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| Paris-Gare-de-Lyon | |
La façade principale et la tour de l'horloge. | |
| Localisation | |
|---|---|
| Pays | France |
| Commune | Paris |
| Arrondissement | 12e |
| Adresse | Place Louis-Armand 75571 Paris Cedex 12 |
| Coordonnées géographiques | 48° 50′ 41″ nord, 2° 22′ 25″ est |
| Gestion et exploitation | |
| Propriétaire | Surface et RER D :SNCF RER A :RATP |
| Exploitant | Surface et RER D : SNCF RER A : RATP |
| Code UIC | 87686006 87686030 (souterrain) |
| Site Internet | Paris-Gare-de-Lyon, sur le site officiel deSNCF Gares & Connexions |
| Services | Frecciarossa TGV Lyria TGV inOui Ouigo TER Bourgogne-Franche-Comté |
| Caractéristiques | |
| Ligne(s) | Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles Paris-Nord à Paris-Gare-de-Lyon(RER D) RER A |
| Voies | Surface : 22 RER D : 4 RER A : 2 |
| Quais | Surface : 13 RER D : 2 RER A : 1 |
| Transit annuel | 148,1 millions de voyageurs(2018), dont : • grandes lignes et RER D : 109,9 ; • RER A (RATP) : 38,2. |
| Zone | 1 (tarification Île-de-France) |
| Altitude | 39m |
| Historique | |
| Mise en service | |
| Architecte | Marius Toudoire |
| Protection | |
| Correspondances | |
| Métro | |
| Bus RATP | |
| Noctilien | |
| modifier | |
Paris-Gare-de-Lyon est l'une des six grandesgaresterminus du réseau de laSociété nationale des chemins de fer français (SNCF) àParis, enFrance. C'est aussi une gare du réseauRER d'Île-de-France. Souvent appelée simplementGare de Lyon[1], elle est située dans le12e arrondissement, principalement dans lequartier des Quinze-Vingts, le sud-est des voies et des quais étant situé dans lequartier de Bercy[2]. C'est la deuxième gare de Paris par son trafic (109,9 millions de voyageurs en 2018[3]), et la deuxième en termes de trains de grandes lignes (31,8 millions, TGV inclus, derrière lagare du Nord)[4].
La gare de Lyon est la tête de ligne desTGV à destination du sud-est de la France (Bourgogne,Franche-Comté,Rhône-Alpes et la façade méditerranéenne) ainsi que des pays voisins de ces régions. Les villes principales desservies sontBelfort etMontbéliard[5],Besançon,Mulhouse,Dijon,Le Creusot,Mâcon,Lyon,Saint-Étienne,Grenoble,Valence,Annecy,Bourg-en-Bresse,Bellegarde-sur-Valserine,Thonon-les-Bains,Évian-les-Bains,Chambéry,Modane,Bourg-Saint-Maurice,Saint-Gervais-les-Bains,Avignon,Marseille,Toulon,Nice,Montpellier,Nîmes etPerpignan. Elle permet également des liaisons avecGenève,Lausanne,Bâle etZurich enSuisse, avecTurin etMilan enItalie, avecGérone etBarcelone enEspagne.
C'est aussi une gare du réseauTransilien réalisant la desserte du Sud-Est de la région parisienne avec laligne R du Transilien (lignes Paris-Montereau via Héricy, Paris-Montereau via Fontainebleau et Moret et enfin Paris-Montargis).
Une gare souterraine, commune à la RATP et à la SNCF, est aménagée sous larue de Bercy. Elle est desservie par les lignesA etD duRER et offre une correspondance avec les lignes1 et14 dumétro.
L'entrée principale, sur laplace Louis-Armand, donne sur larue de Lyon, qui conduit vers laplace de la Bastille, et sur leboulevard Diderot.
Cette gare se distingue par sonbeffroi, tour carrée haute de67 mètres et portant des cadrans d'horloge sur ses quatre faces.
La Ville de Paris s'oppose à un premier projet d'embarcadère au bord dubassin de l'Arsenal, non loin de laplace de la Bastille, présenté en 1845 par laCompagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (première Compagnie), en raison des nuisances que la traversée des voies ferrées aurait pu causer au quartier urbanisé, et propose un emplacement sur des terrains peu bâtis à l'angle de larue de Bercy et du boulevard Mazas (actuelboulevard Diderot), en face de laprison Mazas en construction. Le ministre des Travaux publics accepte cet emplacement par décision du, prévoyant l'ouverture d'une rue reliant la gare à la place de la Bastille, larue de Lyon, et l'aménagement d'une place de dégagement devant la gare à l'emplacement du tronçon sud-ouest de la rue des Charbonniers (actuellerue Hector-Malot pour sa partie nord-est subsistante).
La Compagnie, en difficultés financières à la suite dukrach de 1847 et desévénements de 1848, est rachetée le par l'État, qui poursuit les travaux entrepris par la première Compagnie. L'inauguration d'un premier tronçon de la ligne a lieu le en présence duprince-président Louis-Napoléon Bonaparte, dans un bâtiment provisoire sous le nom d'« Embarcadère de chemin de fer de Paris à Montereau ».

L'État, qui a effectué les travaux de la première gare, remet le le bâtiment, avec l'ensemble des installations des parties de la ligne de Paris à Lyon construites à cette date, à une deuxième Compagnie du chemin de fer Paris à Lyon[6].
La ligne de Paris à Lyon est ouverte dans son ensemble le et la Compagnie disparaît le, lors de la création de laCompagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), absorbant plusieurs compagnies. Avec l'augmentation du trafic ferroviaire et la montée en puissance du PLM, cet embarcadère s'est agrandi à maintes reprises[7].

L'embarcadère devenant inadapté à l'accroissement du trafic, la gare de Lyon (II) fut construite sur des plans deFrançois-Alexis Cendrier en 1855 comme terminus des lignes de la compagnie du chemin de fer deParis à Lyon (PL) deuxième du nom. Cette gare, dont la construction coûta 3 125 000 francs est édifiée sur une levée de terre de six à huit mètres destinée à la protéger descrues de laSeine. Elle ne comporte que six voies dotées de plaques tournantes[8] couvertes d'une grande halle de220 mètres et large de 42. Un portique, enjambant l'entrée de la cour de l'Arrivée, à droite, reliait lagare proprement dite à un bâtiment d'administration centrale sur le côté, le Bâtiment X donnant sur leboulevard Mazas. L'entrée et la sortie se faisaient respectivement via les façades latérales de gauche et de droite, le vestibule des départs se trouvant dans un pavillon de douze travées donnant sur les salles d'attente, le buffet et le bureau des bagages. Le vestibule des arrivées est plus modeste, avec un triple fronton bordé par la salle des bagages et des locaux de service. La façade surélevée, donnant sur le boulevard Mazas, n'est percée par aucun accès et comporte seulement une rangée de fenêtres et le pignon vitré des deux halles métalliques[9]. Un escalier d'accès a néanmoins été aménagé ultérieurement, à l'emplacement des deux baies médianes[10].
Cette gare est détruite partiellement par un incendie, lors de laCommune de Paris en 1871, et reconstruite à l'identique[7].
En 1878, sa disposition est toujours de six voies dont seulement deux à quai, correspondant aux deux voies de la ligne en direction de Marseille ; les autres servent aux wagons-poste, au mouvement des locomotives et au remisage des voitures. La mise à quatre voies de la ligne entre Paris etVilleneuve-Saint-Georges, séparant la circulation des trains lents et rapides, va de pair avec un réaménagement de la gare de Paris, dont la halle couverte gagne un quai central en plus d'un quai extérieur à la halle pour les trains debanlieue oude plaisir[11]. Des aiguillages hors de la halle couverte remplacent les plaques tournantes et l'entreposage des véhicules est progressivement reporté hors de la station[12].
Le, le départ de Paris du généralGeorges Boulanger donne lieu à une manifestation de foule : 8 000 personnes envahissent la gare de Lyon, couvrent le train d'affiches « Il reviendra » et bloquent son départ pendant plus d’une heure et demie[13].


En 1900, les voyageurs visitant l’Exposition universelle de Paris arrivent dans une nouvelle gare de Lyon (III) à treize voies, dessinée par l'architecte toulonnaisMarius Toudoire et possédant unegrande fresque du peintre marseillaisJean-Baptiste Olive[14] représentant certaines des villes desservies à partir de la gare. Elle est inaugurée le, parÉmile Loubet, Président de la République.
Elle dispose désormais d'une façade sur la place Diderot (actuelleplace Louis-Armand) et d'unetour horloge haute de67 mètres, recouverte d'un dôme en zinc. Chaque face du fût, de section carrée, est large de8,5 mètres ; le cube de l'horloge mesure dix mètres de côté. On monte au sommet par un escalier de quatre cents marches. L'horloge monumentale est de Paul Garnier avec quatre cadrans de6,4 mètres de diamètre et une surface de 140 m2 de vitraux. Les chiffres romains en laiton, sont peints à la main et mesurent un mètre de haut. Les aiguilles sont en aluminium ; la grande pèse 38 kg et mesure quatre mètres tandis que la petite pèse 26 kg et mesure2,8 mètres. Les cadrans furent éclairés depuis l'intérieur par250 becs à pétrole, jusqu'en 1929. Ils furent remplacés par un éclairage électrique, modernisé en 2005 par l'entrepriseBodet[15].
Arrêtée à la suite de la tempête du, cette horloge a été remise en marche le (avec son mécanisme d'origine, modernisé par un système de motorisation et de synchronisation sur le signal horaire transmis par l'émetteur d'Allouis deFrance Inter engrandes ondes). Cette tour horloge fut donc restaurée par deux fois : en 1948, puis en 2005[16].
Les voyageurs de 1900 découvrent aussi lapremière ligne du métro parisien, qui dessert la gare.
Les treize voies de la gare mises en service en 1900 correspondaient aux actuelles voies « à lettre ».
L’augmentation constante du trafic, de 3 360 000 voyageurs en 1899 à 11 036 000 en 1924, rend insuffisante la gare de 1900 avec ses 13 voies à quai. C’est pourquoi la compagnie du PLM avait projeté, dès avant laPremière Guerre mondiale, la création de 15 voies supplémentaires. Ces 28 voies auraient été placées à l’intérieur d’une gare agrandie au nord-est comportant une façade allongée face auboulevard Diderot.

Le coût de l’opération, notamment l’importance des acquisitions foncières nécessaires dans l’îlot Chalon, a amené la Compagnie à réduire ce programme à huit voies supplémentaires (actuelles voies à chiffres, de 5 à 19), dont sept affectées uniquement au départ des trains de grandes lignes, aménagées de 1925 à 1927 à la place des bâtiments desmessageries et du tri postal, reconstruits à l’angle des rues de Rambouillet et du Charolais où étaient auparavant implantés les ateliers d’entretien du matériel. Ces réaménagements ont été permis par le déplacement des opérations de réparation et de maintenance du matériel àVilleneuve-Saint-Georges et àNevers.
Ces travaux se sont accompagnés de la construction d’un hall face à ces huit voies, d’un passage pour les voyageurs de l’entrée sur le boulevard Diderot jusqu'à ce hall (actuelle galerie desfresques) à la place des services des bagages et de l’allongement de l’ensemble des quais à 300 mètres[17]
Le bâtiment évolue peu jusqu'auxannées 1960, décennie au cours de laquelle est construite laligne A du nouveauréseau express régional d'Île-de-France. La façade côté rue de Bercy et la halle Bercy sont détruites ; une gare de banlieue (aujourd'hui gare duRER D) et, en dessous, la gare duRER A (inaugurée en) sont creusées.

En 1981, la gare accueille les premiersTGV qui parcourent laLGV Sud-Est entreParis etLyon. L'arrivée de la grande vitesse implique des installations spéciales et la construction de cinq nouvelles voies.
L'ensemble des façades et toitures du bâtiment principal ainsi que lasalle des fresques font l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[18].

Le, unaccident dans la gare souterraine de banlieue provoque la mort de56 personnes et en blesse55 autres. Un train en provenance deMelun se retrouve en dérive à la suite d'un désarmement involontaire de sesfreins, erreur qui n'est constatée par le conducteur qu'à quelques kilomètres de Paris-Lyon. Après une série d'erreurs du conducteur et des aiguilleurs, il heurte à pleine vitesse un autre train prêt à partir, stationné dans la gare souterraine. Le bilan est encore aggravé par le fait que la gare de banlieue est alors construite encul-de-sac.
À la suite de cet accident, et en raison de la saturation duRER A, la décision est prise en 1989 d'interconnecter leRER D, qui s'arrête alors àChâtelet - Les Halles, avec les trains de banlieue de Paris-Lyon. Cette opération permet de supprimer le dangereux cul-de-sac en construisant deux tunnels entre la gare souterraine de banlieue et Châtelet - Les Halles. L'interconnexion est inaugurée en 1995, entraînant l'intégration des services pourMelun,Corbeil-Essonnes etMalesherbes auRER D.
Les derniers travaux amènent laligne 14, à conduite automatique, sous la rue de Bercy, au pied de la maison de laRATP. Cette ligne, ouverte en 1998, permet depuis 2003 un transit rapide entre la gare de Lyon et lagare Saint-Lazare.
Depuis, de nouveaux travaux d'agrandissement sont en cours de réalisation. Ceux-ci consistent à dégager les espaces afin de mieux accueillir les90 millions de passagers annuels, et surtout de faire face à l'augmentation du nombre de voyageurs d'ici 2020. La SNCF prévoit en effet une augmentation de 30 % du nombre de voyageurs d'ici là, en particulier à la suite de la mise en service, à la fin de 2011, de laLGV Rhin-Rhône, qui amènera en gare quinze TGV quotidiens supplémentaires[19].

La création d'une nouvelleverrière de plus de 4 400 m2 est également prévue, afin d'abriter commerces et services. Ces adaptations devraient permettre d'accueillir quarante-cinq millions de voyageurs annuels à cet horizon, soit dix millions de plus qu'en 2010[20]. Ces travaux ont pour conséquence le report des trainsTéoz de laligne Paris - Clermont-Ferrand engare de Bercy jusqu'en, et la mise en place d'un filtrage d'accès pour la partie est des quais grandes lignes (voies numérotées) jusqu'en, afin de mieux gérer les flux[21],[22].
Depuis le dimanche, tous lesTGV Lyria, qui relient Paris à laSuisse (dont une partie via le sud de l'Alsace), partent de la gare de Lyon et non plus de lagare de l'Est.
Pendant le week-end des 18 et, la gestion des circulations de la gare, ainsi que celle de Paris-Bercy, bascule de deux postes d'aiguillages électromécaniques vers unposte d'aiguillage informatique, télécommandé par une « tour de contrôle ferroviaire » située àVigneux-sur-Seine[23],[24]. Durant cette opération de basculement, aucun train ne dessert ni Paris-Bercy ni Paris-Gare-de-Lyon. Les trains sont donc supprimés, ou dirigés vers d'autres gares parisiennes et franciliennes (à l'exception de ceux duRER A)[23].
De 2015 à 2024 selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[25].
| Année | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voyageurs | 111 506 043 | 111 664 289 | 113 962 625 | 111 226 947 | 112 644 337 | 55 824 824 | 84 120 158 | 102 024 783 | 110 498 896 | 113 224 230 |
| Voyageurs et non voyageurs | 138 936 295 | 138 682 324 | 141 761 340 | 137 769 853 | 140 121 852 | 67 873 723 | 105 005 290 | 129 335 965 | 140 547 621 | 144 574 465 |
Dans la gare SNCF, en haut des colonnes, figurent les blasons des villes desservies. Dans la salle des guichets, lagrande fresque (en fait, des toiles marouflées sur les murs) deJean-Baptiste Olive, peintre provençal, s'étale sur une centaine de mètres parallèlement aux voies à lettres, montrant, de façon continue, les principales destinations accessibles en train à partir de la gare, jusqu'à laCôte d'Azur et la ville deMenton[26],[27].
Au premier étage, par le grand escalier, se trouve le restaurant mythiquestyle Second Empire,Le Train bleu, ainsi que son barLe Big Ben. Il fait l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques depuis le[18], ce qui fait de la gare de Paris-Lyonla seule gare (aveccelle de Belfort) en activité de France à faire l'objet d'une telle protection, même si en l'occurrence elle ne concerne pas la partie dévolue à la fonction ferroviaire proprement dite.
Gare origine de nombreux TGV parcourant laligne à grande vitesse Sud-Est et ses prolongements (LGV Rhône-Alpes,LGV Méditerranée etLGV Rhin-Rhône), elle est, par le nombre de voyageurs, l'une des premières gares de la SNCF, et la première pour le trafic grandes lignes.
Son trafic TGV annuel était de29 millions de voyageurs en 2006,29,4 millions de voyageurs en 2007 et30,9 millions de voyageurs en 2008. Le trafic RER annuel était de35,3 millions de voyageurs entrants en 2013 selon la RATP et le trafic Transilien de 109 950 voyageurs par jour la même année[28].
En 2018, selon les estimations de la SNCF (grandes lignes et RER D), la fréquentation annuelle est de 109 939 569 voyageurs[3].
En 2018 également, selon les estimations de la RATP (RER A), la fréquentation annuelle est de 38 223 812 voyageurs[29].

La gare est exploitée parSNCF Gares & Connexions, branche de la SNCF dont fait partie l'« Établissement Exploitation Voyageurs de Paris-Gare-de-Lyon », au sein de la régionSNCF de « Paris Sud-Est »[Passage à actualiser], cet établissement gérant également lagare de Paris-Bercy-Bourgogne-Pays d'Auvergne.
Les voies de la gare de surface sont divisées en deux zones. Les douze voies A à N (plus de B, ni de F) étaient symbolisées par la couleur bleu et les dix voies 5 à 23 (nombres impairs uniquement) étaient représentées par la couleur jaune jusqu'en. Depuis cette date, la plateforme bleue devient le « hall 1 » et la plateforme jaune devient le « hall 2 ». Ces deux parties de la gare ne sont pas alignées ; le voyageur au départ peut dès son arrivée à la gare connaître le groupe de voies duquel son train partira et ainsi éviter les grands mouvements de foule. Le « hall 3 », ancienne salle Méditerranée, qui relie la gare grandes lignes à la gare souterraine, est situé en dessous de façon perpendiculaire aux voies du « hall 1 » (anciennement « voies bleues ») et donne accès au début des voies du « hall 2 » (anciennement « voies jaunes »).
Depuis, la gare est équipée d'une nouvelle signalétique, également déployée dans les nouvelles gares de laligne à grande vitesse Rhin-Rhône.
Les dessertes assurées au départ de la gare de Lyon concernent :
La gare de Lyon est desservie par deux lignes du réseauRER (A et D), dans une gare souterraine située sous la rue de Bercy, contre la gare principale.
La gare souterraine comprend deux niveaux superposés, leRER D se trouvant au-dessus duRER A. LeRER A dessert notammentLa Défense et les villes nouvelles deMarne-la-Vallée etCergy-Pontoise. Un très large quai central est encadré des deux voies. C'est la station la plus fréquentée de la ligne[34]. LeRER D permet d'atteindre directement lagare du Nord et dessert notamment leStade de France au nord et les villes nouvelles d'Évry et deSénart au sud ; la station comporte quatre voies encadrant deux quais centraux (voies 1, 2, 3 et 4, les trains étant parfois déportés sur une voie diteGL, « Grandes lignes »). Une des voies fut le site de l'accident du.
La gare de Lyon est desservie à raison (par sens) :
La gare est en correspondance avec la station de métroGare de Lyon de laligne 1 et deligne 14. La station de la ligne 1 est située sous leboulevard Diderot au nord-est, à l'opposé de la ligne 14 et de la gare souterraine (RATP etSNCF) située sous larue de Bercy au sud-ouest. Par ailleurs, la station de métroQuai de la Rapée (ligne 5), situéeplace Mazas, au bord de la Seine, à600 mètres environ, est accessible en sortant de la gare et en empruntant la voie publique.
On peut également accéder à pied à lagare d'Austerlitz (dix minutes de marche) en empruntant, au sud-ouest de la gare de Lyon, larue Van-Gogh, puis lepont Charles-de-Gaulle.
La gare est desservie par les lignes24,29,57,61,63,72,77,87 et91 duréseau de bus RATP. Enfin, la nuit, elle est desservie par les lignesN01,N02,N11,N16,N31,N32,N33,N34,N35,N130,N131,N132,N133,N134,N137 etN139 du réseau de busNoctilien.

Dans son romanLes Thibault,Roger Martin du Gard y situe la dernière rencontre entre Jenny et Jacques qui va mourir pendant la guerre de 1914-1918. Le campanile de la gare est souvent évoqué comme par exemple dans le roman deLéo MaletCasse-pipe à la Nation de 1957 :
« Le beffroi dresse sa silhouette, dominant le paysage de son horloge monumentale, laquelle semble faire en permanence les gros yeux aux retardataires. »
La gare a servi de cadre pour de nombreux films, dont :
| Ville | Pays | Période | ||
|---|---|---|---|---|
| Barcelone-Sants[37] | Espagne | depuis le | ||
| gare de Séoul[38] | Corée du Sud | depuis | ||
| Téhéran(en)[39] | Iran | depuis le | ||

Le, unjumelage est conclu entre Paris-Gare-de-Lyon et lagare de Barcelone-Sants. Selon laSNCF, cet accord permettrait de« réfléchir conjointement à des problématiques communes, rechercher des solutions, faire connaître le savoir-faire de chaque pays, bénéficier de l’expérience de chacun et développer les compétences culturelles des agents[40] ». Le, Paris-Gare-de-Lyon conclut aussi un accord de jumelage avec lagare de Séoul. Une cérémonie en l'honneur de cet accord, avec inauguration de plaques, est organisée le dans la gare de Séoul, en présence de sonchef de gare, Han Byung-keun, de la cheffe de Paris-Gare-de-Lyon, Valérie Bonnard, et de responsables deKorail, de la SNCF et de l’ambassade de France en Corée du Sud. Cette coopération permet aussi d'entretenir des programmes d’échanges de personnels[41].
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