Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Paramount Pictures

34° 05′ 07″ N, 118° 19′ 08″ O
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisParamount Players)
Page d’aide sur les redirections

« Paramount » redirige ici. Pour les autres significations, voirParamount (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecParamount Global.

Paramount Pictures
logo de Paramount Pictures
Logo de Paramount Pictures.
illustration de Paramount Pictures
L'entrée deParamount Studios dans le quartierhollywoodien deLos Angeles enCalifornie.

CréationFamous Players -1913
Jesse L. LaskyFeature Play Company -1914
Paramount Pictures -1916
FondateursAdolph Zukor
Jesse L. Lasky
Personnages clésCecil B. DeMille

Gloria Swanson

SloganIf it's a Paramount Picture, it's the best show in town[Note 1]
Siège social5555 Melrose Avenue,Paramount Studios,Hollywood,Californie
Drapeau des États-Unis États-Unis
DirectionAdolph Zukor (1916 - 1935)
John E. Otterson (1935 - 1936)
Barney Balaban (1936 - 1966)
Charles Bluhdorn (1966 - 1969)
Stanley R. Jaffe (1969 - 1971)
Frank Yablans (1971 - 1974)
David V. Picker (1974 - 1976)
Michael Eisner (1976 - 1984)
Frank Mancuso Sr. (1984 - 1991)
Brandon Tartikoff (1991 - 1992)
Sherry Lansing (1992 - 2005)
Brad Grey (2005 - 2017)
Jim Gianopulos (2017 - présent)
ActionnairesParamount Skydance Corporation
ActivitéCinéma
ProduitsFilmVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mèreParamount Global
FilialesParamount Players
Paramount Animation
Site webwww.paramount.com

Chiffre d'affairesen augmentation 1,2 milliard$ (2011)[1]
Résultat neten augmentation 300 millions$ (2011)
modifier -modifier le code -voir Wikidata 

Paramount Pictures Corporation, plus connue sous le nom deParamount Pictures, est une des plus grandes sociétés américaines deproductioncinématographique.Paramount Pictures est issue de la fusion en1916 de laFamous Players, créée en1913 parAdolph Zukor et de laJesse L. LaskyFeature Play Company, qui absorbent laParamount Pictures Corporation, une petite société fondée en1914. C'est le plus ancienstudio de cinémaaméricain encore en activité. la Filiale duconglomératParamount Global, son siège social se situe surMelrose Avenue àHollywood, enCalifornie, au sein deParamount Studios. Le plus grand succès du studio est le filmTitanic deJames Cameron qui a récolté 2,2 milliards de dollars au box-office mondial.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Naissance du Studio

[modifier |modifier le code]

Paramount Pictures voit le jour en1913 avec la création de la sociétéFamous Players Film Company parAdolph Zukor. Cependant, c'est en1916 que laParamount est officiellement créée avec la fusion de la société de Zukor avec celle deJesse L. Lasky, laJesse L. LaskyFeature Play Company.

Famous Players

[modifier |modifier le code]

En1913,Adolph Zukor, un ancienfourreur[2],[3] d'originehongroise[4],[5] qui s'est lancé dans le divertissement avec desNickelodéons[6], se lance dans le cinéma. Alors associé avecMarcus Loew[7], le futur fondateur de laMetro-Goldwyn-Mayer, Zukor songe à mettre sur pied des films plus longs que ceux réalisés à cette époque[8],[9] et qui sont arbitrairement limités à une ou deuxbobines par laMotion Picture Patents Company, le consortium contrôlant l'industrie naissante du cinéma[10].

Distribution d'un premier long métrage
[modifier |modifier le code]
Edwin S. Porter, futurréalisateur en chef de laFamous Players, informaAdolph Zukor de la fabrication d'un film français en quatre bobines.

Lors d'une conversation, Adolph Zukor apprend d'Edwin S. Porter queLouis Mercanton, unréalisateurfrançais veut réaliser un film en quatre bobines mais, que faute d'argent, le projet est sur le point d'être retardé[11]. Zukor voit alors en cette situation l'opportunité d'assouvir son obsession delong métrage et prend contact avec l'agent américain de Mercaton[11]. Après négociation[11] et la vente de ses parts de la société de Loew[12], Zukor acquiert les droits de distribution du film pour lesÉtats-Unis pour quarante mille dollars et avance l'argent nécessaire pour la reprise du tournage[13]. Le film terminé, se pose le problème de le diffuser. Adolph Zukor entre en contact avecDaniel Frohman, un producteur et propriétaire de théâtres deBroadway[14],[15] afin de lui proposer d'organiser une projection deLa Reine Élisabeth avecSarah Bernhardt en vedette. Projeté auLyceum Theatre le 12 juillet 1912[16], le film rencontre un grand succès[17],[18] et marque un tournant pour les comédiens de l'époque. AvantLa Reine Élisabeth, il était indigne pour eux de jouer dans un film, le cinéma étant considéré comme la distraction des incultes[14] et voué à disparaître[19]. La présence de Sarah Bernhardt dans un film change la mentalité des comédiens qui estiment désormais qu'un tel choix n'est finalement pas déshonorant[14].

Le revirement d'opinion vis-à-vis du cinéma, et son bénéfice de soixante mille dollars lors de la revente de ses droits[16], alimentent un peu plus l'ambition d'Adolph Zukor : faire des films avec de grands acteurs jouant leurs meilleurs rôles théâtraux, comme l'a déjà fait laComédie-Française[14]. C'est ainsi que Zukor donne naissance au studioFamous Players ayant pour devise :Famous Players in Famous Plays (« Comédiens connus dans des pièces connues »)[14]. Son équipe est alors composée de Edwin S. Porter en tant que réalisateur en chef et responsable de laphotographie,Al Lichtman qui est chargé de vendre le filmLa Reine Élisabeth à travers le pays,B. P. Schulberg qui est le responsable de la publicité et Albert Kaufman[Note 2] qui prend la fonction dedirecteur général[14].

Premières productions et premières vedettes
[modifier |modifier le code]
Mary Pickford, la première vedette de laFamous Players.

Pour lancer sa nouvelle société, Adolph Zukor décide de faire des versions filmées de deux succès théâtraux :Le Comte de Monte-Cristo etLe Prisonnier de Zenda[20]. Un budget de cinquante mille dollars est mis à disposition de Edwin S. Porter etHugh Ford pour faireLe Prisonnier de Zenda, ce qui représente presque quatre fois le budget d'un film de cette époque[14],[21]. Suivent alors plusieurs productions qui mettent en avant des vedettes de la scène telle queLillie Langtry ouMinnie Maddern Fiske. Après ses premiers succès, Adolph Zukor oriente ses choix d'acteurs vers de plus jeunes. Il lance alors la carrière cinématographique deJohn Barrymore, un talent de Broadway de 31 ans, dans le filmAn American Citizen deJ. Searle Dawley[14],[22]. Dans cette optique de rajeunir le casting de ses films, Zukor engage une jeune actrice de vingt ans et déjà reconnu dans le métier :Mary Pickford. Le premier film de Pickord pour laFamous Players in Famous Plays estUn bon petit diable mais Zukor, estimant le résultat peu convaincant, choisit de le sortir après les trois films suivants de l'actrice (In the Bishop's Carriage,Caprice etHearts Adrift)[14]. Malgré cette manœuvre, les premiers films de Mary Pickford sont des déceptions aubox-office. C'est finalement avec le film suivant,Tess au pays des tempêtes, que Pickford devient la star de Zukor[23],[24]. Le studio, qui s'appelle désormaisFamous Players, compte dans ses rangs un vivier de talents avecMarguerite Clark,Pauline Frederick,Marie Doro,Harold Lockwood ou encoreJack Pickford (le frère de Mary)[24].

Jesse L. LaskyFeature Play Company

[modifier |modifier le code]
Jesse L. Lasky, l'un des pionniers du divertissement aux États-Unis.

Jesse L. Lasky, un ancien joueur decornet à pistons, se lance dans le spectacle en devenant producteur demusic-halls. Ses prospections à travers le pays lui font découvrir des futurs stars telles queRuth Saint Denis ouAl Jolson[25]. Cependant il fait faillite après avoir lancé uncabaret inspiré de celui desFolies Bergère[26]. En 1912, son parcours le mène finalement à produire uneopérette écrite parCecil B. DeMille[25],[27]. Ceci marque le début de leur collaboration. La réussite d'Adolph Zukor avecLa Reine Élisabeth la même année, donne une nouvelle perspective à Lasky avec la possibilité de faire des films aussi longs que despièces[25].

En1913, Jesse L. Lasky est convaincu parSamuel Goldwyn[Note 3], sonbeau-frère[25],[28], de se consacrer complètement à une carrière dans le cinéma[29],[30]. C'est ainsi que Jesse L. Lasky et Cecil B. DeMille, après une hasardeuse rencontre, proposent àDustin Farnum d'être la tête d'affiche d'un film qui durerait plus d'une heure[25]. Le film en question serait une adaptation d'une pièce à succès d'inspiration « westernienne » de1905[31],The Squaw Man[32],[33],[34] écrite parEdwin Milton Royle dont Lasky a obtenu les droits d'adaptation pour le cinéma pour quinze mille dollars[30],[35]. C'est ainsi qu'est créé laJesse L. Lasky Feature Play Company avec Lasky en tant queprésident, DeMille commedirecteur général et Samuel Goldwyn, qui a investi vingt mille dollars dans lecapital de la nouvelle société, devientadministrateur général[25].

Le premier long métrage hollywoodien
[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Le Mari de l'Indienne.
affiche promotionnelle pour le filmLe Mari de l'Indienne.

Dustin Farnum accepte la proposition de Lasky et DeMille mais refuse de prendre 25 % des parts de la société préférant la somme fixe de cinq mille dollars[35],[36]. Le tournage du film est d'abord envisagé dans leNew Jersey mais l'endroit semble peu approprié pour un film decow-boys et d'indiens[37]. Finalement, tandis que Jesse L. Lasky et Samuel Goldwyn restent àNew York, Cecil B. DeMille part avec son équipe pourFlagstaff, enArizona. À leur arrivée ils sont alors pris par unetempête de neige poussant l'équipe à continuer son chemin versHollywood[36],[37], bourgade accueillant déjà le réalisateurD. W. Griffith[38]. C'est ainsi que le, DeMille loue unegrange (connue aujourd'hui sous le nom deLasky-DeMille Barn), au coin des ruesSelma etVine, aménagée en studio par laBurns and Revier Studio and Laboratory pour 250 $ par mois[39],[40] (75 $ selon une autre source[37]). Le débute le tournage de ce qui sera le premier long métrage hollywoodien[37],[39],[40]. Pendant le tournage, Lasky arrive de New York pour observer le travail qui est fait. Les comptes rendus qu'il fait à Goldwyn sont si enthousiastes que celui-ci fait en sorte d'obtenir une avance de soixante mille dollars (quarante mille dollars selon une autre source[32]) sur les futurs droits de diffusions[41].

Le Mari de l'Indienne, finalement réalisé en 18 jours et principalement parOscar Apfel du fait de l'inexpérience cinématographique de DeMille[37], sort en1914. C'est un franc succès, qui rapporte dix fois plus que son coût de production[35]. Cette réussite permet à la compagnie de lancer de nouvelles productions après l'agrandissement du studio. Un agrandissement qui permet de faire plusieurs films simultanément[41]. À la suite du succès du film, Jesse L. Lasky reçoit de nombreux messages de félicitations dont un provenant d'Adolph Zukor[35],[42]. Lasky invite alors Zukor à déjeuner, une rencontre qui marque le début d'une longue amitié[42].

Le cinéma comme un art
[modifier |modifier le code]
Cecil B. DeMille en 1914, travaillant à un scénario devant l'affichedu Mari de l'Indienne.

AprèsLe Mari de l'Indienne, la compagnie enchaîne les productions. Oscar Apfel réalise huit des dix films suivants, soit un toutes les trois-quatre semaines, tandis que Cecil B. DeMille en réalise deux[41]. Avec ses deux réalisations, DeMille explore une voie plus artistique qu'à l'accoutumée. En effet, avec sondirecteur de la photographie, il joue avec les nuances de la lumière afin de donner un ton plus dramatique aux films[41]. Quand Samuel Goldwyn voit pour la première fois le résultat de ce travail inédit, il se plaint à DeMille qu'il ne pourra jamais vendre un film aussi sombre. Cecil B. DeMille rétorque : « Dites-leur que c'est un éclairage à laRembrandt »[41],[43]. Goldwyn vend finalement les droits plus chers pour « extra artistique »[41],[43].

Pour satisfaire les demandes, trois nouveaux réalisateurs sont engagés :George Melford,Frederick A. Thomson etJames Neill[41].Wilfred Buckland, célèbre àBroadway pour son travail sur les pièces deDavid Belasco, est engagé commedirecteur artistique. Cette nouveauté dans le cinéma deviendra indispensable à tous les studios par la suite. Avec son équipe, il introduit notamment l'éclairage artificiel dans une industrie qui était dépendante de la lumière du soleil[41]. Le frère de Cecil B. DeMille,William C. de Mille, est engagé comme conseillerscénaristique après avoir accepté un essai de trois mois. D'abord réticent à quitter le monde du théâtre, il fera finalement une carrière hollywoodienne de 41 ans[41].

Après la constitution de son équipe technique, laJesse L. LaskyFeature Company peut compter sur le travail rigoureux de Cecil B. DeMille. En effet, il enchaîne les succès commeThe Virginian avec Dustin Farnum,L'Appel du Nord avecRobert Edeson,La Fille du Far West avecMabel Van Buren,L'Oie sauvage avecIna Claire,Une famille de Virginie (adaptation de la pièce de William C. de Mille dont les rôles étaient initialement tenus parMary Pickford et Cecil B. DeMille à New York) avecBlanche Sweet,L'Arabe avecEdgar Selwyn ainsi queCarmen etMaria Rosa avecGeraldine Farrar. Mais c'est avecForfaiture, avecFannie Ward etSessue Hayakawa, la première starjaponaise de Hollywood, que le potentiel artistique de DeMille est mis le plus en avant[41].

À la même période, laFamous Players et laJesse L. LaskyFeature Play Company sont à peu près équivalentes du point de vue de la qualité et de la rentabilité.

Fusion des deux studios

[modifier |modifier le code]
W. W. Hodkinson créa la société de distributionParamount Pictures Corporation. Il est surnommé « l'homme qui inventa Hollywood ».

Le,W. W. Hodkinson créé unesociété de distribution du nom deParamount Pictures Corporation[44],[45],[46]. Son idée est de démarcher des producteurs afin de leur proposer une méthode de distribution nationale qu'il gèrera pour eux[47]. C'est ainsi que laParamount Pictures Corporation entre en affaire avec les sociétés d'Adolph Zukor et de Jesse L. Lasky[44],[48] qui s'engagent respectivement à fournir 52 et 30 films[49]. L'accord stipule que laParamount touchera 35 %[44],[47],[50] des recettes et qu'elle donnera systématiquement aux studios de production une avance de 35 000 $ pour chaque film[44],[47],[49]. Persuadé par la future réussite de ce nouveau système de distribution, tout en étant méfiant par rapport au pouvoir que pourra avoir Hodkinson sur sa société, Zukor parvient à acheter 10 % des parts de laParamount Pictures Corporation[48].

Le nouveau projet de Zukor est de développer son studio afin d'assurer lui-même la production et la distribution de ses propres films mais cette ambition est freinée en1915 quand unincendie ravage ses studios de New York avec tous ses équipements[48],[51],[52]. Adolph Zukor achète aussitôt une école d'équitation sur la56e rue afin de la transformer en un nouveau studio[48] pour ainsi reprendre ses activités qui sont partagées entre New York et Hollywood.

Guidé par son désir de vouloir tout contrôler, Adolph Zukor commence alors sa manœuvre afin de prendre le contrôle de laParamount Pictures Corporation en faisant nommer à sa tête un distributeur de films duMaine,Hiram Abrams[53]. Hodkinson, n'étant plus l'homme fort de sa propre société, cède alors ses parts[48] et quitte la société en[54].

Photo prise le jour de la fusion en 1916. De gauche à droite :Jesse L. Lasky,Adolph Zukor,Samuel Goldwyn,Cecil B. DeMille et Albert Kaufman.

En parallèle, durant l'été1916, après plusieurs mois de négociations[55] et malgré une légère divergence d'opinion entre Zukor et Lasky (Zukor met l'accent sur les vedettes qui jouent dans ses films car il pense que le public se déplace pour eux alors que pour Lasky, c'est le scénario qui est le plus important[56]), Adolph Zukor convainc Jesse L. Lasky, Samuel Goldwyn et Cecil B. DeMille à s'unir enfusionnant laJesse L. LaskyFeature Company avec laFamous Players[48],[56]. La fusion se fait de manière équitable, chacun obtenant une part égale de la nouvelle société. LaFamous Players-Lasky Corporation est née, Adolph Zukor prenant le fauteuil de président, Jesse L. Lasky celui de vice-président, Samuel Goldwyn endossant le rôle dedirecteur de production et Cecil B. DeMille celui de directeur artistique[48],[56].

En septembre de cette année, à la suite d'une incompatibilité d'humeur et d'une divergence d'opinion, Adolph Zukor lance un ultimatum à Jesse Lasky afin de se séparer de Samuel Goldwyn. C'est ainsi que les parts de ce dernier sont rachetées neuf cent mille dollars[54]. Dans la foulée, avec le soutien d'Otto Kahn, un « mécène » deWall Street, Zukor réussit à convaincre les anciens associés de Hodkinson à vendre leurs parts de la société de distribution à laFamous Players-Lasky[46],[54].

1916 - 1925

[modifier |modifier le code]

Une méthode qui fait ses preuves

[modifier |modifier le code]

Les débuts de laFamous Players-Lasky se font à plein régime. Entre1916 et1921, la société réussit à sortir entre deux et trois nouveaux films par semaine[57]. Avec une telle exposition,Adolph Zukor décide d'utiliser l'appellationParamount, un nom plus facile à retenir, pour la promotion des films de la compagnie. De ce nom découle le nouveau slogan du studio, le plus familier dans le monde du cinéma à ce moment-là :« Si c'est un filmParamount, c'est un spectacle sans rival »[57].

Mary Pickford est plus que jamais la grande vedette de laParamount.

Les films de laParamount de cette période peuvent être dissociés en deux filmographies distinctes. En effet, pour préserver l'ego deJesse L. Lasky et Zukor, les productions de lacôte Ouest sont précédées par « Jesse L. Lasky présente » tandis que celles de lacôte est le sont par « Adolph Zukor présente ». Contrairement à ce qu'indiquent ces « présentations », les productions sont en fait gérées par Lasky avec le concours deHugh Ford (superviseur des studios de la côte Est) etHector Turnbull (superviseur des studios hollywoodien)[57].

LaParamount, malgré son grand nombre de vedettes, ne peut se passer des services de la « Petite fiancée de l'Amérique »,Mary Pickford. En effet Jesse L. Lasky, pour assurer la prospérité du studio, a mis au point une méthode pour que tous leurs films, les bons comme les mauvais, soient exploitables dans un maximum desalles. Cette méthode, appelée leblock booking, oblige les propriétaires de cinéma, qui veulent les films de Pickford à tout prix, à acheter les droits de tous les films du label sans les avoir vus[46],[57],[58]. Profitant de cette notoriété, l'actrice obtient sans difficulté une revalorisation salariale ; de cinq cents dollars par semaine à ses débuts à laFamous Players[59], elle passe à dix mille dollars hebdomadaire plus 50 % des bénéfices de ses films[57],[60],[61]. À ces sommes s'ajoute également une prime de trois cent mille dollars à la signature du contrat. Le montant total garanti à Pickford s'élève finalement à 1 040 000 $, faisant d'elle l'actrice la mieux payée[60].

En parallèle à son marché local, laParamount conclut des accords à l'étranger. Elle signe notamment un contrat d'exclusivité pour l'exploitation de ses films sur le territoirefrançais avecGaumont le[62]. S'ensuit le la création d'une filière àParis, laSA Paramount, dont l'objectif est de réaliser des films avec des cinéastes et acteurs français[63],[64].

Les premiers concurrents

[modifier |modifier le code]
Plan poitrine d'un homme au chapeau rond, petite moustache noire, en costume élimé qui regarde de côté d'un air rieur
Pour contrer laParamount, laFirst National Pictures engageCharlie Chaplin (ici enCharlot) à prix d'or.

Pour contrer laParamount,H. E. Aitken, qui a fait fortune grâce àNaissance d'une nation deD. W. Griffith, créé laTriangle Pictures avec des producteurs tels que Griffith,Thomas H. Ince ouMack Sennett. C'est finalement vain après l'obtention des signatures des trois producteurs-réalisateurs par Adolph Zukor[57]. Grâce à l'engagement de ces réalisateurs, laParamount « récupère » leurs principales stars[61] :Douglas Fairbanks,Lillian etDorothy Gish arrivent par l'intermédiaire de Griffith,William S. Hart,Charles Ray etDorothy Dalton arrivent grâce à Ince tandis que Sennett amène dans son sillageFatty Arbuckle. Ses acteurs à la notoriété avérée sont mis à disposition de la compagnie filialeArtcraft Pictures, qui a été créée en 1916 pour gérer les films de Mary Pickford, qui soumet des prix plus élevés aux propriétaires de cinéma[57],[65]. Le système deblock booking et le développement d'Artcraft permet à laParamount « d'écraser » toute concurrence. Pour contrer la réussite de laParamount, des exploitants de cinémas emmenés parJames Dixon Williams etThomas L. Tally, des propriétaires de circuits de salles, décident de se lancer dans la production de leurs propres films.First National Pictures est créée et devient la plus grande rivale de la société de Zukor et Lasky[57],[66]. Le premier coup de force de laFirst National est de faire signer un contrat de 1 075 000 $ àCharlie Chaplin (du jamais vu à l'époque)[66],[67], qui a un succès comparable à celui de Mary Pickford. À cela s'ajoute l'arrêt de diffusion des filmsParamount dans les salles détenus par laFirst National[57],[68]. La nouvelle compagnie ne s'arrête pas là et tente de donner le coup de grâce à laParamount en faisant une offre mirobolante de 1 100 000 $ à Mary Pickford, qu'elle accepte[57],[62],[66],[69].

LaParamount évolue

[modifier |modifier le code]
Le studio d'Astoria, aujourd'hui connu sous le nom deKaufman Astoria Studios[70].

Adolph Zukor riposte en prenant laFirst National à son propre jeu. Après un emprunt établit chezKuhn, Loeb & Company et une entrée enbourse[71], il dépense plusieurs millions de dollars pour l'acquisition ou la construction de salles à travers tout le pays[68],[72],[73],[74] (notamment les sallesRivoli etRialto surBroadway). Dès1924, l'évolution du circuit de distribution de laParamount devient même mondial avec l'ouverture duParamount de Paris, duPlaza et du Carlton àLondres et d'autres àVienne et ailleurs[74],[75]. En1920, les productions de la côte Est de laFamous Players-Lasky (qui est toujours le nom officiel de la société de production) emménage dans un studio nouvellement construit àAstoria et la compagnie acquiert un studio àIslington, unborough duGrand Londres[74]. Avec des points d'ancrages àParis,Berlin ouBombay, la compagnie accentue son impact et diversifie ses productions dans le monde entier[74],[75].

En1919, une seconde compagnie filiale voit le jour avecRealart. Alors qu'Artcraft rassemble les productions de « luxe » de laParamount,Realart se distingue en étant productrice de films à très bas budget. Le prix peu élevé de cette branchePoverty Row permet ainsi de vendre plus de films aux exploitants de salles[76]. La même année, Adolph Zukor persuadeWilliam Randolph Hearst de faire distribuer les films de sa sociétéCosmopolitan Productions par laParamount. Cette collaboration permet surtout à Zukor de faire une fortepublicité par le biais de la grande chaîne de journaux de Hearst[76].

Une compagnie au sommet

[modifier |modifier le code]
Rudolph Valentino, sous contrat avec laParamount, est l'une des grandes stars du cinéma.

Sans arrêt à la recherche d'histoires ou de pièces à adapter, Jesse L. Lasky parvient à acheter les droits cinématographiques de dix pièces deJ. M. Barrie contre 100 000 $ ainsi que 50 % des bénéfices sur les futurs films[76]. La première pièce de Barrie adaptée estL'Admirable Crichton, réalisé parCecil B. DeMille qui enchaîne les succès jusqu'à son premier film à grand spectacle,Les Dix Commandements en1923. Cette même année 1923, sort égalementLa Caravane vers l'Ouest deJames Cruze, le premierwestern épique qui consacre ce genre comme l'un des plus importants de l'industrie cinématographique.

Dans cette période faste, laParamount compte dans ses rangs les grandes stars d'alors notammentGloria Swanson,Rudolph Valentino ou encorePola Negri fraîchement arrivée d'Allemagne[76]. Ce vivier de talents sera, au fil des années, grossi par les signatures à laParamount deFredric March,Claudette Colbert,Maurice Chevalier,Miriam Hopkins,Kay Francis,Walter Huston,Jeanette MacDonald,Helen Morgan,Charles Ruggles,Ruth Chatterton,Jeanne Eagels,Jack Oakie,Carole Lombard et lesMarx Brothers. L'immense succès populaire deGloria Swanson fera la renommée du studio Paramount.

LaParamount dans la tourmente

[modifier |modifier le code]
La carrière deFatty Arbuckle prend fin prématurément après une accusation de meurtre.

Au début desannées 1920, plusieurs affaires noircissent le tableau de laParamount. En, l'actriceVirginia Rappe meurt quatre jours après une fête organisée parFatty Arbuckle, comédien vedette du studio. Celui-ci est alors accusé de viol et de meurtre par empoisonnement mais est finalement acquitté après deux procès qui ont défrayé la chronique pendant plusieurs mois. Cette histoire marque la fin de sa carrière[77],[78]. Comme Arbuckle,Mary Miles Minter est soupçonné, en, d'avoir tuéWilliam Desmond Taylor, un réalisateur également sous contrat avec laParamount. Cette affaire ne sera finalement jamais élucidée[77],[79]. Au même moment,Wallace Reid qui est vu comme le « spécimen idéal de l'américain sain », avoue qu'il est dépendant de ladrogue. S'ensuit peu de temps après, sa mort parsurdose[77],[80].

Toutes ces affaires cumulées provoquent un tollé général. Les organisations religieuses, relayées par la presse, en profitent pour dénoncer l'immoralité du cinéma. Un conseil d'auto-censure, mené parWilliam Hays, est ainsi mis en place pour contrôler le contenu des films. En débouchera finalement lecode Hays qui entrera en vigueur en1934[77],[81]. Cette surveillance incessante fait du tort à Cecil B. DeMille qui ne peut plus montrer à l'écran ce qu'il fait de mieux : la description dupéché. Il quitte finalement laParamount en1924 après une dispute avec Adolph Zukor et Sidney Kent, le responsable des ventes[77].

Au milieu des années 1920, le bénéfice annuel de la société atteint plus de cinq millions de dollars soit deux fois plus que laFox, trois fois plus queUniversal Pictures et cinq fois plus que laWarner Bros.[77]. Mais laMetro-Goldwyn-Mayer, créée en 1924 par l'ami et ancien associé de Zukor,Marcus Loew, égale les chiffres de laParamount. Contrairement aux sociétésTriangle Pictures etFirst National, laMGM sera, à long terme, l'une des grandes rivales de laParamount[77].

1926 - 1935

[modifier |modifier le code]

Un réseau de salles de grande envergure

[modifier |modifier le code]
LeParamount Building surTimes Square ouvrit ses portes en 1926.

Pour maintenir laParamount au sommet de la hiérarchie des sociétés de production, Adolph Zukor concentre son énergie à l'acquisition de nouvelles salles. Beaucoup de ses achats sont alors payés avec desactions de la société, ce que Zukor regrettera plus tard[82]. Après son association avec le réseau de salles deChicagoBalaban & Katz, laParamount créé laPublix Theatres[82],[83]. La filiale, dont Sam Katz a pris la direction[83],[84], compte près de 2 000 salles[82] dont un luxueux cinéma surTimes Square qui se transforme engratte-ciel en 1926, leParamount Building[82],[85]. L'importance de laPublix Theaters devient si importante que la société change officiellement de nom pour devenir en 1930 laParamount-Publix[82],[84]. Cependant c'est auWarners' Theater, un peu plus haut surBroadway, qu'une révolution technique va secouer l'industrie cinématographique.

Arrivée du cinéma sonore

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Cinéma sonore.

Le sort auWarners' Theater le filmDon Juan avecJohn Barrymore[86],[87]. Ce film, qui est accompagné de musique et d'effets sonore grâce à unebande son synchronisée, marque l'arrivée du son dans le cinéma grâce au procédéVitaphone[88]. Cependant la vraie révolution a lieu le[89] avec la sortie du premier film avec des séquences chantées,Le Chanteur de jazz[86],[90]. Après le succès technique de laWarner Bros. avec le son sur disque, laFox lance le son sur pellicule avec le procédéMovietone[91]. LaParamount, quant à elle, décide d'utiliser lePhotophone de laRCA pour ajouter du son et de la musique à son succèsLes Ailes[86] (film qui remportera le premierOscar du meilleur film[92]). En1928, laParamount continue sur sa lancée en ajoutant une bande sonore à une douzaine de ses films muets et en retournant des scènes parlées pour trois autres films :Les Mendiants de la vie qui est le premier film parlant du studio,Varsity etL'Ange impur[82]. C'est finalement le[93] que sortInterference, le premier film complètement parlant de la compagnie[82]. À partir de1929 toutes les productions de laParamount, mis à part quelques films muets dans lesquels du son est ajouté, sont des films parlants[82].

L'entrée du studio de Hollywood surMarathon Street.

Pour faire face à cette évolution du cinéma et remplacer le vieux studio de la rueVine, Jesse L. Lasky supervise la construction d'un nouveau studio à Hollywood, dont le coût atteint un million de dollars[82]. Mais avant que ne soit tourné le premier film parlant dans ces nouveaux locaux, le bâtiment équipé de quatre plateaux insonorisés est détruit par un incendie. Le studio d'Astoria, qui avait été fermé peu de temps avant, est rénové d'urgence afin d'assurer le tournage des nouveaux films[94].

Tandis que la plupart des vedettes du studio réussissent le passage du cinéma muet au parlant (Gary Cooper,William Powell,Harold Lloyd,Clara Bow,Richard Dix,Charles 'Buddy' Rogers,Clive Brook,George Bancroft,Richard Arlen ouW. C. Fields), d'autres voient leur carrière s'achever prématurément commePola Negri ouEmil Jannings[95] qui ont de fortsaccents germaniques. En1930,Josef von Sternberg part pourBerlin tournerL'Ange bleu. Le film est un succès et révèleMarlène Dietrich qui signe alors un contrat avec laParamount[96]. L'année suivante, le studio accueille encore de nouvelles stars avecTallulah Bankhead etMae West, faisant de laParamount « le palais des reines de l'écran »[95].

En, Jesse L. Lasky se rend en France pour faire la promotion destalkies enEurope. Il en profite alors pour que la filiale française,SA Paramount, puisse exploiter les brevets de laWestern Electric et ainsi faire des films parlants. La société achète un studio désaffecté àJoinville-le-Pont et fait construire sur deuxhectares six plateaux équipés du matériel sonore nécessaire à la fabrication de films. Des productions à versions multiples[Note 4] sont donc réalisés sous le giron de laParamount[97].

Les conséquences de la Grande Dépression

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Grande Dépression.

Le cinéma parlant permet à l'industrie cinématographique de ne pas trop souffrir duKrach de 1929 mais la donne change en 1932 avec laGrande Dépression. Cette année-là, les grands studios voient leurs pertes prendre une dimension catastrophique : pertes de 1 497 439 $ pourUniversal Pictures, 10 695 503 $ pour laRKO Pictures, 14 095 054 $ pour laWarner Bros. et 16 964 498 $ pour la20th Century Fox. LaParamount qui avait fait unbénéfice de 18 381 178 $ en 1930[84], enregistre un déficit de 15 857 544 $ en 1932[98] (21 000 000 $ selon Adolph Zukor[99]). Ce déficit est la conséquence de l'achat des salles avec des titres de la société dont le remboursement était planifié à des dates postérieur à l'effondrement du marché[98],[99].

Malgré cette crise économique, le studio vit une année 1932 artistiquement réussite.Cecil B. DeMille, de retour après six années en tant queproducteurindépendant, réaliseLe Signe de la croix,Ernst Lubitsch signe entre autresHaute Pègre et le duoJosef von Sternberg-Marlène Dietrich gratifie le studio deShanghaï Express. Pendant que des acteurs émergent en cette période trouble commeBing Crosby etCary Grant, des centaines d'employés sontlicenciés tandis que les autres subissent une baisse desalaire[98]. À New York, des changements sont également effectués avec l'éviction de Jesse L. Lasky avant la mise enliquidation de la société en 1933[98].

LaParamount-Publix émerge de la faillite en 1935 et est restructurée[100]. La compagnie change de nom pour devenir laParamount Pictures Inc.[101] et c'est John Otterson, un financier, qui en est nommé président.Emanuel Cohen, l'ancien assistant de Lasky, devient directeur du studio tandis qu'Adolph Zukor devient le président duconseil d'administration[98],[100].

1936 - 1957

[modifier |modifier le code]

Un retour aux affaires difficile

[modifier |modifier le code]
Au milieu des années 1930,Bing Crosby etMae West sont deux des principaux atouts de laParamount.

Après la mise en place duNew Deal par le PrésidentRoosevelt, en 1933, l'industrie cinématographique reprend sa marche en avant vers1936. C'est ainsi que laParamount, principalement grâce aux films deCecil B. DeMille,Bing Crosby etMae West, annonce un bénéfice de trois millions de dollars sur sa première année d'activité « d'après faillite »[102]. Une année après sa prise de fonction à la tête de la société, John Otterson cède sa place au cofondateur de la chaîne de sallesBalaban & Katz,Barney Balaban[100],[102],[103].

Malgré une stabilité retrouvé, laParamount est confronté à unerécession économique en 1938. Les bénéfices de la société descendent sous la barre des trois millions de dollars alors que les coûts de productions augmentent de plus en plus mais il y a également une nouvelle concurrence avec l'émergence du marché de laradiodiffusion[104]. Au même moment legouvernement américain poursuit en justice lesmajors (Paramount,Metro-Goldwyn-Mayer,20th Century Fox,RKO Pictures etWarner Bros.) car il considère que ces sociétés, possédant chacune leur structure de production et de diffusion, ne respectent pas leSherman Antitrust Act[104] (voirUnited States v. Paramount Pictures, Inc.).

Les difficultés semblent ne faire que commencer pour le studio avec l'arrivée de latélévision pour des retransmissions expérimentales dans plusieurs villes américaines[104],[105]. Mais laParamount devient finalement la première compagnie hollywoodienne à s'investir dans le développement de l'industrie télévisuelle avec l'acquisition d'une station d'émission àChicago par Balaban[106] et le début de la fabrication detéléfilms[104].

La réussite avec la guerre en toile de fond

[modifier |modifier le code]

En 1939, laSeconde Guerre mondiale éclate et engendre par conséquent la perte du marchéeuropéen et de son nombre de salles deux fois plus élevés qu'aux États-Unis[107]. En 1940, Martin Dies, un membre de laChambre des représentants des États-Unis et président de laHouse Un-American Activities Committee (« Commission de la Chambre sur les activités non américaines »), accuse Hollywood de soutenir lecommunisme. S'ensuit alors pendant près de dix ans, notamment lors duMaccarthysme, une « croisade anti-communiste » qui engendre l'élaboration d'uneliste noire et l'arrestation de nombreux employés des studios[107],[108]. Malgré cette turbulence à Hollywood, les studios gagnent beaucoup d'argent. Le public, cherchant à se divertir pendant la guerre, prennent d'assaut les salles de cinéma. C'est ainsi que laParamount finit l'année 1939 avec un bénéfice de treize millions de dollars, chiffre qui monte à quinze millions en 1945. En 1946, contrairement aux attentes, les bénéfices atteignent 39 millions de dollars soit le plus gros gains d'argent enregistré par un studio en une seule année[107]. Les concurrents de laParamount ne sont pas en reste avec 22 millions de dollars pour laFox, 19 millions pour laWarner et 18 millions pour laMGM alors que les exploitants de salles annoncent que lepop-corn vendu a rapporté près de dix millions de dollars[107]. Paradoxalement cette réussite n'est pas due à un nombre plus élevé de films, bien au contraire. Alors qu'en 1936 laParamount avait proposé 71 films, elle n'en sort « que » 19 en 1946 avec comme nouvelle devise « moins mais meilleurs »[107].

Cecil B. DeMille etGloria Swanson, ancienne star ducinéma muet et découverte par DeMille, jouant dansBoulevard du crépuscule deBilly Wilder en 1950.

Dans lesannées 1930, laParamount sortait des films de divertissements qui n'était pas considérés comme des grands films. C'est finalement en1945 que la société voit un de ses films remporté l'Oscar du meilleur film avecLa Route semée d'étoiles deLeo McCarey[92], 16 ans aprèsLes Ailes. Ce film, récompensé par plusieurs autres récompenses et qui réalise un bon résultat aubox-office (six millions de dollars récolté enAmérique du Nord[109]), marque le début d'une période artistiquement réussi pour laParamount. L'année suivante c'estBilly Wilder avecLe Poison qui est consacré meilleur film et de1949 à1956 la liste des nominations s'allonge encore avecL'Héritière,Boulevard du crépuscule avec un retour fulgurant deGloria Swanson,Sous le plus grand chapiteau du monde (lauréat en1953),Vacances romaines,L'Homme des vallées perdues,Une fille de la province,La Rose tatouée et la deuxième versiondes Dix Commandements[92],[110].

Parallèlement, les studios produisent de 1927 à 1957 lesParamount News,actualités cinématographiques[111]. Leno 37 desParamount News est d'ailleurs nommé auxOscars pour lemeilleur court métrage documentaire, lors de la19e cérémonie des Oscars.

Production de dessins animés

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Famous Studios.

Depuis le début des années 1930, laParamount distribue lesdessins animés produits parFleischer Studios. C'est à cette société, fondée parDave etMax Fleischer en1921, que l'on doit la création de plusieurs personnages à succès, commeBetty Boop etPopeye. Alors en plein succès avec Betty Boop, le studio éprouve des difficultés après l'entrée en vigueur ducode Hays qui oblige le studio à édulcorer les aventures de lapin-up. Pour la rendre moins sexy, on rallonge alors la jupe de Betty Boop et on refroidit son tempérament[112]. Ces changements imposés engendrent une baisse de popularité des productions de la société ; celle-ci retrouve finalement de l'entrain grâce à Popeye, personnage créé parElzie Crisler Segar. Au milieu des années 1930, le succès du marin est tel qu'il devient plus populaire queMickey Mouse[113].

En1939, la société des frères Fleischer évolue en sortant son premier long métrage animé,Les Voyages de Gulliver. Malgré le succès du film, leFleischer Studios commence à rencontrer des problèmes financiers à la suite d'un déménagement àMiami Beach et d'un accroissement des effectifs. C'est ainsi que le studio des frères Fleischer devient dépendant de laParamount qui lui octroie des prêts ou des avances afin de poursuivre la production de ses dessins animés[114].

Finalement, laParamount prend le contrôle duFleischer Studios le, qui sort son deuxième long métrage,Douce et Criquet s'aimaient d'amour tendre en fin d'année. À la suite de différents conflits qui opposent Dave et Max Fleischer[115], ainsi qu'à l'échec commercial deDouce et Criquet, laParamount décide de se séparer des frères Fleischer[114]. La société est alors renommée enFamous Studios et sera active jusqu'en 1967.

LaParamount doit céder ses salles de cinéma

[modifier |modifier le code]

Après plus de dix ans de menace, en 1948, le gouvernement des États-Unis juge coupable les « majors » d'aller à l'encontre de la loi anti-trust. Les sociétés sont condamnées à se séparer des salles leur appartenant pour ainsi redevenir de « simples » compagnies de production et de distribution[110]. LaParamount est la première à signer un « décret de consentement » qui stipule qu'elle accepte de céder ses salles[116]. Son circuit de salles doit être pris en charge par une structure indépendante, laUnited Paramount Theatres (UPT), qui devra réduire d'un tiers le nombre de salles tous les ans pendant trois années[116]. LaParamount conserve malgré tout dans son giron ses salles étrangères ainsi que laFamous Players[110],[117], sa chaîne de cinémascanadienne montée en 1920[118]. Les conséquences sont immédiates, les bénéfices de laParamount passant de vingt millions de dollars en 1949 à six millions en 1950[110].Leonard Goldenson, président d'UPT qui cherche à se diversifier, approche en 1951 le président de la jeune chaîne de télévisionAmerican Broadcasting Company alors en difficulté financièrement et lui propose qu'UPT achète ABC[119]. En 1953, laFederal Communications Commission autorise la fusion entreUnited Paramount Theatres etAmerican Broadcasting Company[120] qui se rebaptiseAmerican Broadcasting-Paramount Theatres.

LeVistaVision en réponse auCinemaScope

[modifier |modifier le code]
Lecinéma en relief est l'une des voies envisagées pour contrer l'émergence de la télévision.

Au début desannées 1950, latélévision pique la vedette à la radio et devient la première rivale du cinéma. Pour dépasser cette concurrence les studios mettent au point la fabrication de films entrois dimensions[110],[121]. Cependant, cette nouvelle manière de voir les films ne tarde pas à lasser le public. C'est alors que sont présentés des films enCinérama qui font sensations dans les grandes villes[122]. Ce procédé, qui consiste à projeter par trois appareils différents des images qui sont ensuite juxtaposés[123], ne peut finalement se généraliser à cause de son coût trop élevé[110].

La télévision détrône peu à peu le cinéma.

La grande innovation intervient en1953 avec le lancement par la20th Century Fox duCinemaScope[110],[123] dont le principe est d'anamorphoser l'image sur un écran plus large[124]. LeCinemaScope est alors adopté par toutes les compagnies sauf laParamount qui propose peu de temps après leVistaVision. Ce procédé propose une image moins grande que leCinemaScope mais de meilleure qualité[110] avec un défilement horizontal dufilm négatif35 mm au lieu d'une image anamorphosée[125]. LeVistaVision est alors perçu comme une amélioration de la diffusion sur écran large et est associé auson stéréophonique, comme l'est leCinemaScope[110]. Malgré cette avancée, la télévision se démocratise avec plus de quarante millions de postes à travers tout le pays en 1957, détrônant le cinéma dans le cœur du public[110].

1958 - 1984

[modifier |modifier le code]

Achat par laGulf and Western Industries

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Gulf+Western.

En 1958, laParamount annonce un bénéfice de 12 500 000 $[126], son plus gros depuis 1949, supérieur à celui de tous ses concurrents et annonciateur d'un redressement après une douzaine d'années délicates. Ce bon résultat est surtout dû à l'augmentation du prix du billet d'entrée qu'à l'augmentation de la fréquentation qui est en baisse constante depuis l'arrivée de la télévision[126]. La même année, la compagnie vend les droits de diffusion télévisuels de ses films antérieurs à 1948 à laMusic Corporation of America (qui prendra ensuite possession d'Universal Pictures en 1962) pour une somme de cinquante millions de dollars. Cette transaction a pour effet de faire grimper considérablement les actionsParamount[127]. Le, c'est laNational Broadcasting Company qui récupère les droits de ce même catalogue pour soixante millions de dollars[128]. Cette même année, Adolph Zukor devient président honoraire du studio, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1976 à l'âge de 103 ans.

En 1965, une crise interne atteint la société. Des hommes d'affaires de tous horizons font pression auprès de la direction de laParamount pour prendre possession de la société mais c'est finalement laGulf and Western Industries, sous la direction deCharles Bluhdorn, qui réussit à s'emparer de la compagnie en achetant chaque action 83 $ (quasiment dix dollars de plus que sur le marché à ce moment-là)[126]. Le, laParamount devient la premièremajor à être détenu par unconglomérat[126],[129]. Bluhdorn quitte la présidence de laParamount en 1969 et nomme successivement quatre personnes pour le remplacer[130] :Stanley R. Jaffe de 1969[130] à 1971[131],Frank Yablans de 1971[132],[133] à 1974[134],David V. Picker de 1974 à 1976 etMichael Eisner en 1976[135] qui restera jusqu'en 1984[136].

Barry Diller, ici en 2009, prend le contrôle de la production de laParamount en 1974.

Gulf+Western, propriétaire de compagniesfinancières,industrielles etminières, crée un groupe appeléLeisure Time. Cette filiale est alors composée de laParamount, de lamaison d'éditionSimon & Schuster et duMadison Square Garden et représente 14 % de la société de Bluhdorn[126]. Grâce à une augmentation de la fréquentation des cinémas après 25 ans de baisse, laParamount devient une source de revenus importante pour son actionnaire. En effet, le nombre de billets atteint 954 millions en 1972 après être passé de quatre milliards en 1942 à 820 millions en 1971[130].

En 1974, Charles Bluhdorn donne la direction duconseil d'administration àBarry Diller[130] qui devient l'un des principaux décisionnaires du studio et qui permet la production de plusieurs succès commeLa Fièvre du samedi soir,Grease ou encoreLes Aventuriers de l'arche perdue etLe Flic de Beverly Hills. En, Charles Bludhorn meurt d'une crise cardiaque et est remplacé par Martin S. Davis à la tête deGulf & Western[137]. S'ensuit une réorganisation de la direction qui pousse à la démission Barry Diller et Michael Eisner en 1984[138]. C'est ainsi qu'Arthur Barron devient président duGulf & Western Entertainment and Communications Group (nouveau nom duLeisure Time)[130] et que la présidence de laParamount est laissée àFrank Mancuso Sr.[130],[139].

Un sursaut économique

[modifier |modifier le code]

Alors qu'à ses débuts elle avait été un fléau pour les studios de cinéma et leurs résultats du box-office, la télévision est la principale responsable de la reprise économique de laParamount. En effet, la compagnie se met à beaucoup produire pour la télévision[130] tout en fournissant ses films sortis après 1950[140].

En1970,Paramount etUniversal s'associent pour mettre en place unréseau de distribution international (hors des États-Unis et du Canada pour respecter la loi anti-Trust) commun aux deux compagnies :Cinema International Corporation (CIC)[141]. En1981, la CIC s'agrandit avec l'intégration de la MGM qui vient de racheterUnited Artists. C'est ainsi que la distribution des films des majors américaines en dehors du territoire n'est plus assurée que par la seule et unique CIC qui est alors renomméeUnited International Pictures[141].

Vue aérienne du studio qui devient le dernier à être localisé àHollywood après la délocalisation de laColumbia Pictures àBurbank.

Après lesannées 1960 qui ont vu laParamount avoir du mal à émerger financièrement (de tous ses films, seulDrôle de couple avait réussi à atteindre les vingt millions de dollars aubox-office américain)[141], lesannées 1970 lui permettent de renflouer ses caisses. En effet se sont pas moins de quinze films qui dépassent les vingt millions de dollars dontGrease qui atteint même 96 millions[141]. AvecGrease (film) en locomotive, l'année1978 se termine avec un gain total de 290 millions de dollars rien que sur le territoire américain, du jamais vu à l'époque[141]. En1979, laParamount établit un nouveau record avec des recettes mondiales atteignant 551 millions de dollars[141].

En 1973, laParamount devient le dernier studio à être localisé dansHollywood même après le départ de laColumbia Pictures àBurbank[142], où est déjà installée laWarner Bros. depuis 1929[143]. Dès lors, le studio devient une réelle attraction qui attire un grand nombre de visiteurs pour lesquels il symbolise le cinéma hollywoodien.

Fin de l'« usine à rêve » et naissance du Nouvel Hollywood

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Nouvel Hollywood.
À la fin des années 1950,Jerry Lewis (à droite, avecDean Martin) est l'une des rares grandes vedettes de laParamount.

Le surnom d'« usine à rêve » donné à l'industrie hollywoodienne convient de moins en moins au fil du temps. Contrairement au passé, les films qui sortent des différents studios manquent cruellement d'identité ; il n'est plus possible d'identifier le créateur d'un film en regardant simplement sonaffiche[141]. En 1958, laParamount, qui était réputée pour sa pléiade de stars, perd de sa superbe avec comme seule vraie vedette le comiqueJerry Lewis. Le studio commence également à tourner moins de films, préférant les acheter à des studios indépendants. De ce changement de stratégie en résulte une décennie relativement pauvre en films de qualités ; des films distribués par laParamount dans les années 1960, on retient essentiellementPsychose d'Alfred Hitchcock ouDiamants sur canapé deBlake Edwards[141]. À côté de cela les coûts de production s'envolent. C'est ainsi que 86 millions de dollars sont investis pour faire cinq films (La Kermesse de l'Ouest deJoshua Logan,Waterloo deSerge Bondartchouk,Traître sur commande deMartin Ritt,Catch 22 deMike Nichols etDarling Lili de Blake Edwards) qui n'en rapporteront que 33 millions sur le marché nord-américain[144].

Cependant, ces pertes sont équilibrées par le succès d'une série de films qui sortent à partir de1968. En plus de films dits « alimentaires » (autrement dit, pour faire de l'argent sans trop investir), laParamount enchaine de nouveau les succès avecDrôle de couple deGene Saks et avecJack Lemmon,Roméo et Juliette deFranco Zeffirelli,Goodbye Columbus deLarry Peerce,Cent dollars pour un shérif deHenry Hathaway et avecJohn Wayne,Love Story (cinquante millions de dollars au box-office) deArthur Hiller et avec le duoAli MacGraw-Ryan O'Neal ou encoreRosemary's Baby deRoman Polanski[144].

Dans les années 1970,Roman Polanski (ici en 2007) est, avecFrancis Ford Coppola, l'un des réalisateurs les plus emblématiques de laParamount.

C'est avec l'émergence duNouvel Hollywood, que laParamount obtient de nouvelles lettres de noblesse. En effet plusieurs réalisateurs prometteurs, notamment Roman Polanski etFrancis Ford Coppola, réalisent sous la houlette du studio de grands succès qui deviendront pour certainscultes. En1972, sortLe Parrain de Francis Ford Coppola, qui, en plus du record de recettes avec ses 86 millions de dollars aubox-office[144], permet au studio de remporter l'Oscar du meilleur film qui lui échappe depuis une vingtaine d'années[92].

En1975, laParamount obtient le nombre record de 39 nominations, réparties dans quasiment toutes les catégories, à la cérémonie desOscars. Sur ce total, elle reçoit trois nominations pour celui du meilleur film avecChinatown de Roman Polanski,Conversation secrète etLe Parrain 2 du seul Francis Ford Coppola. Ce dernier film devient par la même occasion la premièresuite à remporter la récompense suprême[144]. Il s'ensuit une ribambelle de films qui séduisent autant lacritique que le public commeNashville deRobert Altman,Le Jour du fléau deJohn Schlesinger,Les Trois Jours du condor deSydney Pollack,Les Moissons du ciel deTerrence Malick,La Petite etAtlantic City deLouis Malle,Le ciel peut attendre deWarren Beatty etBuck Henry,Y a-t-il un pilote dans l'avion ? desZAZ,Des gens comme les autres deRobert Redford,Reds de Warren Beatty,Tendres Passions deJames L. Brooks ou encoreUn fauteuil pour deux deJohn Landis. Mais c'est finalement avecLes Aventuriers de l'arche perdue deSteven Spielberg et ses deux cents millions de dollars de recettes mondiales que laParamount revient au sommet de la hiérarchie hollywoodienne[144].

1984 - 2005

[modifier |modifier le code]

Production deblockbusters

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Blockbuster.
Dans les années 1980,Jerry Bruckheimer est, avec son associéDon Simpson, responsable de nombreux succès pour laParamount.

Depuis le début desannées 1980, l'industrie du cinéma hollywoodien se résume quasiment au seul motblockbusters. Ce sont des productions à très gros budget qui, par leurscastings, leurseffets spéciaux et leurs campagnes publicitaires, attirent l'attention des médias et du public ; les premiers du genre sont réalisés dans lesannées 1950 et1960 (notammentLes Dix Commandements deCecil B. DeMille pour laParamount,Ben-Hur deWilliam Wyler pour laMetro-Goldwyn-Mayer ou en encoreCléopâtre deJoseph L. Mankiewicz pour la20th Century Fox)[145]. Même si les studios ne produisent pas exclusivement ce genre de films, le cinéma dit « d'auteurs » est mis en marge car il ne rapporte pas autant d'argent[146].

En1978, laParamount est le studio qui possède le plus de parts de marché avec 24 %[147]. Au fil des ans, ses parts diminuent pour tomber à 14 % en1983 puis à 10 % en1985, loin derrière les 18 % du leaderWarner Bros.[147]. LaParamount entre alors dans le système de films à gros budget, commeLes Aventuriers de l'arche perdue, produit à hauteur de vingt millions de dollars et qui en rapporte dix fois plus[144], qui engendrent de grosses rentrées d'argent et qui permettent de compenser les pertes des autres films du studio sortis dans la même période. C'est ainsi que la part de marché de laParamount remonte à 20 % en1987[148]. Le studio se fait alors spécialiste des « films pop-corn » avec notamment ceux montés par le duo de producteursDon Simpson-Jerry Bruckheimer. Plusieurs succès dubox-office des années 1980 et1990 portent leur signatures dontFlashdance,Le Flic de Beverly Hills etsa suite ou encoreTop Gun.

James Cameron est l'auteur du plus grand succès commercial de laParamount avecTitanic.

En dépit de ses grosses productions, les résultats de laParamount sont plus que moyens en1990[149]. Cette année-là, le studio sort plusieursblockbusters avec entre autresÀ la poursuite d'Octobre rouge avecAlec Baldwin etSean Connery,48 Heures de plus, la suite de48 Heures avecEddie Murphy etNick Nolte etLe Parrain 3 deFrancis Ford Coppola et avecAl Pacino. Cependant, ce n'est qu'avec un seul film qu'elle ne doit son salut :Ghost. Avec 217 millions de recettes nationales, le film, dont la vedette est tenu parPatrick Swayze, sauve laParamount d'une année catastrophique[149].

Cette politique de films à gros budget permet à un film de plus de deux cents millions de dollars de budget, coproduit parParamount,20th Century Fox etLightstorm Entertainment, de devenir le plus grand succès commercial du cinéma.Titanic, qui a été écrit, produit et réalisé parJames Cameron, a rapporté plus de 1,8 milliard de dollars dans le monde entier[150] et a également établit le record de nombre d'entrées avec plus de 128 millions aux États-Unis un an après sa sortie[Note 5],[151]. L'apothéose de ce succès public est l'obtention de onzeOscars, dont celui dumeilleur film[92].

LaParamount intègreViacom

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Viacom.

En 1985,Gulf+Western effectue un changement majeur de ses activités en se positionnant encore plus dans le secteur desloisirs et celui de la communication[139]. Dans cette optique, le conglomérat se sépare de sa division consommateur et produits industriels ainsi que sa division électronique grand public pour un montant qui lui rapporte un milliard de dollars[139]. En 1989, après la vente de sa filialeThe Associates,Gulf+Western est renommée enParamount Communication, du nom de sa principale filiale[139]. Sure de sa force,Paramount Communication propose en uneoffre publique d'achat surTime Inc. pour faire échouer l'union entre cette dernière et laWarner Bros.. C'est finalement la justice qui bloque cette tentative d'OPA représentant une valeur de 10,7 milliards de dollars[139].

Après avoir fini première quant aux parts de marché dans la distribution en 1986 et 1987 et grâce aux bons résultats deParamount Home Video etParamount TV, la trésorerie de laParamount est au beau fixe au début desannées 1990[139].Frank Mancuso Sr. est remplacé en 1991 parBrandon Tartikoff, un ancien cadre de laNBC, laissant penser que laParamount envisage de se lancer dans l'acquisition ou la création d'unréseau de chaînes télévisées (ounetwork)[139]. L'année suivante,Paramount Communication met un pas de plus dans le loisir en achetantKings Entertainment Company et sesparcs d'attractions pour 400 millions de dollars[139]. La chaîne de parcs est alors rebaptisée enParamount Parks.

Le, laParamount est acquise parViacom, leconglomérat dirigée parSumner Redstone, pour 8,2 milliards de dollars[139]. Le mois suivant, Brandon Tartikoff démissionne de son poste pour des raisons personnelles[152] et est remplacé parSherry Lansing à la tête du studio[139].

Avec Sherry Lansing à sa tête de 1994 à 2004, le studio obtient de très grands succès commerciaux avecForrest Gump (le plus grand succès de 1994 avec plus de 329 millions de dollars de recette[153]),Mission impossible (plus de 180 millions de dollars en1996[154]) etMission impossible 2 (plus de 215 millions de dollars en 2000[155]), sans oublierTitanic et ses 600 millions de dollars de recette[156]. Parallèlement à ses résultats financiers, laParamount remporte un grand nombre de récompenses dont troisOscars du meilleur film pourForrest Gump,Braveheart etTitanic[92].

Après une première tentative avortée dans lesannées 1980 pour créer son proprenetwork[157], laParamount concrétise son projet en 1995 quandViacom s'associe à la sociétéChris-Craft pour fonderUnited Paramount Network[157]. Le nouveau réseau, lancé pratiquement au même moment queThe WB Television Network, est alors diffusé sur 80 % du territoire américain[157] et permettra dans un futur proche à ces diverses productions une nouvelle visibilité[158].

Exploitation vidéo des films

[modifier |modifier le code]

Avec la télévision, les studios ont déjà trouvé un moyen de rentabiliser un peu plus leurs productions mais à la fin desannées 1970, une nouvelle technologie permet aux majors de les exploiter encore plus longtemps malgré des réticences au début[159]. Après le lancement commercial dumagnétoscope parPhilips etSony à la fin desannées 1960, le marché de lacassette vidéo prend son envol avec les formatsBetamax deSony etVHS deJVC. Dans un premier temps destiné à l'enregistrement de programmes télévisés, la cassette vidéo permet ensuite aux studios de proposer leurs films pour un usage domestique via la vente ou la location. Parallèlement à cette deuxième vie donnée aux films sortis en salle, la vidéo permet également l'émergence de productions à bas budget qui sont distribués directement sous ce format.

Au milieu desannées 1990 apparaît leDVD, un nouveau support permettant un rendu technique plus poussé que la cassette vidéo. Le succès du DVD n'est pas seulement dû à la qualité de rendu des films mais également aux suppléments qui l'accompagnent comme lesbandes-annonces ou lesmaking of. En mars 1997,Warner Bros. est le premier studio à adopter officiellement le DVD en commercialisant sous ce format le filmTwister[160]. C'est ainsi que les autres compagnies entrent dans son sillage en annonçant un à un qu'ils feront de même. LaParamount en fait l'annonce en avril 1998[160].

Avec l'avènement de lahaute définition, deux nouveaux formats, ledisque Blu-ray et leHD DVD sont confrontés pour savoir lequel sera le successeur du DVD. Le, laParamount et trois autres studios (New Line Cinema,Universal Pictures etWarner Bros.) annoncent qu'ils soutiennent le HD DVD tout en ne mettant pas de côté leBlu-ray. C'est ainsi que laParamount décide de sortir ses films dans des versionsBlu-ray et HD DVD[161]. Finalement, laParamount etDreamWorks SKG annoncent en qu'ils abandonnent complètement leBlu-ray au profit du HD DVD[162]. Cette décision n'est pas suivie par les autres studios qui, un à un, adoptent définitivement leBlu-ray, précipitant peu à peu la mort du HD DVD. Face au lobbying grandissant en faveur duBlu-ray,Toshiba annonce officiellement l'abandon de son format HD DVD. Devant cette décision du constructeur japonais, laParamount devient le la dernièremajor à adopter leBlu-ray[163].

Le studio aujourd'hui

[modifier |modifier le code]

Une nouvelle ligne directive

[modifier |modifier le code]

En janvier 2005,Brad Grey, unagent artistique et producteur à la télévision (notamment de la sérieLes Soprano)[164], est nommé à la tête du studio à la place deSherry Lansing qui était en poste depuis douze ans[165]. L'une des préoccupations de Grey est de réduire les coûts en supprimant des postes et en diminuant le nombre de films produits annuellement[164]. Grey met également fin àUnited International Pictures, qui assurait la distribution des films du studio à l'étranger depuis 25 ans, pour laisser place à laParamount Pictures International[164].

Au cours de l'année 2005 survient également la scission deViacom en deux compagnies, un nouveauViacom etCBS Corporation, dont l'actionnaire majoritaire est toujoursSumner Redstone. Alors queCBS Corporation intègre, entre autres, certaines activités télévisuelles (dontUnited Paramount Network etParamount Television) et de l'édition, ainsi que lesparcs d'attractions (notammentParamount Parks)[166],Viacom récupère la branche cinéma du groupe dont fait partie laParamount Pictures. Le studio est alors un élément important dans l'équilibre financier du groupe, représentant entre un tiers et la moitié du chiffre d'affaires deViacom. Le studioDreamworks est cédé en 2008 et passe sous le contrôle duconglomérat indienReliance Anil Dhirubhai Ambani Group.

Paramount Vantage

[modifier |modifier le code]

La filialeParamount Classics est créée en1998. Elle est chargée de financer, d'acheter, dedistribuer et de commercialiser des films qui tendent plus vers lecinéma indépendant ou l'essai cinématographique. Cette politique permet au studio d'acheter et de distribuer sur le territoire nord-américain des films de tout horizons tels queComme un garçon,Baril de poudre,Train de vie,Virgin Suicides,Sunshine,Tu peux compter sur moi,Chère Martha,Bloody Sunday,La Maison de fous,The United States of Leland,Jeux d'enfants,Mean Creek,The Machinist,Hustle et Flow ou les filmsLa Fille sur le pont,L'Homme du train etConfidences trop intimes dePatrice Leconte[167].

En2006,Paramount Classics devientParamount Vantage. Sous ce nom, la société s'investit beaucoup plus dans la production des films en s'associant à d'autres sociétés indépendantes. Cependant elle continue la marche entreprise depuis 1998 en distribuant des films d'« art ». Dans ces coproductions, beaucoup sont des succès critiques commeBabel,Into the Wild,There Will Be Blood,Les Insurgés,Capitalism : A Love Story etNo Country for Old Men[168] qui remporte l'Oscar du meilleur film en2008[92].

Malgré ses succès critiques,Paramount Vantage ne parvient pas à obtenir debénéfices importants avec ses films, à l'exception deNo Country for Old Men. Ce manque de gain d'argent est surtout dû auxcampagnes publicitaires des films à potentiels qui ont été soit très pauvres soit trop excessives[169].

Entre accords et désaccords

[modifier |modifier le code]
Après quatorze années de collaboration,Tom Cruise est congédié par le studio.

Pour renforcer sa position dans la hiérarchie desmajors, laParamount privilégie davantage sa politique vers des accords commerciaux avec différents partenaires plutôt que de développements en interne. Dans cette optique, le, le studio rachèteDreamWorks SKG, la société créée parSteven Spielberg,Jeffrey Katzenberg etDavid Geffen, pour 1,6 milliard de dollars[170]. Après plus de trois ans de collaboration plus ou moins paisible, les deux sociétés décident de rompre l'accord qui les lie[171]. C'est ainsi queDreamWorks redevient indépendante en2008[172]. La même année, après quatorze années de collaboration, le studio met un terme à son association avec la société de production deTom Cruise etPaula Wagner,Cruise/Wagner Productions, à la suite des frasques médiatiques de l'acteur[173].

Le,MTV Films etNickelodeon Movies, alors sous l'égide deViacom, intègrent en tant que filiales laParamount[174]. Créées respectivement en1995 et en1996, ces deux sociétés permettent au studio de cibler un public plus jeune.MTV Films cible les adolescents avec des films commeBeavis et Butt-Head se font l'Amérique tandis queNickelodeon Movies vise les enfants avec des productions issus desprogrammes animés de la chaîne de télévisionNickelodeon commeLes Razmoket ouBob l'éponge. Ces changements permettent à laParamount d'élargir sa gamme de films.

En 2008, laParamount signe un contrat avecMarvel Studios afin d'exploiter la licenceIron Man. Les deux films sont des succès mais à la suite du rachat deMarvel Entertainment parThe Walt Disney Company, le, l'accord est rompu. LaParamount continuera, malgré tout, de distribuer les projets déjà lancé. Cependant,Disney annonce le payer 155 millions de dollars à laParamount pour récupérer les droits de commercialisation et de distribution deThe Avengers etIron Man 3[175]. Le,Disney achète à Paramount les droits sur toutes nouvelles productions cinématographiques d'Indiana Jones[176],[177].

L'ère du numérique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Cinéma numérique.

Lenumérique étant de plus en plus répandu pour la projection en salle ou la diffusion télévisuelle,Paramount s'associe en2003 avec laWalt Disney Pictures, la20th Century Fox,Sony Pictures Entertainment, laUniversal Pictures et laWarner Bros. pour fonder leDigital Cinema Initiatives[178]. L'organisation a notamment pour but d'établir unenorme pour la projection des films en salle[179].

En2005, selonScreen Digest, alors que 40 % des films distribués parDisney, la20th Century Fox et laWarner Bros. sont diffusés en numérique enAmérique du Nord, laParamount n'en a diffusé qu'un seul[180]. En2006, laParamount ne suit d'ailleurs pas la mouvance des autresmajors qui s'engagent à fournir les copies numériques de leurs films aux réseaux desalles de cinémas numériques se constituant[180]. Rentrant finalement dans le pas des autres grands studios, laParamount passe un accord avec leleader de la distribution de films numériques en Europe,Arts Alliance Media. LaParamount s'engage à fournir ses films en version numérique aux salles installés parArts Alliance Media dans différents pays d'Europe, dont laFrance, et qui sont conformes aux recommandations duDigital Cinema Initiatives[181].

En2009, laParamount met au point un type d'accord lui permettant de contribuer financièrement à la mise en place de l'équipement de projection numérique par lesexploitants de salles. L'accord, qui prend fin le (peu importe la date de signature du contrat), stipule que laParamount doit verser une somme d'argent aux exploitants chaque fois que ceux-ci diffusent un film du studio. C'est ainsi que pour la diffusion d'un film numérique dans les six mois qui suit sa date de sortie nationale, laParamount verse à chaque exploitant 725 dollars (ou 825 dollars si c'est unfilm en 3-D)[182]. En contrepartie, les exploitants doivent installer des équipements de projection numérique conformes aux recommandations duDigital Cinema Initiatives[182]. Les exploitants sont alors tenus d'avoir équipé au moins 50 % de leurs salles dans les six mois qui suivent la signature du contrat et 100 % après trois ans[182]. De plus, chaque établissement doit être équipé d'au moins un projecteur pour les films 3-D[182].

Le,Disney,Sony et Paramount signent un partenariat avec l'application MyLingo pour fournir un doublage en espagnol dans les salles de cinémas américaines[183],[184]

Organisation de la société

[modifier |modifier le code]

La Paramount est composée de divisions qui lui permettent de gérer ses différentes activités dans le domaine du divertissement[185].

Production cinématographique

[modifier |modifier le code]

Production de films d'animation

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Paramount Animation.

Paramount Animation est la division consacrée aux films d'animation.Inaugurée en 2015 avec la sortie deBob l'éponge, le film : Un héros sort de l'eau. Auparavant, les films d'animations du studio était directement produits via Paramount.

Les productions de cette division sont :

Production de films contemporains

[modifier |modifier le code]

Paramount Players est une division inaugurée en 2017 et centrée sur la production de films dit contemporains, principalement en collaboration avec d'autres filiales deViacom, le propriétaire du studio[185].

Les productions de cette division sont :

Édition de vidéos

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Paramount Home Entertainment.

Paramount Home Entertainment, créée en 1976[186], a pour mission de distribuer envidéo les films et lesémissions de télévision de laParamount Pictures. De même manière, elle gère également les films deDreamWorks SKG ainsi que les programmes de la majorité des autres filiales deViacom[185] tel que les réseauxMTV Networks ouBlack Entertainment Television. En plus de ces accords interne àViacom,Paramount Home Entertainment a des contrats de partenariat pour la distribution des programmes de laPublic Broadcasting Service[187] et ceux du groupeCBS Corporation, ainsi que des programmes sous la licenceHasbro[188].

Distribution

[modifier |modifier le code]

Paramount Pictures International est responsable dumarketing et de ladistribution des films du studio à travers le monde entier[185] ainsi que ceux produit parLucasfilm Ltd.,DreamWorks SKG,Marvel Studios,MTV Films etNickelodeon Movies[189].

Toutefois à la suite du rachat de Marvel et Lucasfilm parDisney, Paramount ne distribue plus ces productions à l'international.

Worldwide Television Distribution est chargé de la distribution des films et autres programmes du groupe à la télévision et notamment pour leschaînes à péage pratiquant lepay-per-view ou lavidéo à la demande[185].

Production télévisuelle

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Paramount Television.

Paramount Television est la filiale de production télévisuelle du studio.

Parmi les séries qui ont été produites par Paramount Television, on peut citerFrasier,Charmed,NCIS : Enquêtes spéciales,Dead Zone,Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire ou encore13 Reasons Why.

Production vidéoludique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Paramount Digital Entertainment.

Paramount Digital Entertainment développe et distribue ses propresjeux vidéo pour lesconsoles et lessmartphones. Les jeux sont, pour la plupart, des adaptations des succès de laParamount Pictures commeTop Gun,Grease ouStar Trek[190] dont la distribution est assurée sur les plateformes de téléchargement telle queiTunes.Paramount Digital Entertainment gère également le catalogue de films du studio qui sont disponibles sur ces mêmes plateformes[185].

Le restaurantBubba Gump Shrimp Company deLong Beach enCalifornie.

Gestion des licences

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Produit dérivé.

Paramount Licensing gère les différentes licences détenu par le studio qui sont issues de films à succès tels queLe Parrain ouGrease. La société a donc la mainmise sur toute une gamme deproduits dérivés allant desvêtements inspirés deFootloose, des publications papier sur le thème desGuerriers de la nuit ou de la chaîne derestaurants inspirée deForrest Gump,Bubba Gump Shrimp Company[185].

Gestion des studios

[modifier |modifier le code]

Paramount Studio Group gère un réseau d'infrastructures qui sont mises à disposition decinéastes indépendants ou d'autres studios de production pour laréalisation de films, depublicités ou deprogrammes pour la télévision. Le principal lieu de tournage est leParamount Studios situé sur Melrose Avenue. En plus de posséder desdécors à taille réelle, le complexe abrite tout ce qui est nécessaire pour lapostproduction ainsi que dessalles de projection de dernière génération[185].

Données économiques

[modifier |modifier le code]
Part de marché et Montant des recettes brutes des majors en 2018[191]
StudioPart de marché US/Canada
(en %)
Montant des recettes brutes
(en millions d'USD)
20th Century Fox7,993 470
Universal Studios9,84 860
Paramount Pictures3,271 732
Sony Pictures7,833 622
Walt Disney Studios14,27 325
Warner Bros. Pictures12,155 570
Lionsgate Films1,14730

Filmographie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste de films produits par Paramount Pictures.

Les films primés

[modifier |modifier le code]

Oscar du meilleur film

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Oscar du cinéma.
Francis Ford Coppola, le réalisateur le plus primé de laParamount avec deux Oscars du meilleur film et une Palme d'or à Cannes.

LaParamount a vu douze de ses films remporter l'Oscar du meilleur film[92] :

Palme d'or

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Festival de Cannes.

Le Poison (The Lost Weekend) deBilly Wilder (en1946)[192] etConversation secrète (The Conversation) deFrancis Ford Coppola (en1974)[193] sont les seuls films produits par laParamount ayant obtenu laPalme d'or auFestival de Cannes.

Lion d'or

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Mostra de Venise.

En2005,Le Secret de Brokeback Mountain (Brokeback Mountain) deAng Lee devient le seul film produit par laParamount à remporter leLion d'or à laMostra de Venise[194].

Les films sélectionnés pour préservation

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :National Film Registry.

Cinquante productions de laParamount ont été désignées « culturellement signifiantes » par laBibliothèque du Congrès et sélectionnées pour préservation auNational Film Registry[195] :

Les plus grands succès de laParamount

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Box-office.

LaParamount a produit, seul ou en collaboration avec d'autres studios, 58 films ayant atteint au moins cent millions de dollars de recette sur le territoirenord américain. En voici le détail[196] :

Tom Hanks sur le tournage deForrest Gump, énorme succès commercial du studio.
Michael Bay réalisant une scène deTransformers. Véritable succès aubox-office, lasuite fera encore mieux.
Un film deSteven Spielberg est la garantie d'un succès commercial pour laParamount.
Jon Favreau a réalisé deux grands succès avecIron Man etIron Man 2.
  1. Avengers deJoss Whedon : 622 169 000 $ (2012) ;
  2. Titanic deJames Cameron : 600 788 188 $ (1997) ;
  3. Transformers 2 : La Revanche (Transformers : Revenge of the Fallen) deMichael Bay : 402 111 870 $ (2009) ;
  4. Transformers 3 : La Face cachée de la Lune (Transformers:Dark of the Moon) deMichael Bay : 352 390 543 $ (2011) ;
  5. Forrest Gump deRobert Zemeckis : 329 694 499 $ (1994) ;
  6. Transformers deMichael Bay : 319 246 193 $ (2007) ;
  7. Iron Man deJon Favreau : 318 412 101 $ (2008) ;
  8. Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) deSteven Spielberg : 317 101 119 $ (2008) ;
  9. Iron Man 2 deJon Favreau : 311 835 512 $ (2010) ;
  10. Star Trek deJ. J. Abrams : 257 730 019 $ (2009) ;
  11. Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark) deSteven Spielberg : 242 374 454 $ (1981) ;
  12. Le Flic de Beverly Hills (Beverly Hills Cop) deMartin Brest : 234 760 478 $ (1984) ;
  13. La Guerre des mondes (War of the Worlds) deSteven Spielberg : 234 280 354 $ (2005) ;
  14. Ghost deJerry Zucker : 217 631 306 $ (1990) ;
  15. Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan) deSteven Spielberg : 216 540 909 $ (1998) ;
  16. Mission impossible 2 (Mission : Impossible 2) deJohn Woo : 215 409 889 $ (2000) ;
  17. Mission impossible : Protocole Fantôme (Mission Impossible Ghost Protocol) deBrad Bird : 206 514 768 $ (2011);
  18. Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade) deSteven Spielberg : 197 171 806 $ (1989) ;
  19. Grease deRandal Kleiser : 188 389 888 $ (1978) ;
  20. Ce que veulent les femmes (What Women Want) deNancy Meyers : 182 811 707 $ (2000) ;
  21. Mission impossible (Mission : Impossible) deBrian De Palma : 180 981 856 $ (1996) ;
  22. Indiana Jones et le Temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom) deSteven Spielberg : 179 870 271 $ (1984) ;
  23. Top Gun deTony Scott : 176 786 701 $ (1986) ;
  24. La Firme (The Firm) deSydney Pollack : 158 348 367 $ (1993) ;
  25. Mi-temps au mitard (The Longest Yard) dePeter Segal : 158 119 460 $ (2005) ;
  26. Liaison fatale (Fatal Attraction) deAdrian Lyne : 156 645 693 $ (1987) ;
  27. Le Flic de Beverly Hills 2 (Beverly Hills Cop II) deTony Scott : 153 665 036 $ (1987) ;
  28. Just married (ou presque) (Runaway Bride) deGarry Marshall : 152 257 509 $ (1999) ;
  29. G.I. Joe : Le Réveil du Cobra (G.I. Joe: The Rise of Cobra) deStephen Sommers : 150 201 498 $ (2009) ;
  30. Deep Impact deMimi Leder : 140 464 664 $ (1998) ;
  31. Le Parrain (Mario Puzo's The Godfather) deFrancis Ford Coppola : 134 966 411 $ (1972) ;
  32. Mission impossible 3 (Mission : Impossible 3) deJ. J. Abrams : 134 029 801 $ (2006) ;
  33. Lara Croft : Tomb Raider deSimon West : 131 168 070 $ (2001) ;
  34. Le Dernier Maître de l'air (The Last Airbender) deM. Night Shyamalan : 129 171 377 $ (2010) ;
  35. Un prince à New York (Coming to America) deJohn Landis : 128 152 301 $ (1988) ;
  36. Shutter Island deMartin Scorsese : 128 012 934 $ (2010) ;
  37. L'Étrange Histoire de Benjamin Button (The Curious Case of Benjamin Button) deDavid Fincher : 127 509 326 $ (2008) ;
  38. The Truman Show dePeter Weir : 125 618 201 $ (1998) ;
  39. Danger immédiat (Clear and Present Danger) dePhillip Noyce : 122 187 717 $ (1994) ;
  40. À la poursuite d'Octobre rouge (The Hunt for Red October) deJohn McTiernan : 122 012 643 $ (1990) ;
  41. Wayne's World dePenelope Spheeris : 121 697 323 $ (1992) ;
  42. La Somme de toutes les peurs (The Sum of All Fears) dePhil Alden Robinson : 118 907 036 $ (2002) ;
  43. Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events) deBrad Silberling : 118 634 549 $ (2004) ;
  44. Les Rois du patin (Blades of Glory) de Josh Gordon et Will Speck : 118 594 548 $ (2007) ;
  45. Double Jeu (Double Jeopardy) deBruce Beresford : 116 741 558 $ (1999) ;
  46. La Famille Addams (The Addams Family) deBarry Sonnenfeld : 113 502 426 $ (1991) ;
  47. Volte-face (Face/Off) deJohn Woo : 112 276 146 $ (1997) ;
  48. Star Trek IV : Retour sur Terre (Star Trek IV: The Voyage Home) deLeonard Nimoy : 109 713 132 $ (1986) ;
  49. Crocodile Dundee 2 de John Cornell : 109 306 210 $ (1988) ;
  50. Tendres Passions (Terms of Endearment) deJames L. Brooks : 108 423 489 $ (1983) ;
  51. Paranormal Activity deOren Peli : 107 918 810 $ (2009) ;
  52. Proposition indécente (Indecent proposal) deAdrian Lyne : 106 614 059 $ (1993) ;
  53. Love Story deArthur Hiller : 106 397 186 $ (1970) ;
  54. Braquage à l'italienne (The Italian Job) deF. Gary Gray : 106 128 601 $ (2003) ;
  55. Comment se faire larguer en 10 leçons (How to lose a guy in 10 days) deDonald Petrie : 105 813 373 $ (2003) ;
  56. Le Club des ex (The First Wives Club) deHugh Wilson : 105 489 203 $ (1996) ;
  57. Dreamgirls deBill Condon : 103 365 956 $ (2006) ;
  58. Paranormal Activity 3 deHenry Joost etAriel Schulman : 103 279 885 $ (2011) ;
  59. Le Déshonneur d'Elisabeth Campbell (The General's Daughter) deSimon West : 102 705 852 $ (1999) ;
  60. Sleepy Hollow deTim Burton : 101 071 502 $ (1999) ;
  61. Collatéral deMichael Mann : 101 005 703 $ (2004) ;
  62. Vanilla Sky deCameron Crowe : 100 618 344 $ (2001) ;

Les franchises

[modifier |modifier le code]

L'image du studio

[modifier |modifier le code]

Son nom et son logo

[modifier |modifier le code]

Origines

[modifier |modifier le code]

Le nomParamount, qui baptise le studio, est trouvé parW. W. Hodkinson après avoir vu par hasard un immeuble d'appartements meublés qui s’appelait ainsi, vantant la suprématie de ces habitations[29],[45],[197]. Une autre histoire veut que le nom ait été trouvé parAdolph Zukor voyant à un feu rouge un camion de plombier portant sur la porte le logoParamount Plumbing[198]. Le nomParamount qui signifie « Par-delà les monts »[44], fait référence au mot anglaisparamouncy qui se traduit par « suprématie »[47]. Selon la légende, c'est Hodkinson lui-même qui imagine le sigle en 1913 en le dessinant sur un papierbuvard[45],[197]. Il s'inspire duBen Lomond Mountain (Utah) (en) dans lachaîne Wasatch qu'il connait bien pour avoir grandi dans l'Utah[47],[197]. D'abord logo de la société de distribution de Hodkinson, la montagne enneigée et couronnée d'étoiles devient définitivement celui du studio quand est abandonné le nomFamous Players-Lasky. Selon la légende, les 24 étoiles du logo original symboliseraient les contrats signés par le studio avec le même nombre de stars à l'époque[199].

D'abord placé dans un coin de l'image lors de l'ouverture du film qui mentionne une production « présentée parAdolph Zukor etJesse L. Lasky », le logo apparaît en plein écran pour la première fois en1927 au début du filmLes Ailes[200].

Évolution du logo

[modifier |modifier le code]
L'Artesonraju aurait été pris comme modèle pour le logo revisité en 1953.
L'artiste Dario Campanile à côté de l'œuvre qu'il a créée pour les studios Paramount pour leur75e anniversaire, occasion de refonte du logo. La peinture a été utilisée comme source pour l'animation de logos ultérieurs. L'original est exposé aux studios Paramount.

Lelogo de laParamount Pictures, avec sa forme caractéristique de sommet montagneux pyramidal entouré d'étoiles, est le plus ancien logo hollywoodien survivant[200]. La première version du logo qui apparaît sur les filmsParamount jusqu'en 1927, est une simple représentation du dessin imaginé par Hodkinson qui est filmé et inséré dans le film[201]. Le sigle n'évolue pas tellement avec le temps mais a des versions de plus en plusphotoréalistes à partir des années 1950. Seules l'arrivée de la couleur et la variation du nombre d'étoiles autour de la montagne sont à souligner.

L'emblème du studio est retravaillé en 1953 parJan Domela[200], un membre éminent de l'équipe artistique du studio. Inspiré, selon la rumeur, par l'Artesonraju, un des plus hauts sommetspéruviens culminant à 6 025 mètres et qui se situe dans laCordillère Blanche dans la région deHuaraz[202], le logo est plus réaliste que les précédentes versions. Il prend encore une nouvelle dimension avec l'arrivée des projections sur écran large et notamment enVistavision[200],[201].

En 1968, le logo se voit agrémenter du nom du conglomérat qui est propriétaire du studio depuis trois ans. C'est ainsi que sous la montagne est désormais inscrit « AGulf+Western Company ». De plus, le « Pictures » deParamount Pictures a disparu[201].

En 1975, l'aspect du logo est complètement revisité. Graphiquement différent des précédents, il représente malgré tout une montagne entourée d'étoiles mais le tout dans des tons bleus et de façon plus stylisée. Ce logo est par ailleurs également utilisé pour représenterParamount Television[201].

À la fin de l'année 1986, le logo reprend une apparence plus proche de celui d'origine. Cependant, il y a évolution car il est désormais animé. On doit sa réalisation àStudio Productions, déjà responsable des animations des logos de la20th Century Fox et de l'Universal Pictures. De 1987 à 1988, pour l'anniversaire du studio, la mention75th Anniversary apparaît sous le nomParamount. En 1989, le nomGulf+Western Company, en bas du logo, est remplacé parParamount Communications Company. Après l'intégration du studio dans le conglomératViacom, c'est le nom de ce dernier qui est placé sous la montagne[201].

La dernière version du logoà ce jour[Quand ?] a été réalisée pour le90e anniversaire du studio en 2003. La mention90th Anniversary est visible sur la montagne de mars à fin[201].

  • Évolution chronologique du logo de la Paramount Pictures
  • « The Three Mountains in the Credits » « Three Paramountians » (1914 - 1927)
    « The Three Mountains in the Credits »
    « Three Paramountians »
    (1914 - 1927)
  • « Majestic Mountain » « Dark Mountain » « Paramountain » « Mount Everest » (1926 - 1952)
    « Majestic Mountain »
    « Dark Mountain »
    « Paramountain »
    « Mount Everest »
    (1926 - 1952)
  • Version colorisé du logo précédent
    Version colorisé du logo précédent
  • (1934 - 1949)
    (1934 - 1949)
  • « Majestic Mountain II » « Twisted Mountain » « Ugly Mountain » « Paramountain II » « Lopsided Mountain » (1951 -1954)
    « Majestic Mountain II »
    « Twisted Mountain »
    « Ugly Mountain »
    « Paramountain II »
    « Lopsided Mountain »
    (1951 -1954)
  • « Majestic Mountain III » « VistaVision Mountain » (1953 - 1969)
    « Majestic Mountain III »
    « VistaVision Mountain »
    (1953 - 1969)
  • Version alternative du logo précédent
    Version alternative du logo précédent
  • « Majestic Mountain IV » (1968 - 1975)
    « Majestic Mountain IV »
    (1968 - 1975)
  • « Blue Mountain » « Abstract Mountain » « 70's Mountain » « 80's Mountain » (1975 - 1986)
    « Blue Mountain »
    « Abstract Mountain »
    « 70's Mountain »
    « 80's Mountain »
    (1975 - 1986)
  • « CGI Mountain » « 90's Mountain » « Majestic Mountain V » « Mountain of Monotony » (1986 - 2002)
    « CGI Mountain »
    « 90's Mountain »
    « Majestic Mountain V »
    « Mountain of Monotony »
    (1986 - 2002)
  • Version du logo précédent pour le 75e anniversaire du studio
    Version du logo précédent pour le75e anniversaire du studio
  • « 2000's Mountain » « Ultra Majestic Mountain » « CGI Mountain II » « Majestic Mountain VI » (depuis 2003)
    « 2000's Mountain »
    « Ultra Majestic Mountain »
    « CGI Mountain II »
    « Majestic Mountain VI »
    (depuis 2003)
  • « 90 Years of Paramount » Version du logo précédent pour le 90e anniversaire du studio
    « 90 Years of Paramount »
    Version du logo précédent pour le90e anniversaire du studio

La visite des studios

[modifier |modifier le code]

Le studio Paramount àLos Angeles est ouvert aux visites 7 jours par semaine sur réservations sur le site internet dédié[203]. À l'opposé des parcs Universal ou Disney associés au cinéma tel queUniversal Studios Hollywood ouDisney's Hollywood Studios, les studios Paramount ne proposent aucune attraction mais une découverte des coulisses durant 2 heures des plateaux de tournages en cours. La visite comprend un passage dans les décors extérieurs figurant des quartiers américains représentatifs :New York Street,Washington Square,Brooklyn ouFinancial District.

Article détaillé :Paramount Studios.

Parc de loisirs

[modifier |modifier le code]

Depuis 2013, Paramount Pictures a établi un partenariat avec le parc de loisirsLondon Resort. Le parc peut donc utiliser les licences de la société pour leurs attractions.

chaîne de télévision :Paramount Channel

[modifier |modifier le code]
Logo de la chaîne Paramount Channel

Le, leViacom inaugure la premièrechaîne Paramount en Espagne[204], celle-ci diffuse des films de Paramount Pictures24 h/24 h. Puis le[205] qu'est lancé la seconde chaîneParamount Channel en France. Comparé à la chaîne espagnole, les programmes de la chaîne française ne diffusent que18 h/24 h, diffusant ainsi les programmes deh à minuit et ne diffusent spécifiquement des films des années 1930 à 2000, contrairement à la chaîne espagnole qui diffuse des films des années 1930 jusqu'aux plus récents. Les deux chaînes appartiennent respectivement aux groupesMTV Networks España etViacom International Media Networks France[206].

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Sauf mention contraire, les sources sont en français.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. « Si c'est un film Paramount, c'est le meilleur en ville ».
  2. Albert Kaufman est souvent cité dans l'autobiographie d'Adolph Zukor. Il semblerait que Kaufman était le bras droit, voir l'homme de main, de Zukor.
  3. À cette époque, Samuel Goldwyn portait encore le nom de Samuel Goldfish.
  4. Un même film est tourné en plusieurs langues différentes avec des acteurs d'origines diverses.
  5. Aucun chiffre officiel pour le nombre d'entrées aux États-Unis n'existe. Il s'agit d'une estimation tenant compte desrecettes divisé par le prix moyen d'un billet de cette période.
  6. Film de laJesse L. Lasky Feature Play Company.
  7. Film sous labelArtcraft.
  8. Documentaire pour lesactualités diffusés avant les films.
  9. Film de laFamous Players.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. (en)« Paramount Pictures - Studios' Overseas Revenue Soars » surContactmusic.com (page consultée le 27 février 2010).
  2. Le public n'a jamais tort,p. 42.
  3. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,pp. 25 à 29.
  4. Le public n'a jamais tort,p. 35.
  5. Biographical Dictionary of American Business Leaders,p. 1699.
  6. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 33.
  7. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 38.
  8. Le public n'a jamais tort,p. 15.
  9. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 36.
  10. La Fabuleuse histoire de laParamount,p. 7, seconde colonne.
  11. ab etcLe public n'a jamais tort,p. 66.
  12. Le public n'a jamais tort,p. 69.
  13. Le public n'a jamais tort,p. 67.
  14. abcdefgh etiLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 8, première colonne.
  15. Le public n'a jamais tort,p. 71.
  16. a etbRené Jeanne et Charles Ford,Histoire illustrée du cinéma,vol. 1 :Le muet 1895-1930, Verviers, Gérard & Co,coll. « marabout université », (réimpr. 1966),p. 64
  17. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 41.
  18. Chronique du cinéma,p. 133.
  19. Le public n'a jamais tort,p. 62.
  20. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 44.
  21. Le public n'a jamais tort,p. 86.
  22. Le public n'a jamais tort,p. 111.
  23. Le public n'a jamais tort,p. 107.
  24. a etbLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 8, seconde colonne.
  25. abcde etfLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 9, seconde colonne.
  26. Le public n'a jamais tort,p. 17.
  27. (en)Fiche de Jesse L. Lasky surFilm Reference (page consultée le 7 février 2009).
  28. Le public n'a jamais tort,p. 18.
  29. a etbLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 11, seconde colonne.
  30. a etbLe Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 49.
  31. (en)Fichedu Mari de l'Indienne sur le site officiel deCecil B. DeMille (page consultée le 13 avril 2010).
  32. a etbChronique du cinéma,p. 141.
  33. Cecil B. De Mille and American Culture: The Silent Era,p. 13.
  34. Cecil B. DeMille,p. 37.
  35. abc etdLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 10, première colonne.
  36. a etbLe public n'a jamais tort,p. 129.
  37. abcd eteLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 10, seconde colonne.
  38. (en)Biographie de D.W. Griffith surSpartacus Educational (page consultée le 7 février 2009).
  39. a etb(en)Frise chronologique de Marc Wanamaker (historien du musée) sur le site duHollywood Heritage Museum (page consultée le 7 février 2009).
  40. a etb(en)« The Hollywood Heritage Museum (The DeMille Barn) » par Gary Wayne surSeeing Stars in Hollywood (page consultée le 7 février 2009).
  41. abcdefghi etjLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 11, première colonne.
  42. a etbLe public n'a jamais tort,p. 130.
  43. a etbCecil B. DeMille,p. 44.
  44. abcd eteChronique du cinéma,p. 146.
  45. ab etcLe public n'a jamais tort,p. 131.
  46. ab etcBiographical Dictionary of American Business Leaders,p. 1700.
  47. abcd eteLe Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 47.
  48. abcdef etgLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 9, première colonne.
  49. a etbLe public n'a jamais tort,p. 132.
  50. (en)« Distribution : Early Practices » surFilm Reference (page consultée le 7 février 2009).
  51. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 59.
  52. Le public n'a jamais tort,p. 147.
  53. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,pp. 50 et 51.
  54. ab etcLe Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 51.
  55. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 50.
  56. ab etcLe public n'a jamais tort,p. 188.
  57. abcdefghi etjLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 12, première colonne.
  58. (en)Biographie de Jesse L. Lasky surEncyclopedia of World Biography (page consultée le 17 février 2009).
  59. Le public n'a jamais tort,p. 104.
  60. a etbLe public n'a jamais tort,p. 187.
  61. a etbChronique du cinéma,p. 165.
  62. a etbChronique du cinéma,p. 166.
  63. Chronique du cinéma,p. 188.
  64. « Paramount, la montagne qui n’existait pas ? », surwww.historia.fr(consulté le)
  65. Le public n'a jamais tort,p. 182.
  66. ab etcLe Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 55.
  67. Le public n'a jamais tort,p. 208.
  68. a etbBiographical Dictionary of American Business Leaders,p. 1701.
  69. Le public n'a jamais tort,p. 209.
  70. (en)Site officiel des studios Kaufman (page consultée le 27 février 2010).
  71. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,p. 56.
  72. Le public n'a jamais tort,p. 22.
  73. Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood,pp. 55 à 59.
  74. abc etdLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 12, seconde colonne.
  75. a etbLe public n'a jamais tort,p. 257.
  76. abc etdLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 13, première colonne.
  77. abcdef etgLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 13, seconde colonne.
  78. Le Cinéma : Grand dictionnaire illustré,p. 20.
  79. Quinn Martin, Producer,p. 99.
  80. The Educator's Guide to Substance Abuse Prevention,p. 170.
  81. Hollywood, cinéma et idéologie,p. 31.
  82. abcdefgh etiLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 36, première colonne.
  83. a etbEn route vers le parlant,p. 49.
  84. ab etcLe public n'a jamais tort,p. 279.
  85. (en)Historique duParamount Building avec photos et dessins surNew York Architecture (page consultée le 27 février 2010).
  86. ab etcLe public n'a jamais tort,p. 270.
  87. (en)Dates de sortie deDon Juan surIMDb (page consultée le 27 février 2010).
  88. Pour une histoire culturelle du cinéma,p. 64.
  89. (en)Dates de sortiedu Chanteur de jazz sur IMDb (page consultée le 27 février 2010).
  90. Le Cinéma,p. 26.
  91. Histoire du cinéma,p. 26.
  92. abcdefg eth(en)Base de données officielle des vainqueurs et nommés de l'académie sur le site de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences.
  93. (en)Dates de sortie d'Interference sur IMDb (page consultée le 27 février 2010).
  94. La Fabuleuse histoire de laParamount,p. 36, seconde colonne.
  95. a etbLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 37, première colonne.
  96. Le public n'a jamais tort,p. 275.
  97. Chronique du cinéma,p. 257.
  98. abcd eteLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 37, seconde colonne.
  99. a etbLe public n'a jamais tort,p. 280.
  100. ab etcLe public n'a jamais tort,p. 293.
  101. Chronique du cinéma,p. 296.
  102. a etbLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 114, première colonne.
  103. (en)« Balaban to Paramount » sur le site deTime (page consultée le 27 février 2010).
  104. abc etdLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 114, seconde colonne.
  105. (en)« Early Birds » sur le site deTime (page consultée le 27 février 2010).
  106. (en)« WBKB- Chicago's 1st commercial station » surChicago Television (page consultée le 27 février 2010).
  107. abcd eteLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 115, première colonne.
  108. (en)« Hollywood Blacklist » deDan Georgakas surThe Center for Programs in Contemporary Writing (page consultée le 27 février 2010).
  109. La Fabuleuse histoire de laParamount,p. 172, troisième colonne.
  110. abcdefghi etjLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 115, seconde colonne.
  111. Boom and Bust: The American Cinema in the 1940s,p. 398
  112. « Betty Boop, la première reine du cartoon » sur Culturopoing.com (page consultée le 26 janvier 2011).
  113. Article deWilliam C. de Mille,Mickey Vs Popeye, datant de novembre 1935 et repris dansThe American Animated Cartoon,p. 241.
  114. a etbHollywood Cartoons,p. 303-305.
  115. (en)« Fleischer Becomes Famous Studios » par Jerry Beck surCartoon Research (page consultée le 27 janvier 2011).
  116. a etbChronique du cinéma,p. 422.
  117. Le public n'a jamais tort,p. 309.
  118. (en)« Nathan L. Nathanson Introduces Canadian Odeon: Producing National Competition in Film Exhibition » de Paul S. Moore surBnet (page consultée le 27 février 2010).
  119. (en) Leonard Goldenson et Marvin Wolf,Beating the odds,p. 99
  120. PARAMOUNT, A. B. C. CLEARED TO MERGE
  121. Le Cinéma du futur,p. 46.
  122. Le public n'a jamais tort,p. 315.
  123. a etbLe Cinéma du futur,p. 43.
  124. « Les formats cinématographiques » sur le site de l'Académie de Nancy-Metz (page consultée le 27 février 2010).
  125. « Les formats d'image en 35 mm » sur Lumière ! (page consultée le 27 février 2010).
  126. abcd eteLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 224, première colonne.
  127. Chronique du cinéma,p. 508.
  128. Chronique du cinéma,p. 572.
  129. Chronique du cinéma,p. 596.
  130. abcdef etgLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 224, seconde colonne.
  131. Engulfed,p. 122.
  132. Engulfed,p. 124.
  133. Chronique du cinéma,p. 672.
  134. Engulfed,p. 161.
  135. Chronique du cinéma,p. 692.
  136. (en)Fiche de Michael Eisner surThe Museum of Broadcast Communications (page consultée le 27 février 2010).
  137. Engulfed,p. 191.
  138. Engulfed,p. 198.
  139. abcdefghi etjL'Argent d'Hollywood,p. 328.
  140. La Fabuleuse histoire de laParamount,p. 224, seconde colonne etp. 225, première colonne.
  141. abcdefg ethLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 225, première colonne.
  142. The Guide to United States Popular Culture,p. 188.
  143. Golden Dreams,p. 4.
  144. abcde etfLa Fabuleuse histoire de laParamount,p. 225, seconde colonne.
  145. Dictionnaire général du cinéma, définition du mot « superproduction »,p. 423.
  146. Cinéma et Stratégies,p. 187.
  147. a etbBox-Office,p. 114.
  148. Chronique du cinéma,p. 804.
  149. a etbBox-Office,p. 227.
  150. (en)Résultat deTitanic au box-office surThe Numbers (page consultée le 5 juillet 2010).
  151. « Box-office US :Avatar devantTitanic » surAlloCiné (page consultée le 5 juillet 2010).
  152. (en)« Citing family obligations, Brandon Tartikoff resigns Paramount Pictures post » surThe Free Library (page consultée le 3 août 2010).
  153. (en)Box-office des films sortis en 1994 surBox Office Mojo (page consultée le 10 août 2010).
  154. (en)Box-office des films sortis en 1996 surBox Office Mojo (page consultée le 10 août 2010).
  155. (en)Box-office des films sortis en 2000 surBox Office Mojo (page consultée le 10 août 2010).
  156. (en)Box-office des films sortis en 1997 surBox Office Mojo (page consultée le 10 août 2010).
  157. ab etcL'Argent d'Hollywood,p. 246.
  158. L'Argent d'Hollywood,pp. 246 et 247.
  159. L'Argent d'Hollywood,p. 270.
  160. a etb(en)Frise chronologique du DVD de Thomas K. Arnold sur le site duUSA Today (page consultée le1er octobre 2010).
  161. (en)« Paramount says yes to both Blu-ray and HD DVD » de Peter Rojas surEngadget (page consultée le 4 octobre 2010).
  162. (en)« Two Studios to Support HD DVD Over Rival » sur le site duNew York Times (page consultée le 4 octobre 2010).
  163. (en)« Paramount goes Blu » surHigh-Def Digest (page consultée le 2 octobre 2010).
  164. ab etc(en)« Paramount Pictures Finds Long-Sought Balance » sur le site duNew York Times (page consultée le 30 janvier 2011).
  165. (en)« Talent Manager Named Paramount Chief » sur le site duNew York Times (page consultée le 30 janvier 2011).
  166. (en)« CBS at glance » surJournalism.org (page consultée le 30 janvier 2011).
  167. (en)Liste des films produits et distribués parParamount Classics sur IMDb (page consultée le 14 octobre 2010).
  168. (en)Liste des films produits et distribués parParamount Vantage sur IMDb (page consultée le 14 octobre 2010).
  169. (en)« Paramount's Vantage now disadvantaged » sur le site duLos Angeles Times (page consultée le 14 octobre 2010).
  170. (en)Paramount's DreamWorks come true surCNNMoney.com (page consultée le 24 janvier 2011).
  171. (en)DreamWorks executives sever ties with Paramount to form a new company par Michael Cieply sur le site duNew York Times (page consultée le 28 avril 2011).
  172. (en) Tatiana Siegel et Anne Thompson, « DreamWorks, Reliance close deal »,Variety(consulté le).
  173. LaParamount a congédié Tom Cruise sur le site duMonde (page consultée le 29 avril 2011).
  174. (en) « MTV and Nickelodeon to take on larger role at the Paramount Motion Picture Group », surmovieweb.com,(consulté le).
  175. The Avengers etIron Man 3 distribués parDisney de Thomas Imbert sur AlloCiné (page consultée le 29 avril 2011)
  176. Disney Takes Control of 'Indiana Jones' Franchise for Future Films
  177. Disney secures droites for future 'Indiana Jones' films
  178. High-Quality Visual Experience,p. 45.
  179. « Cinéma Numérique : Zoom sur le nouveau standard proposé par laDigital Cinema Initiatives ! » de Florian Betrencourt sur HD Numérique.com (page consultée le 29 septembre 2010).
  180. a etb« L'évolution de la distribution numérique » sur Manice (page consultée le 13 octobre 2010).
  181. « Paramount Pictures International etArts Alliance Media concluent un accord pour le déploiement du cinéma numérique en Europe » sur le site deArts Alliance Media (page consultée le 13 octobre 2010).
  182. abc etd« Le contrat de financement par frais de copies virtuelles proposé parParamount aux USA » sur Manice (page consultée le 13 octobre 2010).
  183. (en) Todd Spangler, « Disney, Paramount, Sony Ink Deals With Spanish-Language Movie Dub App MyLingo », surVariety,(consulté le)
  184. (en) Edgar Alvarez, « Mylingo offers real-time Spanish translation in movie theaters », surEngadget,(consulté le)
  185. abcdefg eth(en)Présentation des divisions de laParamount Pictures sur le site du studio (page consultée le 15 octobre 2010).
  186. (en)Fiche deParamount Home Entertainment surClosing Logos (page consultée le 15 octobre 2010).
  187. (en)« PBS Home Video and Paramount Home Eentertainment to partner for video distribution » sur le site dePublic Broadcasting Service (page consultée le 15 octobre 2010).
  188. (en)« Dennis Maguire named president, Paramount Pictures Home Entertainment worldwide » sur le site de laParamount Pictures (page consultée le 15 octobre 2010).
  189. (en)Voir en bas de page la liste des studios dont les films sont distribués parParamount Pictures International sur le site deParamount Pictures International (page consultée le 30 octobre 2010).
  190. (en)Fiche deParamount Digital Entertainment surIGN (page consultée le 15 octobre 2010).
  191. (en) Nancy Tartaglione, « 2018’s Record Box Office: Highlights From The Overseas Profit Center & What’s Ahead For 2019 – Global Studio Chart »,Deadline,‎(lire en ligne)
  192. Fichedu Poison sur le site duFestival de Cannes (page consultée le 27 février 2010).
  193. Fiche deConversation secrète sur le site du Festival de Cannes (page consultée le 27 février 2010).
  194. (it)« Biennale Cinema Storia della Mostra » sur le site de laMostra de Venise (page consultée le 7 février 2009).
  195. (en)Liste des films sélectionnés pour préservation auNational Film Registry sur le site de laBibliothèque du Congrès (page consultée le 27 février 2010).
  196. (en)Classement des films ayant réalisé les meilleurs résultats aubox-office nord américain surBox Office Mojo (page consultée le 10 août 2010).
  197. ab etcCecil B. DeMille,p. 42.
  198. (en)W.W. Hodkinson. Biography,Internet Movie Database
  199. Lionel Orient Dutrieux,Typographie et Cinéma, Liove,(lire en ligne),p. 103
  200. abc etd(en)Histoire des logos des studios hollywoodiens par Rick Mitchell surHollywood Lost and Found (page consultée le 3 mai 2011).
  201. abcde etf(en)Description du logoParamount par Jason Jones, Matt Williams et Argus Sventon surClosing Logos (page consultée le 8 mai 2011).
  202. (en)Présentation de l'Artesonraju surSummitpost.org (page consultée le 9 mai 2011).
  203. « Paramount Pictures Studio Tour - Hollywood - Movie Studio Tours », surParamountstudiotour.com(consulté le)
  204. Vocento y Viacom International Media Networks ofrecen en abierto el riquísimo y más que centenario catálogo de películas de Paramount Pictures
  205. « La chaîne "Made in Hollywood" débarque le 5 septembre », surTélé-Loisirs,(consulté le)
  206. « 4 questions autour du lancement de Paramount Channel », surallocine.fr,(consulté le).
v ·m
Paramount Media Networks
Entertainment and Youth Group
Kids and Family Group
Premium Content Group
Paramount International Networks
Paramount Pictures Corporation
CBS Entertainment Group
Simon & Schuster
Simon & Schuster Adult Publishing
  • Atria Publishing Group
  • Gallery Books Group
  • Scribner
  • Avid Reader Press
  • Simon & Schuster
Simon & Schuster Children's Publishing
  • Aladdin
  • Atheneum
  • Beach Lane Books
  • Little Simon
  • Simon Pulse
  • Simon Spotlight
  • Simon & Schuster Books for Young Readers
  • Margaret K. McElderry Books
  • Paula Wiseman Books
  • Saga Press
  • Salaam Reads
v ·m
Grands studios
Sony Corporation of America
Paramount Global
NBCUniversal
Warner Bros. Discovery
The Walt Disney Company
Lions Gate Entertainment
Amazon
Indépendants
v ·m
Films
Catégories
Par décennie
Par année
Personnalités
Industrie
Organisations
Récompenses
Festivals
Articles connexes

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Paramount_Pictures&oldid=230514460#Famous_Players ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp