Pour les articles homonymes, voirMonteil.
Cet article est uneébauche concernant un militairefrançais.
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Parfait-Louis Monteil, né le àParis et mort le àHerblay, est un officier français, colonisateur de l'Afrique occidentale à la fin duXIXe siècle.
Bachelier ès-sciences en 1873, il est admis à l'École militaire de Saint-Cyr en1874[2]. Il en sort en1876 et il choisit l'arme de l'infanterie de Marine. Il est affecté en qualité desous-lieutenant au1er régiment en garnison àCherbourg. Sur sa demande il est envoyé au Sénégal en 1877. Le il est nommé lieutenant. Il est affecté à la direction politique des affaires au Sénégal Il est fait capitaine etchevalier de la légion d'honneur.
En 1890-1892, il dirigea une expédition qui reliaSaint-Louis auSénégal, àTripoli, enLibye[3],[4]. Le commandant Monteil s'embarqua àBordeaux le, il partit de Saint-Louis le suivant. Il remonta le Sénégal, puis il gagna, par terre, le Niger, àBamako. Sur le fleuve il alla jusqu'àSégou, puisOuagadougou. Il gagne ensuiteDori,Say, Il a alors accompli la première partie de sa mission. La seconde partie le mena d'abord àSokoto, puis il gagna ensuiteKano où il arrive le. Il arrive finalement à Tripoli, 27 mois après son départ.
Une blessure grave, reçue au cours de la guerre contreSamory Touré, mit fin à sa carrière militaire.
Un article publié en 1949 dans laRevue Défense nationale a retracé son aventure africaine.
Nationalisteantidreyfusard, Monteil est membre de laLigue de la patrie française et dirige laLigue des intérêts de la défense nationale. Il rencontre toutefois peu de succès en politique, échouant auxlégislatives de 1898 puis à laprésidentielle de 1899.
Les papiers personnels du Colonel Parfait-Louis Monteil sont conservés auxArchives nationales sous la cote 66AP :Inventaire du fonds 66AP.
ÀNiamey, capital du Niger, un monument lui rendait hommage.
Le, dans une démarche decritique de l'héritage colonial, le gouvernement nigérien remplace son visage par une plaque à l'effigie deThomas Sankara, ancien président burkinabé et fervent défenseur dupanafricanisme[5].
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