blancs disparaissent, provoquant la colère des supporters[160]. Le club modifie encore le maillot en2001 en réduisant drastiquement la largeur de la barre rouge qui est décalée sur la droite, et le bleu devient marine. En2002, retour au code Hechter avec les liserés blancs qui font leurs réapparitions autour de la bande rouge, mais celle-ci est toujours réduite et placée à droite. En2005, la bande rouge est recentrée.
Pour la saison 2009-2010, le PSG aborde un maillot entièrement bleu avec quelques fins liserés rouges, mais ce maillot est très largement rejeté par les supporters. Lors des40 ans du club en 2010, le club décide de rendre hommage au tout premier maillot de son histoire et reprend le code couleur de ses débuts (maillot rouge, short blanc, bas bleus). Après son rachat par QSI en 2011, le club change chaque saison de style de maillot, se rapprochant plus ou moins du traditionnel Hechter, avant de revenir à son aspect historique à partir de 2023.
Le deuxième maillot fut principalement blanc avant1981 puis après1993. Entre ces deux dates, le maillot « historique » fut largement utilisé comme tel (de 1981 à 1987 et de 1990 à 1992). Le Hechter servit à nouveau de deuxième maillot en2010-2011.
Le coq sportif reste l'équipementier du PSG de1970 à1975, puis Kopa prend le relais pour la saison 1975-76, avant un retour du Coq sportif en1976-1977 pour le maillot domicile.Pony équipe le PSG en1977-1978, mais Le Coq Sportif récupère le contrat du PSG de1978 à1986.Adidas, alors propriétaire duCoq Sportif, devient l'équipementier du club pendant trois saisons, et cela, jusqu'en1989, date de la signature avecNike[161].
Fin 2013, le Paris SG et Nike prolongent leur contrat de25 millions d'euros chaque saison, contre 6,5 en 2012-2013[162],[163].
En 2018, le PSG signe un partenariat exclusif avec la marqueJordan, filiale de Nike. Le nombre de maillots par saison passe alors à 4 et Nike et Jordan se partagent leur conception de façon équitable[164].
En 2019, Nike et le Paris Saint-Germain prolongent leur contrat jusqu'en 2032 avec une nette revalorisation, celle-ci s’élevant désormais à75 millions d'euros par saison[165].
Historique des maillots du PSG
Maillots du PSG durant les années 1980 et 1990.
Maillots du PSG durant les années 2000.
Maillots extérieur (blanc) et domicile (bleu) de 2011-2012.
Initialement, le premier logo du Paris Saint-Germain était dédié auParis FC. Celui-ci est constitué d'un ballon de football bleu frappé d'une nef rouge voile au vent faisant référence à celle présente sur le blason de Paris et symbole de la ville. Le nom du club est écrit en dessous en rouge. Après la fusion avec leStade saint-germanois, le dessin initial a été conservé, mais le nom s’est transformé de « Paris Football Club » à « Paris St-Germain Football Club ».
Le logo « emblématique » du Paris Saint-Germain, parfois qualifié de logo « tour Eiffel », est composé d'une représentation de latour Eiffel en rouge au-dessus d'un berceau blanc (ou or selon les variantes), représentant le berceau royal de l'écu deSaint-Germain-en-Laye où naquitLouis XIV, sur fond d'un rond bleu. Il fait son apparition dès la saison 1972-1973, soit un an avant l'arrivée deDaniel Hechter. Son adaptation, avec l'ajout duParc des Princes, apparaît dès le milieu des années 1970 dans lemerchandising du club, mais n'est adopté comme emblème officiel qu'en 1982.
En 1986, en soutien à la candidature deParis à l'organisation desJeux olympiques d'été de 1992, le PSG a arboré sur ses maillots le logo de la candidature de la ville, et ce, jusqu’à l’annonce des résultats. Pour la suite de la saison 1986-1987, le club adopte un nouvel écusson : une tour Eiffel feutrée en bleu et rouge, similaire à celle utilisée pour la candidature parisienne aux jeux olympiques, entouré d'un cercle bleu. Mais le PSG revient très rapidement au logo classique.
En 1990, le Parc des Princes disparait de l'écusson, puis en 1992, soit un an après le rachat parCanal+, l'emblème principal du club change complètement, redessiné parÉtienne Robial, le directeur artistique de la chaîne cryptée. Le logo de Robial est constitué de 3 lettres blanches : P S G, entourées par des rectangles sur fond bleu-rouge-bleu (reprenant le code couleur du logo « tour Eiffel » et des maillots Hechter). En dessous, se trouve le nom du club, « Paris Saint-Germain », écrit en blanc sur un rectangle noir, ressemblant fortement au futur logo deCanal+ (qui sera dessiné en 1995, soit3 ans plus tard). Ce nouvel écusson faisant l'objet de grogne de la part des supporters, le club choisit de conserver l'emblème « tour Eiffel » sur les maillots, et ce, jusqu'en 1994, date à laquelle il est décidé de décaler le logo historique sur la manche pour laisser la place à l'officiel au niveau du cœur. Les supporters sont furieux de ce changement et le club décide alors d'abandonner officiellement le logo tricolore d'Étienne Robial en 1996 même si celui-ci restera parfois utilisé par la direction du club les années suivantes.
En 2013, deux ans après le rachat du club par Qatar Sports Investments, les nouveaux dirigeants choisissent de modifier le logo en gardant la trame « tour Eiffel ». Le code couleur emblématique du club a également été conservé : une tour Eiffel rouge sur un rond bleu (cependant le bleu devient plus clair qu'auparavant). Le nom Paris apparait avec une typographie plus grande que le nom Saint-Germain (qui est décalé en bas) afin de donner une plus grande importance à la capitale dans un souci de merchandising international. La fleur de lys, représentantSaint-Germain-en-Laye, est toujours présente et devient dorée. En revanche, le landau, symbole peu connu, et la date de création du club disparaissent tandis que le deuxième cercle s'élargit au détriment du cercle central contenant la tour Eiffel[166].
Historique des logos du PSG
1970-1972
1972-1982
1982-1986 et 1987-1990
1986
1986-1987
1990-1992
1992-1996
1996-2002
2002-2010 et 2011-2013
2010-2011
2013-2024
Depuis 2024
Personnalités du club
Propriétaires
Liste des actionnaires successifs du Paris Saint-Germain[167]
Période
Nom
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Création officielle du Paris Saint-Germain Football Club sous la forme d'uneAssociation loi de 1901. L’Association Paris Saint-Germain Football Club gère la section professionnelle et la section amateur.
-
Association PSG (51 %) -Canal+ (39,8 %) - Charles Talar (4,5 %) -Bernard Brochand (2,9 %) -Alain Cayzac (1,8 %) Création de laSociété anonyme à objet sportif (SAOS) Paris Saint-Germain Football. L’Association Paris Saint Germain Football Club cède la section professionnelle à la SAOS et lui concède son numéro d’affiliationFFF.
Le premier président duStade Saint-Germain fut Félix Boyer (1904). Entre cette première présidence et l'arrivée au poste présidentiel d'Henri Patrelle (1958), aucun nom ne peut être clairement cité, à part celui de Georges Aubry (président en1921), faute de sources. Pris par ses fonctions à laFédération française de football dont il était l'un des vice-présidents,Henri Patrelle abandonna provisoirement sa présidence à M. Dour (1962-1963) puis à Roger Legigand (1963-1964) avant de reprendre son poste de 1964 à1970. C'est Patrelle qui négocie l'union avec leParis FC aboutissant à la création du Paris Saint-Germain Football Club.
Le PSG reçoit l'appui du couturierDaniel Hechter en mai1973. Ce dernier s'entoure de plusieurs amis issus du monde de l'Industrie du spectacle, parmi lesquels se trouve Charles Talar, qui sera nommé vice-président du PSG en 1974 et qui le restera pendant plus de30 ans. Hechter devient le président du comité de gestion le 15 juin 1973, maisHenri Patrelle conserve la présidence. Les rapports entre les deux hommes sont houleux. Patrelle quitte le club au lendemain du retour en Division 1, le9 juin1974[170], laissant à Daniel Hechter le poste de président. Il le reste jusqu'au6 janvier1978, jour de sa démission à la suite du scandale de la double billetterie duParc des Princes. Il est remplacé trois jours plus tard par l'un des vice-présidents de son équipe,Francis Borelli. Le souriant président Borelli, arrivé au club en 1973 comme dirigeant puis vice-président, reste en poste durant treize saisons et demi avant de transmettre le relais au groupe Canal+ le31 mai1991.
Michel Denisot, président du PSG de 1991 à 1998, sous l'ère Canal+.
La chaîne cryptée assure la direction du PSG jusqu'au20 juin2006.Pierre Lescure était le président de laSAOS, devenueSASP en 2001, de 1991 à 2002, année de son licenciement duGroupe Canal+.Xavier Couture puisBertrand Meheut, nouveaux patrons de Canal, lui succèdent à la présidence du conseil d'administration du PSG.Bernard Brochand, membre du comité de gestion du club dès 1971 puis vice-président à partir de janvier 1978, fut quant à lui le président de l'Association PSG de 1991 à 2001. Mais pendant l'ère Canal+, le club a réellement été dirigé d'abord par l'intermédiaire de présidents-délégués :Michel Denisot (31 mai1991 -11 mai1998),Charles Biétry (11 mai1998 -21 décembre1998),Laurent Perpère (22 décembre1998 -5 juin2003), puis par un président-directeur général :Francis Graille (5 juin2003 -2 mai2005) et enfin par un président bénévole du conseil de surveillance :Pierre Blayau (2 mai2005 -20 juin2006), en duo avec Jean-François Meaudre, président du directoire. Parmi les dirigeants emblématiques de cette époque, on peut notamment citerJean-François Domergue, directeur administratif puis directeur général sur la période allant de juin 1992 à août 2000. Le PSG s'est également beaucoup appuyé surJean-Michel Moutier, directeur sportif du club de 1991 à 1997 puis directeur délégué de 1997 à 1998, sous la présidence de Michel Denisot, dont il a été le bras droit. Francis Graille fera revenir Moutier en 2003 en tant que recruteur puis Pierre Blayau le nommera responsable du secteur professionnel (dans un rôle de « super-directeur sportif ») le temps de la saison 2005-2006.Claude Le Roy fut également nommé directeur sportif du club en 1997, mais Charles Biétry, avec qui il est en conflit personnel, l'écartera un an plus tard.Alain Roche commença sa reconversion comme dirigeant sous l'ère Canal+, d'abord nommé responsable du recrutement en octobre 2003, promu par la suite directeur sportif en février 2005, il est rétrogradé3 mois plus tard en tant que responsable formation et pré-formation.
Canal+ se désengage du PSG en juin 2006 ;Alain Cayzac, administrateur du club depuis 1986, vice-président du PSG à partir des années 1990 et président de l'Association PSG depuis 2001, est nommé président du conseil de surveillance le20 juin2006. Celui-ci devient président-directeur général quelques semaines plus tard à la suite de la modification des statuts décidée le 30 août 2006 afin de remettre en place un conseil d'administration. Cayzac promutAlain Roche au poste de directeur délégué aux questions sportives (jusqu'en 2007), avant de le nommer directeur du recrutement (il le restera jusqu'au 21 août 2012) dans un rôle proche de celui de directeur sportif. Les deux saisons suivantes sont compliquées pour le PSG, avec notamment l'affaire PSG -Hapoël Tel Aviv et des résultats décevants en championnat. Alain Cayzac démissionne le 21 avril 2008, à quatre journées de la fin, alors que le PSG est en position de relégable[171]. Il est provisoirement remplacé par le président de l'Association PSG,Simon Tahar (alors en poste depuis 2006), le 23 avril2008, auquel succèdeCharles Villeneuve[172], ancien directeur du service des sports chezTF1, nommé président-directeur général le27 mai2008, quelques jours après le maintien en Ligue 1 acquis lors à la dernière journée. Charles Villeneuve est remplacé parSébastien Bazin le 3 février2009 à la suite d'une crise liée à la gouvernance du club. Bazin accepte le poste en précisant d'emblée qu'il n'est pas « dirigeant » du club, faute de temps, et qu'il n'est donc que président non exécutif par intérim[173]. Philippe Boindrieux, jusque-là directeur général adjoint depuis octobre 2006, est nommé directeur général délégué temporaire pour diriger le club dans l'attente de la nomination du titulaire du poste. Le 9 septembre 2009,Robin Leproux devient le nouveau président du PSG. Dans les faits, la SASP Paris Saint-Germain Football a changé de gouvernance à cette date-là, optant pour une administration par directoire et conseil de surveillance, dont les présidents sont respectivement Robin Leproux et Sébastien Bazin.
Nasser Al-Khelaïfi, président actuel du PSG.
Le 13 juillet 2011, à la suite du changement d'actionnaire et de l'arrivée successive deLeonardo en tant que directeur sportif dans un rôle de « manager général à l'anglaise », avec les pleins pouvoirs sportifs, Robin Leproux est révoqué par le nouveau conseil de surveillance du club[174]. Benoît Rousseau, ancien directeur financier du club de 1996 à 1998, est nommé président par intérim jusqu'au 4 novembre 2011. À cette date-là, à la suite d'un changement de statut actant le retour au conseil d'administration,Jean-Claude Blanc est nommé directeur général délégué, tandis queNasser Al-Khelaïfi, jusque-là président du conseil de surveillance (où il avait succédé à Sébastien Bazin au moment du rachat du club), devient président-directeur général[175]. Benoît Rousseau a, quant à lui, repris les rênes de l'Association PSG le 13 décembre 2012, succédant à Simon Tahar. Leonardo démissionne le 10 juillet 2013 à la suite de sa suspension de13 mois pour un coup d'épaule contre un arbitre. Il n'est pas remplacé et c'estOlivier Létang, son adjoint depuis le 17 septembre 2012, qui prend en charge le secteur sportif tout en conservant cependant sa qualité de « directeur sportif adjoint ». Il ne sera qu'officiellement promu directeur sportif le 7 octobre 2016. Mais ses reponsabilités diminuent avec l'arrivée dePatrick Kluivert au poste de « directeur du football » en juillet 2016. Cela pousse Létang à démissionner en avril 2017, démission qui prend effet en juin de la même année. Il est remplacé par le PortugaisAntero Henrique le 2 juin 2017, qui voit dans le même temps la suppression du poste de Patrick Kluivert7 jours plus tard. Assisté par le néo-retraitéMaxwell, devenu coordinateur sportif du PSG, il contribue à faire venirNeymar puisKylian Mbappé lors de son premier mercato. Le duo est remplacé parLeonardo, qui signe là son grand retour dans la capitale française, le 14 juin 2019. Leonardo est limogé le soir du dernier match de lasaison 2021-2022. Son poste de directeur sportif est supprimé et ses fonctions sont désormais assumées parLuís Campos qui a été nommé conseiller football le 10 juin 2022.Jean-Claude Blanc quitte son poste de Directeur Général Délégué le 22 décembre 2022 après 11 années passées au club. Victoriano Melero, jusque-là Secrétaire Général du club depuis 2017, le remplace temporairement avant d'être nommé définitivement Directeur Général le 8 octobre 2024.
Entraîneurs
Cette section est trop longue. Elle pourrait gagner à être raccourcie ou répartie en plusieurs sous-sections. Il est également possible que sa longueur crée un déséquilibre dans l'article, au point d'en compromettre laneutralité en accordant à un aspect du sujetune importance disproportionnée.
En juillet1985, le présidentFrancis Borelli nommeGérard Houllier à la tête du club parisien. Dès sa première année à Paris, il devientchampion de France1986, ce qui est le premier titre de champion de France de la jeune histoire du PSG. La suite est plus délicate et il est écarté à l'issue de la saison 1987-1988 malgré une prise de recul au cours de celle-ci au profit d'Erick Mombaerts.Tomislav Ivić succède au tandem Mombaerts/Houllier en juillet1988. Il y obtient de bons résultats dès son arrivée, le club parisien terminant à la deuxième place duchampionnat, à trois points du championmarseillais. Mais après une deuxième saison plus décevante,Henri Michel le remplace en 1990.
L'entraîneur portugaisArtur Jorge, vainqueur de lacoupe d'Europe des Clubs Champions 1987 avec leFC Porto, rejoint le Paris Saint-Germain à la suite du rachat du club parCanal+ en 1991. Il y remporte lechampionnat de France 1994. Avant cela, il gagne unecoupe de France en1993. Sur un plan européen, il décroche deux demi-finales, une enCoupe UEFA 1993 et l'autre enCoupe des coupes 1994. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, écarté une première fois en 1994 à cause de son style de jeu jugé trop défensif, l'actionnaire Canal+ l'a à nouveau embauché en octobre1998 puis remercié en mars1999[177].
En1996-1997,Ricardo, également joueur emblématique du PSG entre1991 et1995 etJoël Bats, gardien emblématique du PSG entre1985 et1992, mènent, pour leur première saison en tant qu'entraîneurs, le Paris Saint Germain en finale de laCoupe d'Europe des vainqueurs de coupes et finissent deuxième du championnat à la dernière minute de la dernière journée. Cette deuxième place offre à Paris un tour préliminaire deLigue des champions. La deuxième saison de Ricardo et Bats à la tête du club parisien est encore plus poussive. Leur équipe est éliminée dès les phases de poule en Ligue des champions, mais gagne les deux coupes nationales (Coupe de la Ligue etCoupe de France)[179]. Le duo n'est ensuite pas reconduit par le nouveau présidentCharles Biétry.
Vahid Halilhodžić, qui a joué au club en1986-1987, rejoint le Paris Saint-Germain en tant qu'entraîneur à l'été2003. Le club de la capitale réalise alors une excellente saison (victoire enCoupe de France, deuxième duchampionnat). Lors de la saison suivante, les résultats du club seront moins bons, dont notamment une élimination prématurée en phase de poules deLigue des champions et « Coach Vahid » sera limogé enfévrier 2005[180]. Il est remplacé par un autre ancien joueur du club :Laurent Fournier. Le jeu proposé par celui-ci est intéressant et les résultats du début de saison 2005/06 sont bons. Mais le présidentBlayau est insatisfait et renvoie Fournier pendant la trêve hivernale au profit deGuy Lacombe. Dès lors les résultats plongent, le nombre de victoires en Ligue 1 est faible malgré la victoire enCoupe de France face à l'OM.
Paul Le Guen arrive dans un contexte critique en janvier 2007. Fort de son passage réussis à la tête de l'Olympique lyonnais, où il décroche 3 titres de Champions de France, l'ancien joueur parisien (de 1991 à 1998) fait son retour dans la capitale française en tant qu'entraîneur. Venu pour redresser un PSG en situation plus que délicate en Ligue 1, les espoirs sont immenses. Mais ses deux premières saisons sont très décevantes et le club passe tout son temps en bas du classement. Paris frise même la relégation en 2008 mais se maintient finalement lors de la dernière journée. Le Guen est malgré tout conforté à son poste par le nouveau présidentCharles Villeneuve. En désaccord avec une partie du staff et sa direction, il finit par quitter le PSG à la fin de la saison 2008-2009. Pour le remplacer, c'est un autre ancien joueur parisien des années 1990 qui est choisi :Antoine Kombouaré. Ce dernier arrive deValenciennes à l'été2009[181]. Sa première saison est moyenne en championnat (13e), mais le club remporte une nouvelleCoupe de France contreMonaco[182]. La saison 2010-2011 est plus réussie avec une4e place en championnat (meilleur classement du PSG depuis sept ans)[183] et une nouvelle finale deCoupe de France cette fois-ci perdue contreLille[184]. Alors que Kombouaré entamait remarquablement sa troisième saison avec un titre de champion d'automne, il est limogé endécembre 2011 par les nouveaux dirigeants qataris du PSG[185].
Le,Carlo Ancelotti succède àAntoine Kombouaré[186]. La saison 2011-2012 est une grande réussite, même si le PSG ne remporte finalement pas le championnat au détriment deMontpellier. Le club parisien termine en dauphin et se qualifie pour la prochaine Ligue des champions[187]. La saison suivante, le Paris SG termine quart de finaliste de la plus prestigieuse des compétitions européennes, éliminé par leFC Barcelone sans perdre (2-2, 1-1) et remporte pour la troisième fois de son histoire le championnat de France[188] après sa victoire àLyon 1-0.
Malgré ce titre de champion,Carlo Ancelotti décide de quitter le club à la fin de la saison pour rejoindre leReal Madrid[189].Laurent Blanc, l'ex-international tricolore, prend sa succession à partir de la saison 2013-2014[190]. Il gagne dès sa première saison le doublé championnat /coupe de la Ligue[191] et emmène le PSG, comme son prédécesseur, en quarts de finale deLigue des champions[192]. La saison suivante est historique puisque l'entraîneur tricolore réalise le quadruplé inédit en France[193] en remportant le championnat, les deux coupes et le Trophée des champions en début de saison. Pendant la saison 2015/2016, son équipe améliore la performance nationale de l'année précédente : nouveau quadruplé et records de points en Ligue 1 (96) et de différence de buts (+83). Mais il échoue à nouveau en Europe en quarts de finale. Statistiquement,Laurent Blanc est l'entraineur qui obtient les meilleurs résultats dans l'histoire du club avec un pourcentage de victoires de soixante-treize pour cent et un ratio de défaites de neuf pour cent en ayant dirigé plus de cent quarante-deux matchs, soit le troisième entraîneur avec la plus grande longévité. Il est l'entraîneur le plus titré de l'histoire du PSG.
En juin 2016,Laurent Blanc est remercié par la direction qui lui offre une indemnité polémique de22 millions d'euros[194]. Il est remplacé par l'EspagnolUnai Emery à la suite de mauvais résultats enLigue des champions. Sa première saison au club est jugée décevante[195], de par la perte du titre de champion de France, mais également par une élimination en huitièmes de finale en Coupe d'Europe face auFC Barcelone en ayant pourtant remporté le match aller 4-0. Il est cependant maintenu à son poste la saison suivante. Mais malgré la reconquête du titre et un nouveau quadruplé national, le PSG se fera à nouveau éliminer dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Face à ce bilan, le contrat deUnai Emery n'est pas prolongé et l'Espagnol est remplacé par l'AllemandThomas Tuchel[196]. Ses débuts en Ligue 1 sont exceptionnels, avec un record de 14 victoires consécutives pour ses 14 premiers matchs. Mais cela est plus compliqué en Ligue des Champions où son équipe se fait honteusement éliminer en huitième de finale retour parManchester United qui réalise unComeback au Parc des Princes. Tuchel est malgré tout conservé et la première partie de saison suivante est très bonne sur le plan comptable, mais le fond de jeu de l'entraîneur allemand est décrié par la presse et les supporters. Il offre au club un4e quadruplé national et mène ses hommes jusqu'à la finale deLigue des champions face auBayern Munich (défaite 1-0) lors duFinal 8 à Lisbonne. Thomas Tuchel devient le premier entraîneur de l'histoire du PSG à atteindre ce stade de la compétition. Lors de la saison 2020/21, face à des résultats en Ligue 1 jugés insuffisants, associés aux difficultés connues en phase de groupes de Ligue des Champions, décision est prise de licencierThomas Tuchel le 29 décembre 2020[197]. Tuchel quitte la Ligue 1 avec le pourcentage de victoires le plus élevé de l'histoire du championnat ainsi que le record de points par match (co-détenu avec son prédécesseur Unai Emery).
Il est remplacé4 jours plus tard par le technicien argentinMauricio Pochettino qui retrouve le club de la capitale plus de17 ans après l'avoir quitté comme joueur[198]. C'est la deuxième fois sous l'ère QSI qu'un changement d'entraîneur a lieu en cours de saison. Son équipe réalise une démonstration de force historique auCamp Nou (victoire 1-4 face àBarcelone) et atteint les demi-finales de laLigue des Champions mais s'incline deux fois face àManchester City FC. Sous sa houlette, le club parisien remporta laCoupe de France mais terminera seulement2e deLigue 1. La campagne européenne de lasaison suivante est décevante, les Parisiens sont éliminés dès les huitièmes de finale de laLigue des champions après un scénario catastrophe au match retour. Les résultats sur la scène nationale sont également poussifs malgré la débauche de moyens au mercato 2021 et le recrutement de nombreuses stars et légendes du football. Le PSG est tout de même sacréChampion de France pour la dixième fois de son histoire (co-record avec l'ASSE).
C'est donc après une saison en deçà des espérances que le Paris Saint-Germain annonce le 5 juillet 2022 la rupture du contrat deMauricio Pochettino. Un peu plus tard dans la même journée, le club présente à la presseChristophe Galtier en provenance de l'OGC Nice[199]. Mais l'aprèsCoupe du monde est très difficile et la deuxième partie de saison provoquera le départ de Galtier un an jour pour jour après son arrivée et une Ligue 1 gagnée dans la douleur. Il est immédiatement remplacé parLuis Enrique, ancien sélectionneur deLa Roja et vainqueur de la Ligue des Champions avec leFC Barcelone en 2015. Ce choix est en partie dû au fait queLucho est un adepte inconditionnel d'un jeu collectif très offensif. La direction souhaite tourner la page après des dernières saisons peu reluisantes dans le jeu proposé malgré un effectif construit autour des meilleurs attaquants de la planète[200]. La première saison de Luis Enrique est jugée très postive et encourageante avec un triplé nationale (Trophée des champions / Ligue 1 / Coupe de France) et une demie-finale de Ligue des champions malgré la jeunesse de l'effectif. En 2025, l'équipe d'Enrique réédite la performance nationale de la saison précédente et remporte la première ligue des champions de l'histoire du club.
Capitaine de l'équipe de France, le défenseurJean Djorkaeff rejoint le PSG dès juin1970. Il est capitaine pendant deux saisons avant d'assister au divorce du club en mai1972. Outre les 16 sélections enéquipe de France[202] deTchouki entre 1970 et 1972, le défenseurJean-Paul Rostagni connaît 6 sélections[203] lors de son passage au PSG.
Sous la présidence deDaniel Hechter (1974-1978), l'attaquantinternational algérienMustapha Dahleb est recruté àSedan en 1974 pour 1,35 million de francs, montant record pour un transfert enFrance à l'époque[204]. Avec85 buts inscrits en Ligue 1 de 1974 à1984, troisième meilleur buteur de l'histoire du club en championnat (sixième meilleur buteur toutes compétitions confondues avec98 buts[205]), « Moumous » anima l'attaque parisienne aux côtés du milieu de terrain international françaisJean-Pierre Dogliani et de l'attaquant international congolaisFrançois M'Pelé. Dogliani, qui désirait absolument évoluer sous la direction deJust Fontaine finança en partie son transfert. M'Pelé marqua95 buts[206] toutes compétitions confondues, entre1973 et1978. LeGoleador argentinCarlos Bianchi rejoint le club en 1977 et y passe deux saisons au cours desquelles il inscrit71 buts avec deux trophées du meilleur buteur de D1 à la clé. Lors de la saison1977-1978, il marque37 buts en38 matchs de championnat[207].
Dominique Rocheteau est le premier joueur à avoir inscrit100 buts sous le maillot parisien.
Concernant les meilleurs joueurs étrangers de la présidence Borelli,Safet Sušić s'impose comme le plus emblématique. Jamais blessé, jamais suspendu, ce milieu de terrain offensifinternational yougoslave marque85 buts et délivre 103 passes décisives (record du genre au PSG) entre1982 et1991. Il est écarté de l'effectif à la suite de la reprise du club parCanal+. Derrière Safet, l'international tchadienNabatingue Toko, l'international yougoslaveIvica Surjak, qui délivre notamment les deux passes décisives lors de la finale de laCoupe de France 1982, et l'international argentinGabriel Calderón, méritent une mention spéciale. Outre ces quatre joueurs, citons d'autres joueurs étrangers ayant été sélectionnés lors de matches internationaux lorsqu'ils jouaient au PSG : les AlgériensSalah Assad etLiazid Sandjak, le YougoslaveZlatko Vujović et les SénégalaisJules Bocandé,Saar Boubacar etOumar Sène.
Avec l'arrivée de Canal+ à la tête du club en1991, de nombreux joueurs de premier plan signent au club : les internationaux françaisLaurent Fournier,David Ginola etPaul Le Guen et lesinternationaux brésiliensRicardo etValdo sont ainsi recrutés dès 1991 et rejoignent notamment l'international françaisDaniel Bravo (joueur du club depuis1989) etAntoine Kombouaré (joueur du club depuis1990), principaux joueurs à connaître la fin de l'ère Borelli et le début de l'ère Canal. Joël Bats effectue également une saison pendant que Canal + possède le club, mais il se retire en1992 et est remplacé parBernard Lama, qui devient dans la foulée le gardien de buts de l'équipe de France. Lama fait partie d'une deuxième vague d'arrivées comprenant également les internationaux françaisVincent Guérin etAlain Roche et l'international libérienGeorge Weah.Raí, capitaine de l'équipe du Brésil, arrive en1993. La quasi-totalité de ces joueurs forment l'ossature de l'équipe jusqu'en1998. D'autres joueurs viennent compléter l'effectif comme les internationaux françaisYouri Djorkaeff (1995-1996),Bruno N'Gotty (1995-1998) etPatrice Loko (1995-1998), l'international brésilienLeonardo (1996-1997) et l'international italienMarco Simone (1997-1999) notamment.
En2006, Canal+ vend le club àColony Capital. Le PSG vit deux premières saisons catastrophiques avec Colony Capital à sa tête (15e et16e). En2008,Charles Villeneuve président du club fait un recrutement ambitieux en recrutant deux ex-internationaux françaisClaude Makélélé (2008-2011) etLudovic Giuly (2008-2011) ou encore le meilleur buteur et meilleur joueur deLigue 22008Guillaume Hoarau (2008-2012) qui entrera dans le Top 10 des buteurs du club.Robin Leproux devient président du PSG en2009 et sa politique est de faire venir des joueurs issus du championnat de France commeChristophe Jallet (2009-2014),Mathieu Bodmer (2010-2013) et surtout le brésilienNenê (2010-2013), qui entrera également dans le Top 10 des buteurs du PSG en à peine deux ans. Avec des moyens limités sous l'ère Colony, le PSG fait de plus en plus confiance à des joueurs formés au PSG telsClément Chantôme etMamadou Sakho, qui seracapitaine à la suite de la retraite de Makélélé.
En2011, le fonds d'investissement souverain duQatar rachète le club et mène une politique de recrutement visant à signer des stars du football afin de gagner, sur un délai de cinq ans, laLigue des champions. C'est alors que les dirigeants qatariens signent dès la première année la pépite argentineJavier Pastore pour42 millions d'euros, record du club. L'année suivante le buteur suédoisZlatan Ibrahimović, qui deviendra meilleur buteur du club et le restera jusqu'au 27 janvier 2018, date à laquelle il sera dépassé parEdinson Cavani, s'engage à Paris pour un salaire exorbitant de15 millions d'euros par an. Il devient l'emblème du « PSG version qatarienne » ce qui permettra d'accroître la popularité du club à l'étranger. Le Brésilien et futur capitaine du PSGThiago Silva, considéré comme l'un des meilleurs défenseurs du monde, signe également au club[223]. Le Paris Saint-Germain continue sa politique de recrutement de « stars » en signant en2013 le meilleur buteur de Série AEdinson Cavani pour63 millions d'euros, somme record en France, puis en2014 avec le défenseur brésilienDavid Luiz et enfin en2015 avec l'attaquant argentinÁngel Di María, vainqueur de la Ligue des champions 2014. D'autres joueurs recrutés à un prix moindre deviennent des éléments-clés du nouveau PSG, comme le FrançaisBlaise Matuidi, les jeunes prodiges italienMarco Verratti et brésilienMarquinhos ou les expérimentésMaxwell etThiago Motta.
Joueurs les plus titrés du Paris Saint-Germain[224]
En 2016, aucune « star » n'est recrutée pour pallier le départ du meilleur buteur du clubZlatan Ibrahimović. La plupart des recrues n'arrivent pas à s'imposer et sont alors considérées comme des échecs. À l'été 2017, le club parisien signe tout d'abordDaniel Alves, l'un des meilleurs latéral droit de l'histoire, avant de réaliser le« transfert du siècle » en signant le brésilienNeymar, joueur considéré par beaucoup comme faisant partie du« top 3 mondial », juste derrièreLionel Messi etCristiano Ronaldo. Pour le débaucher auFC Barcelone, les Parisiens ont dû débourser l'intégralité de sa clause libératoire, soit222 millions d'euros, transfert record faisant de Neymar le joueur le plus cher au monde. Le club réalise dans la foulée le deuxième plus gros transfert de l'histoire en signant le plus grand espoir de ces dernières années et futur talent de l'Équipe de France :Kylian Mbappé pour145 millions d'euros (et35 millions d'euros de bonus) via un prêt avec option d'achat. Lors du mercato d'été 2018, le club parvient à signerGianluigi Buffon alors libre de tout contrat, le gardien italien est considéré comme l'un des plus grands gardiens de l'histoire, mais son passage à Paris est décevant. L'été suivant, le PSG fait venir en prêtMauro Icardi, attaquant argentin qui s'est imposé comme l'un des tout meilleurs joueurs de Serie A les saisons passées, ainsi que l'un des meilleurs avant-centres de sa génération.Keylor Navas, gardien titulaire duReal Madrid lors de leurs trois titres consécutifs enLigue des champions, signe lui aussi au club lors de l'été 2019.
Le tableau suivant présente la liste des principaux capitaines du Paris Saint-Germain depuis1970[225].
Le 4 juillet 2017, le club dévoile sur son site internet sonTemple de la renommée (Hall of Fame en anglais) qui regroupe tout d'abord les vingt joueurs considérés par les instances parisiennes comme les meilleurs de son histoire. Si la plupart des noms tombent comme des évidences, la présence de David Beckham, qui n'a joué qu'une demi-saison au PSG (14 matchs) en 2013, fait débat chez les supporters. Présenté comme un« ambassadeur de charme » par la direction parisienne, la présence du joueur anglais montre surtout que le critère sportif n'a pas été le seul retenu pour établir la liste. Certains fans regrettent également les absences d'Amara Diané, deVincent Guérin, d'Antoine Kombouaré, deThiago Silva, dePaul Le Guen ou encore d'Alain Roche[226].
Le premier tableau liste l'effectif de l'équipe première du PSG pour lasaison 2025-2026 et le second récapitule les prêts effectués par le club lors de cette même saison. Enfin, le troisième et dernier tableau recense les autres joueurs actuellement sous contrat professionnel avec le Paris Saint-Germain et qui peuvent venir renforcer ponctuellement l'équipe première.
Effectif de l'équipe première pour la saison 2025-2026
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
LeParc des Princes est depuis juillet1974 le stade principal du club. L'enceinte, inaugurée le25 mai1972, fut utilisée par le PSG pour la première fois dès le à l'occasion d'un match de deuxième division face auRed Star, joué en lever de rideau d'une rencontre de Division 1,Paris FC-FC Sochaux[230],[231]. Entre1978 et1979, le club partage son stade avec leParis FC, puis avec leMatra Racing entre1984 et1990.
Les équipes nationales defootball et derugby à XV utilisaient également le stade jusqu'à l'inauguration duStade de France en février1998. Le transfert du PSG au Stade de France est un temps évoqué, mais finalement abandonné. Le club, toujours locataire du Parc, s'approprie toutefois un peu plus le stade en installant notamment son siège dans un nouveau bâtiment inauguré le[232]. Les couleurs des sièges, bleus, rouges ou jaunes de 1972 à 1998, sont rouges ou bleus de 1998 à 2016. En novembre 2013, le Paris Saint-Germain annonce la rénovation du Parc des Princes en accord avec la ville de Paris, pour un montant de75 millions d'euros[233]. Dès lors, le club finance le remplacement des sièges, l'implantation d'une pelouse nouvelle génération et surtout la construction de loges VIP pour maximiser les revenus[234]. Les nouveaux sièges installés forment un motif ressemblant à la Tour Eiffel, emblème du club, en tribune Paris et en virages entourée par des bandes rouges et blanches.
D'une capacité actuelle de 48 583 places assises, le stade est classé catégorie 4 auclassement UEFA.
Durant la saison1970-1971, l'équipe fanion joua quelques matches auStade Jean-Bouin, mais les affluences enregistrées étaient inférieures à celles du Stade Georges-Lefèvre, aussi, le club préféra jouer le plus souvent à Saint-Germain. Lors de la saison en Division 1 en1971-1972, le PSG joua ses matches à domicile auStade de Paris, àSaint-Ouen. Après l'installation au Parc des Princes en1974, le PSG dut jouer encore quelques matches auStade olympique Yves-du-Manoir àColombes (une fois en 1974-1975[235]) et auStade de Paris (une fois en1977-1978[236] et deux fois en 1978-1979[237]) car le Parc était indisponible pour cause de travaux concernant la pelouse.
Stades utilisés par la section féminine
Lestade Sébastien-Charléty est un complexe omnisports situé àParis, 1 avenue Pierre de Coubertin (75013), comprenant un stade d'athlétisme, de football et de rugby d'une capacité de 20 000 places depuis sa rénovation en 1994. Durant son histoire, il a accueilli le club de rugby parisien leStade français pendant la rénovation dustade Jean-Bouin entre 2010 et 2013[238] et des matchs de l'équipe de France de football féminin. Depuis 2007, leParis FC y est domicilié pour ses matchs en seconde division[239].
À compter de la saison 2022-2023, il est prévu que les féminines du club disposent d'un stade de 5 000 places destiné aux rencontres officielles des féminines du club pour le championnat et la Ligue des champions dans le nouveau centre de la performance construit par le PSG sous le nom du« PSG Campus » sur les terrasses de Poncy àPoissy (Yvelines)[241],[242].
Coincé entre la forêt classée de Saint-Germain-en-Laye et les installations militaires, le centre d'entraînement du Paris Saint-Germain était sujet à débats depuis plus d'un quart de siècle. Au début des années 1970, ce centre d'entraînement apparaissait en effet « moderne » etl'équipe de France A y faisait nombre de stages de préparation. Mais le temps passant, les installations se sont démodées.
En septembre 2013, le Camp des Loges estrebaptisé « Centre d'entraînement Ooredoo » à la suite d'un partenariat avecOoredoo, la société nationale de télécomsqatarienne. Depuis le rachat du PSG par leQatar, le centre a fait l'objet de nombreuses retouches, rénovations et agrandissements. Ainsi que l'installation de pelouses haut de gamme par le jardinier du club pour satisfaire aux nouvelles ambitions de la direction.
À compter de la saison 2023-2024, il est progressivement remplacé par leCampus PSG à Poissy. Après le déménagement des sections masculines professionnelles et de formation, il est prévu que les féminines du club s'installent au Camp des Loges pour quelques mois[244].
Bougival (Section féminine)
Lesféminines du PSG, dans l'optique de poursuivre la professionnalisation de leur section, se sont installées àBougival dans un centre d'entraînement qui leur est spécialement destiné à compter de la saison2012-2013. Bougival est une commune française située dans le département des Yvelines.
En 2012, les propriétaires qatariens duPSG commencent à rechercher un emplacement pour un nouveau centre d'entraînement digne des ambitions du club. En 2016, ils sélectionnent le site de Poncy àPoissy, commune desYvelines limitrophe de Saint-Germain-en-Laye.
Le club a investi 350 millions d'euros entre l'acquisition du terrain et les coûts de construction. Le projet confié à l'architecteJean-Michel Wilmotte et au paysagiste François Neveux est conçu comme un parc, où les bâtiments coexistent et se fondent avec 3000 arbres, une pépinière et une surface constituée à 95 % d'espaces verts. Sur 74 hectares, il comprend 17 terrains de football au total (10 pour les centres de formation et de préformation), dont 4 en synthétique, 32 chambres de standing et de zones de vie pour les pros, une clinique du sport, et un internat accueillant entre 120 et 150 jeunes en formation.
Son inauguration est prévue au printemps 2024, après l'installation au début de lasaison 2023-2024 de l'équipe masculine de football puis celle desféminines et des pensionnaires des centres de formation et de préformation. Il accueillera, à l’horizon 2026, l’équipe dehandball et lesjudokas[245].
La publication du bilan financier de la saison1970-1971 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 francs de recettes[248]. Comme nombre d'autres clubs français, le PSG devra le plus souvent composer avec des finances déficitaires.Daniel Hechter puisCanal+ mettront ainsi la main à la poche pour permettre au club de conserver son standing. À la suite de l'affaire de la double billetterie du Parc des Princes qui coûte son poste de président à Daniel Hechter en janvier1978[13], le PSG est mis sous contrôle serré des autorités financières. Ceci permet dans un premier temps de limiter les déficits, mais la concurrence duMatra Racing pousse le PSG à la faute entre1986 et1990. Le Racing abandonne son statut professionnel en juin1990 et laisse le PSG avec un déficit de50 millions de francs[249]. Les mauvais résultats financiers et sportifs ont raison du président Borelli et le PSG voit l'arrivée deCanal+ le[29] à hauteur de 39,8 % du capital de laSAOS nouvellement créée.
La prise de contrôle du club par Canal+ s'effectue progressivement. Après l'intervention de1991, on procède le à une modification au capital de laSAOS « Paris Saint-Germain Football ». Le poids de l'association loi de 1901 du PSG passe de 51 % du capital de la SAOS à 34 %. Canal+ est désormais actionnaire majoritaire à hauteur de 56,8 % du capital[250]. Nouvelle modification en juillet2001 : l'association type 1901 du PSG cède l'ensemble de ses parts (34 %) de la SAOS devenueSASP à Canal+. À l'été2004, Canal+ rachète à un prix très élevé les parts détenus par Charles Talar (qui détient 4,5 % du capital) etBernard Brochand (qui en possède 2,9%). Fin août2005, Canal+ rachète les 1,8 % détenus parAlain Cayzac ; le PSG est alors à 100 % sous le contrôle de la chaîne cryptée[251].
Entre1991 et1998, le PSG conserve des finances saines et les dépenses du club s'établissent aux alentours de50 millions d'euros par saison en profitant de la montée en puissance desdroits télé, du doublement du nombre de spectateurs auParc des Princes ainsi que de profitables performances en coupes nationales ou européennes. Depuis le départ deMichel Denisot, le club accumule au fil des saisons des dettes importantes :96 millions d'euros d'endettement cumulé en juin2002[271]. En recapitalisant le club, cet endettement net tombe à8 millions d'euros en juin2004. Les finances courantes restent pourtant dans le rouge. Ainsi, pour la saison2004-2005, le club déclare à laDNCG des dépenses de 87,037 millions d'euros pour un déficit de 17,801 millions d'euros et un chiffre d'affaires réel de69 millions d'euros.
En 2005-2006, le PSG reste le seul club français largement déficitaire avec une perte de 13,456 millions d'euros. Malgré l'absence du PSG en coupes d'Europe, le chiffre d'affaires réel du club était de 80,364 millions d'euros. De sourceAFP le montant de la vente du club en 2006 aux investisseurs Colony Capital, Butler Capital Partners et Morgan Stanley serait de41 millions d'euros pour un montant initial demandé par Canal + de80 millions d'euros ; la dette cumulée du club est assumée par la chaîne cryptée, remettant ainsi les compteurs financiers du club à zéro.
Le chiffre d'affaires réel du club passe à 77,720 millions d'euros en 2006-2007[272], à 73,497 millions d'euros en 2007-2008[273] et à 100,819 millions d'euros en 2008-2009[274]. Les déficits enregistrés sont de 18,975 millions d'euros en 2006-2007[272], de 12,282 millions d'euros en 2007-2008[273] et de 5,418 millions d'euros en 2008-2009[274].
Depuis le rachat du club en2011 par le fonds souverainQatar Investment Authority, le budget et le chiffre d'affaires du PSG ont grandement augmenté, passant de80 millions en 2010 à490 millions d'euros en 2014, grâce aux apports de liquidités qatariennes, mais aussi grâce à une nouvelle politique économique favorisée par la venue de stars commeIbrahimović ouThiago Silva. Cette nouvelle politique permet notamment au club d'accroître sa popularité en dehors des frontières françaises à l'image des plus grands clubs européens. Les revenus publicitaires, le merchandising, les droits télévisuels et les revenus de billetterie du PSG se retrouvent alors décuplés. Ainsi en 2014, leParis Saint-Germain est le cinquième club le plus riche du monde avec470 millions d'euros et se classe ainsi devant des équipes commeChelsea ouArsenal[275]. Avec 480 M€ de revenus, il grimpe d'une place en2015 dans le classementDeloitte Football Money League du cabinetDeloitte en doublant leBayern Munich, devancé par le Real Madrid (577 M€), le FC Barcelone (560,8 M€) et Manchester United (519,5 M€)[276]. En mai 2017, le cabinet d'auditKPMG estime la valeur du PSG à1 milliard d'euros[277] et le journalLes Échos estime que les revenus du club vont augmenter à la suite de l'arrivée deNeymar, en août 2017, grâce au merchandising et à une revalorisation certaine des droits TV du championnat[278]. Grâce notamment à son actionnaire qatari, le PSG est le deuxième plus puissant club au monde sur le plan financier selon l'étude Football Finance 100 de Soccerex publiée en janvier 2019[279]. Lors de la saison 2017/2018, le PSG a vendu prés de 800 000 maillots, enregistrant ainsi une augmentation des recettes liées au merchandising[280].
LeKop of Boulogne (KOB) est né le2 août1978 à la suite d'une modification de tarification au Parc des Princes. Depuis le18 septembre1976[285], les jeunes supporters du PSG étaient massés en tribune K et formaient leKop K. Ce dernier rassembla jusqu'à 500 jeunes supporters. La localisation de ce Kop en tribune K puis en tribune Boulogne est liée à l'existence d'une carte de « jeune supporter » bon marché et donnant accès à cette tribune, mais aussi au fait que les joueurs s'échauffaient alors systématiquement devant la tribune Boulogne. Cette tradition est née le10 novembre1973 à l'occasion du premier match du PSG dans la nouvelle enceinte du Parc.
Tifo du virage Auteuil lors des15 ans des Supras Auteuil (lors de PSG-Bordeaux (0-2) en 2006).
Les problèmes de violence de certains supporters de la tribune Boulogne marquent l'histoire du club depuis le début desannées 1980. L'adoption du modèlehooligan anglais à la fin desannées 1970[286] et de son avatar continental (après1985), les casuals, rend la situation difficile dès la présidence deFrancis Borelli. En parallèle, le mouvement ultra émerge dans la tribune Boulogne et se concrétise en 1985 avec la création du groupeBoulogne Boys. Mais ce mouvement d'origine italienne se heurte à l'esprit du modèle anglais majoritaire au sein du KOB et le développement des Boys est difficile dans ses premières années. Les Ultras du Kop of Boulogne se désunissent dès 1986 et de nouveaux groupes font leur apparition (Gavroches etFirebirds en 1986,Rangers en 1992). Avec l'arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Afin de casser l'esprit rebelle du KOB, Canal propose auxUltras un repli à Auteuil, y conditionnant l'octroi de subventions[287].Supras (1er groupe d'Auteuil, dès le26 octobre1991)[287],Lutece Falco (après un crochet par la tribune K Bleu à l'automne 1991) et autres Dragons (absorbés plus tard par lesTigris Mystic) en profitent pour voir le jour[287].
Mis à part de sporadiques incidents notamment au cours du match PSG-SM Caen en1993, au cours du match PSG-Galatasaray en mars2001 et à l'occasion de la classique oppositionPSG-OM, les problèmes de violence sont rares jusqu'en2003. En mai 2003, éclate une rivalité entre lesTigris Mystic et le KOB[288]. Pendant la saison 2004-2005, des mesures sont prises par la direction pour enrayer cette violence. Pour défendre alors des intérêts qu'ils considèrent menacés, les groupes de supporters de la capitale s'unissent, et laissent de côté leurs différends. Durant le match PSG - Metz de décembre2004, les supporters expriment leur colère en interrompant la partie par un usage massif de fumigènes[289], ce qui condamnera le Paris SG à disputer un match à huis clos auParc des Princes[290]. Malgré cette union temporaire, les incidents reprennent. LesTigris Mystic sont alors contraints de mettre leur association en sommeil en janvier2006, ce qui ne permet pas d'éviter les incidents[291]. La mise en sommeil se transforme finalement en dissolution officielle de l'association fin juillet2006.
Les tribunes basses de Boulogne fermées au public à la suite des événements en marge du match PSG-Hapoël Tel-Aviv.
La violence de certains supporters est une nouvelle fois mise en évidence ennovembre 2006 : dans la nuit du23 au24, un groupe de supporters, en colère après la défaite 4-2, tente d'agresser un sympathisant français du clubisraélien après la défaite du PSG face auHapoël Tel-Aviv en Coupe UEFA. Un supporter desBoulogne Boys est tué et un autre blessé au poumon par un policier en civil qui s'était interposé pour protéger le supporter de Tel-Aviv. À la suite de ces événements, des mesures exceptionnelles sont prises par le club et laPréfecture de police de Paris pour mettre un terme au racisme et à la violence dans le stade, notamment avec la fermeture complète de la partie basse de la tribune Boulogne pour plusieurs matches. Ces problèmes de violence qui monopolisent l'attention des médias ne sont cependant pas permanents, comme en témoigne, par exemple, la fraternisation des supporters du PSG et deDerry City FC quelques jours avant les événements qui marquèrent le match PSG-Tel Aviv[292].
Le PSG est également soutenu par un grand nombre de personnalités, qui fréquentent la « corbeille », surnom donné au quartier VIP de la tribune présidentielle duParc des Princes.
En finale de la coupe de la Ligue 2008 contre le RC Lens, des supporters de la tribune Boulogne déploient une banderoleanti-ch'ti. Quelques jours plus tard, la Ministre de l'intérieur annonce officiellement la dissolution du groupe de supporters des Boulogne Boys après qu'une enquête a établi que la confection de la banderole a eu lieu dans le local du Parc des Princes de ces derniers .
Le28 février2010, quelques heures avant le match face à l'Olympique de Marseille, des bagarres ont lieu entre différentes associations parisiennes et un des membres du Kop de Boulogne est roué de coups par ceux d'Auteuil et succombe le18 mars2010.Robin Leproux suspend tous les déplacements du club à l'extérieur jusqu'à la fin de la saison et le PSG doit jouer à huis clos son quart de finale decoupe de France face à l'AJ Auxerre.David Douillet demande, quant à lui, l'exclusion du club parisien de la compétition.Brice Hortefeux annonce son désir de dissoudre toutes les associations « dangereuses » du PSG.
L'un des effets visibles de la politique ditePlan Leproux est la disparition des banderoles distinctives des groupes de supporters remplacées par des banderoles aux couleurs du club (ici la tribune Auteuil lors de PSG-AS Nancy du 10 mai 2011).
La saison 2010 – 2011 voit l'instauration d'une politique de sécurisation des tribunes du Parc des Princes avec notamment la dissolution des associations de supporteurs des kops Boulogne et Auteuil,Robin Leproux y instaurant un système de placement aléatoire. Les effets du plan sont très vite ressentis : les violences disparaissent presque totalement. Cependant, le plan est très impopulaire parmi les anciens abonnés. Ainsi, de 21 000 abonnés pour la saison 2009-2010, le PSG se retrouve avec 1 000 abonnés en tribune centrale[293], handicap important pour un club de football financier et aussi sportif[294].
Les principales mesures :
La fin des abonnements en tribunes Boulogne, Auteuil, G et K et la distribution des places de manière aléatoire dans ces mêmes tribunes.
Il n’y aura plus de possibilité d’avoir « sa » place pour toute la saison dans un des virages du Parc. Il faudra acheter son billet pour chaque match. Mais il sera possible d’acheter des places pour plusieurs matchs en même temps.
Lors de l'achat de sa place, un supporteur ne pourra pas choisir sa tribune de destination (Auteuil ou Boulogne). Un logiciel s'assurera toujours de distribuer de façon aléatoire les places d'un bout à l'autre des virages afin d'éviter les regroupements.
Le plan prévoit également une nouvelle politique tarifaire.
Pour attirer un nouveau public, le président du PSG rend les places gratuites pour les femmes et demi-tarif (6 euros) pour les enfants de moins de16 ans.
Deux nouveaux espaces sont créés à la saison 2010-2011 : une tribune famille située tribune G et une autre « Invitation Fondation PSG » pour les enfants.
Les déplacements pour les matchs à l'extérieur sont encadrés. Concrètement, il faut acheter un pack comprenant le voyage en bus et la place dans le stade.
La remise du trophée auTrocadéro de champion de France le 13 mai 2013 vire à l'affrontement entre des casseurs et les forces de l'ordre qui font30 blessés et des dégâts importants. Les joueurs doivent quitter la scène au bout de cinq minutes. À la suite de ces affrontements le préfet de police de Paris déclare « qu'il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG »[295]. Cette décision est toujours en vigueur en 2025 mais une exception a été faite pour la parade des joueurs sur les Champs-Elysées afin de célébrer la victoire en Ligue des champions.
Enseptembre 2016, les dirigeants qataris du club rencontrent pour la première fois des représentants du groupeCollectif Ultras Paris depuis la mise en place du plan Leproux en 2010 : la volonté d'un retour des supporters ultras auParc des Princes est réciproque. En effet, le président Al-Khelaïfi souhaite dynamiser les tribunes du stade[296] tout comme plusieurs joueurs qui se sont plaints du manque d'ambiance en tribunes[297]. Lapréfecture de police de Paris émet un avis positif quelques jours plus tard dans un communiqué mais « s'opposera en cas d'incidents »[298]. Le retour des supporters ultras est alors acté dès le pour le match PSG - Bordeaux où une centaine de supporters déjà abonnés sont regroupés en virage Auteuil dans un même Kop, chose rendue impossible depuis six ans et le placement aléatoire en tribunes Auteuil et Boulogne[299]. Depuis, le groupeCollectif Ultras Paris rassemble de plus en plus de supporters en virage Auteuil, y organise des tifos et participe aux déplacements de l'équipe profitant alors à améliorer l'ambiance du stade[300],[301].
Le 11 août 2017, le collectif et les dirigeants signent une convention permettant le retour des abonnements pour les Ultras dans la tribune Auteuil. Pour lasaison 2017-2018, environ 2 800 membres du CUP sont recensés en tribune Auteuil. L'année 2025 voit le collectif dépasser la barre des 5 000 adhésions. Lors de cette même année, le CUP s'installe également dans la tribune Boulogne afin de retrouver deux virages actifs au Parc des Princes 15 ans après l'aseptisation de cette tribune. Des supporters ultras avaient déjà été placés à Boulogne à l'occasion de certains matchs (européens notamment) au cours de la deuxième partie de la saison 2024-2025..
Rivalités
La principale rivalité connue est celle qu'entretient le Paris Saint-Germain avec l'Olympique de Marseille, il s'agit duClassique (PSG-OM) entre les deux clubs les plus titrés deFrance. Larivalité sportive entre les deux clubs a été volontairement montée de toutes pièces par les dirigeants du PSG et de l’OM au tout début desannées 1990[302]. Une affiche OM/PSG, c’est le Sud, contre le Nord,la province contre la capitale, « Marseille la populaire contre Paris la hautaine »[302]. À noter aussi que des tensions existent entre les supporters des deux clubs depuis les années 1970.
Le Paris Saint-Germain entretient également une rivalité régionale avec l'AS Poissy dans le cadre duderby yvelinois opposant les deux meilleurs clubs du département. La rivalité entre ces deux clubs de la région parisienne est inscrite par les nombreuses rencontres les opposant enNational 2. À noter que l'AS Poissy est le cinquième plus grand club d'Île-de-France.[réf. nécessaire]
Popularité et médiatisation
Selon des sondagesIpsos (2006) puis TNS Sofres (2007), le PSG est le troisième club français le plus populaire en France derrière l'OL et l'OM[303],[304]. En2009, le club remonte à la deuxième place en matière de popularité en France, derrière l'OM et à égalité avec l'OL. Selon cette étudeIFOP d'août 2009, le PSG est le club préféré de 11 % des Français[305].
Le premier match du PSG diffusé en direct par la télévision fut la finale deCoupe de France1982, le[306].
Les médias tiennent une place importante dans la vie du club en raison du grand nombre de rédactions dans la capitale. Des journaux commeLe Parisien etL'Équipe tiennent une chronique quotidienne sur le club. Le club dispose d'un site internet officiel, psg.fr[307], et d'un magazine mensuel, « 100 % PSG », ciblant plutôt les plus jeunes supporters.
Le club ne dispose pas de chaîne de télévision de club, contrairement à l'Olympique lyonnais avecOL TV et l'Olympique de Marseille avecOM TV (arrêtée en 2018) par exemple. Cependant, le3 août 2007, le club annonce le lancement d'une web TV, PSG TV[308], proposant la diffusion de matches récents et anciens ainsi que des reportages sur la vie du club[309].
Le Paris Saint-Germain dans la culture populaire
Les joueurs et dirigeants du PSG ont fait partie des cibles récurrentes desGuignols de l'info sur Canal+. Certains comiques de music hall utilisent également le PSG dans leurs spectacles, par exemple, le duoÉlie et Dieudonné à la fin desannées 1990, dans le sketch « les supporters »[310].
Les Wriggles sont quant à eux très virulents contre les supporters extrémistes du club, dans leur chanson éponymePSG (de l'albumJustice avec des saucisses).
Autres équipes
Équipe réserve
Palmarès de l'équipe réserve du Paris Saint-Germain
Elle a remporté le championnat du Groupe Nord de Division 3 en1987[312] et fut vainqueur de la Coupe de Paris en 1972[313], 1973[314] et 1980[315], désormais jouée par l'équipe 3 du club.
Le 24 mai 2019, un communiqué du club annonce la fin de l'équipe réserve. « Dans le cadre de la restructuration de sa politique de formation, le Paris Saint-Germain a acté le choix de mettre un terme aux activités de son Groupe Élite, engagé jusqu'à cette saison dans le Championnat de France de National 2 […] après avoir longtemps analysé les performances de ses différentes équipes du centre de formation, le club a constaté que l'environnement de son équipe réserve n'offrait plus les conditions souhaitables pour le développement de ses jeunes talents ». Cette décision vise à renforcer l'équipe U19 qui « deviendra l'horizon majeur des jeunes joueurs en formation, avant leur passage espéré vers le groupe professionnel »[316].
Le Paris Saint-Germain a été élu meilleur club de jeunes de laFFF à quatre reprises, en 1989[317], 2011, 2013 et 2014[318].
Le club comprend nombre de formations de jeunes, de l'école de football aux juniors[319]. Ces derniers disputent depuis 1963 laCoupe Gambardella. Ils ont remporté l'épreuve en 1991[320], atteint la finale en 1978[321], 1989[322] et 1998[323] et disputé les demi-finales en 1972[324],[325], 1975[326], 1986[327], 1990[328] et 2001[329].
Palmarès des équipes de jeunes du Paris Saint-Germain
Les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets en 1988[330]. Le parcours des cadets du PSG est stoppé en finale en 1980[331] et en demi-finale en 1985[332] et 1989[333].
Entre 1990 et 2002, le championnat de France cadets est éclaté en deux championnats : moins de17 ans et moins de15 ans. Chez les moins de15 ans, le PSG est demi-finaliste en 1992[334], 2001[335] et 2002[336] et quart de finaliste en 1994[337], 1997[338], 1998[339] et 1999[340]. Chez les moins de17 ans, le PSG est quart de finaliste en 1991[341], 1996[342], 2001[343] et 2002[344]. Depuis 2002, trois catégories d'âge sont concernées par un championnat de France : « 18 ans », « 16 ans » et « 14 ans ». Poussif chez les18 ans, le PSG est quart de finaliste en 2003[345] chez les16 ans puis demi-finaliste en 2004[346]. Pas de tournoi final chez les14 ans, mais le PSG remporte son groupe en 2003 et termine deuxième à la différence de buts en 2004.
Sous la direction de David Bechkoura, les18 ans nationaux du Paris Saint-Germain enlèvent, en 2006, le titre de champion de France en s'imposant 2-0 en finale, le 4 juin, face à l'AS Monaco[347].
À partir de la saison 2009-2010, les compétitions françaises de jeunes adoptent les conventions internationales « U19 » (moins de19 ans), « U17 » (moins de17 ans), etc[348]. Chez les moins de17 ans, le PSG atteint la finale du championnat national en 2009-2010 disputée le 5 juin 2010 face auFC Sochaux-Montbéliard[349] (défaite 4-4, 2-4 aux t.a.b.). Les « U19 » remportent quant à eux le titre aux tirs au but face à l'AS Monaco[350] (0-0, 2-4 aux t.a.b.).
La saison suivante, le PSG réalise le doublé en remportant les deux titres « U17 » et « U19 », respectivement face àMarseille (2-1) et auFC Grenoble (2-0)[351].
Le doublé national est à nouveau réalisé en 2016 avec des victoires en finale contreSaint-Étienne en U17 (4-2) et l'Olympique Lyonnais en U19 (2-1)[351]. Cette année-là le Paris Saint-Germain atteint également la finale de laYouth League mais échoue face àChelsea[352].
Le club a par ailleurs participé à quelques tournois internationaux amicaux d'envergure. Letournoi minimes de Montaigu, référence chez les moins de17 ans, créée en 1973, a vu le PSG perdre en finale à 5 reprises, en 1977, 1983, 1986, 1989 et 1994. Le club est cependant parvenu à l'emporter en 1993[353]. Puis l'Al Kass International Cup organisée aucentre Aspire deDoha auQatar auquel le club participe depuis sa création en 2012[354]. Compétition disputée par des équipes U17 venant du monde entier, la première édition est remportée par le club en 2012. Le PSG sera finaliste en 2013[355] avant de remporter à nouveau le trophée en 2015[356].
Lors de la saison 1971-1972, le Paris Saint-Germain comprend déjà une section féminine :33 joueuses sont alors licenciées au club et une équipe sénior féminine est inscrite en championnat de Paris[358].
Vice-championne de France en 2011, l'équipe féminine a acquis le statut professionnel à l'aube de la saison 2012-2013 sur décision du nouveau propriétaire QSI. Vice-championne de France en 2013 et en 2014, l'équipe va disputer la Ligue des champions Féminines pour la troisième fois de son histoire, avec le but de ramener le trophée à court terme.
Le PSG dispose par ailleurs d'une équipe réserve qui évolue enDivision d'Honneur de Paris Ile-de-France, soit deux divisions en dessous de l'équipe première. En 2010-2011, l'équipe réserve remporte le championnat de Division d'Honneur.
Le club francilien possède également une équipe des moins de19 ans qui participe auChallenge National Féminin U19, l'équivalent du championnat de France de la catégorie, disputé depuis 2010-2011[365]. En2013-2014, le PSG dispute sa première finale et perd 2-1 contre l'Olympique lyonnais[366]. La même confrontation a lieu en 2014-2015 et l'Olympique lyonnais bat à nouveau le PSG. C'est en 2016 que l'équipe vaincra la malédiction en l'emportant 3 à 1 contre les lyonnaises[367].
Enfin, une équipe U18 évolue dans le championnat régional de sa catégorie, à11 joueuses. De même qu'une équipe U15 dans son championnat régional.
↑La date de 1970 est retenue par le club lui-même et est reprise par les institutions officielles telles que laLFP ou l'UEFA. Ceci étant, il est également possible de considérer le PSG comme la simple continuité de la section football duStade saint-germanois créé en 1904. Pour plus de détails, se référer à la sectionDate de fondation.
↑a etbSeuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑Le PSG est vice-champion d'un championnat sans champion à la suite du déclassement de l'Olympique de Marseille (affaire VA-OM).Canal+ a refusé le titre de champion pour le PSG car la chaîne cryptée ne voulait pas se fâcher avec ses abonnés de province selon les journalistesJean-François Pérès etDaniel Riolo[105].
↑Les auteurs de l'article se sont efforcés de présenter les différentes thèses défendues sources à l'appui. Chaque lecteur se fera sa propre opinion sur la date de fondation du club.
↑Ce cas de figure d'un club qui s’approprie une nouvelle date de fondation à la suite de l'arrivée de nouveaux investisseurs n'est pas un cas isolé en France. Le cas duMontpellier Hérault Sport Club en est un bon exemple.
↑Les déclarations et changements de nom des clubs de football auprès des préfectures ne font pas autorité et ne constitue pas une source de référence, laFédération française de football étant seule habilitée à gérer officiellement les fusions et changements de nom des clubs.
↑Le numéros correspondent aux numéros d'affiliation à laFédération française de football, débutés en 1919. Les changements de numéros hors fusions correspondent au reformatage des numéros opéré en 1947.
Ouvrages
Dictionnaire historique des clubs de football français
↑Berthou Thierry,Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), Saint-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germainp. 27-29.
↑T. Berthou,Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998), St-Maur, Pages de Foot, 1998, détails sur les débuts du Stade Saint-Germainp. 27-29.
↑a etbPierre-Louis Basse,PSG. Histoire secrètes 1991-1995, Paris, Solar, 1995. Chapitre « La révolution était codée » sur l'arrivée de Canal+ au PSG,p. 27-57.
↑Objectif répété dans la bouche du directeur sportif Leonardo le 15 novembre : « Aujourd’hui, on veut tout gagner, et on a les moyens pour le faire » :Le Parisien, 15 novembre 2011.
↑Noms des équipementiers et modifications des couleurs fondés sur les photos officielles de l'effectif de chaque saison et dans les programmes de match du club.
↑Propos recueillis par R.B. au Parc des Princes, « PSG-Toulouse: Comment Thiago Silva est (re)devenu l’un des meilleurs défenseurs du monde »,20 minutes,(lire en ligne, consulté le).
↑Palmarès des joueurs : Pour remporter le championnat de France, un joueur doit jouer un minimum d'une minute dans un match au cours de la saison. Concernant les coupes nationales ou supercoupe, un joueur est considéré comme vainqueur que s'il a joué la finale (titularisation ou entrée en cours de jeu).
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑Programme de match PSG-Reims du 18 septembre 1976,p. 21.
↑Premiers incidents de ce type lors du déplacement du PSG à Nancy le 16 janvier 1977 comme le rapporte notamment le programme de match de la rencontre PSG-Nimes du 30 janvier 1977,p. 22.
↑L. Billac et P. Le Brech,DT Foot 2001-2002, St-Germain-en-Laye, DT Sport International, 2001,p. 402.France Football ne couvrait plus la Coupe de Paris en 1980.
DamienDôle-Chabourine et PhilippeGoguet,Rouge & Bleu : 50 ans d'histoire du PSG racontés par ses supporters, Paris, Marabout,, 256 p.(ISBN978-2-501155-17-5).