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Papyrus (papier)

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Pour les articles homonymes, voirpapyrus.

Un papyrus égyptien, lePapyrus de Hounefer.

Lepapyrus[n 1] (Pluriel latin:papyri[1]) est un support d'écriture obtenu grâce à la transformation des tiges d’une plante africaine, également appeléepapyrus (Cyperus papyrus), en une surface souple, lisse, de plusieurs mètres de long, facile à replier en rouleau[n 2] . Il a été le support principal de l’écriture et de la peinture dans le bassin méditerranéen durant l’Antiquité et le Haut Moyen Âge.

La confection d’un feuillet de papyrus se fait à partir de la tige du souchet à papier (Cyperus papyrus). Après avoir écorcé la tige, des lamelles d’égale longueur sont coupées dans la moelle, écrasées et laissées à tremper dans l’eau. Elles sont ensuite disposées verticalement et horizontalement en deux couches pour former une feuille rectangulaire, qui après avoir été soumise à une forte pression pour en exprimer l’eau, est soigneusement séchée. Les feuillets sont collés entre eux pour former un rouleau de plusieurs mètres de long.

C’est une invention égyptienne qui remonte à environ 5 000 ans, soit presque trois millénaires avant l’invention du papier de fibres végétales fabriqué par unenouvelle technique d’origine chinoise, bien plus compliquée à mettre en œuvre mais utilisant des sources végétales plus abondantes et plus diversifiées. Le papyrus fut utilisé enÉgypte et autour de lamer Méditerranée pendant plus de 4 000 ans, du plus ancien témoin trouvé dans une tombe de la première dynastie égyptienne jusqu’aux dernières bulles papales sur papyrus duXIe siècle[2].

D'abord véhicule de la culture pharaonique, il assura par la suite la large diffusion des cultures grecque, romaine, byzantine et arabe dans tout le bassin méditerranéen et au-delà.

Fabrication des papyri

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LesÉgyptiens ont mis au point des techniques particulières qu'il est difficile de relater, car on ne peut utiliser que l’unique source littéraire qui ait été conservée sur le sujet, le texte de l’encyclopédiste romain duIer sièclePline l'Ancien, l’Histoire naturelle[3],[4]. Il n’avait vraisemblablement jamais vu de ses propres yeux la fabrication d’un feuillet. La source d’où il tire ses informations reste inconnue et l’exégèse de son texte n’a toujours pas fini de se renouveler[5].

De manière générale, le principe de fabrication des feuilles (ou feuillets) depapyrus réside dans la superposition de fines lamelles découpées dans la tige de la plante, humidifiées, placées en couches entrecroisées et compressées. Un résumé des étapes de production d’une feuille (de 20 à 30 centimètres de haut) pourrait être[5],[6].

  1. Couper la tige de papyrus à la longueur voulue, détacher l’écorce verte,
  2. Trancher de fines lamelles dans la moelle, parallèlement à l’un des trois côtés de la tige,
  3. Marteler et écraser les lamelles,
  4. Laisser les lamelles dans de l’eau une (ou deux) semaine,
  5. Déposer les lamelles sur un plan de travail mouillé d’eau du Nil, bord à bord, sans doute avec un léger chevauchement,
  6. Recouvrir la première couche d’une seconde couche constituée de lamelles disposées perpendiculairement, de manière à obtenir une feuille,
  7. Soumettre cette feuille de papyrus à une forte pression pour extraire l’eau et la faire sécher sans qu’elle ne moisisse.

Les étapes 3 et 4 ne sont pas mentionnées par Pline mais ont été introduites par les artisans contemporains qui produisent des feuilles de papyrus pour les touristes[n 3].

Les ateliers de papyrus ne produisaient pas de feuilles libres, mais des rouleaux qui constituaient l’unité commerciale. Pour les produire, il fallait assembler les feuilles produites par des joints collés (cf. les explications de Menei[6]). Les scribes gardaient des stocks de rouleaux et non des stocks de feuilles. Quand un utilisateur avait besoin d’un petit morceau de papyrus pour écrire une lettre ou un contrat par exemple, il coupait un morceau dans le rouleau.

En Égypte, dans les textes en grec, le rouleau de papyrus était appelébiblos/byblos, tomos ouchartès et en latinvolumen ; l’usage du nompapyros était quant à lui, réservé à la plante. Les feuillets assemblés par collage pour fabriquer un rouleau s’appelaientkollèmata[7].

Le sens de l’écriture à l’époque pharaonique est préférentiellement horizontal, parallèle aux fibres du recto. Cependant, on trouvait aussi des textes perpendiculairement aux bords horizontaux du rouleau.

Première étape : préparation des bandelettes

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Cyperus papyrus.

La première étape de la fabrication des feuilles consistait à découper des bandes dans la tige depapyrus. Il fallait, selonPline l'Ancien[n 4], utiliser une aiguille pour tailler des bandelettes minces et larges dans la tige de la plante. Selon lui, les meilleures bandes sont extraites du cœur de la tige (parce qu'elles sont plus humides et plus souples). Cependant, les termes de Pline sont flous. H. Ragab[8] critique le texte de Pline dans lequel il remarque« beaucoup d’invraisemblances et d’incertitudes ». En effet, selon lui, ce texte ne parle pas du travail sur l’écorce avant le traitement, il ne précise pas que la plante doit être travaillée fraîche et qu’elle ne doit pas l’être quand elle trop mature.

Il existe de nombreuses méthodes pour le découpage des bandelettes : parmi elles, les méthodes Ragab A, Basile, Hendricks.

Deuxième étape : assemblage des bandelettes

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Le Nil Blanc et le Nil Bleu.

Selon Pline[n 5], les bandes découpées étaient étalées sur toute leur longueur dans le sens vertical puis horizontal sur une table humidifiée par l’eau duNil. Pline remarque que ces bandes étaient égalisées, c'est-à-dire que, lors de l’assemblage de la première couche, les bandes étaient découpées de façon qu’aucun brin ne dépasse. Le limon naturellement présent dans l'eau duNil agissait sur les bandes comme une colle (Pline,XIII, 23, 77. )

Aucune autre colle à proprement parler n'était utilisée[9]. En effet, E. Menei[10] a montré que, lors de la fabrication, tout était prévu pour permettre l'encollage des feuilles. En effet, elle a remarqué que les artisans égyptiens laissaient libre sur l’un des côtés du rectangle une frange de fibres horizontales.

Troisième étape : séchage et finitions

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Gros plan de la texture du papyrus.

Pline (XIII, 23, 77) décrit brièvement l’étape du séchage. Les feuilles sont mises sous presse puis exposées au soleil afin de les faire sécher. Le pressage des feuilles joue un rôle important dans la consolidation des bandes de papyrus. Après cela, Pline[n 6] affirme que l’étape du séchage est primordiale, parce qu’elle affecte la qualité du papyrus et , en particulier, sa capacité à retenir l’encre. Un séchage trop rapide peut être à l’origine d’odeurs et de moisissures[11]. Une fois que la feuille de papyrus est suffisamment sèche, ses aspérités sont polies avec une dent ou un coquillage (voir illustration), mais avec modération, car une feuille trop polie devient trop lisse pour recueillir l’encre[n 7]. Pourtant, tous les auteurs antiques ne partagent pas cet avis. Cicéron[n 8] et Martial[n 9] préfèrent des papyrus bien lisses pour écrire. Enfin, les feuilles que l’on appelle maintenant « kollema »[12],[9]sont assemblées afin de former un rouleau.

Quatrième étape : encollage

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Ptolémée II examinant un rouleau de papyrus deVincenzo Camuccini, 1813.

Pline (XIII, 23, 77) explique qu'il fallait vingt feuilles pour former un rouleau de papyrus. Il semble que les feuilles étaient le plus souvent assemblées avant l’écriture. Les chercheurs ont longtemps pensé que les feuilles n’étaient reliées qu'après l'écriture. G. Lafaye[13] reprend cette thèse dans un article. Mais il devait être plus simple pour lescopistes d'écrire directement sur le rouleau déroulé et déjà assemblé. En effet, on remarque que certains copistes écrivent grâce à descalames sur les joints des feuilles. Cela montre aussi que le papyrus était vendu par rouleaux et non par feuilles.

Pline décrit le procédé d’encollage[n 10]. Les artisans utilisaient une colle fabriquée à base defarine délayée dans de l’eau bouillante et agrémentée de quelques gouttes devinaigre. Il était aussi possible d’utiliser une colle faite avec de la mie depain bouillie. Ces colles devaient respecter la souplesse du papyrus et relier avec flexibilité les différentes feuilles entre elles. On posait la colle à lajointure de deux feuilles, puis on amincissait cette zone à l’aide d’un maillet[11]. Les jointures étaient presque invisibles[10], et il était même possible d’écrire dessus. E. Menei a pu, grâce à l’observation minutieuse de nombreux papyrus antiques, montrer le savoir-faire et l’habileté des fabricants antiques.

Histoire des papyrus

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L’usage du papyrus pour l'écriture s’étale sur plus de 4 000 ans, du plus ancien témoin trouvé dans une tombe deSaqqarah au début du IIIe millénaire avant l'ère commune jusqu’aux dernièresbulles papales sur papyrus duXIe siècle[3].

Article détaillé :Histoire du papyrus.

D'abord véhicule de la culture pharaonique, il assura par la suite la large diffusion des cultures grecque, romaine, byzantine et arabe dans tout le bassin méditerranéen et au-delà. Il fut adopté par l’administration hors d’Égypte, en Grèce, au Proche Orient, en Italie et en France, moyennant l’importation de rames de papyrus (carta tomi) d’Égypte. Il servit aussi de véhicule à la littérature philosophique, scientifique et religieuse de cette aire culturelle et c’est en général sur papyrus que les plus anciennes copies de ces œuvres nous sont parvenues. Le parchemin supplanta le papyrus en France dans les années 670 et plus de trois siècles plus tard à Rome, avec le dernier acte pontifical sur papyrus du papeLéon IX en 1051.

Utilisation et mise en forme générale des papyrus

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D'abord utilisé pour transcrire l'oral, le papyrus est resté durant l'Antiquité très dépendant de celui-ci. Mais les Égyptiens, puis les Grecs et les Romains ont progressivement pris conscience qu'il était bien plus qu’une simple transcription d’une parole orale.

Les papyrus, sous la coupe de l'État dès l'Ancien Empire, étaient exportés dans tout le bassin méditerranéen[2]. En raison de leur prix élevé, ils étaient souvent grattés pour pouvoir être réutilisés, formant alors ce que l'on appelle despalimpsestes[2].

Mise en forme régulière des papyrus

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Qualités des papyrus

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Histoire Naturelle de Pline l'Ancien (manuscrit du milieu duXIIe siècle, coll. de l'Abbaye de Saint-Vincent du Mans, France).

Il existait diverses qualités de papyrus.Pline cite toutes les catégories de papyrus.

  1. L'auguste et le livie, encore plus fins et plus larges que le hiératique, n'apparaissent que sous l'Empire. Tous deux mesuraient treize doigts de large, soit 24,05 cm[12].
  2. Le hiératique est le plus beau et le plus fin. Il était appelé ainsi car il était utilisé pour les textes sacrés. Il mesurait onze doigts[14], c'est-à-dire 20,35 cm[12].
  3. L'amphithéâtrique doit son nom au fait qu'il était fabriqué près de l'amphithéâtre d'Alexandrie. Sa largeur était de neuf doigts, soit 16,65 cm[12].
  4. Le saïtique est nommé ainsi car il venait de Saïs. Il faisait de sept à huit doigts de largeur, c'est-à-dire de 12,95 à 14,80 cm[12]. Il était de qualité médiocre, car il était fabriqué à partir des déchets restant de la composition de plus beaux papyrus.
  5. Le taénéotique était de mauvaise qualité et vendu au poids.
  6. L'emporitique n’était pas utilisé pour l'écriture, mais pour l'emballage des marchandises.

Pline estime qu'un rouleau pouvait contenir vingt feuilles. B. Legras[15] a remarqué qu’il y avait souvent un lien entre la longueur des rouleaux et le genre littéraire du texte.

Organisation du contenu des papyrus

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Texte disposé en colonnes, sur un rouleau pouvant faire plusieurs mètres.
Calame de bambou.

On peut décrire la mise en forme du contenu grâce aux différents papyrus connus et analysés à ce jour. Les hommes de l’Antiquité écrivaient généralement sur la partie interne des papyrus, dans laquelle les fibres sont disposées horizontalement. De cette manière, lecalame n’accrochait pas les fibres. Le texte était disposé par colonnes appeléesselis[11]. Seuls des documents officiels de la République romaine appeléstransversa charta étaient écrits sur toute la longueur du rouleau, c’est-à-dire sur des lignes parallèles au petit côté du rouleau, en colonnes. Ces colonnes étaient parfois numérotées dans la marge du haut ou du bas[16]. Le titre était indiqué sur la première page du rouleau, appeléeprôtokollon. On constate également qu’au bas de la dernière colonne, sur la dernière page, appeléeeskatokollon, on trouvait uncolophon où le copiste précisait le titre de l’ouvrage, le nombre de feuillets et le nombre de colonnes. Parfois, des titres de chapitres, appelésrubrica[17], étaient inscrits à l’encre rouge.

Le texte était noté sans séparation entre les mots, sans majuscules et sans ponctuation (systèmescriptio continua).

Utilisations

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Aquarelle collée sur le carton du papyrus Égyptien 214, une lettre endémotique datant duIVe siècle avant J.-C., avec trois vues du papyrus encore roulé, avec sonsceau et lien.
Le Jeune Cicéron lisant, fresque deVincenzo Foppa de Brescia, vers 1464.

Durant l'époque romaine, l'Égypte avait le monopole de la production de papyrus dans tout l'empire[18]. Ce produit de grande consommation ne servait pas seulement comme support d'écriture (livres, registres fiscaux,actes notariés, correspondance), mais aussi pour la fabrication des mèches de chandelles[19],[20] ou pour emballer de la nourriture[20].

Les papyrus ont été employés dans différents domaines :

  • Littérature (prose,poésie,théâtre) ;
  • Correspondance (notamment celle deCicéron) ;
  • Actes législatifs (lois, transactions, baux, actes de propriété, taxes) ;
  • Comptes et inventaires (Aristophane et usage dugrammateion).

En Europe son usage se fait de plus en plus rare dans les siècles suivant la fin de l'Empire romain d'Occident pour n'être plus guère utilisé que par le pouvoir royal auVIIe siècle, puis seulement par lePape qui lui-même cesse de s'en servir au début duXIe siècle[20].

Pratique de la lecture

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Un papyrus se lit à deux mains, chacune tenant un bout du document. L’iconographie offre de nombreuses illustrations de cette activité, et on peut remarquer sur ces dessins les positions de lecture adoptées. Traditionnellement, il semble que le lecteur tenait le rouleau dans sa main gauche et qu’il le déroulait avec sa main droite. Puis, au fil de la lecture, la main gauche réenroulait tandis que la droite déroulait. Lorsque l’ouvrage était achevé, il fallait réenrouler le document jusqu’au début pour le lecteur suivant[11]. Il semble que les lecteurs de l’Antiquité procédaient toujours d’une façon identique. L’usage était de lire le papyrusà voix haute, car il fallait déchiffrer un texte écrit enscriptio continua[réf. nécessaire]. Par exemple, saint Augustin est surpris de voir saint Ambroise lire silencieusement[21].

Déclin de l'utilisation des papyrus

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Les Grecs et les Romains, d'abord consommateurs du papyrus, sont devenus de véritables acteurs de son développement. En effet, ils ont repris l’organisation mise en place par lesÉgyptiens. Toutefois, le fait que le papyrus n’ait été fourni que par l’Égypte semble avoir posé des problèmes, puisque les hommes de l’Antiquité ont tenté de développer et d’améliorer d’autres supports de l’écrit, comme leparchemin.

Petit à petit, le commerce du papyrus se fait plus difficilement, et ce matériau est supplanté enEurope occidentale par leparchemin, fabriqué à partir de peaux généralement d'agneau, mais aussi deveau ou dechevreau. Leparchemin s'impose progressivement pour tous les actes écrits, soit lorsque les voies d'importation de papyrus vers l'Europe sont bloquées à la suite de l'expansion de l'islam au milieu duVIIIe siècle[22], soit parce que la production de parchemin est moins chère, locale, et que ce support se conserve mieux[23]. Cependant, le papyrus était encore utilisé par la chancellerie papale au milieu duIXe siècle[n 11].

Le parchemin resta le principal support de l'écrit durant une bonne partie duMoyen Âge, mais fut à son tour progressivement remplacé par lepapier, d'invention chinoise, qui pénètra enSicile et enEspagne au cours duXIIe siècle et devint indispensable à la fabrication des livres imprimés.

Conservation des papyrus

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Dans les climats secs, comme en Égypte, le papyrus se conserve convenablement, mais, dès qu'il est exposé à l'humidité, sa structure se désagrège et l'encre se diffuse dans les fibres végétales, comme ce fut le cas pour les manuscrits importés enGrèce et enItalie. Certains exemplaires bien conservés ont été retrouvés en Égypte, comme lespapyrus d'Éléphantine, et les découvertes d'Oxyrhynque ou deNag Hammadi. ÀHerculanum, la « Villa des Papyrus », qui contient la bibliothèque du beau-père deJules César, fut préservée par l'éruption duVésuve, et possède de nombreux papyrus intéressants, qui pour la grande majorité n'ont pas encore été déchiffrés.

Le rouleau de papyrus le plus ancien qui nous soit parvenu provient deSaqqarah et date de 2900 avant notre ère[24]. On n'a toutefois pas découvert de papyrus grecs antérieurs auIVe siècle avant notre ère. Les documents antérieurs qui n'avaient pas été copiés sur parchemin sont donc perdus[25].

Papyrus connus

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Article détaillé :Papyrus égyptiens.

Voici une liste des papyrus égyptiens les plus connus. Il s'agit d'une liste non exhaustive, à laquelle on peut facilement ajouter lepapyrus d'Ipou-Our, lepapyrus d'Astarté, lepapyrus Revenue Laws, lepapyrus de Milan, lepapyrus pascal, lepapyrus Hood.

Les papyrus connus
NomDate de productionLieu de découverteLieu de conservationInformations complémentaires
1Lepapyrus Westcar
Papyrus Westcar,Ägyptisches Museum deBerlin.
XVIIIe dynastie
Localisation de l'Égypte.
Musée égyptien deBerlinChronologie basée sur le règne du pharaonKhéops
2Lespapyrus d'Abousir--2477/-2467
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Localisation de la nécropole royale d'Abousir enBasse-Égypte.
Compréhension du fonctionnement de la société de l'Égypte antique.
3Lepapyrus Prisse
Extrait dupapyrus Prisse.
-1900-Bibliothèque nationale de FranceDeux traités sur la morale.
4Lepapyrus mathématique de Rhind
Détail de la première partie dupapyrus Rhind,British Museum.
-1700/-1500
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Localisation deThèbes.
British Museum deLondres87 problèmes mathématiques
5Lepapyrus mathématique de Moscou
Papyrus de Moscou -14e problème.
-1850
Localisation de l'Égypte.
Musée des Beaux-Arts Pouchkine deMoscouRésultats mathématiques
6Lespapyrus Kahun--1700
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Localisation d'El-Lahoun.
Musée Petrie d'archéologie égyptienne àUniversity College de LondresTraité de médecine et de mathématiques
7Lepapyrus Edwin Smith
PlanchesVI etVII dupapyrus Edwin Smith, conservé dans la pièce des livres rares de l’académie de médecine de New York.
-1600
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Localisation deThèbes.
Bibliothèque de l'académie de médecine deNew YorkTraité de chirurgie de guerre.
8Lepapyrus Ebers
Une page dupapyrus Ebers.
-1550RamesséumUniversité de LeipzigTraité de médecine
9LeLivre des morts--1700/+63
Localisation de l'Égypte.
Musée égyptologique de TurinContenus religieux, hymnes aux dieux
10Lepapyrus d'Ani
Un passage dupapyrus d'Ani.
XIXe dynastie
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Localisation deThèbes.
British Museumappartient auLivre des morts
11Lepapyrus de Turin
Première partie dupapyrus minier de Turin.
XIIIe dynastie
Localisation de l'Égypte.
Musée égyptologique deTurinjudiciaire, érotique, plan de lieux.
12Lepapyrus Harris-XXe dynastie sousRamsès IIIMédinet HabouBritish MuseumLe plus long papyrus découvert enÉgypte (41 m)
13LePapyrus d'Amiens
XXe dynastie, règne deRamsès III (1184-1153 av. J.C.)
Carte desnomes deHaute-Égypte.
Musée de Picardie d'AmiensComptabilité d'un domaine agricole dépendant du sanctuaire deKarnak.
14Lepapyrus Wilbour[26]-XXe dynastie sousRamsès VMusée de BrooklynTextes administratifs
15Lespapyrus Amherst-vers -1134
Localisation de l'Égypte.
Morgan Library and MuseumEnsemble de textes littéraires, religieux, juridiques
16Lepapyrus Greenfield
Détail dupapyrus Greenfield représentant les dieuxGeb,Nout etShou.
XIe siècle avant notre ère
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Localisation du complexe funéraire deDeir el-Bahari enBasse-Égypte.
British Museum deLondresTranscription du Livre des morts
17Lespapyrus d'Éléphantine-rédigés auIVe siècle avant notre èreMusée égyptien de Berlin,
Musée de Brooklyn
relatant la vie d'une communauté juive en Égypte auxVIe/Ve siècle avant notre ère
18Lespapyrus d'Herculanum[27]
Fac-similé d'un papyrus d'Herculanum.
Fac-similé d'un papyrus d'Herculanum issu deTesoro letterario di Ercolano, ossia, la reale officina dei papiri ercolanesi, 1858.
-Lavilla des Papyrus
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La villa des Papyrus
Musée archéologique national deNaplescarbonisés lors de l'éruption du Vésuve en 79, textes philosophiques grecs
19LeCodex de Berlin[28]-Ve siècle
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Localisation de la tombe chrétienne d'Akhmîm enHaute-Égypte.
Neues Museum deBerlinTextes chrétiens apocryphes
20Lespapyrus d'Oxyrhynque
papyrus d'OxyrhynqueVI 932, une lettre privée duIIe siècle.
fin duVe siècle
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Localisation d'Oxyrhynque enÉgypte.
-Documents administratifs
21Lepapyrus P52[29]
papyrus P52, recto.
1re moitié duIIe siècle
Voir l’image vierge
Localisation d'Oxyrhynque enÉgypte.
John Rylands Library deManchesterContient deux passages du chapitre 18 de l'Évangile selon Jean
22Lepapyrus 46-entre 175 et 225-Papyrus Chester Beatty etUniversité du MichiganÉpître paulinienne
23Lepapyrus d'Artémidore
Un fragment dupapyrus d'Artémidore.
-150-Musée des Antiquités deTurinTexte de géographie / Authenticité controversée
24LesPapyrus alchimiques de Leyde et de Stockholm
papyrus de Leyde.
IIIe siècle
Carte desnomes deHaute-Égypte.
Rijksmuseum van Oudheden deLeyde (Pays-Bas)Compilations de recettes techniques relatives à l'argent, l'or, les pierres et les étoffes

Le Journal de bord du prêtre Tehuti Merer est un matériau précieux comprend des informations sur l'extraction du calcaire, son transport sur le Nil jusqu'auchantier de Gizeh, où il a probablement été utilisé pour la couche extérieure de laGrande Pyramide. Il confirme également que la pyramide était au stade final de construction de la dernière année deKhéops, et identifie le rôle du demi-frère du roi,Ânkhkhâf, qui était chargé de cette dernière phase.

Notes et références

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Notes

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  1. Mot français emprunté (en 1562) au latinpapyrus, qui a donné par ailleurspapier. Le mot latin est lui-même emprunté augrec ancienπάπυροςpapyros, désignant la plante et aussi ce qui est fait avec elle (Alain Rey (direction), Marianne Tomi, Tristan Hordé, Chantal Tanet, Alain Rey,Dictionnaire historique de la langue française, Tomes I et II, Le Robert,.
  2. voir la statistique des rouleaux trouvés dans la Bibliothèque d’Herculanum (Daniel Delattre,« Le monde romain ancien », dans Jean-Luc Fournet,Le papyrus dans tous ses états, de Cléopâtre à Clovis, Paris, Collège de France,)
  3. voirSecret de fabrication du papyrus extrait de l'Odyssée de l'écriture, Arte 2020 0 :53, ou d’un artisan égyptienUnique papyrus-making technique in Egypt
  4. Pline,XIII, 23, 74.
  5. Pline,XII, 23, 77.
  6. Pline,XIII, 25.
  7. Pline,XIII, 25, 81.
  8. Cicéron,Epistulae ad Quitum fratrem,II, 14, 1.
  9. Martial,XIV, 209.
  10. Pline,XIII, 26, 82.
  11. Labibliothèque municipale d'Amiens conserve unebulle pontificale deBenoît III datée du, sur un papyrus de près de six mètres de long.

Références

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  1. EncyclopædiaUniversalis, « Définition de papyri - étymologie, synonymes, exemples », surEncyclopædia Universalis(consulté le)
  2. ab etcGeorges Jean, L'écriture, mémoire des hommes, Gallimard, 2007,p. 42.
  3. a etbValérie Schram, « La révolution du papyrus »,L'Histoire,nos 533-534,‎.
  4. Pline l'Ancien,Histoire naturelle (traduit, présenté et annoté par Stéphane Schmitt), Bibliothèque de la Pléiade, nrf, Gallimard,, 2131 p., livreXIII, 74-82.
  5. a etbJean-Luc Fournet (sous la direction de),Le Papyrus dans tous ses états, de Cléopâtre à Clovis, Collège de France,,p. 192
  6. a etbEve Menei,« Le papyrus comme support d’écriture », dans Claude Laroque,Autour des papiers asiatiques, actes des colloques D’est en Ouest : relations bilatérales autour du papier entre l’Extrême-Orient et l’Occident (le 10 octobre 2014) et Papiers et protopapiers : les supports de l’écrit ou de la peinture (30 octobre 2015), Paris, site de l’HiCSA,(lire en ligne)
  7. Valérie Schram,« PartieI : le papyrus dans tous ses états: de la plante au « papier » », dans Jean-Luc Fournet,Le papyrus dans tous ses états, de Cléopâtre à Clovis, Paris, Collège de France,.
  8. H. Ragab,Le papyrus : contribution à l’étude du papyrus et à sa transformation en support de l’écrit, Le Caire, 1980,p. 116-117.
  9. a etbN. Lewis,Papyrus in classical antiquity, Oxford, 1974.
  10. a etbE. Menei, « Remarques sur la fabrication des rouleaux de papyrus : précisions sur la formation et l’assemblage des feuillets »,Revue d’égyptologie, 1993,p. 185-188.
  11. abc etdMarie-Alix Desboeufs, « Papyrus et parchemin dans l’Antiquité gréco-romaine », surHAL open science, 2008(consulté le)
  12. abcd eteN. Lewis,L’industrie du papyrus dans l’Égypte gréco-romaine, Paris, 1934.
  13. Georges La Faye, s.v. « Liber », dansDictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines, t. 3.2, 1915, Austria,p. 1177.
  14. Le doigt est une unité de mesure romaine. Un doigt équivaut à 1,85 cm.
  15. B. Legras,Lire en Égypte, Paris, 2002.
  16. La Faye (Georges), s.v. « Liber »,Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines, 1915, Autriche,p. 1178.
  17. Ovide,Tristes,I, 1, 2.
  18. Pirenne 1937,p. 62.
  19. Pirenne 1937,p. 62-63.
  20. ab etcJoël Chandelier,L'Occident médiéval : D'Alaric à Léonard (400 - 1450),Éditions Belin,coll. « Mondes anciens »,, 700 p.(ISBN 978-2-7011-8329-9),chap. 4 (« Une société nouvelle (500-900) »),p. 189.
  21. Saint Augustin,Confessions, 6,III, 3, 20-35.
  22. Pirenne 1937,p. 120.
  23. (en) Robert S. Lopez, « Mohammed and Charlemagne: A Revision »,Speculum,vol. 18,no 1,‎(DOI 10.2307/2853637).
  24. Baez 2013,p. 97.
  25. Baez 2013,p. 115.
  26. Bernadette Menu,Le régime juridique des terres et du personnel attaché à la terre dans le papyrus Wilbour. Dissertation, Lille,.
  27. (1986)IV. The Herculaneum Papyri,Bulletin of the Institute of Classical Studies33,p. 36–45.
  28. Michel Tardieu,Écrits gnostiques : Codex de Berlin,Éditions du Cerf,coll. « Sources gnostiques et manicheennes »,, 518 p.(ISBN 978-2-204-02015-2).
  29. James Keith Elliott,A bibliography of Greek New Testament manuscripts, Cambridge University Press, 2000 (seconde édition révisée), « P52 »,p. 31

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Papyrus connus par ancienneté
Papyrus par principaux lieux de conservation
* Papyrus dispersé dans plusieurs musées
v ·m
Matière de base
Adjuvant ou charge
Dimensions et quantité
Propriétés
Fabrication
Type
Support de stockage de données
Histoire du papier
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